Home, home ft. Lex

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the 21.07.2022 Harbor area, la villa

La journée de travail n’avait pas vraiment été usante, elle a pu développer quelques pellicules en écoutant une émission de radio. Elle laisse toujours une émission de culture générale en fond dans la salle noire, histoire d’apprendre quelque chose et de ne pas trop s’ennuyer. Après, elle a passé un moment à appeler les clients puis à réparer un appareil. Elle devra s’y remettre demain, mais ce n’est rien de pressant. Elle avait même choisi de fermer la boutique un peu en avance pour pouvoir passer à l’épicerie, simplement de quoi récupérer ce qu’il faut pour préparer un bon petit plat pour ce soir. Elle avait décidé de se faire plaisir avec des bruschetta, un plat qu’elle adore mais fait rarement.

Une fois arrivée à la villa, elle signale son arrivée par le classique “ Je suis rentrée ” avant de cajoler sa husky qui l'accueille avec grande joie. Elle prend le temps de lui remettre des croquettes et de prendre une douche avant de se mettre au fourneaux. Ce n’est pas si long à faire. Elle se laisse distraire par son portable jusqu’à la sonnerie du four, elle sort le plat et le garnit de jambon cru et de petit dé de mozzarella fraîche, puis fait de même pour le second. Ensuite, elle prend une assiette pour aller frapper à la porte de Lex “ C’est chaud si tu veux, je sais pas si tu aimes bien, je peux faire autre chose ou commander, comme tu le sens ”

Assise sur ton lit, tu fixes ta valise posée à côté de toi, te questionnant sur ce que tu peux bien prendre quand tu entends toqué à la porte de ta chambre. Tu sais déjà que c'est Lior, ayant entendu son entrée ainsi que la joie de sa chienne quand elle avait franchit la porte. C'était toujours quelque chose de plaisant à voir, ce moment quand le chien retrouve son maître après la journée. C'était la même chose avec la golden de Braden quand il rentre. "Tu peux entrer ses ouverts." Laisses-tu alors entendre en t'armant de ton sourire qui semble toujours présent sur tes lèvres. T'as pas envie d'être plainte, qu'on te demander de parler encore plus de ton ressentit suite à l'accident, etc. T'aimes pas réellement parlé de toi et de ce que tu peux bien ressentir quand t'es dans un mauvais moment, tu préfères clairement écouter les autres que de les assommer avec tes propres craintes, plaintes et autre connerie dans le genre... Et ce même si tu avais craqué par message avec Elio la veille, lui balancant plein de messages d'un coup pour vider un peu ta tête de toutes ses pensées que tu peux bien avoir en permanence. "Ça a été ta journée ?" Questionnes-tu alors la demoiselle pour éviter qu'elle te pose en première des questions sur ta santé et l'éternel comme tu vas ou sa variante comment tu te sens. "Et je mange ce que tu me proposes, te tracasse pas pour ça !" T'as pas envie d'être contrariante avec elle, surtout que tu le sais qu'elle s'inquiète quand même un peu pour toi... Heureusement qu'elle ne sait pas toutes les merdes dans lesquelles tu te trouves...

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Elle pousse légèrement la porte avec son épaule avant de l'ouvrir un peu plus avec un coup de hanche en lâchant un remerciement à sa colocataire qui l'accueille dans son espace personnel. Elle avait un sourire au lèvre, heureuse de rentrer chez elle et de ne pas être seule dans cette grande villa ni dans son mini studio. Elle la regarde assise sur son lit et lui tend légèrement l’assiette “ Tu veux que je pose ça sur ton bureau plutôt ? ” Elle avait eu vent que l’état de Lex n’était pas au beau fixe, et ça se voyait un peu, mais elle n’avait pas la maladresse de le révéler. Elle préfère saisir la perche qui lui est tendue en s’asseyant sur une chaise pas loin. “ Journée classique, le patron tenait la boutique et j’avais la chambre noir pour moi, j’ai développé les photos de vacances d’un couple mais c’était si mal pris que le résultat était pas incroyable. Le mec a eu l’audace de remettre la faute sur moi ” Elle en rit légèrement. C’est assez commun que les gens remettent en doute ces compétences parce qu’ils ne veulent pas avouer que les leurs ne sont pas suffisantes pour prétendre être le prochain Jeff Wall. Elle n’a pas non plus cette prétention, mais au moins si elle le désire elle pourrait frôler ce but du bout des doigts. Lex la rassure sur le fait qu’elle mangera le repas préparé sans rechigner dessus. Ça lui fait même plaisir, elle aime cuisiner pour les autres, un moyen de remercier ceux qui l'entourent mais aussi un petit cadeau pour le moral ou pour soulager un emploi du temps plus chargé. “ Super, régales toi alors ! Et tes valises avance bien ? ” Elle a rapidement compris que la santé n’était pas le sujet à aborder de préférence, alors ce sont sur les vacances qu’elle dirige cette petite conversation. Se tâtant elle aussi à aller découvrir les paysages africains.

Sourire sur tes lèvres, tu accueilles l'une de tes colocataires dans ta chambre sans te mouvoir de ton lit. Tu pourrais tenter de l'aider, de te lever pour lui ouvrir mieux la porte ou simplement te saisir du plateau, mais t'es pas certaine qu'elle te laisserait faire et t'as pas non plus envie d'avoir droit à un regard compatissant de sa part. T'aimes pas que les gens aient pitié de toi ou tout simplement s'inquiète pour ta personne. "Non tu peux me le donner ici." Tu tends alors les mains pour qu'elle te donne le plateau, ce qui t'évitera de te lever. Tu te bouges alors un peu pour pouvoir le poser sur tes jambes, bien que tu te retrouves a n'avoir que tes orteils qui touchent maintenant le sol afin que le plateau ne glisse pas vers l'avant et finisse sur le sol.

Tu lances d'ailleurs le sujet rapidement sur son travail, espérant qu'elle ne te retournera pas ensuite la question pour savoir comment à été ta journée et comment tu vas. Tu l'écoutes alors, amusé tu lui laisses entendre un rire. "Les gens sont cons. Mais je peux te rassurer, chez Mike's on a aussi des cas désespéré parfois..." T'as pas vraiment d'exemple qui te vient en tête là tout de suite, mais tu sais que t'as déjà soupiré plus d'une fois après le départ d'un client ou lever les yeux au ciel tant la bêtise était grande.

Tu goûtes alors le repas qu'elle t'a apporté, prenant le temps de garder en bouche la nourriture pour te faire une idée des saveurs et découvrir réellement le plat. "C'est bon." Souffles tu alors après avoir avalé cette première bouchée, tu prépares alors une nouvelle fourchette lorsque tu entends sa question. "Oui et non, j'avoue que je ne sais pas trop quoi prendre comme vêtement." Faut dire que t'as pas repris grand chose quand t'as claqué la porte de chez tes parents alors t'as pas forcément beaucoup de vêtement pouvant allez avec le climat chaud d'Afrique. "Et les tiennes ?"

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Lior avait la fâcheuse habitude de toujours avoir les mains pleines, que ce soit au travail ou à la maison. Alors un plateau ne risquait rien avec elle, elle ouvrit la porte avec aisance et un grand sourire. Elle voulait juste rendre un service à celle qui allait la sauver de la misère qu’est sa solitude lorsque la villa est vide. “ Tiens, attends un peu avant de manger, ça sort du four ” conseille-t-elle en lui posant le plateau dans les mains alors que Lex s'installe plus confortablement.

Parler de travail ne la dérangeait pas; elle aime bien les petites discussions légères de temps en temps, et surtout quand ça soulage l’autre personne. Le fait qu’elle rit à son anecdote lui suffit, la compassion que la blonde a par l’expérience de ses propres clients à la pâtisserie n’est qu’un bonus. C’est vrai que tous ne comprennent pas ce que ça fait de se faire prendre de haut sur son propre domaine. “ Je m’en doutais, tu fais le services toi ? Les clients sont parfois si méchants avec les serveurs, comment ça ruine une journée ”. En plusieurs années elle a entendu bien des absurdités mais les corriger ne sert parfois qu’à se faire mépriser encore plus. En général, elle retourne travailler dans la chambre noir pour souffler un coup, ses nerfs seraint trop fins pour enchainer les crétins.

Elle la regarde goûter au plat, espérant vraiment qu’il soit à son goût, c’était peut-être pas très délicat de l’observer comme ça pour déterminer un avis par les petites expressions de son visage. Le simple ‘c’est bon’ la soulage, alors la remercie, tout aussi simplement. La conversation vire de nouveau, cette fois vers le voyage qui les attend. Lior acquiesce avant de prendre la parole “ C’est pareil pour moi, je pensais pas partir alors j’y ai pas vraiment réfléchi, j’ai pas envie d’oublier un truc important ” Elle avait déjà fait le tour de tout le Versace de son dressing qui pouvait s’adapter à ce climat, jamais elle n’aurait pensé arriver à un stade où une grande marque lui demande de porter ses pièces pour les rendre publiques. Mais c’était un honneur qu’elle devait en parti à ses nouveaux amis.

L'avertissement de Lior tombe un peut trop tard, car déjà, tu as une fourchette en bouche et tu grimaces tentant de souffler sur la nourriture que tu as déjà sur la langue. Tu souffles alors dans le vide, les larmes te montant un peu aux yeux à cause de la sensation de brûlures, offrant un spectacle probablement un peu drôle, mais unique à Lior. Il te faut alors un peu de temps avant de récupérer et pouvoir parler, même si tu as l'impression d'avoir certaines papilles détruites, bien que tu le sais, c'est temporaire et cela ne va pas t'empêcher de savourer le plat de ta colocataire, ni même de le complimenter.

Rigolant alors à son anecdote du jour, tu soupires alors suite à sa question. "Ouais, je fais un peu de tout, sauf la pâtisserie, je pense que t'as déjà du voir qu'il ne faut pas me laisser l'accès à la cuisine." Tu rigoles d'ailleurs à cela, te demandant encore comment Braden n'a pas été malade lorsqu'il a goûté le gâteau que tu avais tenté de faire pour Elio... Peut-être qu'il a un estomac en acier.

Tu te risques alors à prendre une nouvelle boucher en soufflant dessus avant cette fois-ci pour pouvoir la goûter réellement et pas faire le pitre comme juste avant. Tu te montres sur le coup un peu pauvre en compliment, mais c'est juste la sensation de ta langue qui te laisses un peu sur ta faim et t'empêche au final de clairement laisser entendre un c'est délicieux.

"Alors, je te rassure, on oublie toujours quelque chose !" Pour avoir fait plus d'un voyage, tu l'as expérimenter plus d'une fois, sur le moment tu penses que tout est bon, puis une fois en route ou arrivé à destination, tu réalises qu'il te manque un truc, important ou minime "Et le pire, c'est de faire une liste parce que c'est sûr que tu vas encore plus oublier un truc. Perso, j'ai vais au talent pour pas pester encore plus, puis bon, c'est pas comme si j'avais grand chose pour ma part." Demoiselle qui a laisser trop de choses à Amsterdam, possédant ainsi plus qu'un dressing minime, que tu tentes petit à petit de remplir. Ta pauvreté transpire dans ta chambre, avec cette décoration simpliste.

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La bouche brûlée de Lex ne devrait pas faire rire Lior, cependant, celle-ci cache son petit rire et un immense sourire derrière le dos de sa main. Elle avait tenté de lui dire que la sortie du four était trop récente pour sauter dessus, mais l’impatience, presque un peu naïve, de sa colocataire lui offre un beau spectacle. “ Est-ce que tu as de l’eau au moins ? ” arrive-t-elle à demander entre deux rires. Les grands souffles, les larmes qu’elle connaît si bien d’habitude la rassurent sur la légèreté de la situation. Elle affiche une mine flattée quand elle est complimentée sur ses talents culinaires, ça n’arrive pas tous les jours. 


Elles échangent alors sur le travail, évitant toujours soigneusement l'éléphant dans la pièce. “ J’ai pas pu goûter mais il est vrai que j’ai déjà entendu ce bruit de couloir ”. Elles rient ensemble, se souvenant sûrement de la mine ou du commentaire plus ou moins sincère d’un de ses cobayes. “ Tu veux cuisiner avec moi la prochaine fois ? Je sais faire quelques pâtisseries " c’était une vrai offre, peut-être qu’elle pourrait inviter les autres filles de la coloc pour sa faire un petit après-midi dédié. 


“ Je sais bien, mais il y a des choses que je peux facilement retrouver si je peux pas m’en passer ” Elle rit en se souvenant de toutes les fois où elle avait dû racheter quelque chose bien plus cher parce qu’elle l’avait oublié. A chaque fois qu'elle bouge pour le travail, elle n’est pas en charge des pièces importantes, donc jamais rien de bien grave, mais quand elle part pour elle, ça lui fait un peu plus peur. “ Pareil, j’essaie juste de me souvenir de l’essentiel et si ça passe à la trappe tant pis ! Le pire pour moi c’est d’oublier un truc avant de rentrer ” Comme son portefeuille dans son hôtel parisien l'année dernière.

Tu esquisses un hochement de tête à Lior alors qu'elle se moque totalement de toi et de ta langue cramée. Tu attrapes alors ta bouteilles d'eau sur ta table de chevet pour en boire plusieurs grande gorgée. Même si l'eau ne sort pas du frigo et qu'elle est à température ambiante cela te soulage un peu.

"Alors, sache que cette rumeur est des plus fondée ! Je suis une calamité ! Et je n'exagère pas." Tu le reconnais volontier, tu peux être forte dans plein de domaines, mais la cuisine, c'est un truc que tu sais pas faire. Limite tu serais aussi capable de te couper avec un économe alors que c'est un truc quasi impossible à faire. Miss catastrophe qui ne doit pas s'approcher des fourneaux et qui pourtant à ce genre de proposition de la part de Lior. "Je sais pas si Braden sera réellement d'accord de cette idée. Faut lui demander à lui avant de me demander à moi si je suis partante." Tu rigoles alors parce que tu l'entends bien trop souvent te demander si t'as pas foutu le feu à la maison en te faisant réchauffer un plat au micro-onde. A croire qu'il faudrait mettre un panneau accès interdit à Lex à l'entrée de la cuisine. Preuve en est que t'es vraiment pas prête à vivre toute seule ou alors en te faisant livrer tout les soirs des plats en tout genre. Après, c'est une sacrée économie de temps de ne pas cuisiner et ça fait aussi moins de vaisselle, même si le plus gros soucis c'est le gouffre financier que cela provoquerait.

"C'est clair, après le soucis, ça peut être au niveau des prises si c'est un appareil électrice, parce que c'est pas les mêmes dans tout les pays." Tu connais assez bien la chasse aux adapteurs, l'ayant fait à plusieurs reprises en allant en vacance en Suisse et même pour l'achat d'appareil de là... L'emmerde que c'est ensuite pour trouver un adapteur allant dans l'autre sens... "Je trouve quand même que c'est beaucoup plus compliqué d'oublier un truc à l'hôtel, suffit de bien vérifier qu'on a rien laissé dans la salle de bain, dans les placards et que rien n'est tombé sous le lit, après avec un simple coup d'œil dans la pièce, tu sais que t'as tout." C'est un truc que t'as jamais fait ça oublier de remettre quelque chose dans ta valise dans un hôtel. Quand c'est chez des amis, dans la famille ou autres, c'est clair que c'est compliqué, mais dans une chambre d'hôtel, c'est tellement épuré que ça te semble incroyable que ça puisse arriver.

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Elle s’en voulait un peu de se moquer de la douleur de sa colocataire, mais elle n’arrivait vraiment pas à s’en empêcher. Elle essaie d’être bienveillante en lui demandant si elle avait de l’eau pour l’encourager à en prendre, Lex semble avoir saisi la perche et s'hydrate après un hochement de tête. “ Je suis désolée, tout va bien ? ” elle retenait encore un rire mais avec un sourire bien honnête.

Elle avait la réputation au sein de la coloc de ne pas être un chef, Lior pensait que ça venait de la moquerie de la part des autres. Apparemment, non. “ Vraiment ? Mais c’est peut-être juste qu’on t’as pas appris ? ” Elle a du mal à comprendre que des gens soient fondamentalement nuls, à ses yeux c’est juste un manque d’accompagnement pour apprendre, connaître et savoir faire les gestes. Lex relève le fait qu’ils utilisent, sans pitié, la cuisine de Brad et par propriété ou par cobaye retissant, son accord ne ferait pas de mal. “ On a pas vraiment besoin de son accord, tu sais ? ” Elle rit avec la blonde, parce qu’en fait elle ne s’est jamais posé la question, peut-être parce que sa cuisine était appréciée des autres locataires.

“ J’ai déjà des appareils avec des prises différentes, c’est une guerre à la maison déjà ” elle en riait de bon coeur, avec ses chargeur d'appareils français et américains. Elle avait déjà fait la chasse, presque débordait d’adaptateurs, laissez par ci par là pour en avoir toujours sous le coude. “ Je sais mais j’ai le dont de laisser un maillot à secher sur le balcon, des boucles d’oreilles sur la table de chevet, je me suis fait au décor et ça me choque plus donc j’oublie de le reprendre ” Elle savait en soit que c’était pas compliqué de tout ranger, mais parfois le rangement l’agace et elle le repousse au point ou quelque chose sera laissé derrière elle.

Tu hoches la tête en guise de réponse quand elle te demande si tu vas bien tout en s'excusant. chose que tu trouves assez drôle parce que vous venez de rire toutes les deux de toi. C'est pas comme si la moquerie n'avait été que dans un sens et que tu avais juste subi et mal prit les choses. Faut dire que t'es pas du genre à t'offusquer pour un rien, mais ça la demoiselle ne le sait probablement pas encore. Il en faut beaucoup pour t'atteindre et te faire réagir en mal ou alors juste un cumul de plein de petites choses différentes.

Elle te cherche d'ailleurs des excuses quand tu lui expliques ne pas savoir cuisiner et tu hausses un peu les épaules. "En effet, j'ai jamais cuisiné avant et disons que maintenant je m'y essaie et c'est loin d'être facile, surtout que je suis miss catastrophe." Du genre à lâcher la coquille de l'oeuf sans faire exprès dans le plat après l'avoir cassé ou simplement mettre trop de sel ou de poivre dans un plat sans le vouloir bien entendu. Limite, il ne faut pas te donner d'épice pour être sur que le plat ne soit pas trop assaisonné... Mais du coup, le tout devient fade. "Ouais, mais c'est parce que c'est sa maison et si on y fout le feu par ma faute, ça serait pas très cool tu vois." Tu rigoles alors un peu, bien que tu espères que cela n'arrive jamais parce que tu auras tenté de cuisiner ou quelque chose dans le genre.

Tu valides les arguments qu'elle te donne d'un hochement de tête. T'avais jamais vu les choses comme ça, cette possibilité d'oublier sur le balcon quelque chose surtout. Peut-être parce que t'as eu cette habitude de toujours avoir ton père sur ton dos pour tout vérifier ? Probablement. Mais il y a aussi la possibilité que tu ais réellement oublié des trucs et que tu penses justes les avoir perdu à un autre moment, ce qui au final, serait tout à fait ton style. A avoir trop d'affaire on ne fait plus forcément attention jusqu'au moment où on désire l'utiliser à nouveau.