just like magic | ace

@Ace Cullen la rentrée universitaire était arrivée plus rapidement que tu ne l'avais imaginé. étant de nature stressée, tu ne pouvais nier l'angoisse qui te rongeait au fur et à mesure que la date fatidique approchait. tout allait bien se passer, bien évidemment, mais c'était juste le temps de reprendre ton rythme et de t'assurer que tes habitudes ne seraient pas changées, comme lors de ta première année. heureusement pour toi, tu allais passer ta soirée en compagnie d'ace. l'occasion parfaite pour se changer les idées et ne pas déprimer en t'imaginant de retour dans les amphithéâtres, à écouter d'interminables cours et à devoir gratter du papier chaque soir sur ton bureau. t'avais véritablement apprécié les moments passés en sa compagnie durant le summer camp et tu étais content de voir que les choses continuaient même sur boston. ace aurait pu te voir comme un plan cul de l'été et ne pas vouloir te recapter, mais pour ton plus grand soulagement ce n'était pas le cas. le programme de votre petite soirée s'annonçait particulièrement cool. sur le chemin, tu t'étais arrêté dans un salon de thé afin de prendre un assortiment de pâtisseries, que vous pourriez manger au dessert ou demain matin, lorsque le réveil matinal pour ramènera à votre réalité d'étudiants. arrivant devant la porte de son appartement, tu toquas avec douceur. la porte s'ouvrit. un sourire étira tes lèvres pulpeuses lorsque tu croisas son regard. — salut beau-gosse, dis-tu d'une voix enjouée, déposant tes lèvres sur sa joue. — la douche froide n'a clairement pas fait son effet, te confias-tu avec amusement, pénétrant dans son appartement.

revenu sur boston et cambridge depuis quelques jours maintenant, j'avais rapidement repris mes habitudes scolaires, ayant déjà préparé tout ce qui serait nécessaire pour la rentrée qui approchait à grand pas. qui se déroulait demain, même. mais, ce soir, ce n'était clairement pas ce qui m'intéressait, puisque tu venais passer la soirée avec moi. bien que je faisais en sorte de ne pas trop y penser, je savais bien que ce n'était pas habituel pour moi d'inviter si facilement des mecs chez moi, du moins pas pour autre chose que le fait de coucher avec eux. mais ça se faisait naturellement avec toi, ce qui était certainement la raison pour laquelle je ne m'attardais pas là-dessus. ayant acheté tout ce qu'il me manquait afin de préparer une salade sucré-salé mêlant abricots et avocats, j'étais en train de découper chacun des ingrédients lorsque tu toquas à la porte de mon logement. venant alors t'ouvrir, je te souriais doucement alors que tu venais déjà embrasser ma joue. t'as été rapide, c'est cool ça. mon regard glisse déjà vers le bas de ton corps, l'observant brièvement avant de me pousser pour te laisser entrer. dur et les mains pleines, qu'est-ce que tu es parfait comme mec. je rigole déjà alors que je retourne vers le plan de travail, te désignant le frigo d'un mouvement de main pour que tu y places tes achats. j'te proposerai bien d'aller prendre une autre douche froide si ça te gênes trop mais j'te veux en forme pour l'apéro. connotations osées mélangées au vocabulaire culinaire, je lançais un regard vers toi par dessus mon épaule avant de te faire signe de t'approcher. tu veux goûter ? que je sache si c'est assez assaisonné ou pas à ton goût. parce que j'étais loin d'être une personne qui s'y connaissait réellement en salade, n'en mangeant que lorsque l'on m'invite dans un restaurant. attendant que tu sois à portée de main, je me tournais avec une culière en main pour te faire goûter la salade alors que mon autre main se pose déjà dans le bas de ton dos. alors ? ton avis comme principal intérêt du soir, je t'observes avant de reposer le couvert sur le plan de travail, t'attirant à moi pour poser brièvement mes lèvres sur les tiennes, venant les retrouver après ces quelques jours sans y avoir goûté.

@Ace Cullen passer ta dernière soirée de vacances en compagnie d'ace, c'était exactement ce dont tu avais besoin. tu allais pouvoir penser à autre chose que la rentrée de demain. ton stress et ton appréhension allaient pouvoir s'envoler pour te laisser respirer le temps de quelques heures. quelques secondes après avoir toqué à sa porte, celle-ci s'ouvrit. ton regard croisa celui d'ace et tu te mis à sourire par pur réflexe, incapable de rester de marbre face à ce jeune homme. ton sourire s'élargit. dur et les mains pleines, voilà quelque chose qui définissait parfaitement ton état. — mes mains ne seront pas pleines très longtemps. concernant ma dureté, seul l'avenir le dira, plaisantas-tu en le suivant jusqu'à la cuisine. tu sortis le carton de pâtisseries, lui trouvant une place dans le frigo. — oh t'en fais pas, j'compte pas m'refroidir dans l'immédiat, le taquinas-tu en refermant la porte du frigo. tu t'approchas du plan de travail, approchant ta bouche de la cuillère qu'il te tendait. tu pris une bouchée, acquiesçant d'un hochement de la tête. — c'est délicieux, t'as mis quoi dedans ? lui demandas-tu en fronçant les sourcils, cherchant en vain les différents ingrédients de sa salade. — ça sent drôlement bon dans cette cuisine mais tu sens encore meilleur, souris-tu en caressant sa joue pour l'embrasser avec tendresse, pressant ton bassin contre le sien alors que vos langues se retrouvèrent après quelques jours de séparation.

si mon logement était assez grand pour accueillir plusieurs personnes, en loger même trois, j'avais tout de même la chance de n'avoir qu'un seul colocataire qui n'en avait sûrement rien à faire du fait que je t'invite à passer la soirée et nuit chez moi. il faut dire que je ne le voyais pas tant que cela depuis qu'il s'était installé, ce qui m'arrangeait puisque cela me permettait de me concentrer sur le repas que j'étai en train de te préparer afin de m'assurer que tout soit parfait lorsque tu seras présent à mes côtés. c'était d'ailleurs ton arrivée qui me poussa à quitter le plan de travail, venant t'ouvrir en souriant immédiatement dès que ton visage fut sous mes yeux, mon regard se baissant déjà vers ton corps dès que j'eu l'occasion de te regarder plus longtemps que nécessaire. cependant, je me décalais déjà pour te laisser passer, retournant déjà à tes préparations. je n'en doute pas un seul instant.... je ne pouvais pas m'empêcher de te taquiner, amusé de cette relation presque amicale qui pouvait naître entre nous, mêlé à cette attirance physique que je ne pouvais pas nier. attendant sagement que tu reviennes à mes côtés, je finissais par te tendre un échantillon de notre plat principal, espérant que cela serait à ton goût. ça te plaît vraiment ? presque surpris, sûrement parce que je craignais ne pas réussir à satisfaire tes papilles gustatives, je reposais la culière tout en t'énonçant chacun des ingrédients présents dans la recette avant de t'attirer à moi, ressentant l'envie de retrouver ce corps que j'avais tant exploré pendant le summer camp. ça c'est parce que t'es sous mon charme, je pense. j'ose un rire amusé alors que j'accueille tes lèvres contre les miennes, te collant autant que possible à mon corps sur lequel je pose mes mains de façon presque possessive, osant m'approprier ta personne. je finis cependant par te libérer, m'éloignant un peu pour venir remettre en place quelques mèches de tes cheveux. comment est-ce que tu te sens ? j'espère que le retour à boston ne t'as pas trop épuisé ? rarement inquiet pour les autres, je m'intéressais cependant à ta personne.

@Ace Cullen tu approuvas totalement la cuillérée qu'il venait de te faire goûter. c'était délicieux. et même si ça n'avait pas été bon, tu aurais prétendu le contraire. ace venait de cuisiner pour toi, ce qui était adorable, donc autant l'encourager dans sa démarche. et pour le coup, il avait vraiment tapé dans le mille. — ouais vraiment. j'peux désormais ajouter la cuisine dans tes points positifs, souris-tu. et des points positifs, il en avait, et pas qu'un. tu cherchais toujours les choses qui pouvaient potentiellement te déplaire chez lui mais tu n'avais toujours pas trouvé. trop parfait ce ace, cela cachait forcément quelque chose. tu battis des paupières, sentant tes joues légèrement rosirent à ses paroles. toi, sous son charme ? très certainement. — euh ouais, peut-être bien, répondis-tu d'un petit rire embarrassé, gêné de t'être trahit en rougissant de la sorte. foutue timidité. ses mains déferlèrent le long de tes hanches. il te tenait fermement contre lui. cette proximité était plus qu'agréable. t'étais à deux doigts de craquer et de prendre possession de ses lèvres pour l'embrasser sans aucune retenue mais ace se recula de quelques pas. le contact de ses mains te manqua instantanément. tu pris une profonde inspiration pour calmer tes hormones en ébullition. — actuellement, j'me sens chaud, rigolas-tu en passant une main dans tes cheveux. — chaud et affamé. mais à part ça, tout roule. passer la soirée en ta compagnie va m'permettre d'oublier qu'on reprend les cours demain matin. tu vas m'aider à pas trop angoisser, souris-tu.

si je n'invitais que très rarement des hommes chez moi, du moins pour faire autre chose que de passer du bon moment dans mon lit, cela me semblait naturel de te cuisiner quelque chose ce soir. évidemment, je comptais m'approprier ton corps autant que je le pouvais dès que je t'aurais guidé dans ma chambre, mais c'était toi tout entier que je désirais avoir à mes côtés pendant ce repas que je préparais soigneusement en respectant la seule demande que tu avais pu me faire. te laissant gouter ce que je venais de préparer, j'osais un sourire plus honnête et touché quand tu me complimentas avant de venir te répondre. et j'en ai beaucoup, des points positifs, à tes yeux ? que pouvais-tu t'imaginer lorsque tu me vois, pablo ? cela m'intriguais énormément. t'attirant à moi, je profitais de la rougeur qui s'affichait sur tes joues pour oser penser que tu étais réellement sous mon charme. tu es mignon, quand tu rougis... et tu l'es encore plus quand tu avoues être sous mon charme. j'ose t'embêter avec cela alors que je t'attires à moi, voulant profiter de notre proximité pour récupérer cette passion que je ressens pour toi. mais je finissais par te libérer afin de ne pas te sauter dessus immédiatement. te posant des questions, je t'observais répondre avant de rire, me penchant vers toi pour baiser le bout de ton nez. j'compte te garder chaud, ne t'en fais pas. et tu n'auras bientôt plus aussi faim. mais je vois, tout ira bien demain. j'essayais cependant de t'apaiser en t'attirant à moi pour t'enlacer, mes bras te serrant aussi fort que je le peux. je t'emmènerai à la fac en moto demain, si tu veux ? la question se pose alors que je te laisse tout de même le choix.

@Pablo de Haan

@Ace Cullen t'aurais pas eu le courage de lui dire que ce qu'il t'avait préparé était mauvais mais heureusement pour lui, cela s'avérait être délicieux. tu hochas timidement de la tête lorsqu'il te demanda s'il avait nombreuses choses positives que tu avais notifié à son sujet. — ouais quand même mais j'vais pas en dire plus, je n'ai pas envie que tes chevilles enflent dès le début de la soirée. tu sauras tout petit à petit, le taquinas-tu d'un petit sourire. t'allais prendre un malin plaisir à jouer de ces atouts pour tenter de les garder secrets le plus longtemps possible. de tout évidence, te connaissant, tu finirais pour le lui dire en temps et en heure. sa main caressa tendrement ta joue rosie par la timidité qui t'envahissait. parler à cœur ouvert, ce n'était clairement pas ton point fort. — arrête, j'vais rougir encore plus, rigolas-tu avec douceur. il te tira contre lui, enroulant ses bras autour de toi. tu déposas ta tête sur son épaule, sentant l'angoisse de la rentrée s'apaiser petit à petit grâce à sa présence. il avait un effet plus que positif sur tes angoisses. tu te sentais bien à ses côtés, comme si rien ne pouvait t'arriver. — oh, tu fais de la moto ? je ne savais pas, répondis-tu en reculant quelque peu. — encore un point positif qui s'ajoute à la liste et j'avoue que ça te donne encore plus de charme. bad boy à dos de moto, c'est archi excitant, souris-tu en te mordillant la lèvre inférieure.

Devrais-je te dire que je ne cuisine jamais pour les autres ? Que c’est la première fois que je prends la peine de cuisiner pour quelqu’un qui ne vit pas sous le même toit que moi ? Je suppose que cela n’est pas obligatoire, cela doit certainement se ressentir dans ma façon d’agir depuis que tu es entre les murs de mon logement. J’ai cependant pris la peine de faire un repas adapté au régime alimentaire que tu m’avais mentionné, voulant être certain de te satisfaire autrement que sexuellement. Riant lorsque tu réponds à ma question, je secoue doucement la tête avant de reprendre la parole. Tu as envie de tester ma patience, non ? J’ose un regard presque vexé avant de me concentrer sur la rougeur de tes joues qui, étrangement, m’est plaisante à regarder. Personnellement, ça ne me gênerait pas de te voir rougir encore plus, bébé. Mais je ne veux aucunement te forcer alors je me contente de t’attirer à moi, t’enlaçant aussi fort que je le peux. Caressant ton dos, je ne dis rien lorsque tu t’éloignes, hochant la tête. Ouais, je fais de la moto, je la conduis sovuent lorsque je ne prend pas la voiture. Si t’es sage ce soir, je te ferais faire plusieurs tours dans les jours à venir. Sans pouvoir résister, je viens t’embrasser en douceur avant de t’inciter à t’éloigner. Je finis de préparer à manger, tu peux aller te mettre à table si tu veux ? Qu’est-ce que tu veux boire, d’ailleurs ? Me tournant de nouveau vers le plat que je préparais, j’attendais ta réponse d’une oreille attentive.

@Ace Cullen — t'as tout compris, roucoulas-tu d'un sourire timoré. t'étais quelque peu surpris d'apprendre qu'il faisait de la moto. tu ne l'avais pas imaginé une seule seconde mais en y réfléchissant, tu le voyais bien à dos d'un tel engin. cela lui rajoutait davantage de flow. comme quoi, ace avait tout pour lui. — et ça te fait pas peur ? fin j'pense que tu dois avoir l'habitude mais j'sais pas, j'trouve qu'en moto on est beaucoup plus vulnérable qu'en voiture, demandas-tu. du moment qu'il ne roulait pas à deux-cents kilomètres heures dans les rues de boston, en faisant des roues arrière, il devrait rester sain et sauf. — j'vais être un ange alors, souris-tu. sage pour obtenir un tour de moto, c'était dans tes cordes, même si ace te donnait tout sauf envie d'être sage. tu répondis avec tendresse au baiser qu'ace venait de t'offrir. tu regagnas la petite table qu'il venait de t'indiquer, t'installant tout en t'accoudant d'un sourire. — de l'eau ça me va, t'embête pas, répondis-tu d'un sourire. — on en a jamais parlé mais t'es célib depuis combien de temps, toi ? lui demandas-tu par pure curiosité.

Passer du temps en ta présence me semblait si naturel que cela ne me perturbais même pas e te révéler des choses sur moi, essayant de me montrer honnête dans mes propos afin de ne pas mener ce début de relation sans étiquette vers un mur. Je voulais simplement profiter de ce que l'on avait, souriant doucement en voyant ton visage avant de hocher lever un sourcil à ta remarque. Pourquoi aurai-je peur ? Je me déplace les trois-quarts du temps en moto donc je n'ai pas peur ! Mais je comprends ce dont tu parles, je sais que cela peut être impressionnant au début. Je n'avais cependant jamais eu cette crainte, même lors de mes premières heures de conduite. Mais tu sais, on est pas plus en danger sur une moto que dans une voiture ? Tout dépend de la conduite que l'on a, de la prudence dont on peut faire preuve... de tout ça, tu vois ? De tout ce que je maîtrisais déjà mais que je pourrais t'apprendre si tu le désires. Souriant au semblant de promesse que tu faisais, je venais prendre possession de tes lèvres en douceur. T'envoyant à table pour que tu t'installes, je t'écoutais d'une oreille distraire avant de venir m'installer à tes côtés, le plat dans une main et une bouteille d'eau dans l'autre. Tellement longtemps que je ne saurais même pas te dire quand est-ce que j'ai été en couple la dernière fois. Si mon rire sonne sincère, je suis loin de l'être, n'ayant jamais eu de relations sérieuses, amoureuses ou non. Si ce n'était celle où j'avais été mis à l'écart au profit d'une femme. Mais toi ? Depuis quand tu l'es ? Et qui dois-je remercier pour t'avoir libéré et permis de fréquenter mes bras régulièrement ? Peur presque soudaine de parler d'un sujet qui ne fasse pas aborder, comme si j'allais trop loin.