Big Bang Impact. - Kalani.

" Tu me le rendras tout à l'heure, je te fais confiance ! " me dit-il en tendant son skateboard. - Merci ! je lui serre la main joyeusement avant de m'éloigner joyeusement du parc. Une heure. Voir deux heures. Je n'ai plus la notion du temps à force de faire rouler le skateboard. Le cœur palpite dans ma poitrine à cause des efforts mais aussi, des sensations que je retrouve. Il est certain que je ne risque pas de faire du board slide tout de suite mais j'ai retrouvé mon aisance. Affamée, je décide de m'arrêter. * C'est parti ! * On va aller trouver de quoi manger. Je sature des burgers mais je suppose que je peux faire autrement. Avec le skate, je me lance pour me slalomer dans la foule en direction du parc, du moins, ce que je crois ! Je ne le/la vois pas arriver et c'est le choc. Je parviens à tomber sur le côté pour ne pas me faire trop de mal mais je ne sais pas ce qu'il y a en face de moi. Je me redresse légèrement, malgré les parties de mon corps qui souffrent un peu. - Vous... Aller ... Bien ? je me risque à demander, la voix tremblante. Je suis vraiment confuse.

kale court tout les matins, mais il n’en a pas eu la force ce matin et a décidé de reporter ce footing à un peu plus tard dans la journée. il regarde sa montre : déjà quatorze heures, et ce soir, il a  un rendez-vous. assez flemmarder, il enfile ses runnings, son short et un débardeur large avant de quitter son appartement situé a harbor area. il commence par de petites foulées avant d’arriver à son rythme de croisière, ce n’est pas de la compétition mais le trentenaire aime se dépenser et surtout faire travailler ses jambes qui ont déjà été meurtri dans le passé. et badaboum. il se retrouve cul par terre, légèrement éreinté à la cheville. il lève sa tête et voit une jeune femme avec un skate, au sol également. plus de peur que de mal, et vous ? lui demande-t-il alors qu’il se relève. ça l’a clairement coupé dans son élan sportif. c’est ça d’être trop dans ses pensées. je me suis mis en travers de votre chemin, désolé, j’avais la tête ailleurs.

La tête n'a pas pris mais je sens que l'avant-bras a touché durement le sol, ainsi que le côté de la cuisse. Mais ce n'est pas assez douloureux pour m'inquiéter. Immédiatement, c'est l'homme que j'ai percuté qui m'inquiète. J'ai du mal à saisir sa phrase, faute de comprendre, je me dis qu'il doit bien aller pour le prendre aussi... bien ? Je crois qu'il m'a retourné la question. - c'est... ok. je réponds timidement, mâchant mes mots par timidité. Je ne suis pas encore à l'aise à discuter avec les américains. Je l'observe qui se relève, lui et sa carrure impressionnante. Il doit faire une bonne tête de plus que moi. Je me redresse, assise sur le sol. Je reconnais quelques mots dans sa phrase, saisissant le sens. Je secoue la tête négativement, accompagnée de mes mains. - Non, moi pas regarder où ... aller. désolé. monsieur. je remarque les égratignures sur mon bras et grimace. ce n'est pas le moment de se blesser, je n'ai pas l'argent pour aller chez le médecin. - اوه، دا وهل! (aie, ça pique!) grimace qui m'échappe, je suis consternée. Je me mets debout et prends le skate, le serrant contre moi. Je regarde l'homme et baisse la tête à répétition. - Merci. Pour votre gentillesse. Je... Je... Attention... plus tard. je me confonds en explications, espérant qu'il n'ait vraiment rien après coup.

ça fait un mal de chien, mais kale prend sur lui, il ne va pas s'embrouiller avec la personne qui lui ait rentré dedans. surtout qu'il est en parti fautif pour le coup : il n'a pas regardé où il a mis les pieds. lui, tout va bien, il n'a rien de cassé. kale baisse son regard vers sa cheville, point d'impact du skateboard, et y trouve un petit hématome. trop léger, et il peut aisément bouger sa cheville, rien n'est cassé. kale comprend bien vite que cette fille ne parle pas très bien l'américain, elle bafouille ses mots et finit par parler dans une langue qu'il reconnait mais ne saurait traduire. de l'arabe, surement. kale finit par sourire. plus de peur que de mal, ça va aller. et il voit que cette inconnue est un peu blessée. je peux vous aider, peut-être ? il hausse les épaules. il y a une pharmacie là, je peux te soigner. les blessures, ça le connait et ce qu'elle a ne semble pas présenter de quoi la ramener à l'hôpital.

J'observais l'homme. Sûrement plus solide que moi. Je me confonds en excuse et tente de passer outre mes égratignures à mon bras et la douleur à ma cuisse. De son côté, il me rassure. Il va bien. J'acquiesce timidement et me prépare presque à m'en aller. Mais il a dû remarquer que je n'étais pas sans mal de mon côté. Je me sens rougissante, un peu embêtée. -  Euh... je... il semble m'indiquer qu'il peut m'aider à la pharmacie. Malheureusement, je n'ai pas les moyens de payer là-bas. Ni même le payer lui pour les soins. Je secoue les mains et la tête négativement. - C'est gentil, Monsieur. Mais, je n'ai pas argent pour payer ça. Sourire qui se veut rassurant, j'essaie de trouver une solution. Je repense au squat. - Laver. Je vais laver mon bras. ça nettoie bien ! je ne sais pas si j'utilise les bons mots pour expliquer cela. Mais j'imagine que l'essentiel est dit. Je vais tenter de passer un peu d'eau dessus et espérer que les plaies cicatrisent. Le peu qu'il me reste en poche, j'aimerais le conserver pour manger un peu. Je me rends compte que j'ai de la chance, l'homme est vraiment gentil avec moi. Ce n'est pas tout le monde dans ce cas. - Si vous... aller bien... c'est le principal. Merci, Monsieur. de l'aide qu'il propose. de sa gentillesse à mon égard.

kale lui explique rapidement qu'ils peuvent aller à la pharmacie pour être soigné, surtout elle. lui, ça doit aller, un peu d'arnica ou de la baume du tigre et la douleur à sa cheville va disparaître. mais, elle refuse, disant qu'elle n'a pas d'argent, qu'elle compte juste laver son bras et ainsi nettoyer la plaie. mais, je ne t'ai pas dit que j'avais besoin d'argent. dit-il en souriant. il voit bien qu'elle est dans une certaine détresse, la pauvre. ça me fait plaisir de t'aider. ajoute-t-il. il ne sait pas trop comment s'y prendre avec cette femme. il ne la connaît pas, mais le trentenaire tend sa main pour qu'elle saisisse cette chance d'être soigné par lui. il s'y connait pas mal en blessure. allez, suis-moi. il tourne le dos, marchant en direction de la pharmacie et espérant que la brune le suive.

Je comprends que l'argent n'est pas un problème même si je ne sais pas comment ça va se passer. - D'accord, merci.. mes lèvres s'étirent dans un sourire quand il exprime le fait qu'il n'est pas mécontent de ça. Il me tend sa main, et naïvement, je viens poser celle qui est libre dans la sienne. Je me rends compte que nous nous sommes pas présentés. Après tout, c'est la moindre des politesses. - mon nom est Eshani. je marche un peu plus vite  pour arriver à sa hauteur. - Et toi ? une nouvelle rencontre. Je me sens ravie même si ce n'est pas comme ça que je le fais dans mon pays. Les États Unis sont plein de surprises. Je me retrouve à suivre un inconnu sans vraiment savoir où il compte m'emmener pour me soigner. Tant qu'il ne m'envoie pas chez les forces de l'ordre, je ne serais pas trop stressée.

kale a toujours été bienveillant, et il voit très bien que cette fille, totalement inconnue encore, est perdue. elle a besoin d'aide et kale est là, il peut lui apporter une aide significative. alors qu'elle attrape sa main, le duo avance et elle finit par se présenter. enchantée, eshani. tu peux m'appeler kale. lui dit-il, alors. il aime bien son prénom. tu viens d'où ? lui demande-t-il alors. ils arrivent à la pharmacie. attends moi ici. et il disparaît pour revenir quelques minutes plus tard avec un petit sachet en papier. il invite eshani à s'asseoir sur le banc à proximité. allez, montre moi tes blessures. il sort du sachet de l'antiseptique et des compresses. il faut désinfecter. et il commence à s'affairer à la tâche.

- Kale... je répète pour être sûre de pouvoir le prononcer correctement, accompagnant ces mots d'un sourire. - Je suis ravie. De te. Rencontrer. Kale. voilà une situation bien plus agréable que le choc de tout à l'heure. Même si sa question me perturbe un peu. Depuis que je suis arrivée, je n'ose pas dire d'où je viens. De peur qu'on m'y renvoie. Mais naïve enfant, je me dis qu'il est de confiance, parce qu'il fait ce que plein d'autres ne feraient pas. M'aider. - Afghanistan. je finis par dire alors que nous arrivons devant la pharmacie. J'acquiesce pieusement quand il me dit de rester là, je l'observe au loin tandis qu'il semble récupérer de quoi me soigner. Nous prenons place, je me montre obéissante et lui montre mon bras. - دا وهي! (ça pique) je recule légèrement mon bras par réflexe. - Désolé. je grimace, un peu gênée. Je l'observe faire jusqu'à ce qu'il termine. - Merci. Kale. Tu es un homme gentil. Je regarde mon bras avant de le baisser. - Tu es médecin ? je questionne. il semble à l'aise.

oui, c’est ça… kale. il prononce plus lentement pour qu’elle s’y fasse, kale a remarqué qu’elle a un peu de mal avec la langue de shakespeare. malgré tout ses voyages dans le monde, il n’est pas allé dans les pays parlant l’arabe, ou alors que très très peu de temps. kale est passé du côté du maroc, un petit moment donné. d’ailleurs, le trentenaire lui demande d’où elle vient et elle lui apprend qu’elle est d’afghanistan. il n’y a jamais mis les pieds. t’inquiete, ça va aller. il l’a rassuré comme il peut. rapidement, kale soigne son bras. pas du tout. je suis un ancien sportif du coup, j’ai connu pas mal de blessures. dont une très grave, d’ailleurs. tu te plais à Boston? ça fait longtemps que tu es ici ? lui demande-t-il.