Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityTW | Life finds a way | Tayzo
-38%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip à 99,99€
99.99 € 159.99 €
Voir le deal


TW | Life finds a way | Tayzo

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Boston – chez Tay & Hanzo
19 09 2022

Life finds
a way.


Assise derrière le volant de ma voiture, je prends le temps de malaxer ma nuque quelques secondes en une tentative de chasser la fatigue accumulée. Et dans le sac à main en bordel organisé qui traîne sur le siège passager, je finis par aller vérifier l’heure qu’il est. Désireuse de savoir  si Dunkin’ est ouvert, ou bien encore fermé. Si bien que je balance le cellulaire une fois satisfaite par le résultat de ma recherche.

Sur mes lèvres se dessine instinctivement un sourire lorsque je tourne la clé pour démarrer. Après une nuit de garde, l’opération d’un homme blessé dans un accident, une bagarre en soirée, un je-ne-sais-quoi ayant mal tourné, même si c’était dimanche, que c’est le calme normalement qui doit nous bercer, faute de la semaine qui s’apprêtait à recommencer, j’ai besoin de ce réconfort. Et de ce fait, je n’en démords. Prête à traverser tout Boston qui s’éveille, en quête de ce plaisir minime dans l’espoir de pallier la lassitude que je ressens au sujet de l’humanité. Si encore j’arrive à prendre sur moi lorsque cela concerne des maladies, des santés enclines aux faiblesses… Mais quand c’est le reste, le reste c’est tout ce que je déteste.

Alors après quelques minutes à ressasser, je me retrouve face à la devanture du Saint Graal, commande deux cafés, un panel de viennoiseries trop sucré – qui me vaudra probablement quelques réflexions de la part de celui qui partage mon lieu d’habitation – et balance sur le comptoir un billet, une fois que j’ai tout récupéré.
Nouveau trajet, dans le sens inverse cette fois, et j’avoue que sur les six feux rouges croisés, ce n’est qu’à deux d’entre eux que j’ai calé. Une fois arrivée à bon port, les bras chargés, j’entre dans cette maison qui n’est toujours pas la mienne, avec encore cette drôle de sensation à cette idée qui se distille dans mes veines. Comme je m’en doutais, la carrure de l’homme ne se trouve pas très loin, son ombre se devinant dans le salon, non loin des chiens. Sur la commode, je délaisse sac et veste, l’entendant râler en un écho dans ma tête, mais me fait forte de pouvoir directement me faire pardonner quand je m’approche du canapé. « Je t’ai pris un café, » mais t’es pas obligé de le boire, si tu veux aller te coucher, je ne suis pas la pire, je comprendrais. Note juste que c’est pour nous deux que j’ai pensé, entre nous ça a évolué, et je me suis dit que toi aussi, dans le fond, tu pouvais être lassé, j’en sais rien, mais à songer que t’étais là, ça m’a rassuré, bien que je le tairais si jamais tu le demandais, je suis devenue experte dans l’art de dissimuler le fond de mes réflexions, « et de quoi déjeuner. » Lui décochant un sourire lorsque je m’assieds, « T’aurais peut-être préféré des donuts ? » m’amuse d’un parfait cliché, avant de porter à mes lèvres la boisson qui m’est destinée.
MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

LE 19/09/2022
Boston
L
ife finds
a way

M
a qualité de vie a depuis quelques temps changé et même si je ne suis pas des plus débordés, je m’emploie à ce que chaque minute de la journée soit utilisée. Rentré au petit matin d’une nuit passée dans le laboratoire à faire des essais de tirs pour une expertise balistique qu’on m’a confiée, c’est avec un profond soulagement que j’ai pendu mon blouson à peine la porte d’entrée refermée. C’est plus une fatigue morale que physique, une sorte de lassitude sans pouvoir mettre le doigt sur la cause précise. Peut-être la frustration de ne pas avoir trouvé la solution. Un livre à la main parce que les premiers rayons du soleil ne m’ont permis de fermer l’œil directement, je tente depuis…. Vingt-minutes peut-être de résister vainement face à ma somnolence, de temps à autre ma lecture floutée en faveur de cette équation non résolue.

C’est Glasgow qui l’a sentie arriver le premier alors qu’elle n’avait pas fait encore le moindre bruit, relevant sa truffe timidement vers le couloir pour donner l’alerte malgré son flegme presque trop légendaire. Il est vieux mais il a encore l’instinct d’un fin limier. Puis le mastiff à côté l’a copié mais seulement une fois sa patronne ayant tourné la poignée… « 'Bruti.» Les bruits des escarpins, voilà pourquoi mon inconscient n’a pas trouvé judicieux d’aller se coucher le premier, à peine bruyante parce qu’elle ne pense qu’à elle une fois rentrée. Et pourtant elle va une fois de plus me surprendre, ralentissant derrière moi alors que je suis encore assis sur le canapé à méditer sur le problème de cette nuit. « Je t’ai pris un café. » C'est inattendu, au point de me faire basculer la tête sur le coté pour détailler ce qu'elle vient de citer et dont elle est chargée, l'observant par la même contourner le canapé. « Et de quoi déjeuner. » De plus en plus surprenant... J'en reste interdit pendant qu'elle s’assoie à coté, creusant l'assise. « T’aurais peut-être préféré des donuts ? » Ah je m'en doutais, c'était trop beau. Chassez le naturel et il revient au galop, ma main flirtant inconsciemment avec mon ventre forcément un peu plus volumineux dans cette position. « Ce n'est qu'un effet d'optique. » Et il n'y a jamais eu de boites bien garnies sur nos bureaux, ce n'est qu'un stéréotype pour alimenter les séries policières que les femmes comme elles trouvent plaisantes à regarder, seules le soir. « Mais j'accepte » Le ton est poussif au moment de me courber, tendant le bras, pour aller m'emparer du gobelet encore tiède et le porter à mes lèvres une fois de nouveau recalé. Le mouvement avorté presque à sa finalité, involontairement, les effluves sont analysées elles aussi, déformation professionnelle, avant d'en gouter l'amertume.  « Je payerais cher pour en avoir des pareils toutes les nuits, » celui des locaux étant aigres et sans arôme, de la flotte au pire des cas lorsque les distributeurs ne sont pas rechargés, ce qui arrive de plus en plus souvent et qui nous contraint à sortir la nuit tombée.


MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Boston – chez Tay & Hanzo
19 09 2022

Life finds
a way.


Je la remarque cette paume qu’il glisse au dessus de son ventre après ma rhétorique interrogation. Si bien que j’en roule des yeux même pas une seconde, juste fraction. Elle était loin d’être au sujet de son corps, mon insinuation. Ce n’était qu’une petite blague toute droit sortie d’un préjugé que le monde entier lie à sa profession. Cependant, en un sourire, je m’amuse de sa réaction. « Ce n'est qu'un effet d'optique. » Haussement d’épaules dubitatif que j’accompagne d’un regard sceptique. Le tout étant, évidemment, factice.

Puis je me satisfais de le voir récupérer l’un des deux gobelets, paraphant son geste de peu de mots, « Mais j'accepte » et je les accueille d’un mouvement de tête, patiente pour qu’il amène le sien au niveau de ses lèvres, et bien qu’il marque un arrêt, hésite comme si je pourrais l’empoisonner… Je ferme les yeux, l’écoute lorsque moi aussi, je bois ma première gorgée ; « Je payerais cher pour en avoir des pareils toutes les nuits, » trahissant en un frisson le réconfort que je ressens, je profite de cette chaleur qui se propage dans mon corps, allant jusqu’à penser qu’il en réclame encore. « Fais attention, » que je lui souffle en rouvrant les yeux sur ses traits, « je pourrais croire que t’es sérieux. » Je lui en affiche un air malicieux, déployant ma paume libre en direction de Mad qui directement s’accole au canapé dans le but de se faire caresser, « Et donc te demander combien tu es prêt à payer ? » Sous-entendu le fait que je pourrais bien être son employée durant les nuits où je suis censée me reposer, si tant est qu’il soit capable de me supporter, chose dont je me permets de douter, entre nous, on ne peut pas réellement parler d’amitié. J’ignore même ce que c’est, un semblant de cordialité, basculant la tête en arrière, malaxant ma nuque après avoir délaissé mon Saint Bernard, riant de moitié à l’instant où je viens lui préciser, les prunelles sur le plafond fixées, « J’accepte le liquide et refuse les paiements en nature. » l’index arrimé à la finalité, à la bague accrochée à mon cou, vestige du scénario qui m’a conduite ici, à cohabiter avec Hanzo.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

LE 19/09/2022
Boston
L
ife finds
a way

«
 Fais attention. » Voilà qu’en deux mots elle pourrait me faire regretter ce que je viens de lui confier, des aveux dont je vais sous peu faire peut-être les frais. C’est une sincérité dont je n’aurais sans doute pas fait preuve il y a de ça quelques mois encore mais depuis les choses ont un peu changé. « Je pourrais croire que t’es sérieux. » Petite pique au sujet de mes possibilités financières, je te remercie Taylor de me le rappeler… Tête baissée une fraction de seconde, ce sont mes traits qu’elle vient de contrarier, toujours noyé sous les factures de mes parents même si les choses commencent à se stabiliser. Entretemps elle a appelé son cerbère d’un seul geste de la main, le flanc de la bête s’écrasant grossièrement contre le canapé dans l’unique but de se faire gratter. Bon sang Foster, il va baver sur le cuir…. J’aspire déjà à voir ses bajoues baveuses venir s’étaler lorsqu’il déposera sa tête sur l’assise…

« Et donc te demander combien tu es prêt à payer ? »
Elle le sait très bien que je suis limité dans mes moyens mais Dieu m’en est témoin, si je le pouvais… Son poids se déplace contre le dossier alors naturellement le mouvement appelle à la curiosité et j’en délaisse le gobelet pendant que son chien s’avachit presque à ses pieds, abandonné. Elle a la tête ailleurs à présent, le regard vague sur la neutralité du plafond mais contre toute attente parvient tout de même à me rappeler les règles de la maison, l’extrémité de son index collé à cette chose qu’elle s’acharne à faire briller sans raison. « J’accepte le liquide et refuse les paiements en nature. » Depuis le temps, j’ai saisi qu’il ne fallait pas la toucher et ce n’était pas dans mes intentions. Alors prenant la même position qu’elle, la nuque épousant les reliefs du sofa, j’ai cherché du regard ce qu’elle peut trouver de si plaisant à observer. « Rassure-toi, c’est interdit, » par la loi de s’adonner à ce genre de passe-temps en guise de dédommagement. « Puis jamais sans envie. Ça gâcherait le plaisir. » S’y adonner juste histoire d’être de nouveau sur un pied d’égalité, j’suis très peu emballé à cette idée. Alors après un moment de silence durant lequel seuls les gloussements de son chien se sont laissés entendre, il me vient pourtant le désir de savoir si mes doutes sont justifiés. « D’ailleurs, le jeun se passe bien ? » Cela doit faire des mois qu’il s’est absenté et je sais qu’elle a quelques fois découché.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Boston – chez Tay & Hanzo
19 09 2022

Life finds
a way.


Et si je détourne mon regard du plafond, ce n’est que lorsqu’il me répond ; « Rassure-toi, c’est interdit, » interloquée par la teneur de ses mots, je lui décode donc une brève œillade, le sous-entendu de la prostitution à peine palpable, mais il est trop tard, ou peut-être trop tôt, pour que je m’adonne à me défendre à l’aide d’une quelconque tirade. De toutes les façons, même si je le voulais, il contre mes arguments en renchérissant sur le sujet dans la foulée. « Puis jamais sans envie. Ça gâcherait le plaisir. » Ca m’apprendra, n’est-ce pas, à blaguer sur ce terrain là. La pique est belle et je ne peux n’en vouloir qu’à moi. Bien que l’attaquer, personnellement, je ne le désirai pas, estimant que notre hache pouvait rester enterrée, mais il faut croire que je me suis trompée, ou que je l’ai vexé alors que je ne souhaitais que lui apporter du café. C’est là qu’on voit, qu’on ne se connaît qu’en surface, toi et moi. Parce que j’aurais été capable de le faire, le détour, tous les matins, et ce pour rien.

Je ressasse cela dit … Sans envie. Ca aurait pu me blesser si je manquais de confiance, si j’en étais à pleurer pour quémander dans l’intime sa présence. Alors en me délectant d’une gorgée de mon café, je préfère encore me taire. Chose qu’il peut noter d’une croix, parce qu’en règle générale, lorsqu’il faut faire fourcher ma langue, je ne me gêne pas. « D’ailleurs, le jeun se passe bien ? » Profiter du silence, ce n’est pas pour maintenant, et mon doigt lâche la bague à laquelle il s’était accroché, en un acte manqué, pour m’entendre souffler, après une autre gorgée, « Hanzo, t’es intelligent, non ? » Elle est on ne peut plus rhétorique, cette question. Car je sais qu'il l'est, personne ne pourrait mettre en doute cette vérité.

Cette fois, malgré la fatigue, je l’ai très vite fait le rapport, tu vois. Cette supercherie qui s’étiole à mesure que passent les jours et les mois. « Avant de te répondre, ôtes-moi d’un doute. » Un détail sur lequel Trent avait appuyé, plusieurs fois. « T’es homosexuel ? » Trent était quelqu’un de bien, ce n’était juste pas le plus honnête au quotidien.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

LE 19/09/2022
Boston
L
ife finds
a way

L
a question indélicate semble la contrarier, c’était le but et j’en suis profondément satisfait, joignant mes doigts entre eux en me courbant les coudes plantés, concentré  sur elle et sur cette bague qu’elle souhaite subitement oublier. « Hanzo, t’es intelligent, non ? » Il parait, oui. D’après mon parcours je ne suis pas ce qu’on appelle le dernier des cons même si je n’ai jamais eu l’ambition de voir plus grand. « Avant de te répondre, ôtes-moi d’un doute. » On dirait que le vent a tourné, que c’est à mon tour de trinquer, les lèvres soudées à la tranche de mes doigts venus en prière me soutenir. « T’es homosexuel ? » Pas un mouvement, même pas une respiration. Elle est sérieuse dans sa question mais je crois comprendre ce qui la justifie : Pas une femme n’est venue ici encore me tenir compagnie. Mais pas à cause de mes gouts, juste parce que ce serait déplacé puisque je ne suis que de passage ici. J’occupe les lieux grâce à sa générosité.

Légèrement contrarié, je me suis donc redressé, les mains toujours jointes mais oscillantes, en pleine réflexion. « Pourquoi ? »  Si elle me sort que c’est parce que je ne l’ai jamais approchée, ce serait assez culotté surtout après ma promesse à Miller puisqu’elle lui plait, inutile de le cacher. J’ai beau être un peu un cas désespéré en ce qui me concerne, son petit manège je l’ai remarqué. Après, à savoir si c’est réciproque… « Parce que je n’ai jamais rien tenté ? »  Contrairement à beaucoup d’autres qui ne connaissent certainement pas le concept de la loyauté, c’est vrai qu’il ne m’est jamais venu à l’esprit de la complimenter dans ce sens ou de vouloir tenter l'expérience. La main sur la tasse rapidement rattrapée tout en fixant le mur opposé, je me suis laissé quelques secondes pour gouter à l'amertume de ce que j'avais précédemment dit apprécier, avant d'entendre la sentence tomber.


MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Boston – chez Tay & Hanzo
19 09 2022

Life finds
a way.


Parce qu’il se redresse, je le fais aussi, mais de moitié, je laisse glisser mes prunelles sur ses mains qui se rejoignent, et face à son air enclin à la contrariété, je me retiens de sourire ne désire pas le vexer, je n’ai posé la question que pour continuer la conversation, éclairer les trémolos de notre relation. Si on les efface, peut-être qu’elle aura une autre saveur, notre colocation. « Pourquoi ? » Ce n’est pas une véritable réponse ça, mais je lui accorde le fait que c’est justifié de le demander, car si ça me paraît naturel faute de ce que Trent m’avait soufflé, ce doit être inattendu de son côté. « Parce que je n’ai jamais rien tenté ? » Une fraction de seconde avant que je ne réagisse, son regard me quitte, ses paumes rattrapent le café, et l’une des miennes brasse le vent afin d’arrête le cheminement de ses pensées, derechef accompagnée de mots afin de parapher ; « Non, non, aucun rapport, » enfin peut-être un peu, ma fierté entachée… Au début, j’y croyais, en ses préférences axées pour la masculinité, puis mes croyances se sont étiolées, à la faveur de cette jeune femme blonde avec laquelle je l’ai croisé plusieurs fois, « je sais que je ne te plais pas. » clairement, je n’ai rien en commun avec elle, nos physiques parfaitement opposés, le grain de nos peaux, nos formes, ou même encore la couleur de nos yeux… Ca ajouté au fait qu’il possède ce côté sérieux, indubitablement respectueux. La promise d’un copain ne pouvait pour lui devenir un jeu.

Et je me permets cette fois d’arquer mes lèvres entièrement, secouant le visage de gauche à droite, malgré tout amusée par la situation dans laquelle il nous a plongés. « Ce que je veux dire, » un roulement de tambours qui se traduit en un soupir, avant de lever le voile sur la comédie qui ne tient plus et que j’estime être en droit, après tout ce temps, de le lui dire. « c’est que je suis autant fiancée que ce que tu es homosexuel. » pour me brûler la langue sur une énième gorgée de café. Au moins lui, avec ce mensonge, je n’ai pas la sensation de l’avoir trahi, car après tout, ce n’est pas si on pouvait dire que nous sommes tous les deux, amis.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

LE 19/09/2022
Boston
L
ife finds
a way

«
Non, non, aucun rapport, » et pourtant elle l’a insinué alors j’aimerais bien savoir quand même pourquoi elle a eu une telle idée. « Je sais que je ne te plais pas. » Et tandis que je m’étais enfin retourné vers elle pour la sonder, mon regard finit par se dévier vers le vide qu’occupe cette pensée… Me plaire. A y songer, aucune femme ne m’a réellement bouleversé depuis que je suis séparé, je n’ai jamais remis le pied à l’étrier, tout simplement parce que je n’y vois aucun intérêt, n’en éprouve pas le besoin. Et je parle pour le côté affectif seulement. Pas une minute à consacrer à ces histoires, j’ai un emploi du temps des plus chargés et quelle femme voudrait s’engager avec quelqu’un qui passe ses nuits à être appelé, à quitter le lit pour ne revenir qu'une fois le soleil levé ?  

Puis elle s’amuse toute seule à ironiser par un sourire lorsqu’elle souhaite se reprendre, face à moi et à ma tasse que je triture machinalement. « Ce que je veux dire, c’est que je suis autant fiancée que ce que tu es homosexuel.» Je sais qu’il est tôt, ou tard selon les points de vue, mais j’avoue que là, je suis un brin largué et lent à la détente lorsqu’elle me lâche cet aveu, cherchant la logique dans sa phrase. Ma paume droite qui s’écrase sur mon visage pour me frictionner, je réfléchis, les traits froncés sous le poids d’une fatigue tout autant morale que physique. J’accuse les heures de travail en décalé mais je crois avoir trouvé… M’écrasant dans le dossier en enserrant ce que je serais capable, vu mon état, de renverser, j’estime maintenant qu’il est légitime de demander en toute simplicité : « C’était quoi, une question de papiers ? Un mariage blanc ? »  Je vis donc sous le même toit qu’une clandestine prête à tout pour rester dans ses droits… J’étais loin de m’imaginer çà venant de sa part. Foster pense sans doute qu’après tant de mois à vivre ensemble, je saurais faire preuve de piété et ne la dénoncerais pas et pourtant c'est bien moi qu'elle vient de mettre en porte à faux vis-à-vis de la loi. Complice.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Boston – chez Tay & Hanzo
19 09 2022

Life finds
a way.


Si à la révélation de la triste vérité je m’attends à ce qu’il se mette à rire ou ne serait-ce qu’au moins esquisser un sourire. C’est tout le contraire qu’il fait, plaquant sa paume sur ses traits. Je préfère être honnête, sa façon de réagir, je ne la comprends pas, alors j’accuse la fatigue comme première cause à mon affligeant manque de perspicacité. Et oui, je ne le nie pas, ça me fait étirer les lèvres en un faible arc personnellement, parce que tous les deux, cet état léthargique, on le partage, n’est-ce pas ? Il y a des concordances dans nos caractères, bien qu’il se plaise probablement à le nier, mon colocataire.

C’est à l’instant où son dos retrouve le dossier du fauteuil qu’il revient à moi, autant par les paroles que par ses yeux qui, avant lui, me questionnent. « C’était quoi, une question de papiers ? » En quelque sorte, c’est vrai, « Un mariage blanc ? » Bon sang, j’en manque de m’étouffer, parce que pour le coup, j’entends ce qu’il vient d’insinuer, et j’en suis, à mon maximum, estomaquée. Je ne saurais expliquer pourquoi ça me pique autant, peut-être parce qu’entre Trent et moi, je suis celle qui vient d’un pays d’Orient. De fait, ce mariage, c’était forcément pour moi qu’il était blanc. Accusée de l'avoir coincé. « Pardon ? » Dans l’espoir de l’entendre répéter ou bien préciser le fond de son idée. Pensée qui me rend acerbe en toute sincérité. Si je ne détestais pas autant le silence, si je ne trouvais pas autant rassurante sa présence, si je n'avais pas autant besoin d'argent pour ma mère et son hospitalisation, j'y aurais mis un terme à cette colocation.

Mais sur un ricanement, je bois une dernière gorgée de mon café et le laisse trôner sur la table basse plutôt que d’aller le jeter, seulement pour l’emmerder. C’est mon animal que je caresse avant que je ne me redresse. Je commence déjà à marcher en direction des escaliers afin de rejoindre mes quartiers, Je signe la fin de notre discussion, « J’ai donné un coup de main à un ami qui en avait besoin. » Et j’ai protégé le cœur qu’on venait de me briser. Je crois bien que Trent ne m'a jamais autant manqué qu'en cette matinée. 

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

LE 19/09/2022
Boston
L
ife finds
a way

«
Pardon ? » On dirait presque qu’elle souhaite revenir sur ses paroles et pourtant elle ne serait pas la première à vouloir rester sur ce territoire contre une ou deux concessions. D’autant plus que Miller est quelqu’un d’assez… agréable à vivre quand il arrête trente secondes de faire le con. Par contre effectivement, il faudra qu’elle oublie la notion d’intimité parce qu’il n’y a pas plus intrusif que lui et connaissant l’oiseau, elle a déjà dû en faire les frais. Une alliance pour le moins surprenante maintenant que je la connais, un peu trop mature pour lui et j’avoue que j’aurais été curieux de les voir tous les deux, voir ce que ça aurait pu donner : Elle, si stricte et rigide alors que lui est comme un gamin à repousser sans cesse les limites de la patience. Je ne lui aurais pas donné plus d’une semaine avant de craquer.

Mais elle quitte le canapée, vexée, après avoir encore encouragé son idiot de molosse toujours à ses pieds. Entre son chien et Miller, faut croire qu’elle a un penchant pour tout ce qui est un peu… limité d’esprit. Par contre le mug qu’elle vient de laisser derrière elle, çà c’est une déclaration de guerre déguisée. Et ce n’est pas peu dire puisqu’elle s’en va réellement, prenant le chemin de l’étage supérieur éternellement poursuivie par cette chose qu’elle appelle « chien ». « J’ai donné un coup de main à un ami qui en avait besoin. » Ce n’était pas elle à se retrouver dans le besoin mais lui vraisemblablement, quelque chose qu’il n’a pas cru bon de me confier à mi son ami, un peu vexant à moins qu’il ait pensé que j’avais assez d’ennuis. Elle pose un pied sur la première marche comme si elle n’avait rien oublié derrière elle, le mug n’étant plus qu’un vague souvenir déjà et pourtant il est bien là, sous mes yeux. « Oh Foster. »   Ce n’est pas parce qu’elle est diplômée qu’elle peut se permettre de laisser aux autres le soin de tout nettoyer derrière son passage. « La fatigue n’excuse pas tout. »   Ou alors c’était çà le prix à payer pour se voir offrir un café… « Et mon silence coute cher. »   Si elle souhaite vraiment que je n’ébruite pas trop cette affaire.

MADE BY @ICE AND FIRE.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)