symphony — nahel

prenant note de ce que tu me disais, je cherchais déjà de tête si mon pote m'aurait pas parlé d'une moto qu'il vendait en ce moment, mais rien ne me venait. alors je me promettais mentalement de le contacter afin de me renseigner, sachant pertinemment qu'il pourrait certainement me faire un prix si je lui demandais. — parfait alors ! je le contacterais pour lui demander ce qu'il a en ce moment et je te dirais du coup, au cas où quelque chose peut t'intéresser. et si ça t'intéresse, on ira voir les modèles qu'il vend. je ne rebondissais pas sur le fait que tu acceptais mon aide, me contentant de sourire. concentré sur la carte des plats, nous finissons pas nous mettre d'accord sur le choix d'un plat commun avant de passer la commande. une fois de nouveau seul, mes coudes se posent sur la table, mon visage trouvant refuge dans la paume d'une de mes mains, alors que je ne te quittes pas du regard. — tu verras qu'on pense utile ici, on prend des forces avant de faire de l'exercice. ça permet de tenir toute une journée, souvent. je ne comptais plus le nombre de fois pù j'avais mangé copieusement en début de journée et que je n'avais touché aucun aliment avant le soir, si ce n'était pas le lendemain matin. — je présume que tu es venu ici pour la réputation de l'université ? je me montrais curieux, désirant d'en savoir plus sur l'homme qui se tenait face à moi.

La curiosité est au rendez-vous, rien à redire pour le moment. La discussion était fluide et plutôt bonne vivante également. « on fait comme ça, merci pour ton aide en tout cas ! » parce que oui clairement, t’allais pas tenir 10 ans en transport en commun, t’en as déjà clairement marre. « un date de moto, rien que ça ? tu me vends du rêve là » dis-tu amusé. Tu lui fis un clin d’œil avant de rire par la suite. Finalement, l’accord fut donné pour une raclette. L’odeur ne sera pas des plus alléchantes à la fin mais toi tu adorais cette idée. Au pire, t’as sûrement un chewing-gum dans ton sac, comme toujours. La commande fut passée et tu te trouvas de nouveau seul avec Aiden. « Tu comptes me faire faire un footing pour la visite ? tu as de la chance, je suis plutôt sportif et endurant. » dis-tu amusé. « j’ai eu la possibilité d’être transféré ici alors j’ai tenté ma chance, qui aurait refusé Harvard ? » dis-tu en haussant les épaules. Tu ne voulais surtout pas dire que tu étais venu ici pour échapper à ce que tu as fais sur Cambridge.

heureux de pouvoir venir en aide à quelqu'un, surtout lorsque cette personne pouvait me plaire physiquement, j'appréciais totalement le fait que l'on passe réellement du temps ensemble. — on verra si c'est vraiment du rêve quand tu auras trouvé le modèle parfait à retaper. j'ose un léger rire avant de m'intéresser à tes réponses, cherchant tout de même à mieux te connaître et pouvoir essayer de prévoir tes réactions au fur et à mesure de nos rencontres programmées. tu me plaisais bien de toute évidence, bien que mon cœur semblait ne battre que pour une seule personne, alors je pouvais bien me permettre des petits à côtés, non ? — disons que je compte surtout juger de ton endurance... et donc voir si tu dis vrai. sous-entendu assumé sans crainte alors que je t'écoutes, hochant la tête à cette question qui attend une réponse négative. — personne n'aurait le culot de refuser d'étudier à harvard si la possibilité lui est donnée donc je te comprends totalement. je n'aurais moi-même pas pu refuser cette opportunité si j'avais été à ta place. surpris par l'arrivée de notre commande, je laisse le serveur poser tout ce que nous avons pris avant de reprendre la parole dès qu'il s'en va. — bon appétit ! un sourire plus tard, j'attaque déjà le fromage afin de me préparer au programme chargé que j'avais en tête.

Ouais, à voir si tu trouves ton bonheur. T’es assez compliqué en termes de moto et t’avais pas les moyens d’en acheter une neuve… sauf si tu trouves un boulot en plus, mais t’es pas sûr de pouvoir assumer par la suite tes études, ta vie et le boulot. « oui, on va éviter de mettre la charrue avant les bœufs » dis-tu d’un sourire au coin.  A l’écouté, t’avais l’impression qu’il était prêt à faire un footing pour te faire visiter le coin. T’étais endurant donc pourquoi pas, mais les cigarettes que tu fumes … ça risque de faire mal. « oui, il faudrait être fou pour refuser » et on ne peut pas dire que tu avais envie de rester en Europe pour le moment donc bon… tu n’avais pas refusé une seconde, souhaitant partir très loin de ces problèmes. La nourriture arriva bien vite pour ton grand plaisir, tu avais réellement faim. La boisson était là également, et tu dois bien avouer qu’elle était bien chargée à vu d’œil. « bon appétit à toi » et tu attaquas directement. Le fromage a raclette dans la machine, tu commenças à couper tranquillement tes pommes de terre. « sinon, tu aimes faire quoi de ton temps libre ? » parce que tu allais faire tout de même la conversation, malgré la fin bien.