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Marnie&Yuri ☼ Drift away feel alright

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Drift away feel alright ★ ─
w/ @Marnie Featherington
10 Aout

Quoi qu'on fasse, le passé finira toujours pas nous rattraper un jour ou l'autre. Peut-être pas demain, ni dans un an, peut-être même que ça sera pas avant une dizaine d'années, ou bien encore le jour de votre putain de mort. Vous savez, là où pour les plus chanceux vous serez paisiblement endormi sur votre lit king size. Là ou toute votre famille sera autour de vous pour vous soutenir dans cet épreuve, avec des belles fleurs, limite un palmier de planter à côté de ton lit. Des arbres avec des fruits, des oiseaux qui chantent, des filles qui dansent. Ta famille qui rigole, putain, le rire de tes proches, pas de pleures non, leur joie, c’est tout ce qui te ferait plaisir, les savoir heureux, en bonne santé, et que pour eux, l’avenir sera beau. Qu’ils n’auront aucun putain de problème et qu’ils ne vont pas mourir jeune. Une vrai mort vous voyez, une mort qu’on fête, comme ces enfoirés de Mafieux qui se font poser des pierres tombales avec des statues d’eux, une grosse voiture en pierre et des fleurs digne d’un putain de mariage. Pas une mort de merde, pas emporté par un cancer ou suite à un accident causé par un enfant de salope qui s’est cru plus fort que Dieu. Une mort de merde qui te donne envie de revivre, puis de mourir une fois de plus tellement t’es dégouté de cette mort. Pas une mort de con, de pauvre gars seul, complètement seul chez lui avec sa bouteille d’alcool, sa télécommande et sa télé pour seul compagnie. Un vieux film qui passera au même moment tient, et, son gros cul tassé par le temps. La solitude et la tristesse, petit à petit il fermerait les yeux pour s’endormir à jamais et ne plus jamais se réveiller. Tôt ou tard, le passé nous rattrapera tous, et, ce jour-là, on sera dans tous une sacrée merde. Si on s'en sort, c'est qu'on aura vraiment, mais vraiment galéré à le faire, j'vous assure, croyez moi. Ce n’est pas en se curant le nez avec nos gros doigts bien dégueulasse et nos ongles mal coupés qu’on va s’en sortir, et ça, j’le sais. J'ai toujours fait comme si de rien était, comme si tout allait bien. Mais c'était faux, cette vie, elle me butait à petit feu. Je n'avais pas ce que je voulais, et j'étais blessé, un trou qui ne pouvait se reboucher, en réalité. Marnie, elle était un peu comme une lumière, complètement détruite aussi, mais qui avec moi, se montrait sous son meilleur jour. "On c'est jamais vraiment quitté en soit, mais, à nos retrouvailles !" Bien trop niait pour nous ces histoires là, que ça soit de se quitter ou de se retrouver, et je le vois, à sa façon de changer directement de sujet. Sourcil qui se hausse assez rapidement quand elle détourne la conversation, sourire sur le coin des lèvres, je prend place face à elle. "Commence pas à me chauffer..." Parce qu'on est dans un putain de lieu public et que c'est moi qui en est eu l'idée. Et là, je sais pas ce qui lui prend, je ne sais pas si c'est réel ou non, si ce qu'elle me dit, elle le pense. Elle a toujours été très taquine, à aimer faire planer le doute, et pour le coup, elle réussit. "Tu comptes me pisser dessus ?" A mon tour, de détourner la conversation, comme si nous étions des putains de gosses qui n'avaient pas envie d'aborder des sujets sérieux et qui n'étaient pas fait pour ça. Sauf que je manque de m'étouffer avec le liquide que j'ingurgite quand elle me menace avec son regard là, quand elle imagine ce qui aurait pu se passer avec une soit disant fille qui serait en train de me regarder. "J'ai même pas besoin de me retourner pour savoir que tu suces mieux qu'elle..." Mais c'est plus fort que moi, j'ai envie de me retourner, juste pour voir, pour savoir si elle disait vrai. De la curiosité mal placé, tout simplement. "Admire la technique d'agent secret, tu m'en diras des nouvelles." Je dégaine mon téléphone portable, et je fais mine de me prendre en photo. Putain, c'est clairement pas moi en plus. Mais au moins, je peux voir qui est cette fille qui serait en train de me regarder. "Pas ouf..." Que je lâche, comme une envie de l'énerver, de voir si elle pensait vraiment ce qu'elle avait dit. Alors Marnie, qu'est-ce que tu vas faire ?


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Des fois j’me dis que la vie serait plus simple si j’arrêtais de réfléchir à tout, tout le temps. Mais ce serait trop simple aussi si j’y arrivais. Et donc vous savez quoi ? J’y arrive pas. Jamais. Mon cerveau s’arrête pas. Il est en constante recherche de la moindre information, de la moindre action à réaliser, de la moindre micro poussière qui pourrait tout faire flamber. Et c’est facile de me faire flamber, mais que de l’intérieur. A l’extérieur, rien ne se voit. Que du paraître. Détestable, cette fille détestable, qui vous insupporte dès que vous posez les yeux sur elle. Parce qu’elle est belle, elle est souriante, rayonnante. Parce qu’elle a une assurante posture: les épaules droites et le menton relevé. C’est qu’à l’intérieur, elle est recroquevillée et que la meilleure des défenses est ce que les autres voient. Je sais montrer ce que je veux, je sais dire ce que je veux et à qui je le veux bien. Et y’a des gens qu’on croise, peut-être envoyés par le destin, que la vie a voulu mettre sur notre chemin, qui sont comme nous. On le sait, on le sens, mais jamais on en parle. Deux âmes blessées, meurtries, qui ne demandent qu’à être chérie. C’est son cas à lui, le Russe en face de moi. Et j’adore savoir qu’on partage plus que ce que l’on veut bien s’avouer. Une connexion mentale et pas qu’une attraction physique. J’crois que c’est pour ça qu’on a jamais eu vraiment d’attache l’un envers l’autre. Que je lui en veux pas d’être parti sans rien dire. J’crois que ça aurait été plus douloureux de se faire de vrais au revoir. Il est parti et ma vie a continué. Si on s’est jamais quitté, ça veut dire que ça fait au moins un an qu’on est en couple? J’arque un sourcil et je joue avec ma paille entre mes lèvres. Je le titille, je n’ai jamais eu cette idée de nous. Au moindre de mes appels de phare sexuel, il est si réactif que j’en suis étonnée. Y’a pas quinze minutes, on s’envoyait en l’air et il en serait redemandeur. Sûrement parce qu’il savait qu’avec moi, y’avait jamais de fin sur ce terrain là. Qu'au-delà de l’aspect purement sexuel, j’adorais jouer du vice de la tentation et de la séduction. Cette paille entre mes lèvres, je joue beaucoup trop sensuellement avec, glissant mes lèvres dessus, laissant ma langue s’y mêler aussi. Juste pour le titiller aussi bien sur le plan verbal que physique. Simplement, il ne faut pas abuser de ma patience et, si j’aime jouer, je n’aime pas qu’on joue avec moi. Je sens qu’il se fout de moi, ça me pique, j’avoue. Un point pour lui. Mais s' il gagne une bataille, il est loin de gagner la guerre. Je le regarde faire, je l’écoute déblatérer ses conneries à moitié pour me flatter, à moitié pour se moquer de moi. Je pose mon verre sur la table, un peu trop fort d’ailleurs puisque je reçois quelques éclaboussures. Tu veux jouer à ce jeu? T’es sûr… Je me lève et me dirige directement vers la jeune fille derrière Yuri. Une petite tape sur l’épaule et avec mon plus beau sourire hypocrite, je commence à jouer. Salut ! T’es toute seule? Écoute si tu veux, on peut faire connaissance, c’est quand même triste d’être seule dans une si grande fête! Je me tiens devant Yuri que je pousse pour qu’il se retrouve coincé entre la chaise haute et mon corps. J’ai les mains dans le dos et discrètement, je les pose sur son entre-jambes, sans rien faire de plus pour l’instant. J’suis Marnie et lui là, c’est Yuri ! La jeune fille nous sourit, probablement un peu étonnée de mon approche très franche. Euh, enchantée ouais.. Du coup, vous faites partie de la horde d'étudiants de Boston qui a débarqué y’a quelques jours c’est ça? Un silence de ma part, je ne réponds pas, volontairement, voulant que Yuri réponde à la blonde.

@Yuri Azarov
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w/ @Marnie Featherington
10 Aout

A vrai dire je me moque bien du mal que je peux faire au gens, ce ne sont que des personnes de passages dans ma vie, qui ne resteront pas pendant plusieurs années à mes côtés, à me supporter, à me faire rire et à me faire découvrir une belle amitié, ou bien l’amour. Alors j’suis méchant, provocateur, enfoiré, enculé, connard, toutes les insultes au monde que vous voulez, mais je sais qui je suis. Je n’ai pas besoin de me cacher derrière un déguisement pour devenir quelqu’un, pour plaire au gens, car j’en ai totalement rien à foutre, je suis déjà quelqu’un. J’sais que parfois j’abuse, qu’à certain moment je devrais peut-être me calmer et laisser les gens tranquilles, mais non, j’insiste, j’enfonce le couteau dans la plaie comme un juge qui ne veux qu’une chose, vous mettre en prison pour le restant de votre vie. J'ai toujours été ce genre de mec, à faire du mal sans réfléchir, et avec les années, tout ça avait empiré. Comment voulez-vous vivre avec autant de haine ? Comment voulez-vous construire un avenir si toutes vos pensées sont en merde ? Comment pensez-vous pouvoir avancer si votre chemin est rempli d'embuche ? Vous pouvez pas avancer, et j'ai connu cet état d'esprit, j'ai connu tous ces problèmes... Pour m'en sortir, je n'ai pas eu besoin de traitement ou de séance chez un putain de psychologue qui aurait essayé de me faire comprendre que la vie est belle et que lorsqu'un oiseau chante, ça devrait me donner des frissons. Non, toutes ces conneries inventés par je ne sais quel taré n'était pas pour moi. J'avais eu mon propre traitement, ma propre porte de sortie. Enfin, c'est ce que je disais au monde entier pour qu'on pense que j'allais bien, mais c'était totalement faux. Une fois seul dans ma chambre, avec pour seul compagnie mes pensées, je redevenais ce mec faible, complètement perdu, qui se posait encore et encore les mêmes questions. J'avais besoin de réponse mais aucune ne me convenait. Putain... Pris à mon propre jeu, j'arque un sourcil, elle était forte, Marnie, quand elle le voulait. "Et t'as osé me tromper pendant un an ? Han, je suis blessé là je te pensais pas comme ça !" Mais toi aussi, Yuri, tu l'as trompé alors. Et pas qu'une fois. Un partout, balle au centre ? Sauf que je comprends bien vite que j'ai réussi à la piquer. Elle pensait donc vraiment ce qu'elle avait dit ? Marnie, elle était possessive ? Comment je vais faire moi, maintenant ? J'ai prévu de voir plusieurs filles pendant ce Summer Camp, mais l'arrivée de Marnie, ou plutôt, son retour, pouvait tout chambouler. Non, nous n'étions pas comme ça, nous n'étions pas ce genre de personnes, on s'entendait bien, c'est tout, non ? Putain, elle commencerait presque à me faire peur... "Oui ?" Que je lâche limite fébrile. C'est ça, mon putain de problème, je n'ai aucune limite et j'aime voir de quoi l'humain est capable. Sauf que... J'aurais peut-être du fermer ma gueule. Elle se lève et me traine avec elle jusqu'à cette fille. Putain, mais j'en ai rien à foutre moi de cette personne ? Et là... Elle entame la conversation. Merde Marnie, pourquoi tu fais ça ? Elle me fout un léger coup de cul pour pouvoir me bloquer, m'empêcher de partir pour sortir l'excuse du "je vais chercher des boissons". Elle est forte, quand même. Sauf que la suite, je ne m'y attendais pas. Je sens ces mains se glisser contre mon entre jambe. Yuri reste concentré, de toute façon, c'est Marnie qui discute, pas toi. Elle fait même les présentations à ta place, tu peux t'en sortir si tu restes stoïque. Enfin, c'est ce que je pensais, car elle répond pas à la question de l'inconnue.


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J’suis la seule fille de la fratrie et par-dessus tout, je suis la petite dernière. Je pense que ces deux facteurs ne m’ont clairement pas aidé à être une personne saine d’esprit. Surprotégée, gâtée, un peu trop aimée et pleine de liberté dans ce flot de thunes. Ça aiderait qui ? Je suis devenue professionnelle en tout ce qui énerve les gens. Aidée par mes frères qui m’ont mené la vie dure, il a forcément fallu que je m’affirme. Petite Princesse adulée par ses parents. Papa qui donnerait le bon dieu sans confession, Maman inquiète et complice. Voilà comment j’ai grandi. Dans la joie et la bonne humeur. Jusqu’à l’événement tragique. Fléau américain bien trop fréquent, les fusillades dans les établissements scolaires. Oh, j’aurais pu ne plus jamais remettre les pieds dans un lieu pareil. Mais au lieu de ça, non, j’me suis relevée et j’y suis retournée. Comme le cheval, on en tombe mais on se remet en selle tout de suite. Par contre, les conséquences ont été dramatiques et les répercussions sûrement gravées en moi pour toujours. Alors voilà, j’avance avec tout ce bagage mitigé de la fille à la vie rêvée et merdique. Et j’essaye de relativiser comme je peux. Par le rire, la taquinerie, le jeu. Cette audace qu’on peut avoir plus avec certaines personnes qu’avec d’autres. Avec Yuri, pas de limites, plus de limites. Est-ce qu’on en a déjà eu ? Pas sûr. Moi ? Jamais, j’suis carrément redevenue vierge depuis! Faux, complètement faux. Il le sait pertinemment et je sais aussi très bien qu’il n’a pas attendu de me revoir pour s’amuser. En même temps, on ne s'était pas promis grand-chose à cette époque. On avait profité, sans réfléchir, et c’était bien. Peut-être que si ça avait duré, j’me serais retrouvée comme avec Wil: attachée, si ce n’est bien plus, à courir après lui sans plus aucune fierté. Bref, à force de ne pas avoir été contrariée plus jeune, je déteste qu’on joue avec moi ou qu’on se fiche ouvertement de moi. La provocation, c’est mon truc et il ne faut pas m’y lancer. J’ai provoqué, j’ai joué, aguichant à nouveau Yuri de la manière la plus traître possible. Y’a cette fille, la pauvre, en face de nous, qui est sensiblement notre proie ce soir. Elle n'a pas l’air de capter le jeu qui se tient en face d’elle, sûrement trop pleine d’alcool.
Une seconde de plus et ça arrivait mais me voilà à mimer de trébucher et me relever inpeccablement Merde, j’ai oublié ! reine du retomber sur ses pattes, je devais être un chat dans une vie intérieure. On doit rejoindre Sara et Paolo près de la piscine ! Je choppe sa main, mettant fin à la discussion qui se déroulait sous mes yeux, que j’avais lancée mais que je n’avais absolument pas suivie. Et nous voilà à nous enfoncer à nouveau dans la foule de vacanciers.

@Yuri Azarov
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10 Aout

Des têtes de bites de partout. Des femmes un peu trop pressées à mon gout, vêtue d'une fausse fourrure qui ferait dégueuler les riches. Des étudiants un peu trop étudiants, des modèles de réussite. Des mecs en costume qui me donnent des envies de meurtres. Des hommes d'affaires qui pensent connaitre le monde, qui pense pouvoir tout avoir juste en un claquement de doigts. Bande de sombre merde. Cet endroit, cette soirée, ça allait devenir notre terrain de jeu. Je regarde les gens passés, je regarde le monde évoluer sous mes yeux, les gens être heureux. Bande d'enculés, vous n'avez pas le droit d'être heureux si moi je ne le suis pas. De l'égoïsme pur et dur, tout simplement. Vous n'avez pas ma vie bande de raclure, vous n'avez pas vécu un centième de ce que j'ai vécu, et vous pensez tout connaitre au monde. Venez dans ma tête, mettez vous un instant dans cet endroit sombre, et je ne pense pas que vous en ressortirez en vie, j'pense que ça vous marqueras, comme une cicatrice ouverte, une cicatrice qui ne veut pas se refermer, et ça, pour le reste de votre misérable vie. Mais la soirée a pris une tournure bien différente. Comme un jeu du chat et de la souris, comme deux adolescents qui se cherchaient perpétuellement, un combat de coq pour monter qui aurait le dernier mot, est-ce que c'est maintenant, qu'on commençait à s'inventer des vies, à crée des personnages qui n'étaient pas nous ? "Bizarre j'ai pas senti de déchirure tout à l'heure..." Malheureusement pour elle, je ne mâche pas mes mots, je ne réfléchis pas souvent avant de l'ouvrir et de parler, d'ailleurs. Plusieurs fois, ça m'a coûter, et ce soir était surement un exemple de plus à cette longue liste. Parce que Marnie, elle a des idées en tête, un cerveau en ébullition, et elle ne me laisse pas d'autres choix que de rentrer dans son petit jeu. Trois, deux... Un... Elle n'en peu plus. Elle vient m'attraper la main et me serrer le poignet. Un vieux prétexte avec des prénoms tout droit sortie d'une vieille série espagnol et nous voilà en train d'abandonner la jeune femme. "Passe une bonne soirée !" Légère provocation à Marnie, comme pour lui montrer que ce petit jeu ne me faisais pas peur. Enfin, légèrement, quand même. "T'es au courant que c'est de l'exhibitionnisme ça limite ?" La tirant vers moi pour la stopper dans sa course pour fuir la table. Mais j'avoue que ça ne m'a pas dérangé, et que de savoir qu'on était regardé, ça a éveillé comme une excitation nouvelle en moi. Nos prochaines victimes, qui sont elles ? Un regard à gauche, un autre à droite, et je tombe sur ce couple, un peu plus loin, au bord de la piscine. "Regardez les, les deux tourtereaux, c'est eux nos prochains jouets." Elle ne m'avait pas laissé le choix de la première, je ne lui laissais pas celui des deuxièmes. Deux personnes, deux fois plus de chance de se tromper, de se faire attraper, de dire les mauvaises choses, de griller une couverture qu'on avait même pas encore réfléchis. Allez Marnie, c'est reparti pour un tour.


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Le monde aurait pu m’angoisser. La foule alcoolisée, le brouhaha, ce fourmillement intempestif autour de moi. Mais il n’en est rien. Merci les médocs. J’suis pas shootée, j’suis juste dans un état normal, stable et pas cataclysmique. Yuri, il me sécurise. C’est con pour un mec que j’ai pas vu depuis des mois et que j’ai connu que finalement sur un court laps de temps. Avec lui c’est fiable, c’est cool, je sais qu’il est ma ceinture de sécurité et que s’il y a quoi que ce soit, il est là. Il est le genre de personne avec qui je me sens safe. Mais le genre à être un danger parce qu’une Marnie en sécurité est une Marnie qui prend des risques pas mesurés. J’suis gymnaste, rappelle toi. Une parole de trop, un regard de trop et ça suffit à me faire perdre un peu le contrôle de mes émotions. Au fond, j’sais que j’ai aucun droit vis à vis de lui. Il me doit rien, il est grand et libre. Mais devant mes yeux, ce serait bien trop déplacé à mon goût. C’est de là que tout est parti en cacahuète. Un plan foireux, un jeu dangereux. Une main dans son boxer puis une main entre mes jambes. J’profite, j’aime ça. J’aime jouer, j’aime ce qu’il me procure comme plaisir. C’est rapide et intense. Un peu comme notre relation à toujours été. On pourrait passer la soirée à faire ça. Et c’est ce que lui comme moi, on semble avoir envie de faire. Jouer avec le feu en essayant de ne surtout pas se brûler les ailes. Alors c’est parti, fini de s'exhiber devant la blonde. La clé de la réussite? Ne surtout pas trop s'attarder. Ca t’plait, te plains pas Il me désigne du regard un couple assis sur un transat au bord de la piscine. Deux fois plus de risques. Pour deux fois plus de plaisir? Mon visage s’illumine, un sourire coquin et j'entraîne Yuri vers eux. Je m'assois en premier sur le transat. Je prends appui sur le dossier et j’écarte les jambes pour qu’il puisse venir s'asseoir et s’appuyer contre moi. Mon premier réflexe est d'entraîner son bras pour le poser sur ma cuisse. Il fait un peu plus sombre autour de cette piscine, ça a été bien pensé, un côté un peu plus intimiste, qui laisse place à bien plus de possibilité. J’ai envie de jouer, mais ce que Yuri ne sait pas, c’est que je ne suis plus dans l’optique de gagner. Simplement dans l’optique de prendre mon pied. Je guide sa main vers ma poitrine parce que, partie à ne pas négliger. Et j’en oublie finalement le couple à côté de nous. J’en oublie pourquoi on est venu précisément à cet endroit. J'attends seulement le moment où il va oser faire quelque chose puisque pour l’instant, ses mains sont seulement posées sur des endroits stratégiques de mon corps. J’suis sortie de mes pensées par un raclement de gorge, un peu fort. Quelque chose qui est fait exprès pour qu’on le remarque. Je tourne la tête en direction du bruit et je vois le couple qui nous regarde. C’est là que le mec mec dit On peut échanger si vous voulez? Il a l’air complètement torché et sa proposition me dégoûte. Pris à notre propre jeu, et merde. Putain t’es crade je pousse Yuri pour qu’il se relève et je me barre dans la foule vitesse grand V pour m’échapper en direction du hall de l’hôtel. Douche froide. Glaciale même.

@Yuri Azarov
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10 Aout

Dans un certain abandon de nous-même, on se laissait tous aller à notre manière, certains choisissaient l'alcool, d'autres le sexe, quelques-uns la drogue, et puis, de nombreux faisaient comme moi, ont essayaient de vivre à notre façon, à coup de poing dans la gueule pour se frayer un chemin, pour s'en sortir et montrer au monde qu'on a réussi. L'argent n'était pas le problème, mon compte était aussi gros qu'une paire de couille qui ne se serait pas vider depuis des centaines d'années. Le problème, c'est que l'argent n'était pas la solution à tout, la réponse à tout. Est-ce que tu vas pouvoir ramener à la vie un être cher avec ta thune ? Est-ce que tu vas pouvoir te laver de tous tes putains de pêché avec ta thune ? Est-ce que tu vas pouvoir être apprécier seulement pour la personne que tu es à tes soixante ans, par ta femme de vingt-trois ans ? Non, putain c'est un non pour toutes ces questions. J'me suis laissé aller de la mauvaise manière, de la plus mauvaise des manières qu'il puisse exister. J'ai merdé, et je pense que je m'en voudrais toute ma vie, j'm'en voudrais de ne pas avoir été présent, j'm'en voudrais d'avoir refait la même connerie que j'ai déjà faite. Con que je suis. J'veux me rattraper, et c'est pour ça que j'ai posé mes valises à Boston il y a plus d'une semaine. Pour rattraper tout ce temps perdu avec mon frère, pour comprendre d'où venait le problème. Qu'est-ce qui l'avait poussé à tout abandonner, notre famille, moi, pour venir ici. Mais pourtant, la première personne que j'avais décidé de voir lors de la première soirée au Summer Camp, c'était bien elle, Marnie. Marnie la gymnaste. "J'ai pas oublié ta souplesse, non." Sourire provocateur, comme si on en avait pas assez fait. Nous étions comme deux gamins qui passaient leur temps à se chercher sans vouloir être clair. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, parce que j'étais pareil, au fond, nous étions surement les mêmes et c'est ce qui nous poussais surement à rentrer dans cet espèce de petit jeu, complètement inconscient. On aurait pu se faire voir, à cette table. On aurait pu se faire griller par la jeune fille qui, n'avait rien demandé. Mais non, on a continué, pendant plusieurs minutes, nous poussant à trouver de nouvelles cibles. Un couple vers la piscine. Coin un peu plus isolé, bien plus sombre que le reste de la soirée. Ils allaient être nos prochaines proies, les personnes dont on allait jouer. Enfin, c'est ce que j'avais pensé. Sauf que Marnie, elle vient s'asseoir sur le transat, écartant ces jambes pour que je viennes m'y placer. Elle ne prête aucunement attention aux deux abrutis qui ne savaient pas ce qui était en train de se tramer à leurs côtés. Face à elle, ces jambes viennent presque enrouler ma taille. Mais Marnie, elle a d'autres idées en tête, je crois bien. Elle place l'une de mes mains sur sa cuisse, puis l'autre, contre sa poitrine. Est-ce que être regardé procurait un nouveau plaisir ? Putain, ouais, surement. La tentation de se faire prendre, de se faire attraper. L'envie d'elle, qui montant de plus en plus. Main sur sa cuisse qui commencent à doucement se glisser sous sa robe, celle sur sa poitrine s'amuse à resserrer son emprise, je crois bien que moi aussi, j'en ai plus rien à foutre des deux cons d'à côté. Enfin, c'est ce que je croyais, jusqu'au moment où t'as l'abruti de compétition qui ouvre sa gueule. Marnie, ça lui plaît pas, c'est limite si elle ne me pousse pas pour se casser. "T'es sérieux ?" Que je lâche à ce mec, et je me relève, je réfléchis pas, mon poing vient s'écraser contre son visage sous le regard effrayé et choqué de sa meuf. "Reparle lui comme ça et je te noie dans la piscine." Dernier regard à ce couple de merde, et je me presse pour aller retrouver Marnie qui elle, a fuit. Putain, elle est où ? J'avance, et je la vois un peu plus loin au niveau du hall d'entrée. La démarche qui se veut bien plus rapide, je finis par arriver à son niveau, et, sans réfléchir, je l'attrape par la main, la plaque contre un mur, et, à la vue de personne, je viens m'emparer de ces lèvres. L'adrénaline, le fait d'avoir éclaté mes phalanges dans la gueule d'un mec pour sa réflexion déplacé. J'étais en train de perdre le controle de moi-même, et c'était flippant...


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Cette soirée prend une tournure tordue. Moi qui croyait m’amuser, je redescend bien vite de mes émotions. C’est fou comme les émotions peuvent être une machine à montagnes russes. Un pic positif peut devenir en une fraction de seconde un pic négatif. J’ai provoqué ce qu’il m’est arrivé. Et normalement, ça aurait pu me faire rire. Une proposition pareille, plutôt innocente finalement, mais qui sur le moment me fait complètement partir en vrille. J’veux pas être l’objet de qui que ce soit si je l’ai pas décidé, et là, c’est ce qui était en train de se dessiner si je n’avais pas coupé court. J’suis partie sans me retourner, sans adresser un mot ni un regard à Yuri. Furieuse, j’ai préféré m'éclipser pour redescendre seule. J’ai pas vu son coup de poing, j’ai pas entendu ses menaces proférées au mec. Et heureusement, parce qu’être la cause de cette réaction m’aurait fait carrément flipper. Attirer le regard des autres, se montrer en spectacle, c’est pas mon délire. J’suis plantée dans le hall de l’hôtel et y’a personne à l’horizon. Il doit être deux ou trois heures du matin donc les gens sont couchés ou complètement déchirés à cette soirée. Pas de staff non plus. Ce silence est apaisant, je respire profondément pour reprendre mes esprits quand une main, sa main, m’embarque pour me plaquer contre un mur. Il m’embrasse et je prolonge ce baiser, langoureux et sauvage. Je fais un petit saut pour élancer mes jambes autour de sa taille, mes bras s’accrochent autour de son cou. Je sens une de ses mains dans mes cheveux, les serrant et tirant légèrement et son autre main sous mes fesses. Ceci m’empêchant d’ailleurs de réaliser qu’il peut avoir une quelconque blessure à la main. J’ai l’impression d’être une ado en pleine crise d’hormones. Est-ce que je tombe pas dans l’excès? Rechercher le plaisir par tous les moyens, tout le temps, partout, pour oublier. Oublier que j’suis pas heureuse. Oublier que j’voudrais être avec un autre homme à ce moment-là. Oublier le passé, ce qui me blesse, ce que j’suis contrainte d’affronter. Ces démons qui m’envahissent. J’sais pas j’m’en fou, j’veux juste du plaisir et peu importe de savoir la raison. Vas-y Yuri, montre moi plus ce côté bestial, parce que j’veux pas d’amour, j’veux pas de sentiments. Pas besoin de calins, de gestes tendres, c’est pas nous ça, c’est pas moi. Pas moi avec toi. Je décolle mes lèvres des siennes de quelques centimètres pour lui murmurer pas là mon regard lui indique le plafond avec les caméras, qui très certainement ne manque aucune miette de tout ça.

@Yuri Azarov
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w/ @Marnie Featherington
10 Aout

Cette réaction n'est pas normal. Je ne suis pas ce genre de mec, je ne veux pas que quiconque puisse réaliser que j'étais à bout de force, à bout de tout. Mais c'était plus fort que moi, je n'ai pas réfléchis, même pas une putain de seconde. J'ai juste écrasé mon poing dans sa gueule, parce qu'il m'avait manqué de respect, mais encore plus à Marnie. On c'est fait prendre à notre propre jeu comme deux couillons. Et cette réaction, elle me faisait peur. J'étais violent seulement quand je n'avais pas d'autre choix et d'autres alternatives, là, j'en avais des centaines. Ne rien dire, l'envoyer chier, lui faire la morale, lui apporter de l'eau pour faire passer l'alcool qui coulait dans son sang. Mais non, je lui ai juste collé mon point dans la gueule. Est-ce que c'était Marnie, qui provoquait ça ? On venait juste de se retrouver, c'était pas possible, il n'y avait jamais rien eu niveau sentiments entre nous, alors n'essayez pas de me faire croire qu'en une soirée je me serais découvert quelque chose pour elle. Non, Marnie, je l'apprécie, j'ai une putain d'attirance pour elle, et c'est tout. Nous sommes juste deux êtres complétement déchiré par la vie, c'est tout. Putain, j'aime pas cette réaction, mais le plus étrange dans tout ça, c'est que je ne m'en veux pas, à aucun moment j'ai des remords, à aucun moment je pense à aller m'excuser. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de sa petite vie de merde, que son nez soit plein de sang et que sa putain de chemise aussi. Sa copine s'occupera de lui, et au moins, la prochaine fois, il y réfléchira à deux fois avant d'ouvrir sa gueule. Je ne dois pas laisser la violence me consumer. Non. Marnie. Ou est-elle ? Putain, pourquoi elle m'a laissé ? J'avance, je la cherche, et je finis par l'apercevoir, là bas, seule contre un mur. C'est finit, j'arrête de réfléchir, j'arrête de me poser des questions. J'ai envie d'elle, l'excitation qui nous envahi depuis tout à l'heure est bien trop forte pour y résister. Plaqué contre le mur, on s'embrasse, sauvagement, sans aucun retenu laissant nos langues danser, notre salive se mélanger. Petit saut, ces jambes qui entourent ma taille, une main sous ces fesses profitant une fois de plus de ce contact, l'autre main qui tire ces cheveux, j'en peux plus. Beaucoup trop de passion, de pulsion pour s'arrêter maintenant, si ça doit se faire ici, c'est que ça devait arriver. Enfin, c'est ce que je pensais, jusqu'au moment ou elle s'arrête, ou ces douces lèvres quittent les miennes. Pas là, qu'elle me dit. Je tourne le regard, et ont est sous surveillance. "Bien vu..." Parce qu'à aucun moment je n'y aurais pensé, au vu de l'état dans lequel je suis. Ma deuxième main qui vient se poser sur ces fesses, je la décolle de contre ce mur, et tout en la gardant dans mes bras, je nous guide jusqu'à l'ascenseur. J'ai pas le temps, pas l'envie de réfléchir. J'appuie sur le bouton, et une fois à l'intérieur, je laisse les portes se refermer pour presser le bouton d'urgence. Ils prendront les escaliers.


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Tout finir par péter à un moment ou à un autre. Ce soir, j’arrive facilement à m’expliquer pourquoi tout part dans tous les sens. J’suis moi-même dans tous les sens. Yuri, Wilby. Wilby, Yuri. Comment ça pourrait bien se passer à partir de là ? Aucune chance. Mais ça m’arrête pas, pas du tout. J’laisse tout partir en sucette, tout péter, tout partir en fumée derrière moi. Un claquement de doigt et j’disparais. Je me volatilise sans laisser le temps à Yuri de dire ouf. Il met pas longtemps à me retrouver et à devenir une autre personne: sans retenue. Plus de défense, les masques tombent, la vulnérabilité est proche, extrêmement proche. Mais je n’ai que faire de sa façade tombée, j’l’ai même pas vu faire. J’ai pas vu ce coup de poing partir dans le nez du mec. Je le ramène à la raison, parce que j’ai tout de même pas envie de me faire virer de l’hôtel et de passer ma nuit dehors. Quand bien même, j’ai pu avoir un avant goût de la nuit à la belle étoile et que, c’était pas si mal. J’me laisse porter jusqu’à l’ascenseur où mes pieds retouchent le sol qu'une fois dedans. Bouton d’urgence, on est bloqué. Un peu flippant si t’es claustrophobe, mais toujours mieux que le vertige.


@Yuri Azarov
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