tw : drogue, alcool, relation toxique
@Astra Rothschild J'ai le regard fixe, orbes teintées de rouge, cœur marqué de battements qui s'agacent. La blonde en obsession. La peau qui sent encore la sienne, des rayures dans le dos, des crocs dans le cou, et de la poudre, prise entre ses seins. Overdose de tout. Tourbillon d'un lacher-prise, d'un je m'en foutisme sur tout ce qui pèse. Tout ce qui fait chier, laissé à la frontière de ce pays. Y a que nous ici. Et, le nous qui marche. Le nous qui se marre, qui se vautre dans l'excès. Le nous qui se sépare à peine, dans cette soirée, emporté par quelques compagnies. J'parle à cette brune qui t'ressemble pas. Qui ressemblerait à une autre, qu'on connait. J'parle à cette brune, et j'ai ta blondeur dans le collimateur. J'te vois rire et j'entends le bruit que ça fait, même assourdi par le vacarme de ce bar transformé en boite. Jalousie qu'ils diraient. Faux que j'répliquerai. Parce que regarde, comme moi non plus, ça m'dérange pas qu'une autre glisse ses doigts sur la peau dénudée de mes bras, de mon cou. Comme j'le fais discrètement, de dévier mes billes vertes sur toi, quand elle vient chuchoter à mon oreille.
(Horace Dawson)
the broken
l'enfant terrible a les bras écorchés par les ronces, il n'a pas peur de l'orage, sur sa route tous les feux sont oranges.