(Charlize) - My every road leads to you ~

flashforward, fin septembre.

My every road leads to you

La complexité du schéma amoureux se dessine lentement, empreinte des obligations respectives; la famille n'attend pas, le travail non plus. La vie quémande de faux-héros, l'humain brave mers et tempêtes pour secourir son prochain, tente d'occulter celle qui attend au bout de la jetée. Mort et destruction parsèment le chemin menant au retour à sa cavalière, mais voilà l'heure espérance arrivée; la carlingue tressautait encore, quelques instants plus tôt, avant que ne se pose l'avion sur le tarmac d'un aéroport silencieux. Boston retrouve les visages familiers, éprouvés, des quelques dizaines d'Hommes partis en renfort sur l'autre versant planétaire; tandis que d'autres, fiers engagés, s'apprêtent à les remplacer. Denzel s'est empressé de rejoindre la navette, somnolant sur l'épaule du voisin jusqu'à la base militaire. Personne n'attend, puisque personne n'a été mis au courant de son retour; manque de temps associé à l'absence de technologie, ainsi qu'aux tâches primordiales de la vie en communauté, même armée. A la descente, pourtant, le blondinet retrouve l'assurance, fougueuse liberté le poussant à jeter son paquetage pour mieux quitter l'enceinte du camp, filant à petites foulées jusqu'au bar où sa promise travaille. Portes poussées d'un geste vif, une profonde inspiration le guide jusqu'au comptoir, où il repère la brune, celle qui n'a eu de cesse de lui manquer. Chaque jour un peu plus, ainsi va l'amour. - Bonsoir, mmh.. J'aimerais un cocktail sans alcool, parfumé à l'ivresse de votre baiser. calot ôté de ses mèches blondes, révélant en lumière son visage fatigué, traits étirés par la joie du retour, le bonheur des retrouvailles de l'être aimé.

(Invité)

16/04/2021

T'es d'humeur morose ces derniers temps. Il faut dire que la rentrée est arrivée. Les enfants sont tous en cours. Nina est la plupart du temps chez son copain. Isaiah trime pour se faire pardonner et passe le reste de son temps en compagnie d'Iwan. Enzio fait sa vie et tu te retrouves souvent en compagnie d'Elio qui commence peu à peu à préférer passer du temps devant la télévision ou enfermé dans sa chambre qu'en tête à tête avec ta personne. Du coup, tu te sens un peu seule et le pire dans tout ça, c'est que tu n'as même pas Denzel pour te réconforter. T'as essayé d'avoir de ses nouvelles mais, t'en as pas vraiment. Tu sais que c'est compliqué pour lui et que le réseau est mauvais. Tu ne peux t'empêcher de t'inquiéter, de t'imaginer qu'il puisse lui arriver quelque chose mais, ça t'épuise encore plus. Du coup, tu tentes de t'enfermer au boulot et quand t'as un peu de temps, tu termines ta chimio pour ne pas qu'Ivan te tombe dessus. Ce soir, tu te trouves au Drink en train de servir des cocktails à des habitués. Tu ne t'attends pas le moins du monde à ce que Denzel ne pousse les portes du bar et pourtant ! Quand sa voix te parvient aux oreilles, tu ne peux t'empêcher de sourire bêtement. Tu tentes de te contenir mais, tu n'y arrives pas vraiment. Tu prends pas la peine de faire le tour du comptoir. Tu l'attires à toi pour capturer ses lèvres, les larmes aux yeux quand tu te rends compte qu'il est bel et bien là, en entier. Pourquoi tu m'as pas dit que tu rentrais...? Bah oui, tu serais venue à sa rencontre plus tôt ! @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.

My every road leads to you

@Charlize Seaton

Retour au bercail. Comme une sensation de déjà-vu. Les déploiements sont chose commune, et portent dans leur sillage un accent fort prononcé de folie; le soldat du retour n'est jamais réellement l'exact reflet de l'homme parti, quelques semaines-mois plus tôt. Guerre ou humanitaire, la mort n'en demeure pas moins triste constante, image parfois banalisée du drap recouvrant défunts, par rangées. Denzel en avait gros sur la "patate" ce soir, en quittant le tarmac militaire. Peut-être une part d'appréhension, l'angoisse d'un schéma traumatisant, l'idée que Charlize soit partie hantait alors la matière grise du blond, comme un saut en arrière, retour à dix-huit ans, lorsque Joyce avait déserté l'appartement. Béance de l'abandon quémande réconfort à sa brune, besoin viscéral de souffler, se reposer au creux des bras; confirmer ce qu'il sait déjà, cette réalité ancrée au coeur des tripes: elle ne l'abandonnera pas. Sa réaction, bien que gênée par le comptoir, vaut tout l'or du monde. La belle Seaton a ce regard, aussi humide qu'une rosée de petit matin, aussi brillant que le firmament du soir, et l'envie partagée de retrouver les lèvres, la saveur singulière, enivrante, de l'amour distillé en retrouvailles. Fierté s'accorde au soupçon d'orgueil; que les clients en soient témoins, Charlize n'est plus coeur à prendre. - Tout est allé très vite.. Je suis arrivé il y a moins de trente minutes. le pouce s'attarde sur la joue, l'esquisse fatiguée s'excuse tacitement pour le manque de nouvelles des dernières semaines, conscient que là n'est pas l'idéal d'une relation de couple. - Je tenais à venir te voir, avant toute autre chose. J'ai même pas été chercher Altaïr, et je n'ai pas non plus pris le temps de passer au bateau. en espérant qu'elle puisse l'accompagner, passer le reste de la soirée blottie contre lui. - On dirait que j'suis pas le seul à qui il manque quelques heures de repos. les traits connus sur le bout des doigts, Denzel irait encore parier que sa douce "oublie" de se ménager.

(Invité)

16/04/2021

Ce soir, perdue derrière ton comptoir, tu sers les piliers de bar sans trop de convictions. Disons que tu leur adresses de simples sourires, le minimum qu'il soit pour être polie. Tu n'as pas envie de partir dans de grandes conversations ou des débats sans queue ni tête avec des gens qui rentreront à quatre pattes tant ils ont forcé sur la bouteille. C'était sans compter sur l'arrivée de Denzel qui ravive ton moral pourtant maussade. C'est comme si ton coeur apprenait à se réchauffer à nouveau après tant de jours passés loin de lui. Sourire aux lèvres, tu te penches par dessus le comptoir pour l'embrasser, oubliant l'espace d'un instant le fait que tu sois sur ton lieu de travail et que les clients soient tous aux aguets. T'aurais quand même pu m'envoyer un message. Tu ne peux pas t'empêcher de râler, c'est plus fort que toi. T'aurais bien voulu réserver ta soirée ou encore te préparer convenablement voire même l'accueillir au port. Il semblerait que monsieur en ait décidé autrement et tu essayes de te contenter de ce qu'il a à t'offrir. Ça veut dire que je suis devenue ta priorité ? Tu esquives un petit sourire amusé avant de jeter un coup d'oeil en arrière. Tes collègues sont toutes occupées à leur tâche et toi, t'as une requête. Mais avant ça, tu fronces les sourcils en reportant ton regard sur Denzel. Merci pour le compliment. Bon tant pis, on y repassera. En attendant tu t'éclipses pour aller chuchoter quelques paroles à ta collègue avant d'attraper ton manteau à la volée. Tablier rendu, tu pousses les portes qui relient les coulisses à la salle principale pour rejoindre Denzel. On y va ? Ton sourire est tout de suite plus sincère et affirmée maintenant que tu sais que tu as le restant de ta soirée. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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My every road leads to you

@Charlize Seaton

Les affres de l'existence laissées au loin, troquées contre la chaleur nécessaire de l'amour; marinière retrouve son marin, délaisse exceptionnellement sa fonction au profit du blondinet éprouvé, chairs juvéniles encore suintantes des malheurs d'autrui, carnage d'espoir pour peinture guerrière maculant les traits d'un piètre sauveteur, l'encre amertume prête à inonder le rivage salé des jumelles opales; soldat porte avec lui le fardeau d'impuissance, mal invisible que Charlize guérit à simple force de sa présence. - J'aime bien quand t'es d'humeur ronchon.. puisque chacune de ces facettes le charme plus que de raison; puisqu'il a eu le temps, lors des quelques périodes de repos, de visualiser les mimiques dont il est lui-même tombé amoureux, par peur d'oublier. - En fait, ça date pas d'aujourd'hui. laisse-t-il planer, comme une allusion aux nombreuses sorties ayant mené à leur rapprochement; brunette primordiale à son quotidien, avant même qu'elle ne le réalise, peut-être même avant qu'elle ne comprenne à quel point il l'estime. - Sorry, c'était maladroit. Je m'inquiète pour toi, c'est tout. carence en subtilité, moue désolée du gamin, secoue légèrement la tête et se réprimande intérieurement. Charlize s'éclipse pour mieux le rejoindre, un franc hochement de tête accompagne l'envie de retrouver l'intimité de couple propre aux retrouvailles méritées. - J'vais me noyer dans tes bras. Volontairement, de mon plein gré. en manque d'elle, d'amour, de vie, Denzel joue l'impatient et vient quémander l'étreinte, plongeant le visage au creux de son cou, glissant un baiser à la souveraine carotide, remerciant d'une pensée fugace l'univers pour l'avoir ramené à son côté, là où demeure sa place. - Cha', il faut que j'te dise un truc. Ça peut pas attendre, j'ai pris conscience de certaines choses là-bas.. Tu préfères aller au bateau, ou chez toi ?

(Invité)

16/04/2021

Forcément toi, tu râles parce qu'il ne t'a pas prévenu de son retour. C'est juste qu'il t'a manqué et lui, ça le fait marrer. Mine de rien, tu ne peux pas t'empêcher d'esquiver un petit sourire, amusée de la situation et de ta réaction excessive. T'aimes bien me faire râler mh...? Tu lèves les yeux au ciel avant de lui voler un baiser, quelque peu attendrie. Tu t'éclipses par la suite pour demander à tes collègues si tu peux quitter un peu plus tôt. Personne n'y voit aucune objection. Tu promets de leur redevoir ça un jour ou l'autre et de profiter de ta soirée. Tu attrapes sa main pour l'entraîner dehors. T'as envie de quitter ton lieu de travail et de profiter de sa personne. Mais faut que t'arrêtes de t'inquiéter pour moi, je suis une grande fille. Pas toujours. Des fois tu craques. Des fois tu te négliges. Dans tous les cas, tu te débrouilles bien. Tu resserres ta main dans la sienne pour lui montrer que malgré tout, ça te touche et toi aussi tu t'es fait beaucoup de soucis à son égard. Il t'attire contre lui pour t'embraser, bras qui se referme autour de ta taille et baisers qui se perdent dans ton cou. A l'heure, t'es vraiment heureuse et tu ne peux t'empêcher de sourire en nouant tes bras autour de sa nuque. Tes yeux plongent dans ton regard océan quand il dit avoir pris conscience de certaines choses durant son voyage. Au bateau. T'as pas encore eu l'occasion d'y aller. Mais dis-moi d'abord ce que tu dois me dire. Il peut être super sérieux parfois et ça te fait souvent flipper. Du coup, t'as envie de savoir dans quoi tu t'embarques. J'aime pas quand tu joues le mec mystérieux comme ça, ça me fait flipper à chaque fois. Tu rigoles pour détendre l'atmosphère. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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My every road leads to you

@Charlize Seaton

L'intention semblait pourtant juste; le cliché, digne des meilleurs films à l'eau de rose, mais... Raté. - Ça devait être une surprise romantique, m'enfin.. la réalité gifle la fiction, éclate le scénario féérique établit par l'esprit lors de son retour au pays. Une façon d'apprendre à connaitre celle qui partage sa vie, une façon de dire "je ferais mieux la prochaine fois", puisque l'objectif reste inchangé. - Très bien. Si tu ne t'inquiètes pas pour moi, je ferais peut-être la même de mon côté. l'amour ne fonctionne pas ainsi, et l'absurde de sa requête lui rappelle que Charlize ne compte habituellement que sur elle-même, une habitude fermement ancrée, jusqu'à devenir trait de caractère. La gestuelle, à l'inverse, démontre là, au coeur d'une étreinte enflammée, tout ce que les mots ne peuvent exprimer; l'inquiétude en premier plan, le soulagement associé, besoin déraisonnablement primordial de l'Autre, soif d'Amour entre ces bras, insatiable adonis en manque de sa moitié. La nuque picote, Denzel en oublierait presque le reste; la rue, les passants, le tumulte des voitures, le monde s'efface pour ne laisser qu'une parcelle de trottoir, théâtre de leur histoire. - Tu te fais peur toute seule, j'annonce rarement de mauvaises nouvelles.. et encore cette nuit, le visage se pare d'un masque rassurant, les phalanges impriment au tissu la caresse réconfortante qu'elle lui connait déjà, creux des reins chatouillé de sa bienveillance habituelle. - Je n'attends rien en retour, d'accord ? Tu sais, j'ai passé les dernières semaines à voir des trucs.. Comme des piqûres de rappel, comme pour me dire "Denz', t'es en vie, alors profite en", là où d'autres ont tant perdu. tant de corps remontés pour être restitués aux familles, tant d'étreintes macabres, lorsque faucheuse était déjà passée, tant de disparus, à jamais emportés; paysage de désolation, chef d'oeuvre de désespoir où rayons de soleil peinent à exister. Le blondinet soupire, comme pour laisser filer cette chère mélancolie, revenir à Charlize malgré ce fond de vague à l'âme persistant. - Je t'aime Cha'. Je voulais que tu le saches, je voulais que tu l'entendes. Je t'aime profondément. visage encadré de ses phalanges, opales scintillantes de sincérité; elle est l'ancre, le phare, le refuge des mauvais instants, sa fin et son commencement.

(Invité)

16/04/2021

La surprise fut de taille. T'étais loin de te douter qu'il allait te rendre visite. Tu le pensais à l'autre bout du monde, sur le champ de bataille. T'es rassurée de savoir qu'il se trouve désormais à tes côté alors forcément, tu trouves un moyen de râler. Mais quand lui avoue avoir voulu la jouer romantique, tu ne peux t'empêcher d'esquisser un fin sourire au coin des lèvres. C'est vrai que... ça a son petit côté romantique ! Tu ne lui en veux pas pour autant. T'as juste envie de passer du temps avec lui, de rattraper les premiers instants que vous n'avez pas eu l'occasion d'avoir. C'est beaucoup trop dur ce que tu me demandes. Tu grimaces légèrement en haussant les épaules comme pour t'avouer vaincu. Tu ne vas pas renoncer à tes principes. Bien sûr que tu continueras à t'en faire pour lui. Sourire aux lèvres, vous marchez main dans la main jusqu'à ce qu'il t'attire à toi pour se confier. bras qui se glissent derrière sa nuque et pupilles qui se noient dans les siennes, tu tentes de le percer à jour, de deviner ce qu'il compte t'annoncer. Apparemment, y a rien de grave alors, tu tentes de te détendre sous ses caresses réconfortantes, lui accordant toute ton attention. Quelques mots qui te vont droit au coeur, qui font battre ton myocarde de façon irrégulière. Tu ne le quittes pas des yeux. Tu ne te sens pas prête à lui dire. Tu n'as jamais prononcé ses mots envers d'autres personnes que ta propre famille du coup... Du coup tu scelles tes lèvres aux siennes pour lui montrer combien ça te touche. Tu n'as pas peur d'avancer à ses côtés. Il faut juste qu'il te laisse du temps. Je veux pas te perdre... Murmure contre ses lèvres alors que tes doigts glissent dans ses cheveux. On me l'avait jamais dit...! Parce que t'es tombée que sur des connards et t'es contente que ça change aujourd'hui. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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@Charlize Seaton

Spontanéité en évidence, l'imprévisible Hopkins note tout de même pour la prochaine fois, que ce schéma ne plait pas vraiment à sa moitié; dans la mesure du possible, il faudra évoluer, puisque les compromis participent aux fondations d'une vie de couple, et qu'il ne compte pas en faire les frais. - Figure toi que ça l'est aussi pour moi. impossible de ne pas s'inquiéter pour l'être aimé, surtout lorsque cette dernière fait perpétuellement passer autrui avant son propre bien-être. Denzel en est tombé amoureux, et si la certitude pointe au fond de son coeur, il ne restait plus qu'à l'avouer ouvertement, sans tourner autour du pot, sans atténuer le sens de la déclaration; il l'aime, voilà tout. A l'image du premier baiser, Charlize lui offre ces pulpeuses, l'envoûtante sensation d'y perdre pied, ce feu d'artifice interne qu'elle seule est en mesure de provoquer; point de mots, mais l'intime conviction d'avancer à deux dans cette même direction, propice à l'épanouissement de leur duo. - J'suis tout à toi, tu vas pas me perdre. les phalanges affirment leur emprise contre la chute des reins, le sourire se dessine à son aveu, ravi d'incarner sa "première fois" en la matière. - Je t'aime. susurre-t-il au bord des lèvres, jouant des ivoires pour retenir son inférieure; prêt à le lui répéter encore et encore, sans que la source vocale ne tarisse. - On passe chercher Altaïr, ou tu préfères une soirée en amoureux ? la boule de poils obtiendra sûrement la primauté des bras de sa belle, pour son (demi) plaisir.

(Invité)

16/04/2021

Tu esquives un petit sourire amusé, consciente que ce que tu lui demande est difficile. Il va falloir que vous appreniez à avancer ensemble. Oui, tu vas forcément t'en faire pour lui quand il va partir. Et oui, il va s'inquiéter pour toi parce que tu as beaucoup de choses à gérer. Au final, c'est pas si compliqué que ça de vivre avec. Faut juste de faire à l'idée que quelqu'un se préoccupe de toi, même si ce n'est normalement pas dans tes cordes. Il finit par te confier qu'il est amoureux. Ce ne sont plus les petits sentiments d'autrefois. Il a pris conscience du fait qu'il t'aimait vraiment et qu'il n'avait pas envie de te perdre. La sincérité de ses sentiments, l'intensité de ces derniers font battre ton coeur un peu plus vite que la normale. Tu n'es pas habituée à entendre ces mots. Personne ne te les dit et tu ne les dis à personne si ce n'est à tes frères et à ta soeur, inconsciemment, par réflexe. Tu lui réponds par un baiser. Pas un petit bisou. Un vrai baiser de cinéma avec beaucoup de sentiments et de passion. T'es pas prête à le dire en retour mais, ce n'est pas pour autant que tu ne le penses pas. T'as envie d'avancer avec lui et t'as pas envie que ta peur vous empêcher d'aller dans la même direction. Du coup, tu préfères être honnête et ça paye. Il joue avec tes lèvres, répète ces mots et t'es aux anges. Tu rigoles parce que t'es heureuse et tu le serres un peu plus fort, les bras autour autour de sa nuque. Ça serait égoïste de ma part de te vouloir rien que pour moi... Que tu articules l'air de rien. Tu sais qu'il faut vraiment qu'il aille chercher le chien mais, ça n'empêche que vous pouvez quand même être tous les deux non ? @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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