For the truth, look into the deepest of the eyes. (Perceval)

For the truth, look into the deepest of the eyes.

Dix-sept heure trente. La fin de l'après-midi, le début de la soirée et bientôt le coucher du soleil qui éclatera de mille et un feu et tu seras là pour le remarquer. Pour l'observer dans sa grande beauté, comme tu essaies de faire chaque soir, peu importe où tu te trouve. Tu fermes la boutique de fleurs en n'étant point pressé, où la seule vague qui se ressent n'est guère celle de la mer, mais celle sombre et intérieure qui menace de frapper chaque soir, la solitude qui imprègne chacun de tes traits. Dans un sens désirée, une meilleure amie comme un pire ennemi. Un vautour qui rode toujours au-dessus de ta tête, un poids sur tes épaules de façon constante. Il y a ce tintement métallique des clés lorsque tu les sors de ta poche, n'en prenant qu'une pour verrouiller la porte après avoir fermé les lumières avant tout et tu refourgue celles-ci dans tes poches une fois que tout est bien fermé. T'avais eu un peu de mal, jonglant avec les fleurs que t'avais encore dans les bras, les autres n'ayant pas eu d'autre choix qu'être au sol et tu les reprends dans tes bras avant de faire quelques pas sur ta droite. N'y voyant pas tant, tu ne perçois pas la personne qui est sur ton chemin et tu heurtes cette personne. Écrasant une partie des fleurs que tu tiens dans tes bras, d'autres s'échappent de tes mains et retombent au sol. Des pétales s'envolent. Des tiges se cassent et tu baisses les yeux pour voir les dégâts. Tes lèvres s'entrouvrent légèrement. Aucune once de colère déforme tes traits. Ce n'est que du passif, une once déçue de trouver tes fleurs dans cet état... Mais tu n'as aucune énergie à mettre là-dedans et spécialement pas contre quelque chose qui est de ta faute. Si tu n'avais pas les mains aussi pleines, aussi... T'aurais pu voir ce qui arrivait devant (ou qui !). Un petit soupire s'exprime, mais tu t'accroupis calmement, posant même les genoux au sol afin de venir ramasser les fleurs qui peuvent encore être sauvées. Il n'y a pas tout de suite un regard à l'homme que tu as percuté avant que tu te redresse quelques secondes plus tard, levant les yeux vers lui. "- Je suis désolé, comme un idiot se promener avec un peu trop de choses dans les mains n'est clairement pas une bonne idée.. Je ne voyais pas clairement où j'allais." Tu resserres un peu les bras autour des pauvres fleurs qui auront besoin d'un peu d'soins en arrivant chez toi. Tes excuses sont sincères et tu détestes les confltis, donc moins tu peux rester dans cette situation, plus aisé ce sera.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

15/06/2022

For the truth,
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@Izaäk Madsen & @Perceval Hoffmann

De retour sur Boston depuis peu, t'as encore un peu de mal avec ton horaire, avec le rythme de la ville. Ça te prend normalement quelques jours pour passer correctement d'un environnement à un autre. Déjà que ton environnement est un peu différent de ton habitude, pas trop habitué que tu es à avoir un chat à la maison, t'as failli te prendre les pieds de dedans, ce matin. Au final, il a réussi à te faire sursauter lorsqu'il a miauler pour te rappeler ta présence. Il a bien fait son petit effet, tu risques plus de l'oublier! Hier t'étais peut-être juste un peu trop sur le décalage horaire. Pourtant, la note laissé sur le frigo t'indique bien que la boule de poils a été un vrai petit ange, un peu timide peut-être, avec sa cat-sitter. En gros, ton demi-frère n'a pas à s'inquiéter.

Et tandis que tu sors te promener, ballade pour te réhabituer à l'énergie de la ville qui t'as vu grandir, tu récupères ton téléphone pour texter Galahad, lui assuré que le petit tigré se porte comme un charme et qu'il t'as même gratifier d'un coup de tête affectueux quand tu préparais sa gamelle. Ne portant que sommairement attention à la direction que tu prends, t'évites les objets statiques avec une aisance relative, mais les objets mouvants et les humains, t'y as un certain manque, faut l'avouer. Aussi, tu percutes ce que tu prends d'abord pour un buisson en fuite, avant de réajuster tes lunettes et de constater que c'était plutôt un jeune homme aux bras chargés. Si toi, t'as pu récupérer ton téléphone de justesse, tu ne peux pas dire la même chose de ton vis-à-vis. Le soupir qui atteint tes tympans résument bien l'état de la collision et tu te penches pour offrir un coup de main retardataire, après avoir glissé ton téléphone dans ta poche arrière. Haussant d'abord un sourcil de surprise en l'entendant s'excuser, tu lui offres l'un de tes sourires doux par la suite.

- Ne t'en mets pas autant sur les épaules; je ne regardais pas plus où j'allais, expliques-tu. Navré, ajoutes-tu, sincère. Besoin d'un coup de main? Proposes-tu, avant d'ajouter, doucement joueur : histoire de voir la route.

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(Perceval Hoffmann)

I didn't think it was possible
To make me smile quite like you do
When I gaze upon your gentle face
There's something magic about you
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@Izaäk Madsen & @Perceval Hoffmann

For the truth, look into the deepest of the eyes.

Les gens sont différents les uns des autres. Uniques. Le caractère dont il font preuve lors de situations aussi simples que celle-ci peut en dire long sur qui ils sont et tu le sais. T'es plutôt fin observateur et il avait suffit du sourire de l'homme pour t'assurer une certaine bienveillance de sa part. Aucun juron n'était sorti d'entre ses lèvres, ni de reproches. C'est donc un peu moins tendu que tu le laisse même s'accroupir face à toi afin de t'aider à ramasser les fleurs. Tu affiches un petit sourire gêné à ses mots : n'étant pas habitué à la gentillesse d'une personne après l'avoir heurté... Même par accident. Tu l'entends s'excuser, aussi, ce qui est un peu drôle dans le sens qu'il t'avait bien dit que tu n'avais pas à l'être, mais tu ne relève point ce détail. C'était peut-être important pour lui et les valeurs sont propres à chacun. Lorsque tu te redresse avec les fleurs entre les mains, tu vois que l'étranger en a aussi. Des pétales s'étendent un peu sur le sol autour de vous, mais ce n'est pas en quantité astronomique. "- Je ne dirais pas non, si vous n'avez rien de mieux à faire par une belle soirée pareille.." Après tout, le ciel est dégagé, la température est agréable et les couleurs du ciel changent. Tu remarques bien que vous êtes au beau milieu de la place et plissant un peu le nez par réflexe, tu regardes autour de vous avant de bouger un peu rapidement sur tes pieds, comme un petit sautillement. T'as toujours eu les pas légers, souvent peu t'entendent arriver. Tu lui fait signe de te suivre afin d'emprunter la route jusqu'à ce que vous soyez en dehors du chemin passant. "- Ça vous semblera étrange et je ne suis qu'un étranger, mais je ne comptais pas partir sur l'immédiat sans avoir observé le coucher du soleil. Ce n'est pas un évènement très long... Ça vous dirait de l'observer avant d'emprunter le chemin ? Vous pouvez déposer les fleurs et partir, si ça ne vous intéresse pas." Tu ne lui tord pas un bras pour rester. Il est entièrement libre de quitter la place. Ce n'est pas là la bordure d'une plage ou sur le toît d'un immeuble quelconque, mais tu ne manque presque jamais le coucher du soleil. Fleurs toujours dans les bras, elles ne sont pas bien lourdes, donc elles y restent. Tes yeux clairs se suspendent quelques secondes dans celui de ton interlocuteur avant de pivoter un peu afin d'observer le ciel. Si tes yeux n'expriment souvent qu'un vide intense, il semble s'effacer durant ce temps, comme si le coucher de soleil te permet toujours de ressentir un bonheur passager auquel tu t'accroches. Où tes pensées négatives s'envolent avant de revenir. Il y a un trop plein d'air qui sort de tes poumons. Ce n'est pas un soupire. Serrant légèrement les fleurs dans un petit froissement de papier qui les enveloppe, tu as une pensée pour ton frère qui est resté au Danemark. Vous vous parlez souvent, mais c'était aussi une activité que vous faisiez ensemble... Un moment pour échapper au quotidien, aux pensées feériques grâce aux couleurs châtoyantes de l'horizon. Même si, parfois, le temps gris gâchait les couleurs, tu n'as jamais manqué un seul coucher, d'aussi loin que ta mémoire te permet de retourner. "- Vous ne réagissez pas comme les autres.." que tu énonces doucement, en gardant le regard au loin. "- Je veux dire par là que vous n'avez pas réagi lorsque je vous ai percuté. Vous m'avez même proposé votre aide alors que vous ignorez qui je suis. Pourquoi ?" La raison pourquoi tu poses vraiment cette question, c'est surtout parce que chaque réponse est différente. Le but de chacun l'est. Et tu veux savoir d'où sort cette bonté, que peu de nos jours - malheureusement - possèdent. Une rareté qui te pousse à t'y intéresser un peu. T'aurais pu t'en désintéresser, prendre les fleurs, accepter ses excuses et disparaître dans une rue pour partir chez toi, refusant son aide... Sauf que quelque chose t'avais poussé à faire le contraire. Une pensée. Quelque part, dans ta tête. Ton subconscient.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

15/06/2022

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@Izaäk Madsen & @Perceval Hoffmann

Le jeune homme, inconnu à ton radar jusqu'à présent - mais après tout, tu ne connais pas la ville en entier - accepte ton offre de l'accompagner, porter quelques bouquets qui lui bloquaient la vue. Pas que ça te dérange particulièrement, t'avais pas vraiment de circuit prévu, tu te laissais simplement porter. Et puis, c'est pas comme si c'était vraiment lourd! Et de son côté, tu te dis, que ça lui évitera peut-être de se prendre les pieds quelque part ou de foncer dans quelqu'un d'autre qui lui cherchera peut-être misère pour un simple accrochage. Y'a de tout de nos jours!

Votre présence au milieu du trottoir semblant lui faire réaliser qu'une collision est toujours possible, tu fais un large pas tranquille, te faisant glisser plus que marcher pour le suivre lorsqu'il sautille à l'écart, te faisant signe. Sa voix atteint à nouveau tes tympans et si tu le regardes un moment sans rien dire, l'idée fait peu à peu son chemin, adoucissant tes traits et te faisant lui offrir un sourire.

- Pourquoi pas, fais-tu en haussant légèrement les épaules.

Un certain amusement passant dans tes pupilles, tu les laisses sur ton vis-à-vis pendant un instant alors qu'il se détourne, museau vers le ciel pour en observer les changements. Qui prends le temps de faire ça en ville? Le quittant du regard, tu te tournes vers les nuages à ton tour, laissant le temps glisser alors que les couleurs varient. Comme un rituel que plus personne ne remarque, sauf peut-être celui qui se trouve à tes côtés. Pour ta part, t'as plus l'habitude de remarquer le lever du jour que le coucher.

Un léger rire te secoue lorsqu'il t'adresse à nouveau la parole, une fois le spectacle terminé.

- C'est une manière de dire que je suis étrange? Reformules-tu, plus amusé que vexé alors qu'il s'explique pourtant. Un accident arrive et tel que dit, je ne regardais pas plus où j'allais, poses-tu comme points. Faut-il vraiment une raison pour aider quelqu'un? Questionnes-tu avec un sourire en coin, penchant légèrement la tête sur le côté, ne répondant pas directement à sa réponse. Oh, t'es pas con. Tu sais que tu n'as pas toujours une pensée typique du monde qui t'entoure, de cette époque. Peut-être parce que t'as grandi entre les bouquins et une certaine étiquette. Pour ça, on dit souvent que t'as une vieille âme, que t'es un grand naïf ou que tu vas finir ta vie comme une vieille dame avec trente-six chats… En soit, t'y vois pas vraiment le problème, même si bon, un ou deux quadrupèdes suffiraient amplement à ton avis, félins ou canins. Ça a tout de même le bon côté d'amuser quand tu répliques ce genre de choses et la conversation ne manque normalement pas de se lancer dans une autre direction.

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(Perceval Hoffmann)

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Les gens ne prennent plus la peine pour grand chose, de nos jours... Comme si c'était difficile de s'arrêter, de penser et de relaxer. La vie va trop vite, le temps s'écoule à la vitesse d'un éclair pourfendant le ciel. L'inconnu, d'un large sourire qui éclaira son regard pâle, illuminant son visage te paraissant déjà assez doux te fit un peu sourire, lui qui acceptait ton étrange proposition et c'est d'un pas un peu plus serein et naturel que tu t'es dirigé plus loin afin de fixer le ciel. Si l'homme te fixait, tu n'en avais point fait attention, car tu étais concentré sur les couleurs chatoyantes et changeantes, avant que la voix de l'inconnu se fasse entendre de nouveau. Un petit rire te traverse, causant un petit fourmillement dans ton estomac, puisque tu avais perdu cette habitude de rire depuis bien trop longtemps. Ce n'est pas un rire éclatant, mais il était là. "- Nous le sommes tous à notre façon, n'est-ce pas ?" Après tout, tout le monde a sa définition de l'étrangeté. Tout le monde a une petite manie ou une habitude qui peut sembler bien étrange aux yeux d'une autre personne. Tu as tourné brièvement les yeux vers lui. Sa dernière question fait traverse un voile dans ton regard et tu détournes les yeux pour en revenir au coucher du soleil qui ne dure pas très longtemps. Ça prend généralement entre deux et cinq minutes là où les couleurs sont les plus belles avant de s'éteindre. "- Je ne sais plus.." Murmurais-tu assez fort pour qu'il puisse tout de même t'entendre.

Un air triste déforme un peu tes traits et tu serres les fleurs contre toi. Pas trop fort non plus, ayant encore conscience de ce que tu as entre les mains. "- Les gens, de nos jours, semblent beaucoup... Centralisés sur leur personne, beaucoup trop sont... Égoïstes. L'écran électronique a remplacée la civilité. Dans le métro ne voit-on pas plus d'une personne sur tout le lot les yeux rivés sur son téléphone ? Où sont passés les vieux bouquins ? L'époque où les gens se regardent dans les yeux et discutent pour passer le temps semble bien loin, alors que ce n'est pas si lointain." Tu ignores que tu parles à quelqu'un qui peut comprendre ce que tu ressens. "- Donc, je crois que dans un sens, non il ne faut pas de raison, parce que c'est ce que les gens devraient faire... Mais dans un autre sens, la société d'aujourd'hui recherche souvent reconnaissance ou ne fait que lever le nez de mépris face aux problèmes d'autrui. Donc je n'en sais rien." T'avais retrouvé la beauté du décors le temps de tes mots, le regard aussi triste qu'évoque la couleur bleuté de l'océan, sa profondeur également, avant que le spectacle soit terminé et tu pivotes un peu afin de lui faire face. "- Vous préférez café ou thé pour récompenser votre aide ?" Après tout, tu n'es pas pour le laisser sans rien à l'arrivée de ta maison, sauf s'il désire vraiment quitter, sans quoi tu ne le forcera pas à rester. Déjà que tu l'invite, c'est un avancée dans ton cas..

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

15/06/2022

For the truth,
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@Izaäk Madsen & @Perceval Hoffmann

Tu lui concèdes le point d'un hochement de tête. "Étrange" est un mot qui ne te dérange plus de toute façon. Tu l'entends depuis que t'es gamin. Sur ta situation familiale, sur le fait que t'es un bâtard, sur votre mode de vie, ton éducation, tes choix vestimentaires, tes activités, les décisions prises ou même certaines que tu n'as pas prises… bref, tout ce qui passe. Si, à un point ça te dérangeait, maintenant, t'as simplement décidé de mettre ton énergie ailleurs, décidant que t'en avais pas à donner pour ce genre de chose, et le mot coule sur toi comme de l'eau sur les plumes d'un canard désormais, loin de t'offenser. Tu sais qui tu es, tu veux bien entendre ce que les autres en pensent, mais ça ne veut pas dire que ça te fera nécessairement réagir.

Inversement, lorsque tu retournes sa question à ton vis-à-vis, au sujet de l'entraide, t'as l'impression de toucher une corde sensible ou un certain mécanisme qui lui fait détourner le regard. Il murmure et tu poses les yeux à nouveau sur lui l'espace d'un instant. Alors que t'ouvres la bouche pour t'excuser du malaise, il te devance et tu boucles tes lèvres pour l'écouter sans le couper, ton regard ne captant plus le ciel, mais ces réactions. Inconsciemment, à certains moments, t'hoches la tête, d'accord avec ce qu'il avance. Tu sais que tu attires certains regards quand tu t’installes dans une rame de métro avec ton bouquin. Ou même simplement sur une terrasse pour profiter d’un café. Tu te souviens pourtant des petits déjeuner d’été à Hambourg, ou ton grand-père lisait le journal, ta mère un roman à la main et toi aussi. Certains diront que c'était une ambiance froide, perdue dans le silence et pourtant, pour toi, c’est un souvenir chaleureux de la maison. Vous partagiez le même univers, au même moment, chacun à votre bulle et pourtant tous ensemble. Ce n’était d’ailleurs pas si rare d’échanger un clin d’oeil avec grand-père ou une grimace du bout de la langue avec ta mère. T'as suivi l'évolution de la technologie jusqu'à un certain point; t'as des médias sociaux comme un peu tout le monde. Malgré tout, tu préfères encore passer du temps le nez dans un bouquin que rivé à un écran. Et aux vues des regards qu'on te lances parfois à ce sujet, t'en déduis comme lui, que t'es d'une espèce qui se rarifie.

Sa proposition te tirant un sourire, t'acceptes volontier un thé, étrangement peu inquiet de la qualité que tu pourras trouver. À ses paroles, à son énergie, t'as l'impression que vous n'êtes pas si éloignés et pour le coup, t'as pas trop peur de te faire traîner dans un endroit où le faux paraître est tout pour l'histoire et l'image. Hors donc, tu réajustes ta prise sur les plantes, lui proposant d'en récupérer d'autres, si besoin, avant d'ajuster tes pas aux siens.

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(Perceval Hoffmann)

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For the truth, look into the deepest of the eyes.

Tu n'avais rien ajouté suite à ton léger monologue. Ton interlocuteur connaît la position sur laquelle tu es concernant la technologie. Même si tu as un téléphone intelligent et une télévision, tu dois dire que tu ne t'en sers pas beaucoup. Tu t'en es surtout servi pour regarder des films ici et là, mais tu préfères te plonger dans un bouquin et laisser ton imagination déborder. D'un hochement de la tête, il accepte de t'accompagner et tu secoues la tête en douceur pour lui signaler que ce n'est pas nécessaire qu'il prenne davantage de fleurs. Tu commences donc à marcher en direction de ta maison, l'homme près de toi, mais à une distance respectueuse. Tu te méfie un peu tout de même, puisque tu ne le connais pas, mais son énergie n'est pas comme celle de la majorité des gens. De beaucoup que tu as croisé au fil de ta vie... Mais ton ex compagnon avait un peu été comme ça, jusqu'à révéler ses véritables couleurs. Trop charmant, jusqu'à devenir violent. Cette pensée ne quitte pas ton esprit, restant dans un recoin. Vous marchez une bonne demi heure dans un parfait silence qui ne t'es pas pesant avant d'arriver devant une petite maison. Rien d'extravagant, mais elle est tienne. Tu penches le menton pour retenir les fleurs et tu plonges la main dans ta poche arrière afin d'en sortir les clés et tu trouves celle de la maison, enclenchant la serrure pour ensuite la retirer, appuyant sur la poignée pour qu'elle s'ouvre cette porte et tu y pénètre, la laissant s'ouvrir pour que ton invité y entre à son tour. Tu te déchausse sur le tapis d'entrée avant de marcher vers la cuisine. Il n'y a vraiment pas beaucoup de lumières, mais tu y es habitué. Lorsque tu y es, tu ouvres une lumière pour qu'il puisse voir et qu'il ne se prend pas les pieds quelque part. La maison est petite, mais accueillante. Chaleureuse, dans un style vieillie. Bois. Cheminée de pierres. Tu te penche pour prendre la bouilloire afin d'y verser de l'eau et la mettre sur le feu. Pivotant, tu lèves les bras pour venir prendre quelques boîtes de thé, les présentant à ton invité afin qu'il choisisse celui qui lui convient le mieux. Le choix fait, tu fais aussi le tien avant de prendre deux tasses dans lesquelles tu viens poser les sachets. Il n'y a aucun mur qui ne possède pas une étagère de livres. Cette maison en est bondée. Une véritable bibliothèque à elle seule. Une petite causeuse est installée près de la porte arrière, avec une petite table, là où tu as l'habitude de t'asseoir pour prendre ton thé et lire. Un canapé pouvant accueillir trois personnes dans le salon faisant face au foyer.

"- Vous venez d'ici ? Boston, je veux dire.." Ton accent signale à l'inconnu que la question en boomerang sera difficile. Tu tires sur un tiroir afin d'en sortir une paire de ciseaux avec laquelle tu attrapes une tige de fleur à la fois afin d'en couper deux à trois centimètres, leur permettant de rester fraîches un petit moment encore. Tu dois t'arrêter un moment pour t'occuper de l'eau qui bouille et que tu mets dans les tasses et où le thé doit plonger quelques minutes. Continuant, ce n'est pourtant pas terminé lorsque tu entends une "alarme" dans ta tête pour les pochettes de thé et tu viens attraper les deux cordes afin de les retirer et de les jeter. Par habitude, le petit pot blanc en plein milieu d'où vous êtes, tu le glisse vers vous, avec une cuillère que tu poses près, si jamais il désire du sucre. Ce sont des cubes, d'ailleurs et non pas celui en poudre. Tu termines les fleurs, avant de jeter les retailles. Tu prends ensuite deux grands vases qui pourront les accueillir, les remplissant d'eau froide avant de les y faire plonger. "- Je peux vous demander votre prénom ? Ce sera plus aisé, je crois.." Surtout à arrêter de le surnommer l'inconnu ou l'étranger dans ta tête. "- Moi c'est Izaäk." Autant y aller en premier. Et tu avais continué avec le vouvoiement par respect, préférant que l'autre s'exprime lorsqu'il pense que le temps de passer au tutoiement soit venu. C'est lui, l'invité.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

15/06/2022

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Le silence qui vous accompagne alors que vous marchez vers chez lui ou peu importe l'endroit où il te guide, ne te dérange pas. Le silence a rarement été ton ennemi, t'es même plus à le considérer comme une présence rassurante, évoluant sans problème dans ce que d'autres considèrent comme un vide. Tu l'as jamais senti comme tel pour ta part. Au fil des pas, t'as tout de même un coup d'oeil à ton voisin, voulant vérifier s'il semble tendu par tout ça ou s'il est de la même espèce que toi pour ça. Une brève observation et t'as pas l'impression que ce soit le cas, alors t'insistes pas pour faire la conversation, le suivant simplement jusqu'à une petite maison. Alors qu'il se bat avec les clés et la serrure, tu ne peux t'empêcher de penser que ça ne ressemble pas à ton logement, tout blanc, tout pâle. Pas que ça t'embêtes ou que t'étouffes, au contraire, tu trouves le tout accueillant. Ça ressemble un peu au milieu dans lequel t'as grandi. Bibliothèques à l'appui. T'étant déchausser, ayant refermé la porte derrière toi, t'as pas la moindre peur à le suivre à l'intérieur, déambuler dans ce décor que tu ne connais pas. En aucun cas, t'as l'idée que c'est stupide et que tu pourrais être en danger. Pourtant, c'est l'une des premières règles qu'on apprend aux enfants, non? À ne pas suivre les inconnus.

- Droite, s'il vous plaît, indiques-tu avec un simple sourire lorsqu'il te propose quelques choix de thé. Tu reconnais le label, t'as le même dans les armoires chez toi.

Ça t'amuse un peu de le constater, mais tu redeviens un peu plus sérieux alors que ton regard se porte sur les épines de livres trônant sur les étagères un peu partout. Tu ne peux pas t'en empêcher, tu fais quelques pas en examinant les titres alors que ton hôte prépare le thé. T'en reconnais quelques-uns, dont certains qui t'étonnes. C'est pas tous les jours que tu les croises. Jolie sélection pour ce que t'en vois! Quelques classiques côtoyant des oeuvres plus récentes. T'as un léger rire en voyant un nom que tu connais bien, le partageant.

- J'ai grandi à Boston, confirmes-tu. Une part de ma famille vient d'Allemagne, cependant, et j'y ai passé bien des mois étant plus jeune, précises-tu, n'ayant pas de difficulté à discuter de la chose. …ou quoique ce soit à ton sujet, en fait. Votre accent n'est pas tout à fait celui d'un fan des Red Sox né, si je peux me permettre, fais-tu remarquer, t'attendant à te faire confirmer les origines. Un peu trop prononcé pour être simplement quelqu'un qui a simplement grandi avec des parents à fort accent. Pas pour autant désagréable à ton oreille.

Un léger bruit, inhabituel pour la préparation d'un thé, te tire de tes découvertes et tu te trouves à suivre les mouvements de ton hôte pour un moment. Ils traduisent une certaine expérience, un certain calme de celui qui sait ce qu'il fait, qui est à l'aise dans son environnement. Ton calme habituel y trouve une vibration qui convient et tranquillement tu t'approches alors qu'il pose les tasses, offrant un petit pot blanc contenant des cubes de sucre. Tu en laisses fondre un dans le liquide chaud avant d'en tirer une gorgée. Tu sens encore sa chaleur faire effet alors que t'entends sa question, déposant la tasse tout en t'excusant :

- Oh, pardon! Où sont mes manières! Lances-tu, découragé de ton attitude, tendant ensuite la main avant de poursuivre. Enchanté, Izaäk. Perceval, te présentes-tu à ton tour, offrant une moue d'excuses.

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(Perceval Hoffmann)

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Le thé choisi par ton invité ne tarde pas être prêt, le tout pendant que tu continues de préparer les fleurs. Tu ramènes souvent les fleurs qui ne sont pas vendues et qui périront d'ici quelques jours chez toi. Tu récupères le fanage pour en faire du composte naturel pour les autres fleurs du jardin. C'est un cycle entièrement naturel que tu perpétues. Tu l'observes du coin de l'oeil, alors qu'il se promène un peu, observe le titre des livres. Tout est bien classé. Propre. Tu entends son rire et redresse un peu le menton, prêt à lui demander ce qui est drôle, avant qu'il réponde à ta question. L'Allemagne... Donc il vient aussi d'une part d'Europe. "- Et vous parlez un peu allemand ou pas du tout ?" Simple curiosité qui te vient. S'il y a passé quelques mois, peut-être pas, mais si c'était à répétition, peut-être que si ? Sa réponse décroche un léger sourire sur le coin de tes lèvres seulement, mais celui-ci ne dure pas. Il fâne et tu poses les tasses prêtes. "- En effet, je suis né à Copenhague, au Danemark. L'anglais n'est pas ma première langue... D'où l'accent." Mais la langue anglaise est un peu comme la danoise dans le sens où tu n'as aucune difficulté avec elle dans toutes ses sphères. Tu es parfaitement bilingue, malgré l'accent qui écorche des lettres lorsque tu parles. Tu respires calmement, aucune preuve d'anxiété qui te traverse, même si quelque part dans ta tête tu te demande pourquoi tu l'as invité, parce que tu n'as tellement pas l'habitude d'avoir quelqu'un chez toi... Mais la bienveillance de l'homme avait fait en sorte que tu avais accepté. De petits facteurs auxquels tu n'es pas aveugle. La gentillesse, ça se ressent, surtout avec quelqu'un qui est empathique et ayant un passé très compliqué impliquant beaucoup de violence. Tu l'observes mettre un cube de sucre dans son thé, information que tu retiens et alors que tu énonces ton prénom, demandant le sien, tu secoues un peu la tête, tendant la main vers la sienne. Lentement. Plus lentement que lui en tout cas, avant que tes doigts serrent gentiment celle-ci. Sa peau est douce au toucher. "- Vous n'avez pas à vous excuser pour si peu. Vos parents étaient amateurs de Camelot, par hasard ?" Après tout, les chevaliers de la table ronde est une histoire que la majorité des gens connaissent. "- Venez, je crois que la moindre des choses c'est que je vous fasse faire le tour, même s'il n'y a pas grand chose à voir par ici..." T'attrapes ta tasse et tu passes sur le premier étage. Il n'y a pas de sous-sol, dans cette maison. Tu passes un peu dans le salon, où il y a le foyer. Une photo avec toi et un autre homme : ton frère. Tu continues jusqu'à ce que vous montiez pour l'étage et tu ouvres simplement la porte sur la chambre principale qui n'a rien d'extraordinaire, sauf son coin lecture. C'est l'autre pièce qui est plus... Spéciale. Elle est.. Parsemée de papiers au mur. De phrases ici et là, inachevées. Comme des poèmes, mais qui n'en sont pas. Des idées pour des personnages, des situations... Qu'un jour tu t'es dit que t'aurais la place où les mettre. Un bureau en désordre où il y a plumes, feuilles. La grande fenêtre. On pourrait presque dire la même sorte de chambre qu'on voit dans les films policiers où la personne fait ses propres recherches. "- C'est un peu comme un... Bureau. Ce n'est pas mon boulot, mais.. Peut-être qu'un jour si." Une pointe de tristesse surgit dans ta voix à tes mots, alors que t'observes le bureau aux papiers éparpillés. Avec la tonne de livre... Il ne serait sûrement pas difficile pour ton invité de deviner que ton passe-temps est d'écrire.

AVENGEDINCHAINS

(Invité)

15/06/2022

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@Izaäk Madsen & @Perceval Hoffmann

Confirmant ton lieu de naissance, t'expliques également que t'as quelques origines sur le vieux continent. T'es un croisé, en ce sens. T'es un batard aussi, mais tu le précises pas nécessairement.

- Encore régulièrement avec ma mère, hoches-tu tranquillement lorsque tu es questionné sur ta pratique de langue de la famille maternelle. Lorsque t'étais gamin, c'était surtout quand vous alliez voir ton grand-père; les vacances signifiait plus ou moins un changement de langue. Immersion qui ne t'avais jamais vraiment dérangé, au contraire, t'avais fini par apprendre le français, l'espagnol et l'italien. Bon, t'as encore une certaine confusion entre les deux derniers, mais tu maitrise très bien les trois premiers.

Questionnant ton hôte sur ses propres origines, lui retournant la question, tu vois le sourire qui se fane sur ses traits, alors qu'il y en a un qui étire doucement les tiens à sa réponse.

- Ce n'est pas pour autant désagréable à l'oreille, pointes-tu, sincère. T'as toujours apprécié les accents des différentes régions du monde, parce que ça donne un peu plus de couleurs à chaque personne. Pour ta part, t'en as pas tellement, tandis que ta mère, c'est minime. Pour ton grand-père, les origines germaniques étaient évidentes.

Thé servi et bouquet de fleurs soignées, les présentations tombent alors que tu n'y avais même pas songer, comme si, étrangement, ce n'était pas si nécessaire, une certaine aise t'habitant en sa compagnie. C'est tout de même de savoir son prénom, tu dois l'admettre…

- Mon père adorait les légendes arthuriennes, précises-tu avec un rire. C'est lui qui nous a nommés : Arthur, Lancelot, Perceval et Ghalahad, nommes-tu, énumérant sur tes doigts en mouvement mécanique. L'ordre s'étend du plus vieux au plus jeune, sans pour autant préciser que t'as rencontré les trois autres pour la première fois y'a un peu plus de huit mois. À dire vrai, jusque là, t'avais même aucune idée que Galahad existait, étant né après toi. Mais bon, de leur côté, personne avait idée que t'étais le squelette dans le placard du paternel, donc c'est peut-être pas si mal.

Acceptant l'invitation à faire une visite de la maison, t'oses pas dire non, même si ça t'étonnes un peu. T'aurais pas été vexé s'il ne l'avait pas fait, après tout, vous venez de vous croisez. Imitant ses gestes, tu attrapes ta tasse de thé, callant ses pas sur les siens alors qu'il passe d'une pièce à l'autre. Sans t'attarder nécessairement aux détails, ce qui ne peut pas être ignoré est la quantité de livres qu'il est possible de trouver sous ce toit. Ça te semble accueillant et chaleureux dans son ensemble, tu comprends qu'il s'est fait un nid de papiers et de contes au milieu de la ville. Et tu comprends un peu plus l'étendu de la chose à la dernière pièce.

- Imagination débordante d'idées en construction, constates-tu doucement en reposant ton regard sur le jeune homme. Un rire muet secouant tes épaules, tu laisses entendre un certain amusement lorsque ta voix brise le silence avec légèreté, tes yeux se posant à nouveau sur le décor : Ça me rappelle le bureau de ma mère, constates-tu. En plus étendu peut-être, commentes-tu, faisant quelques pas dans la pièce, survolant les détails, n'osant t'y attarder, ne voulant pas qu'il croit moindrement que tu cherches à voler ses idées. Elle fait souvent des diagrammes ou des "pin board" pour aider ses séances d'écritures, expliques-tu. Ce n'est pas rare que ça change en cours de route. …un peu comme une véritable enquête, hoches-tu. Ce n'est peut-être pas surprenant, mais t'as toujours aimé voir ces évolutions, même si t'essaie souvent de ne pas tout regarder pour pouvoir découvrir l'histoire en tant que lecteur.

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(Perceval Hoffmann)

I didn't think it was possible
To make me smile quite like you do
When I gaze upon your gentle face
There's something magic about you
It's this feeling i get in my chest that

You feel like home

(Contenu sponsorisé)