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Yurnie ☼ The street lights light your way

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C'est vrai, je me chie dessus.  J'ai peur de ce qui est en train de se passer entre nous deux. Peur de trop m'ouvrir, de finir par me manger un putain de mur en béton armée en pleine gueule. J'ai peur qu'elle finisse par me laisser, m'abandonner comme un chien qu'une famille de merde laisserait au bord de la route. Est-ce que se mettre ensemble avait tout changé entre nous ? Est-ce qu'on aurait pas du en rester au simple stade d'amants ? Parce qu'à cette période là, on avait aucun soucis, vis à vis de nous même. Il n'y avait pas de peur, pas de jalousie, pas de carapace qui se fissurait petit à petit. Il n'y avait rien de tout ça, rien qui pouvait m'apeurer. J'étais libre, libre de faire ce que je voulais, libre de voir qui je voulais, libre de foutre ma queue dans qui je voulais. C'était tellement plus simple, mais la réalité était tout autre. J'avais envie, de cette relation. Je la désirais bien plus qu'une simple femme qui partagerait occasionnellement mon lit. Je voulais qu'elle soit mienne, qu'elle marche à mes côtés, qu'on puisse évoluer et grandir ensemble. Bizarrement, j'arrivais à me projeter un minimum, à arrêter de vivre au jour le jour, parce que Marnie, j'avais envie d'avoir confiance en elle. J'avais envie de m'ouvrir. Une multitude d'envie que seule elle avait réussit à faire sortir. Des envies bien enfouies, qui prenait jour à chaque moment passé en sa compagnie. Mais ce n'était pas simple, il y avait toujours ce mec, l'autre abruti dans un coin de sa tête. J'en parlais pas, je n'abordais pas le sujet pour éviter de me retrouver face à un mur. Je faisais juste en sorte de lui prouver que j'en valais la peine, que j'étais celui dont elle avait besoin, celui qui ne la décevrais pas et qui pourrait lui permettre d'être heureuse, réellement heureuse. Parce qu'en soit, c'était tout ce que je désirais, la rendre heureuse et qu'à mes côtés, elle soit la femme qu'elle aurait voulu être. Regard provocateur à son égard quand elle vient abaisser ma main, si je fais pas attention, je risque quoi, hein ? Je risque déjà tout, en étant avec elle. Risque que je prend sans réfléchir, sans vouloir arrêter, parce que c'était surement trop beau pour être vrai, en réalité... Elle trouvait toujours les mots, les bonnes façons de faire, encore une fois maintenant, quand je sens sa main effleurer ma joue, ces lèvres se plaquer tendrement contre les miennes. Le temps s'arrête, plus rien n'a d'importance, si ce n'est elle, Marnie. Mais c'est court, beaucoup trop court. J'aurais aimé continué, encore et encore, mais nous n'étions pas seuls, et ce n'était pas le moment de penser à autre chose, de penser à son corps, à ces lèvres. Stop Yuri. Profite de cette soirée avant de vouloir profiter d'elle. "T'es tellement drôle que t'en bug." Je ne vais pas non plus toujours aller dans son sens, toujours lui dire qu'elle a raison. Parce qu'au final, elle va prendre la confiance, elle va se sentir supérieur, elle va vouloir prendre le dessus sur moi, et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas quand elle me rabâchait qu'elle portait la culotte, qu'elle était celle qui prenait les décisions. Non, moi, Yuri, je suis le seul décideur de ma vie, je fais partie de la catégorie des dominants, et non des dominés. "La dernière fois qu'on a joué à ça t'as un mec qui t'a proposé d'être échangiste, on va pas retenter le diable." Verre que je porte à mes lèvres, ce n'est pas pour autant que je ne vais rien faire. Non, on est là pour s'amuser, non ? On est là pour se divertir, pour changer des routines banales et emmerdantes des couples basiques ? Et là, une idée me vient. Peut-être pas la plus bonne, j'allais surement me faire engueuler par Marnie, mais c'était déjà trop tard... Un léger sourire sur le visage, j'attrape son verre que je me verse dessus. "Comment j'étais censé savoir que c'était ta sœur ?! Vous êtes jumelles ! Je t'ai pas trompé je me suis trompé, c'est différent !" Fausse dispute, je tente d'essuyer mon visage avec mes mains, mais putain, c'est compliqué. "Personne aurait une serviette ou c'est trop demandé ?!" Que je gueule à tous ces ploucs qui nous regardent comme des bêtes de foire. Allez Marnie, à ton tour d'en faire des caisses.


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Parfois il faut apprendre à déconnecter son cerveau, ce qui n'est pas mon fort et qui est même plutôt l'inverse. Là, j'suis arrivée à un stade où j'ai plus le choix. C'est soit j'avance soit je tombe. Encore plus que je suis déjà tombée. J'sais me relever, c'est arrivé plus d'une fois. Marnie en détresse, c'est pas nouveau. Peu le savent et peu y croirait, mais c'est bien moi, la vraie moi. Yuri il est arrivé et j'crois qu'il est un peu comme une bouée de sauvetage. Mon gilet par balles. Parce qu'il m'accepte, il me tolère et bien plus encore, il s'attache. J'le vois bien dans ses gestes, dans ses mots et ses promesses. Elles sont belles ses preuves et j'ai envie de réussir à y croire. Réussir à m'abandonner dans un flot d'sentiments. Pas facile, je m'y suis jamais autorisée depuis des années et malgré tout je suis tombée dedans. Pas avec la bonne personne. Pas avec Yuri. A quelques semaines près, peut-être qu'il aurait pu être celui qui m'anime, qui sait? Mais là, j'suis avec lui et j'veux me focaliser sur lui. J'essaye, tant bien que mal, mais j'essaye et c'est là l'important j'crois. Au fond, il m'a toujours plu, alors pourquoi ça ne marcherait pas? C'est là où il faut déconnecter et se laisser porter. Déconnecte Marnie, tu vas surchauffer. Concentre toi. Le moment présent. Respire. Et ça va aller. tu veux pas m'échanger? que je lui lance d'un ton provocateur. Bien sûr que je sais que non et j'aimerais pas non plus. Ma réaction à cette fameuse soirée l'a prouvé. Et puis le voilà dans toute sa splendeur entrain de mimer une scène de ménage entre nous. Je m'y attendais à ça, qu'il trouve une idée farfelue pour animer la soirée. Je le regarde se mettre en scène, se vider la quasi intégralité de mon verre et à s'égosiller. Je sens les regards se tourner vers nous. Un instant de gêne qui me submerge mais en fait, j'connais personne et j'en ai rien à foutre de ce qu'on peut penser de moi, de nous. Je me lève de manière autant théâtrale; en poussant ma chaise bruyamment notamment. J'attrape mon sac à main et je me mets à le taper avec au niveau du bras. t'es qu'une merde! un gros connard! Je lui tourne le dos quelques secondes, juste le temps d'attraper un verre laissé à l'abandon sur la table derrière la nôtre et de lui jeter dessus. putain on se marie dans 2 mois et on a un bébé ! tu pensais à quoi en te tapant ma soeur?! Si il voulait jouer à ce genre de jeu, je savais parfaitement en rajouter des caisses. Je faisais tout pour me mettre dans le mood exact de ce que j'aurais pu ressentir si vraiment ça m'arrivait. Tout pour que les larmes montent et coulent sur mes joues, ce qu'il ne tardait pas à arriver. Les gens autour de nous se figeaient et n'osaient pas intervenir. Intérieurement, je prenais un malin plaisir à jouer à ça, se foutre d'eux. mais vas-y continue à te foutre de ma gueule et devant tout le monde! des grands gestes accompagnent mes cris. Toujours plus phénoménal, sinon ce n'est pas moi.

@Yuri Azarov
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J'ai arrêté de trop réfléchir, de tout calculer et d'essayer d'imaginer toutes les possibilités et tous les chemins qu'on pourrait suivre pour s'en sortir. J'ai envie de me laisser aller, parce que j'ai envie de lui faire confiance, à Marnie. Elle arrive à me prouver que je peux la croire, que je peux espérer un avenir en sa compagnie. Chacun de ces gestes me donnent envie de construire quelque chose de fort, de vrai, de durable, pas seulement une petite amourette de vacance, une relation qui ne serait pas faite pour être écourté aussi vite qu'elle aurait commencé. Marnie, elle mérite d'être heureuse, elle mérite qu'un homme prenne soin d'elle, qu'elle soit mise sur un putain de piédestal. Parce que Marnie, elle ne le dit pas, elle ne le montre pas forcément, mais elle en a chié dans la vie. T'as beau avoir des parents qui t'aiment, qui font tout pour toi, parfois, c'est pas suffisant, ça ne fait pas tout. Marnie, je la rendrais heureuse, je lui donnerais l'avenir et la relation qu'elle a toujours mérité d'avoir, j'en étais capable, je pouvais le faire. Alors non, je n'ai pas envie de commencer à rentrer dans des pratiques d'échangistes, l'imaginer dans les bras d'un autre était bon qu'à m'énerver, et j'en avais pas envie. "Tu peux toujours rêver." Toujours plus de sérieux dans mes paroles, dans la façon que j'ai eu de la regarder suite à cette petite provocation. Comme si elle avait besoin de se sentir en sécurité, de sentir que je ne le lâcherais pas. Ouais, elle était quand même pas mal, celle là. Moi, cet abruti qui a toujours peur de s'attacher je me retrouvais à vouloir tout faire pour être auprès d'elle, quitte à être blessé. Enfin, passons, parce que le cœur de notre relation, c'est surement de se prendre la tête pour des embrouilles inutiles, comme un prémisse, un avant gout de ce qui aurait pu être notre vie sur la durée si on arrivait pas à mettre de l'eau dans notre vin. J'me retrouve à me verser son cocktail sur la gueule, à rentrer dans une espèce de scène complètement fausse mais juste pour nous amuser. Des gamins, des putains de gamins qui trouvaient un malin plaisir à provoquer le peuple qui nous entourais. Toujours plus loin, toujours dans l'abus, je me fais insulter, des coups de sac à main qui viennent suivre. "Hey !" Je me retiens de rire, de ne pas partir en fou rire et gâcher toute cette scène de théâtre. C'est à ton tour, Yuri, pousse le vice, encore un peu. Enfin, c'est ce que je voulais, mais sans que je puisse réaliser quoi que ça soit, je me reprend un autre verre en pleine gueule. Sérieusement ? Léger sourire que je retiens, que je contient pour rendre ça bien plus crédible. Histoire de mariage, d'enfant, c'était quoi ce bordel ? "Je pensais à toi Séréna ! C'était dans le noir, j'ai pas fait la différence ! Alors vient pas mêler notre enfant là dedans !" Séréna ? Aucune idée du pourquoi du comment j'avais choisi de l'appeler comme ça. Autant nous inventer des identités par la même occasion, pour qu'un jour, si toutes ces personnes qui sont présentes ici décident de raconter ce moment de gêne à leurs amis, nos prénoms n'y soient pas associés. Mais Marnie, elle est forte, comme dans tout ce qu'elle peu entreprendre. Elle arrive à faire sortir des larmes de ces yeux. Sérieux ? Hey, j'aime pas voir pleurer les gens moi. Mais là c'est rien, c'est un jeu, c'est du théâtre, une comédie, une invention, il n'y a rien de réel Yuri, t'en fais pas. "Tu devrais t'en prendre à ta chienne de sœur ! A aucun moment elle a essayé de m'arrêter ! J'me suis juste trompé moi, c'est tout, et en plus, vous avez la même façon de baiser !" Toujours plus, toujours dans l'abus, comme si notre fausse vie sexuelle aurait pu intéresser les gens autour de nous. Quoi que, ouais... Ils sont intéressé, parce qu'ils sont tous en train de nous regarder, comme un putain de film d'action ou ils attendraient le dénouement final. Je tend ma main vers Marnie, ou plutôt, Séréna, comme pour tenter de la calmer. "Pense à Joël, il a pas demandé à ce que ces parents tout juste majeur se déchirent en public." On est déguisé, ils vont pas forcément voir qu'on est pas vraiment "tout juste majeur", non ?


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Il y a encore quelques jours, j'avais pas vraiment la tête à m'amuser. J'étais revenue au summer camp parce que je ne me voyais pas rester à Boston jusqu'à la reprise des cours, ni chez mes parents d'ailleurs, même si eux auraient bien aimé. En remetant les pieds sur le continent Africain, j'étais sûre de retrouver au moins un visage connu, Elia. Par contre je savais aussi que je m'exposais au risque de croiser Wilby et sa copine. Et ça, ça m'enchantait clairement moins. Forcément, je sortais moins et j'étais toujours sur mes gardes, prête à m'enfuir ou me cacher si je les croisait. Et Yuri a réapparu dans ma vie. Au bon moment ou au mauvais, tout dépend du point de vue sur lequel on se place. Tout est allé vite, très vite. Une soirée qui débute sur un toit et qui fini dans après un instant sexuel sauvage dans un ascenseur. Quelques journées et soirées qui s'enchainent à ses côtés. Les montagnes russes dans ma tête lorsqu'il me dit qu'il me veut moi et pas une autre. L'exclusivité. Etre un couple. J'ai essayé de l'en dissuader, parce que je sais que je pense à un autre et que ce n'est pas cool. Mais plus déterminé que lui, c'est difficile à trouver. Alors j'me laisse porter, même si dans ma tête parfois, c'est la guerre avec moi même. Je me débride pas vraiment, je suis pas toujours très adroite avec lui, même pas du tout. Pourtant, il est là, toujours là. Preuve suffisante de son estime pour moi je crois, mais ça suffit pas. Ça suffit jamais. Eternelle insatisfaite dans un premier temps et surtout, dans un deuxième temps, éprise d'un autre. Le temps est pourtant agréable avec Yuri. Il est drôle, on sait s'amuser et on s'entend plutôt bien sur tous les plans. Probablement deux êtres faits pour être ensemble. Mais pas maintenant. Peut-être plus tard. Peut-être jamais. J'en sais rien et je crois que je veux pas savoir comment tout ça va terminer. Je préfère me focaliser sur le présent, parce que si je pense trop, j'implose. Alors j'me met à rentrer dans son petit jeu du faux couple. Histoire risible. On se ridiculise très certainement mais rien à foutre, je connais personne et personne me connait. Je le tape avec mon sac, je l'incendie par mes mots et j'fais couler mes larmes. J'crois qu'à ce jeu, je suis assez douée. Etre fausse ouais. Très douée. Faire semblant à toujours été une grande qualité chez moi. Sourire pour faire plaisir. Faire croire que tout va bien. Une façade bien travaillée et qui ne faiblit jamais. Sauf pour les plus intimes, ceux que je choisis. Je manque de m'esclaffer de rire à sa réaction. Il serait presque aussi doué que moi et je me prête même un peu trop au jeu. Je bois ses paroles comme si elles sonnaient parfaitement bien sorties de sa bouche. Tout de suite j'me projette, à la limite de croire que tout ça est une réalité parallèle. Il m'en clou le bec. Mes fausses larmes deviennent de vraies énormes perles d'eau que je ne sais plus arrêté. Jeu dangereux, je m'y suis brûlée les ailes. Yuri me tend sa main, je la regarde et en l'espace d'un instant je tourne les talons. Je m'évapore dans la foule dans l'idée de trouver un coin de sérénité pour me calmer.
Quelques minutes passent, je me suis assise dans un coin à l'abris des regards cette fois. Le scandale qu'on a fait sera oublié d'ici peu. Merci l'alcool qui diffuse dans l'esprits des fêtards un effet qui m'est bénéfique. Je sens une main se poser sur mon épaule. Yuri. Il m'a retrouvé. Sûrement non sans peine. Il s'assoit à côté de moi et passe son bras autour de mes épaules pour me serrer contre lui. C'était réussi murmurais-je tu vas marquer les esprits. Ouais, réussi la blague qui devient trop réaliste pour moi. Je vais pas lui dire comme ça. Je m'avoue pas vaincue et surtout je ne veux pas qu'il perçoive mes faiblesses si vite.

@Yuri Azarov
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Et quand je me mets à réfléchir, je réalise rapidement que j'ai jamais été quelqu'un de méchant, qui aime la violence et qui aime se battre. Jamais je n'ai été le genre de gars à apprécier voir des poings voler, des têtes sauter et toutes ces merdes là. Vous savez, quand on voit cette grosse merde là, avec son putain de ventre tellement gros qu'on se demande si un jour, il a eu la chance de pouvoir voir sa putain de bite. Ce gars qui se gave de pizza à longueur de journée, qui les passe avec son gros cul posé sur son canapé triple XL tout droit débarquer de chez But. A regarder la télé et à rigoler des émissions plus chiantes les unes que les autres. Ce gros porc, qui, lorsqu'il va à l'université, il se sent puissant le con, un peu trop même. Toujours le même qui fait des blagues de merdes qui font rire que lui et ces abrutis de potes. Ce gros sac plein de merde qui prends son pied en s'amusant à frapper sur plus faible que lui, bah ouais, c'est plus simple. Cet enculé de première qui, quand n'a pas ce qu'il veut, fait un putain de caca nerveux, ce petit con pourri gâté. Enculé va. Et bien, vous savez, là, dans ce genre de moment-là, ouais, je peux devenir violent, je peux avoir envie de voir sa grosse tête tomber de son corps à la Highlander. Duncan Macleod du clan des Macleod. Je peux avoir envie de le voir se chier et se pisser dessus de peur. Je peux avoir envie de lui encastrer sa grosse tête dans un mur. Et occasionnellement, je peux aussi, avoir envie de le voir saigner. Mais, je me dis qu'au final, je suis pas fou, je suis pas violent. Bah non j'ai rien d'un mec violent et dégénéré. Car si je lui en met une, c'est pour en aider un autre. Je suis loin d'être un putain de Robin des Bois, un superhéros ou un sauveur, mais, c'est plus fort que moi. Peut-être que j'ai une lueur de folie dans les yeux, en réalité je ne sais pas trop, c'est fort possible je pense. Mais, si on ne me cherche pas, j'ai pas envie de violence, ça m'passe au dessus de la tête. On m'a toujours appris que ça ne pouvait pas forcément tout résoudre, qu'il fallait se servir des mots pour avancer, pour crever un putain d'abcès. Que la seule solution pour s'en sortir, ce n'était pas cette putain de violence qui pouvait consumer un corps de l'intérieur et te pousser à faire n'importe quoi. C'est pas moi, c'est pas moi putain. Mais pourtant... Encore la semaine dernière je me retrouvais à écraser mon poing dans la gueule d'un dégénéré de compétition qui venait de proposer à Marnie de devenir libertine. Ouais, il a vraiment proposé ça ce vieux dégueulasse. Il avait clairement imaginé sa meuf à quatre pattes, dos à moi, et lui, surement sur Marnie et j'ai pas envie d'en savoir plus ou de commencer à imaginer des choses qui vont encore réussir à m'énerver alors qu'il n'est même pas là ce con. Putain, dégueulasse, il avait cherché lui aussi. Je veux pas être violent de base, mais j'ai l'impression que de découvrir des sentiments, de l'attachement et d'ouvrir cette putain de carapace, de me dire que Marnie elle a réussit ça, elle a réussit à me faire croire en la beauté d'une relation, ça me pousse à l'être. Comme une forme de protection, une toute autre méthode pour éloigner les gens de moi. C'est pas la solution Yuri, tu le sais que t'as pas besoin de ça, parce que Marnie, elle est quand même sincère avec toi. Parlons en, d'ailleurs, de Marnie. A chaque fois qu'on se retrouve en société, on se lance dans un jeu de rôle complètement débile, et à chaque putain de fois, on se laisse trop tomber dedans. Cette fois ci, on est marié, tout juste la majorité, avec deux gosses aux prénoms bien dégueulasse pour leur âge, en pleine crise, parce que moi, père de famille, j'ai couché avec sa jumelle. Teubé. Elle est quand même forte, parce qu'elle réussit à faire sortir des larmes, je ne la savais pas si bonne actrice hein. Mais voilà, encore une fois, elle se casse. Putain, c'est une habitude chez elle ? A chaque fois que le jeu devient trop réel, elle prend la fuite ? C'est repartie pour un tour Yuri, allez hop. Bouge toi le cul maintenant, cherche un peu partout, faufile toi dans cette foule, fraye toi un chemin et tu finiras par la retrouver. Réfléchis. La dernière fois, elle était partie se cacher dans un couloir, elle avait cherché le calme. Cette fois ci, c'est surement pareil non ? Plusieurs minutes à chercher, je crois que je vais finir par lui foutre un traceur gps dans son sac si ça continue, et la voilà, un peu plus loin, assise contre un mur, comme une enfant qui chercherait à s'isoler du monde. Soupir de soulagement, je me décide à aller la rejoindre. Mon cul que je viens poser au sol après avoir bataillé quelques secondes avec cette cape que je trainais sur mon dos. Je viens passer mon bras autour d'elle, comme pour nouer un contact. "T'es sûre que ça va ? Je m'excuse si j'en ai fait trop..." Pas besoin d'en dire plus, pas besoin de lui demander de parler, de s'expliquer, car elle ne le fera pas. Non. Un baisé que je viens poser sur son front, comme pour lui faire comprendre que j'étais là pour elle, qu'elle n'avait pas à avoir peur, qu'elle n'avait pas besoin de s'enfermer dans un monde imaginaire.


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Ouais ok je l’admet, j’ai un problème pour gérer mes émotions. J’suis comme une gamine; j’déteste la frustration. Sûrement la conséquence directe de mon côté pourrie gâtée. Quand je suis pas contente, quand j’ai pas ce que je veux, je râle, je boude, je m’énerve ou je me casse. Comme là. Un trop plein d'émotions et une énergie mise à rude épreuve dans des conneries. Un mensonge dans lequel il était marrant de s’enfoncer mais pas trop longtemps. Time’s up. Ça ne me fait plus rire, j’me tire. Difficile de se frayer un chemin et de trouver un endroit calme, d’autant plus que je ne connais pas les lieux. J’sais qu’il va me retrouver, Yuri, il doit déjà être à ma recherche. S’il réfléchit bien, c’est pas compliqué de me mettre la main dessus. Un endroit calme et avec peu de monde. Un truc pas étouffant. Bingo. Quelques minutes après, il est là et s’assoit à mes côtés. Son bras autour de moi, ça m’apaise un peu, ça me ramène dans la réalité. J’arrive à m'ancrer dans l’esprit que tout ça est faux. Pourquoi j’ai dérapé comme ça? C’est inexplicable. J’vrille des fois et y’a juste aucune explication. C’est ce pic là, ce pic d’anxiété, ce pic de non-confiance en moi, qui resurgit et qui s’fait exactement le scénario, et hop ça crée une décharge qui me fait vriller. Ouais, ça va. Je voulais faire une sortie théâtrale. Menteuse, t’étais en train de te perdre dans votre jeu, avoue-le. Il me dépose un baiser sur le front, mes yeux se ferment l’espace de ce temps puis je pose ma tête sur son épaule. Heureusement que j’ai pas de soeur. J’étais encore loin d’apprendre qu’en réalité j’en avais une demi, pour l’instant à des kilomètres de moi. Vu d'extérieur, je pense qu'on avait l'air de deux cons. Déjà parce qu'on était déguisés mais aussi parce que j'avais pleuré et que mon maquillage avec bien coulé sur mes joues, que Yuri c'était déversé (et j'y avais participé) son verre dessus. Et pour couronner la situation on était assis par terre contre un mur, comme si y'avait pas assez d'endroit où s'assoir ici. Tu colles.. merci le sucre au fond de mon verre de mojito Désolée pour le verre renversé, ça devait pas être cool. Je serais devenue folle si tu m'avais fais ça. Avais-je vraiment besoin de préciser ça ? Je pense qu'il m'a cerné et qu'il sait pertinemment ce qu'il peut faire ou non avec moi. Les limites que j'impose un peu naturellement, sans verbaliser que si tu me fais ça, t'es mort. Une princesse. Une princesse chiante, pourrie gâtée et capricieuse. On fait quoi maintenant? Comme si ne plus faire de scandale public était la seule chose qu'on savait faire, j'suis un peu dépaysée. Je le regarde en attendant qu'il me propose une idée, un peu moins folle, un peu plus sage, et je passe ma main dans ses cheveux pour lui retirer les petits morceaux de feuilles de menthe restées coincées.

@Yuri Azarov
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