Ô misère, ô désespoir ... Oh de la vodka ! [feat. Aspen]

Joleen & Aspen

Codage © Kaiji
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Je n’avais même pas envie de répondre à ces paroles, si j’étais si pathétique que ça pourquoi restait-elle là ? Je ne voulais voir personne, j’en avais rien à foutre qu’on soit là pour moi, c’est bien beau d’avoir ces amis à ces côté mais dans le fond ça ne sert à rien, aucun d’eux ne pourra me guérir, aucun ne pourra subir ça à ma place et vu que j’énervais tout le monde autant que je reste dans mon coin.

« Et oui tu as en face de toi la fille la plus pathétique du monde ! Buvons à ça tient ! » Lançais-je en levant ma bouteille avant de reboire.

Je ne pus m’empêcher de rire lorsqu’elle parla d’avoir un mental à tout épreuve. C’était bien ça le problème, je n’avais plus le mental pour me battre, plus l’envie, plus la force, je n’avais plus rien, en tout cas à ce moment précis, je n’avais plus rien.

« Et bien tu vois, ton mental d’acier je l’ai pas, je l’ai plus. Je ne suis qu’une faible femme, et j’en ai plus rien à foutre. » Rétorquais-je.

C’était méchant, je le savais au fond de moi, je n’étais plus censé être cette Joleen méchante et garce mais comme je n’avais pas réussi à changer de vie, pourquoi prétendre, je redeviendrais cette pauvre fille que les gens ne supportais que pour son argent, les choses redeviendraient normales, en tout cas pour les autres …

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Joleen & Aspen

Elle m'exaspérait à s'apitoyer sur son sort ainsi. Elle aurait tellement pu faire le bon choix au lieu de faire le mauvais. Elle n'écoutait même pas ce que lui disais. Au fil des semaines tous ses amis l'avaient laissés tombé et j'étais resté auprés d'elle pensant qu'elle pouvait être récupérable mais j'avais tort. De jour en jour tout empirait, elle était bourrée 24h/24h, était agressive : ce n'était plus la même qu'avant. Elle rebut une gorgée de la bouteille qui se trouvait à côté d'elle. Je suis sûre que si on lui faisait une prise d'alcool, on pourrait encore trouver un peu de sang dans son système. Elle devenait méchante et voulait blesser les gens le petit truc c'est qu'elle ne se rappelait plus qu'en sa compagnie j'avais changée, elle m'avait rendue plus douce mais là elle venait de refaire sortit la vieille Aspen. Elle voulait jouer ? Elle allait être servie au rôle du "je suis la plus méchante".
« Tu me dégoutes, je ne pensais pas que tu deviendrais ainsi mais je n'ai même plus la force de te supporter. Si je reste encore une fois dans cette chambre avec toi, je risque de faire un carnage. Je crois bien que tu avais oublié qui était la plus garce des deux. Ne crois pas que tu as gagner au jeu de la martyre. Tu sais quoi ? Enfaite j'en ai rien à foutre que tu veuilles aller je ne sais où, ou te bourrer la gueule à ne plus savoir qui tu es ou encore nous agresser à longueur de journée. Je crois bien que la Cabot House te ferme ses portes pour une durée indéterminé jusqu’à ce que tu te rende compte à quel point tu te fais du mal ainsi qu'aux autres. » J'avais crié, oui, mais ça me faisait du bien de déferler toute ma rage sur cette fille que je ne connaissais plus désormais. Il fallait que je souffle, que je prenne l'air. Je passa la porte et lui dit : « J'en ai parler avec les filles, quand je rentrerais, je veux que tu sois partie de cette chambre qui n'est plus la tienne désormais.» Je claqua la porte tellement fort que j'entendis un des cadres tombés. Je descendis les marches à toute vitesse et sortit dans les allées du campus. Le vent fouettait mon visage et des larmes coulaient sur mes joues. Elle avait tout gâchée et rien ne serait comme avant désormais.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

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Joleen & Aspen

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Je n’avais pas voulu me prendre la tête avec Aspen, elle était devenue une vraie amie depuis mon retour à Harvard, malgré mon passif avec plusieurs Cabot, à mon arrivé elle m’a accueillie, a été gentille et on est devenue très proche. Mais je n’avais pas envie qu’on me fasse la moral, pas maintenant !
Elle se mit a crié et même si je ne fus pas vraiment surprise vu mon comportement de ces derniers jours, je fus blessé par sa dernière phrase. Elle me demandait de quitter la chambre …
Ces derniers jours, j’avais songé à pleins de choses, quitter Harvard, une seconde fois pour de bon, mais c’était le dernier truc bien de ma vie alors non. Alors j’avais pensé à quitter la Cabot, retourner chez mes parents pour faire le point, mais je tenais à cette maison. Je n’y avais pas passé si longtemps que ça dans le fond, mais j’avais l’impression d’y avoir ma place, en tout cas jusqu’à ce qu’elle me sorte qu’elle voulait que je dégage.
Je ne voulais pas lui perdre la face davantage, et je ne voulais pas lui montrer que ça me touchait.

« Parfait, de toute manière j’étouffe ici ! Je préfère encore partir de cette barraque ! » Lâchais-je avant qu’elle ne quitte la chambre.

Je restais un instant immobile. Puis je me relevais. Malgré la dose d’alcool massive que je venais d’ingurgiter, j’arrivais à me tenir debout. Je regardais un peu partout dans la chambre, revoyant mon arrivé dans celle-ci, la rencontre avec Aspen, les délires qu’on avait passé toutes ces soirées … Et soudain, comprenant que c’était fini, je me mis à pleurer. Je ferais mes valises, je partirais puisqu’elle ne voulait plus de moi, je quitterais la Cabot. C’était peut-être pour le mieux après tout, j’avais besoin de réfléchir, les choses étaient complètement embrouillées dans ma tête, je ne savais plus qui j’étais, ce que je voulais ou non, ce qu’il me fallait ou non, mon monde s’écroulait petit à petit et je ne voulais pas finir enterré sous les ruines. Même si je baissais les bras, je n’étais pas prête à mourir.

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