(ravelsie) Whenever you touch my skin I feel music inside me

@Raven R. Van Horn Elle est vraiment géniale avec toi et surtout le soir lorsque tes pensées s'égarent dans sa direction, tu réalises à quel point t'as de la chance de l'avoir dans ta vie. Depuis des années, en amie et maintenant... plus ? Tu le sais bien, que tu ne la vois plus de la même manière, que beaucoup de choses ont changé, et t'arrives enfin à l'admettre, plus seulement à toi-même mais aussi à elle. C'est ce que t'as fait ce soir, à ta manière bien sur. Tu t’exécutes et vas chercher le plaid dans le placard, tu peines pas à le trouver, et reviens dans le salon pour le déplier et le déposer sur le canapé. « Je veux bien une bière s'il te plait, aux fruits rouges si tu as. » Tu t'installes en tailleurs sur le canapé, observes d'un coup d’œil la réponse de ton frère qui te demande chez qui tu es partie. Tu réponds pas, il s'en remettra de n'obtenir l'information que le lendemain. T'es bien plus occupée à la place à suivre du regard Raven qui revient. Elle te tend une bouteille décapsulé et tu tapes doucement dans le verre de sa boisson avant de boire quelques gorgées. T'as le cœur qui s'agite et ton regard passe sur le plateau de tout ce qu'elle a rapporté, ça donne très envie mais... t'as l'estomac un peu noué. Buvant encore quelques gorgées, tu réalises alors que ton regard s'égare plusieurs fois et avec insistance sur ses lèvres « Désolé... » tu secoues légèrement les épaules et te forces à regarder ailleurs.

@Elsie Barlow | la frontière des termes est floue. pas de véritable mot posé, mais des actions qui prouvent que, des mots qui font penser que. c'est assez étrange, non ? d'être à ce point si heureuse pour des termes qui n'ont pas été dits. tu es sur un petit nuage, entre les messages échangés et ce baiser, devant ta voiture, et ces mains liées, une fois dans l'habitacle. tu ne le dis pas, mais ça se voit sans doute sur ton visage. tu sors la bière qu'elle te demande, ajoutant ta bière nature sur le plateau, décapsuleur posé entre elles pour éviter de perdre inutilement du liquide entre la cuisine et le salon. tu viens te poser assez rapidement à ses côtés, décapsulant sa bière avant de lui tendre en souriant, avant de trinquer avec elle et de porter la bouteille à tes lèvres. tu sens son regard sur toi et tu finis par la regarder, avant qu'elle ne s'excuse. ta main vient se poser sur la sienne avec un léger rire, qui se mue en un sourire en coin. « T'as pas à être désolée, tu sais ? » sous-entendre qu'elle a le droit, maintenant, d'y goûter autant qu'elle le souhaite, de les regarder autant qu'elle le désire. alors que toi-même, tes gestes demeurent maladroits. des marques à prendre, peut-être.

@Raven R. Van Horn Peut être que ce jour viendra, celui où tu seras totalement à l'aise. Avec tes idées, avec tes pensées, avec tes mots. Le chemin parait pourtant si long, si fastidieux, et souvent en fait, complètement impossible. Pourtant cette fois t'as envie de l'être. T'as envie d'être à l'aise avec l'idée que c'est elle que tu veux, et que t'as le droit de la regarder, de la chercher. Après tout tu le sais, ce n'est pas à sens unique, et Raven a commencé à suivre ce chemin bien avant toi, bien avant que tu ne viennes la rejoindre. Peut être qu'elle est moins craintive que toi, à vrai dire t'en es persuadée, il n'y a pas plus craintive que toi. Mais ce soir d'une certaine manière, elle arrive à te convaincre de repousser tes peurs. Quelques petits mots et un sourire qui te donne envie de repousser tout ça. Alors tu suis un instinct, celui que tu refoules et rejettes toujours d'habitude. « Oui. » tu souris doucement en rétorquant à ses mots. Tes doigts pianotent discrètement sur la bouteille entre tes mains, tu repousses le plaid en boule entre vous pour bouger sur le canapé et te rapprocher. Ton regard s'agite un peu partout dans la pièce, avant de tomber dans ses yeux, tu souris, et retiens pas ton regard qui s'aventure sur le moindre de ses traits, et encore une fois, sur ses lèvres. Tu commences à rougir mais ouvres la bouche à la hâte avant de le courage ne t'échappe « Je veux que tu m'embrasses. »

@Elsie Barlow | tu le sais pourtant, à quel point elle peut être déroutée par tout ce qui se passe entre vous, et tu fais en sorte de ne pas la brusquer, même si parfois tes mots sont plus forts que toi, que tes attentions envers elle se veulent peut-être trop au lieu d'être dans la bonne mesure, parce que tu ne sais pas vraiment comment te comporter dans ces moments, t'as jamais ressenti ce que tu peux ressentir pour elle, cet amour débordant mais pourtant pur. parce que tu veux son bien, parce que tu veux qu'elle soit heureuse, parce que tu veux qu'elle soit à l'aise à l'idée que ce soit toi, face à elle. parce que t'es pas du genre de ce qui l'intéresse normalement, et pourtant. pourtant elle te dicte ses envies avec une réalité déconcertante. les envies qu'elle tait trop souvent mais que tu devines parfois. sourire qui grandit sur ton visage à ses mots. « autant que tu voudras.. » parler sans réfléchir. poser ta bière sur la table basse, rapprocher ton visage du sien, déposant ta main libre sur son flanc, et l'embrasser tendrement.

@Raven R. Van Horn L'avoir ici avec toi, être auprès d'elle, ça te fait du bien. Comme un profond secret enfuis depuis des mois, repoussé après cette nuit là. Pour une fois la vérité, alors que la première personne à qui tu mentais, c'était bien toi-même. Elle sourit, elle s'approche, sa main sur ton flanc te fait quelque chose, et finalement elle t'embrasse. La chaleur de ses lèvres vient finalement embraser tout ton être. La bouteille de bière prend alors les airs de glaçons entre tes paumes, et tu la sens vaciller entre tes doigts. Encombrée et dans la craintes de vous en verser partout dessus, tu finis par reculer légèrement, abandonner ce plaisir dont t'es pas encore lassée. Tu penches le buste pour déposer la bouteille avec sur la table avec la sienne. Tu calcules pas bien ta trajectoire pour remonter, et tombes littéralement nez-à-nez avec elle, manque de peu de percuter son menton avec ton front. « Désolé. » encore et encore tu t'excuses alors qu'au fond t'as rien fait. Tu sais qu'elle n'a jamais aimé ça, ta manie de toujours te porter en coupable, de t'excuser pour un oui ou pour un non, ou même de t'excuser juste d'être là, en soit. Alors pour contrecarrer la mimique ou bien les mots, t'approches encore, cette fois tes mains libres glissent sur son visage et dans sa nuque. C'est toi qu'avance, et tu cherches ses lèvres pas très longtemps avant de ne plus les quitter. Tu redresses la taille pour effleurer la sienne, ce baiser là est bien moins délicat, comme s'il ne s'agissait que d'un interdit qui ne l'était plus.

@Elsie Barlow | c'est dingue l'effet que ça te fait, à chaque fois que tu as la chance de pouvoir goûter à ses lèvres, cette sensation que tu ressens à chaque fois. une chaleur qui parcourt l'être, le coeur qui s'emballe un peu plus fort, et comme un léger déchirement à chaque fois que vos lèvres se séparent, parce que tu ne te lasses pas de la douceur de ses lèvres. pourtant, elle se détache de toi un instant, laissant sa bière à côté de la tienne, s'excuse d'avoir failli te heurter et te coupe dans ton élan alors que tu voulais dire qu'elle n'avait pas à s'excuser, rapprochant une fois de plus son visage du tien, c'est elle qui prend les devants, elle qui vient t'embrasser avec plus d'envie, approchant son corps encore plus près du tien. dans un élan plus fougueux, tu l'invites à venir s'installer sur tes cuisses sans quitter ses lèvres bien longtemps, juste assez pour reprendre un peu d'air. dans un chuchotement contre ses lèvres, tu avoues. « t'as réveillé mes envies.. » ton regard se plonge dans le sien, cherche son approbation avant d'aller plus loin.

@Raven R. Van Horn Sur pilote automatique de tes envies. Au fond rien ne t'as jamais empêché de te laisser aller auparavant... enfin si, juste toi. Ton cœur meurtri qu'à pas voulu transformer son prénom en pansement, tes idées perturbées par le fait que cette fois ça ne serait pas qu'une passade. Pas mal de choses en fait, mais t'oublies tout lorsque tu rencontres encore ses lèvres, cette fois c'est toi qui l'a clairement provoqué. Ton corps s'embrase contre le sien, elle te tire et tu replies les jambes de part et d'autre de ses cuisses. Courbant légèrement le dos pour garder ton visage près du sien, tu frisonnes et tu regardes ailleurs après ses mots. Tu sens pourtant le poids de ses pupilles toujours visées sur toi, et dans un murmure entre deux inspirations t'admets qu'elle n'est pas la seule « Tu réveilles les miennes aussi. » C'est un peu compliqué pour toi d'assumer ses mots sans tourner cramoisie, t'as déjà le battant qui fait pulser ton sang à plus forte fréquence que jamais. Tu fais glisser tes paumes sur sa peau, repousses d'une main l'encolure de son tee-shirt pour libérer l'une de ses épaules du tissus et aller déposer tes lèvres à quelques reprises dans le creux de sa clavicule.

@Elsie Barlow | les mots n'ont jamais été posés si directement, et pourtant tu n'as pas su garder ce filtre de pudeur. tu sais pourtant le poids que ça peut avoir entre vous parfois, que c'est pas son élément tant de franchise dans ce domaine que tu préfères capter son regard pour voir ce qu'il en est, et malgré toi, tu souris quand tu la vois ainsi, et ton sourire s'agrandit quand elle réplique de la même façon. tu sais que c'est un grand pas pour elle. tes mains viennent frôler sa peau lentement, de ses hanches jusqu'au bas de son dos, tes lèvres qui se glissent dans son cou avec tendresse, remontant doucement vers le creux de son oreille. prendre le temps, ne rien précipiter.

@Raven R. Van Horn Ça remonte à un certain temps la première fois que t'as eu envie de te laisser aller avec elle. Pourtant et même si énormément de choses se sont passées depuis, t'as parfois l'impression que c'était hier. Tu te souviens à peine du temps où vous n’étiez que des amies, où tu la voyais uniquement comme la confidente qu'elle été. Elle a été cette personne pendant des années, et pourtant tu te souviens pas bien. Parce qu'à chaque fois que tu poses les yeux sur elle désormais, tu ressens bien plus que tout ça. Comment ça a pu en être autrement un jour auparavant ? Tu te laisses aller, bascules légèrement la tête en arrière lorsque ses lèvres trouvent leur chemin sur ta peau. Tu soupires et fermes les paupières, le désir prend de l’ampleur dans le bas de ton ventre. T'as chaud et t'as du mal à retrouver le fil de tes pensées. Tes mains quittent une minute sa peau pour venir tirer sur le bas de ton tee-shirt et le faire passer par dessus ta tête. En sous-vêtements devant elle tu pourrais te sentir vulnérable pourtant pas cette fois, t'as envie de voir où est-ce que ce sentier te mènera.

@Elsie Barlow | ça fait un moment, maintenant, que les choses ne sont plus totalement sur le spectre de l'amitié entre vous. ça fait un moment que ton coeur s'affole quand tu vois son nom allumer l'écran de ton téléphone, que tu fonds devant son regard, que tu crèves intérieurement d'envie de poser tes lèvres sur les siennes, d'y laisser une empreinte sur sa peau, délicate et invisible. l'amour fait rêver et rend tout un peu trop poétique, dérègle tous les sens, tous les repères fixés, mais tu apprécies tous ces dérèglements qu'elle provoque en toi. et ce soir, tout prend sens. tout devient fluide et naturel. les corps réagissent, la chaleur grimpe lentement. sa peau qu'elle découvre, souvenir brûlant qui revient en tête rapidement. découvrir chaque centimètre de peau découverte de tes lippes, frôler du bout des doigts. la chaleur qui monte en toi te pousse à dégager ton buste de sa prison de tissus, avant de repartir à la découverte nouvelle de sa peau.