Can't you tell that this is all just a contest? The one that wins will be the one that hits the hardest ♦ Emrys

Un jour normal s'annonçait, enfin, c'est ce que je croyais. Je n'avais pas de cours aujourd'hui, du coup, je bossais au garage parce Eddy avait besoin de moi. J'aimais vraiment ce boulot parce que l'on me faisait confiance et on se prenait pas la tète sur qui j'étais ou comment j'étais tant que je faisais bien mon boulot et puis, à un moment, c'était le boulot qui m'avait sauvé un peu. Je m'étais habiller en tenue de ville et était parti en moto jusqu'au garage. Je la garais et allait directement dans les casiers, enfiler une tenue plus approprié pour bosser. J'allais m'occuper d'une voiture sur laquelle on faisait tout une révision, changement de certaines pièces et compagnie. Quelques temps plus tard, mon patron m'appela. Il avait besoin de quelqu'un pour aller sauver une jeune fille en détresse, enfin, je schématise, il voulait surtout que quelqu'un aille avec la dépanneuse pour aider une jeune femme bloquée sur la route. J'étais bien content qu'il me le confie à moi, mais en même temps, il avait besoin de mes deux autres collègues ici car ils étaient encore plus qualifié que moi pour ce que nous avions à présent au garage. J'enlevais mon tablier de travail, de type combi bleu de garagiste pour finir en jean et t-shirt et pris donc l'une des deux dépanneuses du garage où on pouvait remorquer une voiture. Il m'avait donné les coordonnées demandaient à la personne mais je n'avais pas besoin pour l'instant de cela, alors je le posais sur le coté, me contentant d'aller à l'endroit voulu. Je me renseignerais au moment voulu. J'arrivais sur une route, non loin de la Charles River et je vis au loin une voiture arrêtée sur le coté. Je roulais en sa direction quand je vis une jeune femme à la silhouette bien connue attendre à coté. Eh merde ! Eliah. C'était une Ex, enfin THE ex si je puis dire, celle qui m'avait brisé le cœur. Je soufflais de lassitude et d'énervement puis je m’arrêtais sur le coté avant de descendre d'un air nonchalant, limite en la regardant comme une inconnue, faisant comme j'avais toujours fait ; semblant que je m'en foutais d'elle alors que pas du tout. Je m'approchais et lui dit d'un air sérieux : Bonjour ! Mademoiselle Caldeira, je vais regarder votre voiture ! Aucun sentiments, rien, je tentais de faire le professionnel et d'éviter plus de parole qu'il n'en fallait. Troublé, je me reprenais et lui demander les choses dans l'ordre ; Excusez moi, d'abord, j'aimerais que vous m'expliquiez mieux ce qui s'est passé ? parce que vous n'avez pas pris le temps de répondre aux questions de mon patron ...

Si voir arriver une dépanneuse du garage fût un soulagement, elle déchanta vite quand elle reconnut Emrys. C'est définitif : cette journée était vraiment pourrie ! Sur tous les garages qui existaient dans les alentours, il fallait qu'elle tombe sur le numéro de ce garage et sur tous les garagistes, il fallait que ce soit la personne qui la déteste le plus sur cette terre. A ce moment précis, elle ne voyait vraiment pas ce qui pouvait lui arriver de pire. Malgré ses 4 frères, jamais elle ne s'était passionnée de mécanique , ce qu'elle regrettait presque aujourd'hui.Fière,elle aurait tellement préféré pouvoir se débrouiller toute seule. Limite, avoir à demander de l'aide à quelqu'un lui coutait déjà alors que ce soit son ex qui lui vienne en aide était vraiment un comble. On ne peut pas dire qu'elle avait vraiment le choix.Mademoiselle et le vouvoiement mais il était sérieux lui ? Dans un autre contexte, il y a quelques années, ce petit jeu l'aurait sans doute amusé. Mais là, ce n'était pas un jeu.Après avoir passé un an ensemble ,voilà ce qu'ils étaient maintenant,des inconnus.Très bien , jouons là poli et cordial alors ! Donc lui expliquer ce qui s'était passé ? Oui, bon bah on va essayer de commencer par là. Alors qu'est ce qui s'était passé ? Si il avait encore quelques souvenirs , il devait très bien savoir que tout ça , ce n'était pas son truc , qu'elle n'y connaissait même absolument rien et qu'elle n'y avait jamais rien compris.D'ailleurs, dans le passé, cela leur avait donné quelques fous rires. Aujourd'hui, ces souvenirs paraissaient si loin ... « Je sais pas, un de ses voyants rouges s'est allumé et depuis, impossible de la redémarrer.» Si à l'extérieur elle feignait l'indifférence avec son petit côté froid de défense, intérieurement elle se sentait plutôt mal à l'aise. La preuve en était son regard fuyant qui se posa sur la voiture pour éviter de devoir croiser celui de son ancien amour . Elle anticipa sur la défensive « Et non, ce n'est pas une panne d'essence. »

Je me sentais perturbée et je sentais qu'elle aussi l'était bizarrement parce qu'elle ne me regardait, était-elle sérieuse ? en fait, inconsciemment, j'avais envie qu'elle me montre de l’intérêt pour la blesser à mon tour et montrer que je m'en foutais totalement d'elle. Elle se contenta de répondre à ma question en m'expliquant qu'un voyant s'était allumée en rouge. Cette bouffonne avait du zapper de mettre de l'essence à tous les coups, son petit coté maladroit m'avait beaucoup plus à l'époque c'était sur certaines choses qu'elle était un peu comme ça, comme les voitures en général, elle aimait pas conduire et j'avais au fond envie de sourire en repensant à cela, mais non, je ne lui ferais pas ce plaisir. Elle continua comme si elle avait lu dans mes pensées, me disant que ce n'était pas l'essence. Ah merde ! J'allais sur le devant de la voiture , ouvrir le capot, histoire de voir un peu, aux premières abords, mais je sentais qu'on allait l'emmener au garage parce que ce serait largement mieux pour regarder ça. J'ouvrais donc le capot et commençait à regard, laissant mes mains trainaient dans tous les méandres mécaniques. Le problème semblait bien relou. Je relevais la tête vers elle ; De toute manière, je pense qu'on va l'emmener au garage ... tu peux appeler quelqu'un ? Je l'avais tutoyé et merde. Je m'en rendais compte et tentais de ne pas réagir à ma connerie. Je ne souriais pas, faisant juste limite la gueule, si elle croyait que j'allais lui parler comme a quelqu'un que je connaissais, c'était pas gagné, j'avais fait une faute et je n'en referais pas, c'était elle qui la ferait dans ce cas.

Qui était le plus perturbé des deux par cette rencontre ? Ce n'était pas évident d'y répondre. Dans toute cette histoire, elle assumait de devoir porter le mauvais rôle, d'être la méchante.Même si cela n'était pas facile bien qu'elle ne le montrait pas.De toutes façons,c'était un rôle qu'elle avait assumé d'endosser à partir du jour où elle avait laissé cette lettre sur le bord du lit. Si elle avait longuement hésité à prendre cette décision (ou plutôt à obéir à son père pour une énième fois), elle n'avait pas vraiment d'autres choix que d'assumer aujourd'hui.On récolte ce que l'on sème ... Alors elle récoltait cette indifférence, voire ce mépris. Alors qu'il jetait un œil à la voiture, elle n'espérait qu'une chose : pouvoir repartir le plus tôt possible. Que ce moment ultra gênant se termine le plus rapidement possible et faire comme si ces quelques minutes n'avaient jamais existé.Mais, tous ses espoirs s'envolèrent quand Emrys lui annonça que la voiture allait devoir être emmenée au garage.Oh non ! Au passage, elle ne pût s'empêcher de noter le tutoiement , ce qui lui fît esquisser un léger sourire bien sûr très sarcastique. Elle lui répondit spontanément plus par fierté que par raison « Je vais me débrouiller toute seule» Une fois de plus pour ne pas avoir à le regarder dans les yeux,elle préféra faire semblant de chercher quelque chose sur son smartphone.Si elle pouvait appeler quelqu'un ? Il lui suffit de jeter un œil sur le symbole de réseau pour comprendre que cette option de l'appel allait être compliquée tant qu'elle se trouverait dans cet endroit paumé. Tant pis! Elle allait devoir trouver une autre alternative. Elle ne devait pas être si loin que ça de la ville, ça lui prendrait quoi au max à pied : une heure ? Au pire,une fois en ville, elle prendrait les transports en commun. Au mieux, en faisant du stop, elle tomberait bien sur un gentil conducteur pour la ramener en ville.Ça ne devait pas être si compliqué. Toutes les solutions étaient meilleures que prolonger ce moment gênant pour les deux « Pour la voiture, vous .... enfin tu , puisque je ne sais plus si on doit se comporter comme des inconnus ou pas.Tu penses que ça pourra être réglé quand ? » Si depuis le début tous ses gestes et ses attitudes étaient contrôlés, c'était la première fois qu'elle se permettait de croiser son regard.

C'était totalement gênant pour nous deux. Relou limite parce que je voulais pas lui faire le plaisir de montrer que ça me gênait parce que elle m'avait fait mal il y avait deux ans de cela et qu'encore, je repensais à cela quand je la voyais vu qu'elle m'avait fait perdre espoir en ce sentiment que tous le monde imaginait formidable. Je ne souriais pas, tentant de rester au maximum impassible mais c'était presque trop dur. Dès que je la croisais dans l'université, même si c'était pas tous le temps, j'avais limite envie de la tuer, la tuer parce qu'elle avait brisé un bout de moi mais je ne montrais rien car il était hors de question de lui montrer. A ma question, elle me répondait qu'elle allait se débrouiller avant de regarder son téléphone. Apparemment, vu sa tète, elle était à la fois gênée et surement dans une merde noire. Et ça me faisait rire à l'intérieur, c'était comme si au fond de moi, je tenais ma vengeance même quand elle avait de simples petites galères. En gros, elle ne devait pas avoir de réseau ce que je trouvais assez logique et je m'en étais presque douter mais j'avais pas envie de la ramener quoique ce serait un moyen de jouer et de tenter de me forcer à montrer que je m'en foutais d'elle malgré que c'était faux. Elle reprit la parole, commençant par me vouvoyant avant de beuger pour passer au tutoiement, me faisant remarquer d'un air ironique que j'aurais pu prendre pour un coté hautain, qu'elle ne savait pas comment parler ou faire entre les deux. Eliah voulait savoir quand sa voiture serait prête alors du tac au tac, je reprenais la parole : Bon, a première vue après demain, ça devrait le faire ... Je restais toujours avec cette même expression impassible. Enfin, son regard croisa le mien et c'était comme si j'étais envoutée par son regard, on restait connecté pendant quelques minutes. Je me raclais la gorge, gêné avant de couper le lien pour reprendre : Bon, je vais te ramener vu que j'ai l'impression que personne ne peut te ramener ... t'as surement personne qui veut de toi ! Avais-je dit pour la provoquer sans montrer quoi que ce soit sur mon visage. Néanmoins, je regrettais directe ; Ok désolé pour cette réflexion, je sais que tu es pas du genre à rire !

Si elle pouvait paraître hautaine, c'était seulement un pur mécanisme de défense, de protection , se sentant attaquée. Un moyen de ne pas dévoiler ce qu'elle pense , de ne pas montrer ce qu'elle ressent , de cacher ses faiblesses. C'était la situation qui faisait ressortir,sans qu'elle le veuille vraiment, les plus mauvais côtés d'elle-même. Elle n'était pas comme lui.Il donnait cet impression d'impassibilité si aisée, comme si cette rencontre ne l'affectait pas plus que cela , comme si elle était une personne anonyme comme les autres.Ce n'était pas la première fois qu'ils se recroisaient mais généralement sans s'adresser la parole.C'était la première fois qu'ils se retrouvaient confrontés l'un à l'autre.Et pourtant, à chaque fois, c'est cette impression qui régnait , ce sentiment de n'avoir jamais vraiment compter dans sa vie , d'avoir été une femme parmi tant d'autres finalement ... Cependant, un simple échange de regards suffit à en douter. Voilà pourquoi elle ne s'était pas permise depuis le début à croiser son regard. Erreur ! Cela ne dura seulement que quelques instants mais suffisamment pour faire remonter les souvenirs. Mais, voilà, il gâcha tout en voulant la provoquer ou alors la blesser. Sans doute les deux.Ce serait mentir que de dire que cela ne l'affecta pas mais elle ne lui ferait pas ce plaisir de s'avouer vaincue aussi rapidement et sûrement pas de lui donner ce qu'il cherchait comme ça. Elle avait une grande capacité à encaisser les coups. Bras croisés qui accentuait ce petit air supérieur qu'elle venait de prendre ,elle se contenta d'un « Classe,très classe , vraiment» appuyant sur le caractère très ironique de cette réponse. Et maintenant il était désolé pour cette réflexion ? Ah bon ? Ça n'assume pas ?Mais l'était-il vraiment ? Le pensait-il vraiment ? Car il récidiva. Alors comme ça, elle n'était pas du genre à rire ? Bien sûr , bien sûr ! Dans ses souvenirs,l'ennui n'est pas le premier mot qui lui vient en tête pour définir leur relation.Ce qui lui fît esquisser un sourire des plus sarcastiques «Seulement quand c'est drôle.Excuse-moi , je me suis pas encore habituée au bas de gamme » Il l'attaquait sur sa personnalité , elle l'attaquait sur ses origines sociales. Elle ne voulait pas (et s'en voulait déjà de devoir) descendre si bas mais,c'était le jeu non ?

Oui, j'étais pas du genre à montrer ce que j'avais au fond et oui, j'étais du genre à tout faire pour pisser sur le monde qui m'avait blessé. Elle, elle l'avait fait et je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir la titiller jusqu'à lui faire vraiment mal, j'avais développé ça, du jour où madame m'avait quitté sans raison valable après une longue année de soi-disant amour très très sérieux ... C'était la relation qui m'avait fait comprendre combien l'amour était faux, nul et cruel. Du coup, l'amour, c'était plus pour moi mais pour cette humiliation, ce mal, elle devait encore payer mais j'y arrivais pas du tout, en fait, je m'en rendais compte. Bien sur, dans une grande ironie, elle ne se priva pas de me dire a quel point mon comportement était classe, me dévisageant tout en essayant de ne pas rentrer en contact avec mon regard. Oui, je la sentais fuyante et lors de ma deuxième critique, ce ne fut pas mieux, elle me remballa direct pour me dire qu'elle ne rigolait qu'aux choses choses. Si elle croyait que ça me cassait ou quoi que ce soit, elle se mettait le doigt dans l’œil. Je restais silencieux, remontant dans la voiture du garage pour l'avancer devant sa voiture et accrocher celle-ci, la remorquer. Je la regardais par moment en faisant mon boulot, je ne pouvais pas m'en empêcher car elle n'avait pas perdu son charme. Je m'étonnais même à sourire en repensant à certains moments passés ensemble. Je nous croyais invincible à l'époque. Je secouais la tête avant de redescendre de la voiture, une fois prêt à partir, histoire d'oublier toutes mes pensées. Je retournais vers elle et reprit d'un ton agacé ; Bon, tu viens ? tu vas me signer des papiers dans la voiture et je te ramène. j'avais fini dans un ton assez autoritaire et dur. Je me sentais perdre mes moyens alors je tentais de les reprendre ou de les conserver. Je me retournais, faisant volte face en vitesse pour retourner dans la voiture, à ma place de conducteur, vérifiant ua passage l'attache de la voiture et une fois assis, j'ouvrais l'autre portière, attendant qu'elle se décide à monter. Je m'écriais par la fenêtre, n'ayant aucune crainte de ces réflexions. Au point où j'en étais : Bon, ramène toi Caldeira ... Avais-je dit avec un sourire presque moqueur. Quand elle venait s'assoir, je la suivais du regard, incapable de ne pas l'admirer, c'était étrange ! J'attendais qu'elle ferme la portière de la dépanneuse puis je lui tendais les papiers préparés avec un stylo sur un clip-board. Je démarrais ensuite ; En route. La route allait sembler bien longue, surtout que c'était certain, on allait pas rester sans parler !

Même si cela leur ferait bien trop mal de l'avouer et de le reconnaitre, ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre. Par orgueil ou par protection, ils ne montraient rien sans pour autant jouer à faire semblant.C'est sans doute aussi pour cela que c'était aussi conflictuel et électrique entre eux. Trop de non-dits, aucune explication franche entre eux, aucune confrontation directe ... Ils s'étaient juste fuis.En tout cas,le résultat était que cette histoire sérieuse et sincère avait provoqué les mêmes séquelles. En amour,elle n'était pas – elle n'était plus - un modèle d'attachement ou de stabilité sentimentale.On n'est pas toutes des romantiques qui rêvent du prince charmant,d'une grande famille, d'une belle maison avec un grand jardin et tout ce qui va avec ... Euh non merci pour elle ! Les histoires d'amour finissent mal en général non ? Il suffisait de les voir pour l'illustrer. Toute conversation cordiale était tout simplement impossible.La preuve, ils n'avaient même pas réussi à faire semblant. Après les petites piques, maintenant, il se mettait à lui donner des ordres ? De mieux en mieux. Il s'est pris pour qui ? Il a cru quoi ? Qu'il pouvait lui parler sur ce ton ? Bon ok, c'est vrai que dans d'autres circonstances, elle aurait trouvé ce petit ton autoritaire qu'il se donnait attirant et sexy. C'est connu que le côté méchant garçon, ça attire les filles. Pour la peine et par pur esprit de contradiction, elle prît un malin plaisir à prendre tout son temps pour rejoindre la voiture gardant une démarche très fière. Elle n'était plus à quelques minutes près maintenant et finalement, elle arrivait à trouver un petit côté sympathique à cet endroit perdu au milieu de nul part. Elle ne prenait même plus la peine de cacher son exaspération de la situation si bien qu'elle fît exprès de claquer la portière assez fortement , avant d'attraper avec la même fermeté les papiers qu'elle avait à remplir et à signer. Ce qu'elle fît en soupirant après avoir parcouru très rapidement le document « Je te laisse le numéro de mon ami, c'est lui qui viendra chercher la voiture. On n'aura pas l'immense plaisir de se revoir. Je sais,c'est vraiment dommage.» lui répondit-elle ironiquement alors qu'elle notait en haut du document le numéro du propriétaire de la voiture. Elle afficha un sourire bien forcé de politesse en lui rendant les papiers.Ce trajet allait lui sembler durer une éternité.Pas rester sans parler ? Non ! Mais une chose est sûre : elle ne serait pas la première à briser le silence quelque peu pesant.Surtout si il continuait à poser son regard sur elle comme il le faisait à certains moments. Elle ne savait pas quoi en penser.Est-ce une faiblesse de sa part ou alors un moyen de plus pour la déstabiliser ?

Les remarques que je faisais ... ça ne lui plaisait pas du tout et ça se sentait rien qu'à sa manière de venir jusqu'à la voiture et surtout, à la force qu'elle avait mis pour fermer la portière. J'avais limite eu envie de rire, mais sa façon de me regarder ou de me fusiller du regard me faisait beaucoup moins rire. Je la vis attraper les documents et griffonner rapidement dessus tandis que je roulais. Je devais me concentrer sur la route, mais je semblais de plus en plus me concentrer sur elle. Je ne pouvais pas m’empêcher de la dévorer des yeux en la maudissant de l'intérieur. Elle me fit part du fait qu'elle devait noter le numéro de son ami et non le sien parce que c'était lui qui devait venir la chercher. Je fis des yeux ronds ... Huuum ... elle avait un ami ? oh comme ami, pote ou ami : petit ami ? Peu importe, je secouais la tête, ne voulant pas y penser. Je ne voulais pas mais je voulais pas non plus de ce silence alors sans vraiment faire attention à mes paroles, je brisais le silence qui s'était accumulée depuis qu'elle m'avait rendu les papiers en m'indiquant les quelques précisions. En fait, c'était devenu pesant ! Euh ... la voiture est à ton mec en gros ? En gros, je m'en foutait sans vraiment m'en foutre et je fermais d'une certaine manière mon visage pour qu'elle ne puisse lire quoi que ce soit de moi. Je cherchais à la fois à savoir tout en cherchant à ne pas rester dans la gêne que le silence pouvait amené entre nous. Je la détestais autant que je l'avais aimé auparavant pourtant, je sentais que ça m'était pourtant plaisant de savoir au moins ce qu'elle devenait, je n'arrivais pas à être indifférent totalement à elle car elle était mon passé, un triste passé mais non négligeable. Oh oui, j'ai un cœur, surpris ? Je ne pouvais pas m’empêcher de montrer du négatif comme pour descendre ce qu'avait pu apporter ma question à notre présente relation, à son état ; Le pauvre, il ne sait pas que tu vas surement lui briser le cœur, en fait ... Je ne pus m’empêcher de beuger vers la fin, ça se voyait bien dans mon regard que j'avais pas dit ça en étant conscient parce qu'en gros, tout en étant profondément méchant, j'avais quelque peu sous entendu que ça m'avait pas rendu indifférent notre ancienne situation alors très vite, je repris faisant mine de rien ; Quoique j'espère qu'il va très vite comprendre qu'il faut s'en foutre comme moi ! Ouais, bah c'était pas gagné ! Si elle utilisait ça contre moi, je nierais tout, de toutes les manières.