même si ton rire m'amuse, je viens frapper ton épaule de la mienne pour te montrer mon mécontentement faussé parce que je ne ressens pas tant de gêne que cela finalement. — arrête de te moquer de moi, saloperie. je ne pense même pas un quart de ce que je viens de dire, préférant plutôt me concentrer sur tes questions auxquelles je réponds sans réfléchir. ce qui justement vient me mettre dans l'embarras quand je comprends que j'ai parlé plus que nécessaire. — mh... ouais ? on s'est déjà embrassés, ouais. acte de trop qui foutait le bordel dans ma tête et surtout dans mon cœur, faisant lutter entre elles mes envies et ma morale. — tu penses vraiment que je l'aurai embrassé s'il était déjà en couple ? la question n'a pas besoin de réponse puisque je reprends la parole aussitôt. — il ne l'était pas encore, enfin je crois et j'espère. et c'est un peu arrivé... comme ça ? par pur hasard, tu vois. et c'est pas le pire, d'ailleurs. je ricane déjà face à ce que je vais te dire, sachant que tu ne comprendras pas totalement l'embarras dans lequel je me trouve chaque jour. — y'a eu un problème dans l'appart' que je loue avec mon frère donc on a emménagé chez son mec, t'vois ? bah devine qui vit là-bas aussi ? et avec qui je dois partager une chambre ? je te laisse sur ces informations alors que je m'éloigne de la fenêtre pour récupérer une bouteille de bière et t'en tendre une.