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Eros a dû probablement remettre le nez dans la farine pour se montrer aussi audacieux. Au moins, il n'est plus entrain de geindre. C'est ce que pense Papa K. Il restera toujours une charge au bras de son fils mais visiblement leurs multiples échanges pour les filiales semblent le débêtir. Un salut en guise de bonne soirée. Le vieux suppose qu'il allait talquer le cul du gamin faisant son caprice. Gâchis, c'est tout ce qu'il voit en Aaron, à présent. Mais c'est un autre sujet. Une raison pour déléguer. Ca va leur faire un peu de mal aussi. Lorcan s’attendait à une cuisante rafale de la part de son autre garçon. Et il aurait savouré de le voir se défendre. Mais lui comme Jewell venaient de se faire couper l’herbe sous le pied, par le petit. Papa K lance une œillade à Henri, qui baisse aussitôt la tête. Le fiancé venait de comprendre pourquoi Lorcan n’avait rien dit. Le petit écoutait plus que Henri ne le pensait. Il s’excuse doucement mais c’est trop tard. Lorcan souffle un grand coup et demande a son petit fils de s’approcher. - Tu sais mon boy, j’ai vécu énormément énormément. Et parfois, lutter demande encore plus d’énergie que de vivre plus tranquillement. Ca ne veut pas dire que je ne veux pas rester avec toi. Juste que j’ai suffisamment la force pour vivre de très belles aventures avec toi et non, totalement épuisé par le traitement. Et en plus Henri, dit un petit peu de bêtises, parce que je me soigne. Si un jour, je peux plus t’accompagner où tu voudras, je prendrais plus de médicaments. Mais actuellement, ca va et j’ai pas envie de dormir toute la journée. Est-ce que ca te convient ? On joue tout le temps jusqu’à que je sois trop épuisé et je me soigne vite pour à nouveau jouer. Deal ? Papa K ne supporte pas de devoir employer la douceur en public. Ca l'énerve au plus au point. Mais c'était également de sa faute, jamais il n'aurait dû permettre la présence du garçon à table. Tout comme Jewell l'ouvrait vraiment pas pour les bonnes choses. L'amour oui, le cancer d'une mère visiblement peu intéressant. Mais les choses se déroulent ainsi et il doit gérer.
Lorcan offre une œillade moins sévère à sa fille, prenant le temps de répondre. - si vous étiez vraiment sans failles, nous n'aurions pas cette conversation. Je serais ben plus apaisé dans ma maladie que devoir subir le caprice d'un fils préférant courir un mec que d'abattre les gens que je lui demande, devoir justifier le besoin d'amour d'un autre de mes petits, rigoler de l'audace de mon gendre et le silence des deux meubles ici présents. Je serais pas entrain de vous demander de prendre la tête de mon empire, parce que de vous-même, vous auriez dû le faire. C'est parce que toi et tes adelphes vous vous êtes cuisamment égarés, que je peux pas poser mon cul pour une chimio. Je m'assois et tout s'effondre. Et ne me dites pas l'inverse. Je ne vous en veux pas. C'est moi, j'ai été aveuglé. Donc maintenant, je préfère devenir un pirate avec mon petit fils que devoir me prendre une sonde dans la gueule dans l'immédiat. A moins, que tu transcendes dès ce soir et me permette de dormir paisiblement, j'ai choisi mon combat. Et c'est visiblement pas celui que tu voudrais. Faites votre part du marché et je ferais peut-être la mienne. C'est et ça sera toujours comme ça que ça fonctionne. Ce qu'il n'ose pas dire, c'est qu'il est effrayé à l'idée de partir sans rien leur laisser. Parce qu'à la seconde où il mourra, ses ennemis vont se fondre sur ses enfants. Et pour le moment, il n'a pas l'impression que iels peuvent se défendre. Alors il doit monter une protection en béton autour d'elleux. Il doit se débrouiller pour qu'elleux deviennent intouchables même quand il sera en tombe. Mais il ne peut pas leur dire ça alors qu'il les a toujours élévé dans la violence physique et psychologique.
Il boit son verre puis sa tête pivote. - Alors Miss coupe papier et .. celui qui en après maon Numéro 2. Après baiser un membre de ma famille et buter les vôtres, vous faites quoi dans la Vie ? Parce qu'il me semble qu'on ne soit jamais vu alors enchanté et bienvenue en Ecosse. J'espère que les paysages vous plairont. Et surtout dites-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. Ma maison est la votre.
J'aurais dû me contenir et je le sais. Et je m'en veux véritablement. Je venais d'offrir une fenêtre sur moi et mon père ne l'oubliera pas de sitôt. Il m'a laissé faire en public. Mais la sentence ne se fera pas attendre. Sanglante pour sûr. Je vais devoir assumer les conséquences. Ne pas crier. Ne pas pleurer. Serrer les dents. Et attendre qu'il est fini. Ca se fera cette nuit et en silence. Je le sais. Ses mots tournent en boucle dans ma tête. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Mariage. Cancer. Les deux pèsent lourdement. Non, en fait, c'est qu'il ait fait entrer une nouvelle personne dans notre famille, qui m'enrage. C'est culotté de ma part. Mais ce type semble avoir tout sur un plateau. Alors que ma propre présence, j'ai dû le supplier pour qu'il me garde. Je sèche les lacrymales au moment où l'humain favori se pointe. L'époux est méconnaissable. Et cette ambivalence perdure davantage. Entre fierté de le voir prendre le relais. Et tristesse de le voir perdre un bout de son âme. Oui, je ne cesserais jamais de me questionner concernant son état mental. De m'en vouloir, de l'avoir tellement désiré pour avoir cette tenace sensation de le détruire. Pour autant, c'est lui qui gère mieux que moi. Alors qu'il était bien plus apeuré que moi. Je baisse les yeux et finis même par rire. - Tu veux vraiment qu'il te mette une balle toi. Mais ok pour la boite.
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