Big Bang Impact. - Kalani.

Je souris, ravie de ne pas me tromper sur son prénom. Surtout qu'il est vraiment gentil avec moi. Il me soigne ces quelques plaies, bien qu'elles ne soient pas profondes, ça restait un peu saignant. Mes lèvres forment un "O" de compréhension quand il me dit qu'il est sportif. Je secoue la tête, le détaillant à nouveau. En effet, sa carrure ne ment pas, le sport, ça le connait. - Et ça soigne des idiotes comme moi ! Loin de moi de me dénigrer mais c'est vrai que j'ai manqué d'attention sous le plaisir de retrouver le skateboard. Kale vient à me demander si je me plais à Boston. Sourire mi-figue, mi-raisin. Même si c'est la vie qui est ainsi. - Oui. C'est différent. Plus libre. Plus chaleureux. Ce n'est pas la même culture et j'ai encore des choses à m'accommoder. - Une semaine. Je suis arrivée récemment. Je ne connais personne. en dehors de quelques discussions par-ci, par-là. J'observe les pansements sur mon bras. - Merci beaucoup, Kale. J'ai une dette envers toi. Si tu as besoin de moi, tu me dis, je serais là ! Je ne suis pas sûre d'avoir bien prononcé mais au moins, ma reconnaissance est transmise.

elle le fait rire, sa remarque. l'homme lui offre un sourire pour finir. mais non, tu n'es pas idiote, juste maladroite. puis il hausse les épaules, tout en continuant à la soigner proprement. et moi aussi, parce que je t'ai rentré dedans. il lui demande comment elle trouve boston, et elle apprécie visiblement. différent de là où elle vient. différent dans quel sens? je t'avoue n'être jamais là d'où tu viens, du coup je suis curieux. elle est arrivée vraiment tout récemment. tu te débrouilles vraiment bien en anglais, en tout cas. constate-t-il donc. il termine le dernier pansement, puis la regarde alros qu'elle le remercie. mais non, pas du tout, tu ne me dois rien. et puis, ça me permet de faire une nouvelle rencontre, et j'adore ça, tu sais? et puis, bien qu'il le garde pour lui : elle est dès plus mignonne, cette fille.

- Oh, maladroite. Je n'avais pas saisi le bon mot pour m'exprimer. La bienveillance de Kale me rassure. Je souris timidement quand il prend aussi la faute. C'est prévenant de sa part et je ne continue pas le débat. Chacun voudrait prendre pour lui, par politesse. Kale s'intéresse à mon point de vue sur Boston, sur les différences avec mon pays. - Ce n'est pas... la même... culture ? c'est long à expliquer. mes actes n'ont pas le même impact, je le vis depuis une semaine et c'est agréable. galvanisant, je pourrais dire. mais ce qu'il s'est passé m'a vite rappelé à la réalité. Bien qu'elle soit plus agréable qu'on ne pourrait le penser, Kale est vraiment une personne gentille avec moi. - Merci, Kale. ça me touche. je suis ravie d'avoir pu te rencontrer moi aussi. mon langage semble fluide mais mon accent est si fort, à en couper au couteau. Je pose ma main sur la sienne. Chose que je ne pourrais pas faire dans mon pays sans le regard désapprobateur des passants. - J'insiste. J'ai une dette envers toi. ça peut être n'importe quoi. même t'inviter à manger quand je le pourrais ! ou faire à manger, au choix. je verrais bien quand je pourrais mieux respirer dans ce pays. Ici ou ailleurs, j'aurais la même problématique.

il n’est jamais contre de faire des nouvelles rencontres, le kale. et concrètement, il aime bien élargir son cercle social. cette fille, elle a un petit quelque chose, il a envie de prendre soin d’elle et semble perdu dans une grande ville comme boston. c’est à consonance musilmane, c’est ça? lui demande-t-il. j’imagine les différences dans un pays aussi libre et une ville tout autant diversifié, mais tu n’auras pas de mal à t’y faire. on s’y fait rapidement dans une ville aussi ouverte d’esprit que boston. tant mieux. sa main posée sur la sienne, kale sourit. elle a un charme avec son accent, et il émane une douce chaleur quand elle l’es touche. bon, je ne risque pas de gagner cette bataille, si on se revoit, on en reparlera alors ? lui dit-il.

Je ne saisis pas vraiment sa première question. Mais une chose est sûre, c'est que je suis aussi d'avis que je m'y ferais aussi, à cette vie. J'espère juste en profiter. - Je n'ai pas de doute moi aussi. parce que je sais que je vais en découvrir plus sur la ville avec le temps. Tout comme Kale est une belle découverte. J'insiste pour lui rendre sa bonté, quand je le pourrais. Je souris, victorieuse, quand il me laisse le point. Je secoue la tête vivement. - D'accord, avec plaisir ! Je décide de me relever, je m'étends les bras pour m'étirer au mieux. J'ai encore la douleur à la cuisse mais je pense que ça va passer avec le temps. Je me tourne vers Kale. - Merci encore. J'observe autour de moi pour repérer mon chemin, histoire de retourner faire du skate sur les chemins bétonnés. - J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir, c'était un véritable plaisir de faire ta connaissance, Kale. Je prends le skate contre moi et m'écarte d'un pas. - A bientôt ? je demande, pleine d'espoir.

rapidement, kale pense qu'elle n'aura pas de mal à se faire à boston. bien qu'il imagine la ville différente de tout ce qu'elle ait pu voit, kale pense que boston est assez cosmopolite et ouverte d'esprit pour s'y faire, notamment grâce à harvard recueillant pas mal d'étudiants étrangers, aux cultures diverses, variées et forcément différente que l'amérique. finalement, il est l'heure pour les deux de se quitter. kale ne peut pas vraiment s'attarder sur la voie publique comme cela, le travail ne l'attend pas. malheureusement. et pour lui, le temps, c'est de l'argent. loin d'être matérialiste, mais il en a bien besoin pour vivre. à bientot, j'espère tout autant. lui répond-t-il, avec un salut de la main avant de s'éclipser.