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il n'y a rien de plus trompeur qu'un sourire
Ce week-end était exceptionnel. Cette même sensation quand on a quitté Disneyland tous les deux, celui où on savait que la réalité allait être dur à assumer. Autant dire que ce matin, et c’était rare, mais je n’avais pas envie d’aller en cours, marquant le retour à la vie normale. Ces quelques jours loin de Boston nous ont permis avec l’espagnol de nous mettre dans une petite bulle. Dire que je suis déjà amoureuse est un bien grand mot, je m’attache cependant chaque jour un peu plus. Ayant failli le perdre alors qu’on n’était même pas encore ensemble, ça a été compliqué pour moi. Le pire était que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même et mon manque de confiance. J’essaye, il me prouve autant qu’il peut que je peux lui faire confiance. Toi-même tu m’as dit dans un message que je devais le faire. Puis au final, c’est un peu Esteban qui a lancé le fait d’être ensemble, officiellement. Le plus dur sera à venir quand il va partir un mois en Egypte pour son stage d’étude. Mais je ne préfère pas encore y penser.
Et en parlant d’épreuve, je sais que c’est compliqué pour toi depuis la fin avec Cassiopée. Sans compter le fait que notre relation prend une tournure différente, amicalement parlant, en m’avouant ressentir la même chose quand je t’ai vu le soir de ton anniversaire avec celle qui est aujourd’hui ton ex. Quand bien même vous ne vous entendez pas Esteban et toi, je refuse de faire des choix et de te perdre. Alors en quittant les cours, je décide de faire une escale par chez toi, pour te voir, te faire une surprise. Je quitte l’amphithéâtre à la fin des cours, longeant les bâtiments pensant arriver au parking pour demander un taxi pour rentrer. Je n’ai pas le temps d’y arriver. En passant devant le bâtiment de la Adams, une tête familière, la tienne, assise sur les chaises installées en extérieur. Tu ne m’as pas vu, alors je m’approche tout doucement pensant pouvoir te surprendre. Sauf que c’est moi qui suit surprise. « MAXIME PETER PINAULT ! » que je dis un peu trop fort, et pas forcément des plus amical. Entre tes mains, je reconnais parfaitement ce qu’est la feuille que tu roules entre tes doigts. « Qu’est-ce que tu fous ?» Finissant par me mettre devant toi, restant debout pour l’instant. Les drogues, même douces, ne te ressemblent pas. Et depuis ta séparation, tu m’inquiètes. Beaucoup. Je ne compte pas te lâcher comme ça. Puis, je ne porte pas dans mon cœur toutes ses substances sous toutes ses formes, alors je ne te laisserai pas t’enfoncer dedans.
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