Repas entre amis.

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Repas entre amis.

J’ai eu une fin d’été assez perturbant. En effet, une jeune femme dont je suis proche, m’avait annoncé que nous avons perdu un enfant. J’étais choqué, j’étais sans voix,
mais je devais absolument dire quelque chose pour la rassurer, pour être présent pour elle. Elle m’avait caché cette information, car elle ne savait pas comment me le dire, elle ne savait pas comment j’allais réagir. Il faut dire qu’à une certaine époque, j’avais des réactions un peu violentes, mais j’ai changé, je ne suis plus le même. La jeune femme s’en est rapidement rendu compte. Je ne me rends pas compte de la situation, car je ne l’ai pas vécu avec elle, la pauvre, elle devait se sentir seule, seule dans cet enfer. Elle à eu un courage incroyable pour me le dire, pour affronter mon regard à nouveau, car la dernière fois qu’on s'était vu ça ne s’était pas très bien passé. Depuis cette révélation, je n’avais plus de nouvelle de sa part, je ne sais pas si elle a su remonter cette épreuve, il faut dire que je m’en contrefiche au fond, je lui en veux toujours de comment elle me maltraite. Notre relation est particulière, elle m’a mis un couteau dans le dos. Je l’ai toujours en travers de la gorge, même si je fais le gentil quand je suis face à elle. Je ne veux plus être rancunier, je ne veux plus être méchant, je ne veux plus ressortir mes anciens démons. Pour une fois, je me sentais bien dans ma vie, il fallait qu’elle en rajoute. Tout est à moitié pardonné, mais j'ai encore de la rancœur envers elle.
De plus, il y a mon ex femme Sarah, qui est revenue dans ma vie. Elle était en cure depuis des mois, c’est moi qui avais pris les charges pour qu’elle guérissent de cette merde. Sarah va devoir reprendre la vie normale, se réadapter à la vie, mais elle ne sera pas seule, car je lui ai proposé mon aide. En effet pour son bien, je lui ai proposé de venir habiter chez moi le temps qu’elle se remettent bien. Elle doit être entourée, c’est important pour sa guérison. Avec mon frère Zequi, nous avons un petit rituel, se réunir autour d’un café pour discuter de notre rentrée. En plus, il y a beaucoup de choses à dire avec cette folle première journée. J’attends mon meilleur ami au Mamma Maria quel autre endroit que celui-là pour manger entre deux beaux et grands italiens comme nous. De plus pour avoir une table, il faut attendre très longtemps, mais étant un Russo, j’ai bien entendu privatisé l’endroit. Quand on est riche autant en profité en se faisant plaisir. Et oui avec Zequi, on ne mange pas n’importe où on a une réputation et une classe à tenir.

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@M. Ezekiel Emerson

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Repas entre amis.

@Niccolò Russo

TW : colère - langage grossier
Rite que l’on peut qualifier d’ancestrale, bien qu’auparavant, c’était au téléphone, en visioconférence. Aujourd’hui, cela s’avère être différent, bien que ce ne le soit tant que cela. Ce qui est modifié, en cette rentrée universitaire, est qu’Ezekiel travaille à Harvard en tant que professeur de politique et économie internationale, tout comme Niccolò, lui-même enseignant dans cette prestigieuse université.
Un soupir. C’est ce qui s’extirpe d’entre ses lippes pincées tandis qu’il s’évertue à retrouver de l’apaisement avec Nocturnes, opus numéro neuf de Chopin. Ezekiel est épuisé, pour ne point dire éreinté par cette rentrée qu’il qualifierait de catastrophique. La raison ? Une étudiante. Mais pour comprendre le « pourquoi » c’est à cette image, à ses yeux, il faut remonter au Summer Camp et à cette journée au bar d’une plage : celle où il l’a rencontré. *STOP !* Il scande pour lui-même, dans son esprit bien embrumé, tandis qu’il se perd sur la route pour se rendre au Mamma Maria.
- "Putain !" Il hurle, frappant sur le volant de sa Jaguar, puisqu’il sait qu’il est en contre-sens, afin de se rendre au lieu dit. Exécrant être en retard, il appuie sur un bouton présent dans l’habitacle de sa voiture, dans le but de faire parvenir ce message à son meilleur-ami : "Je vais avoir un léger retard. Un contretemps." Soupir. "Je t’expliquerais." Sa voix semble éteinte et reprenant la route, il parvient à dénicher un embranchement afin d’être cette fois-ci, sur le bon trajet. Concentré plus qu’il ne le devrait, ses mains vissées sur le volant, l’italien d’origines est passé de Chopin à Mozart : Lacrimosa. Ne le mettant d’une meilleure humeur, il parvient enfin sur le parking du Mamma Maria et se gare avec aisance. Sortant de son véhicule pour le verrouiller à distance, il en pousse la porte sans même prêter garde au fait qu’il n’y ait personne, puis demande à l’accueil : "Une table pour deux, au nom de Russo." Ses iris se postant sur les alentours, il fronce les sourcils, Ezekiel, pour esquisser un semblant de sourire, à peine visible. "Monsieur Russo a privatisé le lieu, monsieur Emerson." Son regard s’empli de contentement. "Je note cela." Son rictus s’épanouit davantage sur son visage anguleux et tandis qu’il cherche ses Prada de vue dans l’une de ses poches, l’hôtesse l’entraîne à la rencontre de celui qu’il considère comme son frère. "Niccolò. Je suis bien heureux de te retrouver." Il lui offre bien évidemment une accolade. "Merci, pour ce que tu as fait." Il désigne le restaurant italien. "J’ai bien besoin de m’enivrer." L’annonce est claire, comme de l’eau de roche. "Cette rentrée a été plus que pénible." Puis il prend place avec son ami et ôte déjà ses lunettes afin de frotter ses paupières, signe que rien n’est allé, comme annoncer.

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@M. Ezekiel Emerson & @NICCOLÒ RUSSO

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On a tous un rêve. Quand j’étais enfant, le mien, c’était de conduire une voiture de formule 1. De ressentir cette sensation unique, à chaque fois avant de dormir, je fermais les yeux et je me voyais sur le circuit avec mon équipe. Ma voiture qui était en préparation avant de partir pour cinq tours. C’était incroyable, je faisais certes le même rêve, mais j’étais toujours autant émerveillais. L’an dernier, j’ai pu réaliser mon rêve en conduisant une voiture de formule 1. C’était bien sûr chez moi en Italie, j’étais comme un gosse. J’étais en feu, on ne pouvais plus m’arrêter. D’habitude, je suis quelqu’un de discret qui n’aime pas faire de bruit, mais là, je faisais exploser ma joie. Réalisez son rêve, ce n’est pas donner à tout le monde, j’ai donc pu en profiter un maximum. Par contre le résultat n’a pas était bon, car j’avais terminé dernier, mais ce n’est pas un souci pour moi, j’ai conduit une voiture de formule 1 bordel. Je dis ça à chaque fois quand je raconte cette anecdote. Le soir même, je n’ai pas dormi de la nuit, j’étais trop excité. Je crois que c’est le plus beau moment de ma vie que j’avais vécu. Impossible de faire mieux étant un grand admirateur de la formule 1. J’avais besoin de ça, être heureux rien qu’un instant, car je venais de divorcer avec Sarah. Mon histoire avec mon ancienne avocate tout cet enchaînement, j’avais besoin de cette petite once de bonheur. Bien sur mes réseaux sociaux, on était bombardé par cet événement, j’ai bien sûr demandé à un ami spécialisé dans le domaine dans faire un album photos. Si je parle de rêve, c’est parce que mon ex femme Sarah, avais toujours eu l’envie de diriger un magasin de vêtement. Elle aime la mode, elle fait ses propres vêtements, alors pendant qu’elle était en cure, je me suis occupé de tout pour qu’elle soit la PDG d’une entreprise de mode à Boston. Plusieurs mois en arrière Sarah avais fait de nouveaux croquis pour des vêtements pour les bébés, c’était vachement beau, mais aussi prometteur. On avait discuté la possibilité d’avoir un enfant ensemble, mais notre relation était devenu un peu trop compliqué pour assumer le rôle de parent. Je regarde mon meilleur ami avant de lui répondre. Je suis également heureux de te revoir mon frère. Dis-je en souriant. Alors que s'est-il passé ? Dis-je d’une voix inquiète avec son message de tout à l’heure pour me prévenir de son retard. Oh, ce n’est rien. Dis-je en souriant à nouveau. En coup cas je suis content que ça te fasse plaisir. Raconte-moi tout ? Dis-je en attendant plus de précision de la part de mon meilleur ami de mon frère.

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@M. Ezekiel Emerson

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Repas entre amis.

@Niccolò Russo

TW : désespoir - AFFLIGEMENT - abus d'alcool
La rentrée à Harvard n’est pas celle qu’il attendait. Il se serait bien passé de ce qui est arrivé, seulement, on pourrait croire que l’homme se tenant en haut, aime se jouer de lui. Et c’est bel et bien ce qui est arrivé avec cette mésaventure. Que va-t-il faire ? Comment va-t-il s’y prendre ? Que va-t-il advenir ? Certes, à Oxford, il n’était guère heureux et plongeait dans une dépression mêlée à l’alcool, mais la situation qu’il vit actuellement le dépasse, car il ne l’a jamais, ô grand jamais, vécu jusqu’à ce jour. C’est pour cela qu’il s’emmêle les pinceaux en désirant se rendre au restaurant Mamma Maria. C’est aussi pour cette raison qu’il envoie ce message dicté vocalement à son meilleur-ami pour se retrouver en retard et chacun sait comme il exècre cela. Pourtant, il va devoir composer avec et arriver en second, ce qui ne lui arrive pourtant. Il faut croire qu’il s’agit de l’exception qui confirme la règle, la fait est qu’il n’aurait souhaité, un jour, à songer à cette devise.
Se garant sans mal, il pénètre le restaurant sans noter qu’il n’y a âme qui-vive, à cause de sa contrariété. Il vogue même entre les tables, sans y prêter garde, lorsqu’il se trouve face à celui qu’il considère comme son frère. Évidemment ravi de le voir, il le presse un instant contre lui, pour assurer son bonheur de le retrouver avant de prendre place, ses Prada présente sur le bout de son nez.
Poussant un soupir à l’interrogation de Niccolò, il ôte ses lunettes de vue afin de frotter ses paupières. Ezekiel ne sait comment aborder le sujet et il craint de le faire. Car dès qu’il le fera, tout se révélera réel et est-il prêt à ce que ça le soit ? L’italien d’origine n’en est certain.
- "Je préfère boire avant d’en parler." Il assure à son meilleur ami dans un signe de main, afin qu’il y aille « piano » et poussant un second soupir, il fait signe à l’un des employés de les rejoindre. "Oui, le fait que tu es privatisé ce restaurant pour notre soirée est assez incroyable. Je ne peux que l’admettre." Cela fait naître un mince sourire sur son visage attristé, mais également en proie aux interrogations. "Niccolò, si tu savais dans quelle merde je me trouve, tu ne me croirais pas." Il souffle et passe ses deux mains dans sa chevelure. "Un whisky, pur malte, sans glaçons. " Il prononce à l’intention du serveur, pour ajouter : "Apportez la bouteille, ce sera bien mieux." Sur ses dires, il se doute que Nicc’ doit s’inquiéter à son sujet. "Je crois que tout est contre moi." Ne tenant en place, il ôte son Trench Burberry et replace ses lunettes de vue. "Que dirais-tu, si je t’affirmais que durant le Summer Camp, j’ai couché avec plusieurs femmes et que l’une d’entre elles s’est trouvée à suivre mon cours de politique et économie internationale ?" Riant à cause du contrecoup, mais également du choc, le professeur termine de loger son visage entre ses mains pour prononcer : "Je ne sais ce qui va m’arriver, ni même ce que je dois faire." Car sa situation est inédite. De plus, il a ressenti ce « je-ne-sais-quoi » à l’égard de cette inconnue lors de leur rencontre et lors de leur retrouvaille de cette après-midi, cela n’a point changé.

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@M. Ezekiel Emerson & @NICCOLÒ RUSSO

Repas entre amis.

Je me rappelle de mon premier rendez-vous avec Sarah. J’étais tout stressé, j’avais les mains moites, rien de bien romantique dans mon comportement avec elle. J’étais tout timide, j’avais du mal à la regarder dans les yeux, je perdais tous mes moyens. J’étais tout simplement déstabilisé par sa beauté. Moi quand je n’ai qu’une seule femme en tête, je ne parle que d’elle, je ne pense qu’à elle. Je ne vois personne d’autre, je suis comme un mordu. Rien ne m’intéresse seulement cette femme qui hante mes nuits, mes pensées chaque jour. Sarah est une femme exceptionnelle, si elle savais toutes les conneries que j’avais faites quand elle était en cure, elle serait devenue folle, mais elle aurais trouver le moyen de me défendre. Pourtant, je ne suis pas aussi gentil avec elle, quand elle fait de mauvaises actions, je n’oublie pas de lui faire remarquer pourtant elle ne m’en tiens pas
rigueur quand nous sommes ensemble. Je me souviens de la première fois quand j’ai rencontré ses parents, leur impression n’était pas bonne. J’étais le gars qui allait foutre la vie de leur fille en l’air. De plus, je n’avais pas une bonne réputation surtout avec les filles, pas mal d’article filtrer sur moi dans la presse. Ce n’était pas beau à voir. Pour couronner le tout, je n’avais pas une belle image avec l’entreprise, j’étais tout le temps bourrée dans les soirées mondaines, il m’arrivait même d’être violent avec les paparazzis. J’étais jugé en permanence, j’étais l’homme à abattre dans les médias. Je n’avais aucun soutien de la part de mes parents à cette époque. Sarah était pourtant toujours derrière moi, elle ne me connaissait pas aussi bien que mon entourage, pourtant, elle s’en fichait de ce qu’on racontait sur moi dans les journaux. C’était une période compliquée. J’étais instable. La seule chose qui pouvait éloigner Sarah, c’était qu’elle me retrouve dans les bras d’une autre fille. Les médias savaient où me faire mal, ils savaient qu’en évoquant la mort de ma sœur, de mon ex femme dans cet accident de voiture allais me rendre dingue. Lors d’une soirée alors, que tout allait bien avec Sarah, un journaliste présent dans la salle m’avais parler de ce drame en insistant violemment. Sarah essayée de me calmer elle était la seule à pouvoir le faire, mais c’était trop, j’en avais marre de garder mon calme d’essayer de faire le mec parfait qui savais contrôler ses émotions. Ils avaient réussi à me faire craquer, ils voulaient que je sois le petit batard qui faisait des siennes dans les soirées de prestige alors ils ont tout gagner. C’était la première fois que je voyais mon frère dans un tel état, boire ça nous permet de mieux passé la pilule en cas de gros
problèmes dans nos vies. J’observe tous les faits et geste de mon frère, il semble complètement anéanti perdu. Tu sais, je ne fais pas cela pour n’importe qui seulement pour mon frère. Zequi est reconnaissant que j’ai privatisé cet endroit. Je le regarde avec attention. Franchement, j’ai du mal a croire que tu t’es mis dans une drôle de situation. Dis-je avant de poursuivre, toi qui es toujours droit comparer à moi. Tu commences à me faire peur mon frère. Dis-je en le regardant à nouveau. Tu as l'air perturbé par quelque chose de grave mon Zequi. Et à cause de cette situation, tu aurais reçu des menaces ou quelque chose de ce genre ? Quelques années en arrière, je m’étais retrouvé dans l’a même situation que lui, je sais que c’est grave mon poste a failli me coûter très cher tout ça à cause d’une partie de jambes en l’air avec une étudiante. Est-ce que tu as discuté avec elle, pour faire une mise au point ? Est-ce qu’elle te veux du mal ? Dans ce genre de drama je me reconnais très bien, je pourrais l’aider pour essayer de lui donner des conseils. Malheureusement, le monde est méchant, je ne connais pas cette fille, mais il y aura toujours quelqu’un pour profiter de cette situation afin de faire tomber l’autre. Je ne sais pas si mon Zequi aura les épaules pour faire face à tout ça.

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@M. Ezekiel Emerson

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@Niccolò Russo

TW : désespoir - affligement - abus d'alcool
Ezekiel est perdu. Cela ne lui arrive souvent pour ne point affirmer que cela ne lui est jamais arrivé jusqu’à ce jour funeste. Car il a découvert qu’une femme avec qui il a passé une nuit exquise durant le Summer Camp se trouve être son étudiante. Oui, elle s’est trouvée assise face à lui, lors de l’un de ses cours de politique et économie internationale. Comment l’a-t-il géré ? Tout bonnement en la jaugeant durant quelques secondes pour se rendre compte que son regard noisette a rapidement rompu tout contact avec le sien. Dévier ses iris est la première chose qu’elle a faite pour se faire aussi discrète qu’une souris durant l’intégralité de son exercice durant lequel il a serré les dents. Que pouvait-il faire de plus, hormis l’ignorer en feignant qu’ils ne se connaissaient guère ? Rien. C’est ce que son cerveau lui a dicté alors qu’il se trouvait tendu, ses poings serrés, la plupart du temps, tandis qu'il continuait son monologue sans discontinuer. Mais ensuite, les heures ont défilé et il est venu le temps où elle devait s’en aller. Le professeur n’a eu le courage de l’arrêter afin qu’ils discutent et elle ne semblait en avoir envie. Car détaler comme elle a pu le faire a été un signe des plus criards puisqu’elle n’avait qu’un unique souhait : ne pas se retrouver seule, face à lui. C’est du moins ce qui a découlé de sa réflexion alors qu’il se trouvait assis dans sa magnifique Jaguar, si bien qu’il s’est trompé de direction afin de retrouver celui qu’il considère comme son frère, ici, dans ce restaurant.
- "Je suis perturbé." Il confirme les dires de Nicco pour se demander quand ils auront de l’alcool sous la main. "Je n’ai jamais vécu pareille situation !" Il en joint ses mains pour les positionner devant son visage, à l’image d’une prière. "Si j’avais su qu’elle serait mon étudiante…" Il s’arrête ici, à ses mots, désemparer. "Je suis fichu." Il termine de souffler, davantage pour lui-même que son ami, avant de répondre par la négative dans des mouvements de tête à son interrogation. "Non. Aucune menace." Il prononce dans un soupir. L’aurait-il préféré ? Bien sûr que non ! Cela va sans dire, seulement, quelque chose le chiffonne, mais il ne saurait dire quoi. "Nous n’avons pu discuter de quoi que ce soit, car dès qu’elle s’est rendu compte de qui j’étais, elle a fui mon regard. Ensuite, nous avons fait comme si nous ne nous connaissons pas et elle s’est enfuie si promptement que je n’ai pu la rattraper." Il en lève les yeux au ciel et ajoute : "De plus, comment mes autres étudiants auraient perçu le fait que je cours après l'une d'entre eux que je ne suis censé connaître ?" Il en brandit ses mains pour les laisser retrouver après quelques secondes son visage. "Il faut que je boive." C’est presque une supplique au vu de l’intonation de sa voix. "Que je sache et à son attitude, elle ne me veut aucun mal. Je pense même qu’elle me craint, étant donné que je suis son professeur, à ce jour." Il en est si peiné que cela se lit sur son visage. "Imagine qu’elle pense que je pourrais abuser de mon pouvoir pour lui ordonner des faveurs sexuelles !" Ses propres dires le choquent, car il n’est point ainsi. Jamais il ne profiterait de la situation afin d’abuser d’elle. "Je dois tout occulter et l’ignorer." Ezekiel termine de prononcer, bien qu’il sache qu’il va être impossible pour lui d’agir ainsi, étant donné qu’il ne souhaite qu’une chose : mettre tout au clair.

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@M. Ezekiel Emerson & @NICCOLÒ RUSSO

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Sarah doit partir à New york ce week-end. En effet, elle doit aller voir sa mère qui est très malade. Elle en est au stade quatre de sa maladie. Sarah est forte, mais je ressens ses émotions, je sais qu’en elle est triste, je sais quand elle est en colère. Je la connais par cœur. Avec tout ce qui lui est arrivé dans sa vie, elle ne mérite pas de voir sa mère mourir. J’aurais voulu l’accompagner pour la soutenir, mais cette dernière voulait y aller toute seule. Je comprends sa décision, de plus, elle a des choses à régler avec sa mère. J’espère que tout se passera bien entre les deux, mais je pense que oui, je vois mal Sarah prendre la tête à sa mère, alors qu’elle est allongée dans son lit. J’ai eu une conversation avec la mère de Sarah, il y a quelques mois. J’étais surpris par sa demande, elle voulait que je prenne soin de sa fille, quoi qu’il arrive dans notre relation. Malgré tout ce qu’il s’est passé entre nous, la mère de Sarah m’a toujours apprécié. Je n’ai pas toujours aimé les décisions qu’elle avait prises avec son mari concernant Sarah, mais j’ai tout de même du respect pour elle. Elle m’avait parlé de sa maladie. Je ne lui avais dit que tout allais bien se passer que son traitement va fonctionnement et qu’elle sera à table avec nous plusieurs mois plus tard. Elle ne m’avait rien dit, aucune réponse, elle savait que je mentais. Sa voix avait changé, j’ai mal au cœur pour elle, pour Sarah. Je sais qu’en rentrant, je vais ramassé mon ex femme à la petite cuillère, mais j’ai fait une promesse à sa mère. Je serais présent pour elle. En l’absence de Sarah, je pourrais avoir du temps pour moi. Comme par exemple réparé ma moto avec un ami qui s’y connaît. J’avais eu un accident quelques semaines plutôt. Elle était magnifique, je sais que je peux la sauver, c’est impossible de la foutre à la poubelle. De plus, j’ai quelque idée de décoration dans mon jardin. Je m’occuperais comme je pourrais pendant que Sarah sera à la grosse pomme. Je comprends, c’est une situation inhabitué dans laquelle tu te trouves. Dis-je en le regardant avant de poursuivre. Oui, je sais, c’est une première mon Zequi… Dis-je en le regardant à nouveau. Tu ne pouvais pas savoir mon frère. Dis-je en essayant d’apporter mon soutien. Ne dis pas ça, il y a toujours une solution frérot. Un homme
coincé ce trouve souvent perdu, malchanceux, brisé. D’accord, c’est déjà ça… Dis-je en me grattant la tête. C’est une réaction plutôt normale, dis-je avant de rajouter. Je ne pense pas que ce soit quelqu’un qui cherche les problèmes en vue de ce que tu me racontes. C’est vrai, ça aurait était louche, surtout qu’il y a pas mal d’étudiant curieux mon Zequi. Oui, il faut boire ensemble… Dis-je en cherchant le serveur. Il faut trouver une solution pour que vous ayez une conversation hors campus, ouais, je sais, c’est compliqué, ça peux plus apporter des emmerdes qu’autres choses. Je comprend ta crainte, c’est pour cela qu’ils faut absolument que vous vous voyez, converser arranger les choses, la rassurer. Si tu veux, on peut trouver une solution pour ce problème. Dis-je en attendant une réponse de sa part. Car je te vois tout stressé, mais j’imagine même pas son stress à elle. Ne pense pas à ça, je suis certain qu’elle ne pense pas cela de toi mon Zequi. Non, ce n’est pas la bonne solution que ce soit pour elle ou pour toi. Mentalement, vous n’allez pas y arriver en agissant ainsi, Zequi croit moi.

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@M. Ezekiel Emerson

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Repas entre amis.

@Niccolò Russo

TW : désespoir - affligement - abus d'alcool
Ezekiel se trouve perdu. À y réfléchir plus clairement, au Mamma Maria, il ne voit aucune échappatoire à cette situation des plus nocives pour son avenir en tant que professeur à l’université d’Harvard. Comme toujours, il préfère s’imaginer le pire, à cause de son vécu, seulement, Niccolò est à ses côtés et heureusement ! Car sans lui, il aurait déjà pris un aller sans retour, mais surtout sans délais pour Oxford, afin de fuir. Passant ses mains dans sa chevelure brune, l’homme en proie aux doutes clos ses iris couleur saphir et s’essaye à faire le vide. Il en a besoin au risque d’imploser ou encore d’exploser et ce serait moche, vraiment, pour ce lieu qu’il connait, mais dans lequel il ne s’est pas rendu depuis son retour à Boston. *Je dois boire.* Il pense, l'alcool étant pour le moment le seul remède à ses maux, selon lui et lui seul. Bien sûr, il sait pertinemment que cela ne l’aidera en rien, mais il pourra occulter cette journée, ses retrouvailles, ne serait-ce que durant quelques heures.
- "Une première et une dernière ! Jamais plus je ne coucherai avec une femme sans lui demander si elle étudie à Harvard !" Il frappe de son poing la table, sans prendre garde à ne point se faire mal, au vu de sa pathologie. "Mais, quelle solution ?!" Il interroge Nicco du regard, telle une supplique silencieuse. Car s’il a cette dite solution, il souhaite qu’il la lui donne et sur-le-champ parce qu’il ne survivra pas à ce qui se passe dans le cas contraire.
Alors, détaillant leur rencontre à l’université, l’italien admet qu’ils se sont fixés un instant avant qu’elle ne se dérobe pour s’ignorer tout le long du cours. Aucune menace proférée, aucun mot, aucun son. Rien. Il ne l’a pas rattrapé et elle ne s’est pas faite prier pour se retirer rapidement, courant presque jusqu’à la porte afin de lui échapper, il en est persuadé.
- "En effet… Je ne pense qu’elle cherche quoi que ce soit, où du moins les problèmes…" Il continue de réfléchir et ajoute, hésitant : "Mais sait-on jamais. Elle a pu être surprise et au cours prochain, me faire du chantage. C’est à envisager, non ?" Une nouvelle fois, il questionne son ami du regard, tandis qu’il a la sensation de se décomposer sur place. "J’y ai aisément réfléchi, tu sais, à cela. Au début, je voulais que l’on discute, mais étant donné qu’elle s’en est allée si promptement, je me suis dit que ne rien dire, était ce qui convenait le mieux." Il achève pour continuer dans son esprit : *pour cette fois*. Car il se doute bien qu’il faille qu’ils discutent à un moment donné, mais comment et quand ? Telles sont les questions qui l’habitent. "Impossible de se voir hors de l’université. Comment veux-tu que l’on s’y prenne ?" Encore une interrogation à laquelle il attend une réponse de son ami comme solution, puisqu’il est incapable d’en trouver par lui-même. "Es-tu certain que s’ignorer n’est pas ce que nous avons de mieux à faire ?" Puis à la suite de cette énième question, Ezekiel interpelle un serveur et lui fait signe de les rejoindre. "Une bouteille de whisky. Le meilleur que vous ayez. Apportez-la nous." Il prononce et conclut, quand il se rend compte que l’homme ne bouge pas d’un iota. "Je vous prie." Ezekiel ajoute, avec froideur, afin qu’il comprenne qu’il doit se retirer. "Et la carte des menus !" Il ajoute, en surélevant sa voix, pour qu’il l’entende. "Il va falloir que l’on éponge ce que l’on va boire et je compte bien liquider cette fameuse bouteille." Le ténébreux assure pour fixer ses doigts, à présent entremêlés.

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Il y a huit jours, j’ai fait un match de football avec une bande de potes. C’était un coup de fil que j’avais reçu de la part d’un bon copain à moi. Il m’avait dit ramène ta fraise, on a besoin de toi pour gagner un match. Moi, j’avais rigolé, car déjà d’une, il était bourré quand il m’avait fait la proposition de plus, il m’avait fait pas mal d’éloge sur l’Italie pour me convaincre. Je pensais qu’il plaisantait au début, que c’était une rigolade de plus, mais non il était sérieux. Ce n’était pas qu’un simple match de foot, mais carrément un tournoi. Il ne s’tait pas foutu de moi, c’était assez ouf de vivre ce genre de moment, il avait invité pas mal de monde pour regarder les matchs. C’était génial franchement, j’avais pris un plaisir fou de remettre les crampons. J’avais bien entendu enfiler un maillot de l’Italie, il était hors de question que je porte un autre maillot que celle de mon équipe. J’ai marqué cinq buts, dont deux penalties. J’ai été acclamé par la foule, mais surtout un groupe de fille qui était sur moi, elle n’arrêtait pas de m’observer. J’étais mort de rire, apparemment voir mes cuisses ou voir ma personne en train de performer sur un terrain ça excite les filles. Le plus important dans cette histoire, c’est que nous avons fini en demi-final, j’ai fait des tacles, je sais ce n’est pas très sportif, mais sur le terrain, j’aime montrer que c’est moi qui commande, qui ne faut pas me faire chier. C’est une bonne initiative mon Zequi. Dis-je en écoutant parler mon meilleur ami. Il y a toujours de l’espoir, mais je comprends tout à fait ton énervement, c’est humain mon frère. Dis-je avant de poursuivre. J’aimerais tellement avoir le pouvoir de faire quelque chose. Dis-je en baissant la tête. Réellement ? Elle aurait fait du chantage depuis le début si c’étais une méchante fille mon Zequi. Je crois que je te rejoins là-dessus finalement, s’éviter, c’est la meilleure solution est laissée coulée votre histoire, je suis sûr qu’en fin d’année, ce ne sera que du passé du moins je l’espère pour toi. C’est vrai, c’est une réflection idiote, je m’en excuse. Dis-je avant de bien réfléchir pour vraiment dire ce que j’en pense de sa question. C’est le mieux pour vous deux. Même si c’est dur de là croisé tous les jours à l’université ou dans ses cours. J’espère qu’on aura le meilleur whisky de ce restaurant. Dis-je en essayant d’apaiser notre conversation avec mon sens de l’humour, comme il le connaît si bien. Je relève la tête et je remarque que le serveur était encore présent. Je ne comprends pas, et moi aussi, je commence à m’énerver. Je pense que je vais parler avec le boss de cet endroit et lui parler de son personnel… Il y a deux trois choses à dire. J’essayais de me calmer, je pensais avoir un service de qualité dans ce restaurant, il va m’entendre gueuler. Même si le boss est un ami. Et j’espère vraiment qu’elle sera à notre goût. Mon Zequi, pour essayer de te changer les idées. Que penses-tu. Qu’on passe un week-end entre mecs ? N’importe quand tu le dis et on se fait une virée entre gars. Je ne sais pas si c’est vraiment ce qu’il a besoin dans sa vie en ce moment, mais je veux faire de mon mieux pour l’aider. Pour te convaincre, on fera absolument tout ce que tu voudras. Dis-je en souriant en attendant une réponse de sa part. En plus, Sarah n’est pas là, on pourra faire les fous.

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@M. Ezekiel Emerson

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@Niccolò Russo

TW : désespoir - affligement - abus d'alcool
Ezekiel bouillonne. Il est perdu. Mais comment l’en blâmer au vu de sa situation ? À sa place, Bradley en profiterait très certainement pour revoir l’étudiante et lui dire qu’ils pourraient vivre une sorte d’amourette cachée et bien que cela le fasse légèrement sourire, il n’est point comme lui, le professeur Emerson. Alors, comment sortir de cette situation qu’il n’a jusque-là jamais vécu ? Il compte bien sur les conseils de Niccolò pour réussir à se tirer de ce bourbier.
- « Encore faut-il qu’elles soient honnêtes. » Il répond, l’air bougon, tandis qu’il s’entête à y penser encore et encore, pour trouver une solution. « L’espoir n’est que désillusion. Je n’ai plus espoir en quoi que ce soit, je préfère m’imaginer le pire. » Car il l’a vécu et sait ce qui peut l’attendre. Que pourrait-il d’avoir de plus fâcheux et destructeur que la perte de sa bien-aimée ? Rien, alors c’est ainsi qu’il « relativise », bien que le mot soit inapproprié dans cette discussion. « Oui. Nous nous éviterons toute l’année et nous nous comporterons comme si rien n’était. Je deviendrais un professeur lambda et elle une étudiante… » Mais il n’achève sa phrase parce qu’il sait que c’est impossible. Puisqu’il n’a cessé de penser à elle, encore et encore, jusqu’à la découvrir ce matin même comme étudiante attachée à son cursus. « Et si… » Mais il se stoppe net et ne va guère plus loin dans sa réflexion. Il lui est interdit de s’imaginer l’aimer, vivre une idylle alors que cela leur est interdit. Non, il n’est pas ainsi, il n’est pas Brad, tout bonnement ! « Ne t’excuse pas, ce n’est rien. » Ezekiel répond, balleyant de la main ses propos pour continuer à penser, mais il n’y parvient plus. À bout de nerfs, il a besoin de boire afin d’oublier alors, il le signale au serveur qui patiente à leurs côtés, ce qui ne leur convient. « Niccolò. » L’italien prononce tout bas, pour l’inciter à se calmer, lorsqu’une fois partie - après qu’il l’ait à nouveau apostrophé - il plaisante en prononçant : « Je croyais qu’il n’y avait que moi qui s’énervait de cette manière, sans réfléchir. » Un faible sourire gagne son visage avant que sa proposition ne le désarçonne. « Je… » Ses sourcils se froncent et il pense - pour la toute première fois - à autre chose. « Je n’ai aucune idée de lieu ou encore d’activité. » Il admet ses iris trouvant celles de son meilleur ami. « Pas de partie pêche. Je déteste cela. » Le camping aussi, puisqu’il s’évertue à tuer les moustiques tout en ne trébuchant pas à cause d’une fichue racine. Il sera bien plus grognon au retour de ce genre d’escapade, alors ils doivent s’imaginer autre chose. «As-tu des idées de weekend ? » Il l’interroge quand on leur apporte la carte des menus, ainsi que la précieuse bouteille de leur meilleur whisky. « Merci. » il se contente de souffler sans jeter le moindre regard au serveur, pour le laisser se saisir de leurs verres afin de les remplir au niveau de deux doigts contre un verre. « Aucun glaçon. » Ezekiel précise immédiatement, afin qu’il ne prenne pas la peine de l’interroger, le serveur. « Ni de boisson pour le couper. Merci. » Il achève, laissant Nicco discuter avec ce dernier tandis qu’il scrute la carte des menus.

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