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My every road leads to you
@Charlize SeatonLa vie n'avait jamais semblé qu'une succession d'évènements désastreux, comme un passage menant à l'échafaud; condamne colombe à battre des ailes en prison, condamne libre surfeur à rentrer dans le rang, fusil sur l'épaule. Denzel avait d'abord haï son travail si ouvertement qu'il était aisé pour quiconque de s'en apercevoir; cependant, depuis sa mutation pour Boston et son engagement dans la Marine, il demeurait le coeur plus léger qu'à l'accoutumée, presque fier de défier l'océan pour tendre la main à son prochain. - J'y trouve mon compte depuis quelques temps. Je n'aime pas les missions de guerre, et il m'arrive de trembler lorsqu'on part sur du sauvetage à l'étranger, lorsqu'il devient évident qu'on trouvera plus de.. morts, que de vivants. Le reste du temps, je n'ai pas à me plaindre. De la à dire que je ferais carrière, il y a un fossé; va savoir où la vie nous mènera. et il stoppa sa tirade, surpris lui-même d'avoir autant développé son argumentation sur une question d'ordre simple. Le discours était toujours fluide avec Charlize, la parole venait naturellement et il se dévoilait, sans concession, sans filtre, plus authentique sans doute que lorsque son visage ne paraissait pas comme chef d’œuvre à son paysage. - On pourra toujours faire en sorte qu'ils deviennent de bons potes. Comme ça, il obéira aussi bien à Elio qu'à nous. c'est en parlant ainsi du petit frère que Denzel réalisa combien leur histoire devenait précieuse, à mesure que le temps passait; tout ce petit monde s'unissait peu à peu, et il avait bon espoir de réussir à calmer les ardeurs, inquiétudes du plus grand, protecteur par excellence. C'est une histoire faite pour durer, ce sentiment domine de loin tous les autres, lorsqu'il taquine sa bien-aimée, l'observe du coin de l'oeil, Altaïr dans les pattes. - Je suis complètement prétentieux. confirma-t-il en hochant la tête, soutenant le regard ambré de la belle, souriant pour confirmer que lui aussi, comptait bien demeurer éveillé, comme si une nuit blanche pouvait leur permettre de rattraper le temps perdu. Et elle l'attire, étreinte passionnelle complétée de ses mains sur sa taille, invitant son corps contre le mur le plus proche, effleurant son inférieure de ses lippes, répondant par la gestuelle à la question posée. - J'ai bien une idée, mais.. il ose cette fois, assez entreprenant pour glisser les phalanges sous le tissu, découvrant avec légèreté l'épiderme convoité. - T'es trop habillée pour ça. le visage se recule, lui laisse le loisir de constater son amusement, alors que son index, plus directif, trace déjà une ligne, depuis son cou, jouant sur le creux sternal sans réellement s'y arrêter, pour mieux quérir la naissance du pantalon, où il s'arrête, fiévreux de ses propres intentions. - En fait, Cha', c'est moi qui suis dingue de toi. mis à nu sans avoir ôté la moindre parcelle de tissu; le blondinet s'offre à la pureté de sa déclaration, coeur ouvert.
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