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❝Why don't you trust in me ?❞feat Priape. & Emrys Zacharias •
Bon début de matinée. je m'étais levé tranquille et sans soucis. Quand mes yeux s'était ouvert, j'avais pu découvrir un soleil assez doux. Il n'était certes pas très puissant, mais c'était déjà ça. Nous n'avions qu'une petite fenêtre dans notre chambre, mais après tous c'était déjà ça. Je m'étais levé rapidement et avait pris ma douche pour bien terminer de sortir de mon sommeil. Ensuite, je m'habillais simplement ; un jean, une chemise et je laissais une veste dans le cas où je sortirais précipitamment derrière mon siège de bureau. Je me mettais une belle paire de chaussure puis je me mettais devant l'ordinateur, bien décidé à continuer mes idées prochaines de roman. Je tapais rapidement, mes doigts claquaient presque contre les touches, usés par la force de mes doigts. Je m’arrêtais par moment, comme cherchant au profond de moi, les millions d'idées que je pouvais trouver. Soudain, j'entendais frapper à la porte. Une force de ouf. Je reconnaissais carrément les coups de la personne ; Ouais, cela était une poigne de Zacharias. Alors je baissais le clapet de mon ordinateur et me levais nonchalamment pour aller vers la porte et l'ouvrir : Oui, Priape ? Avais-je dis dans un long soupire. Oui, je ne pouvais que me douter que c'était lui car Denys, niveau poigne, c'était calmé ! Je soupirais parce que je ne savais pas pourquoi mais je sentais profondément qu'il avait encore plein de haine à cracher sur moi, encore et encore.(Invité)
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Emrys & Priape.
Alors que je m’apprêtais à quitter ma chambre pour aller rejoindre mes amis, j’entendis frapper à ma porte. J’allai ouvrir et je fus étonné de découvrir un livreur un colis à la main. « Je n’ai rien commandé, vous devez faire erreur. » fis-je les sourcils froncés. « Vous n’êtes pas Monsieur Priape Zacharias ? » me demanda-t-il. «Bah si» Le paquet était donc pour moi ? Je signai le reçu qu’il me tendait, étonné, puis il me remit le colis. Je refermai ensuite la porte, perplexe. Je déchirai aussitôt le carton pour découvrir ce qu’il renfermait : il s’agissait d’un ipod shuffle le plus petit des baladeurs. Le son était de bonne qualité et l’appareil vraiment minuscule était plus que pratique, notamment lorsqu’on souhaitait l’utiliser en courant par exemple. Je souris d’abord instinctivement, j’avais toujours eu envie de me l’acheter. Mais ensuite, je me mis à réfléchir et mon sourire s’effaça : Ce n’était pas mon anniversaire, Noël n’était que dans 7 mois. Qui pouvait donc être à l’origine de cet envoi ? Je fouillai dans le carton éventré pour retrouver les informations sur l’achat du produit. Sur la facture, je lus mon adresse et mon nom spécifiquement indiqués dans la case destinataire. Aucune info sur l'envoyeur mais à vrai dire ce n'était pas la première fois que je recevais ce genre de présent. J'avais quelques soupçons sur l'expéditeur : Emrys, mon frère ainé. Bien sûr, j’aurais pu être ravi, l’appeler sur le champ pour le remercier, mais je ne vis pas dans son geste un cadeau désintéressé. Il y avait anguille sous roche… Et puis je n'étais pas encore complètement certain que c'était de lui mais rien qu'à cette pensée, je m'énervais. Emrys et moi nous n’étions pas proches du tout. Depuis le décès de Thalya, il s’était éloigné de toute notre famille, et j’avoue que je lui en voulais énormément. Moi, de mon côté, j’avais sombré dans la dépression et la drogue et l’absence de mon grand frère ne m’avait probablement pas aidé à m’en sortir. Alors, qu’aujourd’hui il se permette de me faire des présents, d’acheter mon affection de la sorte, je ne pouvais pas l’accepter. Je fulminais intérieurement et sans prendre le temps de réfléchir davantage, je me rendis aussitôt chez les Whintrop et lorsque je fus devant la porte de sa chambre, je tambourinai comme un fou jusqu’à ce qu’elle s’ouvre. Emrys se tenait devant moi, l’air lassé. Il soupira. A quoi s’attendait-il ? A ce que je lui saute dans les bras ? Toujours aussi furax, je ne pris pas la peine de le saluer et j’entrais dans la pièce. Je déposai l’ipod sur son bureau avant de me retourner vers lui. « Tu peux m’expliquer ça ? » demandai-je d’une voix dure en désignant le petit baladeur.CODE BY .INFINITY
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❝Why don't you trust in me ?❞feat Priape. & Emrys Zacharias •
Mon frère me faisait à présent face. Il semblait vraiment ne pas vouloir me saluer. Priape et moi, ce n’était pas le grand amour, enfin, ça ne l’était plus mais je savais très bien que c’était de ma faute, mais si il savait que c’est pour son bien, ce serait mieux. Je m’étais éloigné de ma famille depuis la mort de ma sœur, mais cette perte n’était pas la première raison ; c’était mon père dont je m’éloignais et en ne le disant pas à mes frères, j’avais voulu les protéger, les protéger de la véritable nature de mon père qui s’évertuait à montrer une vie de famille toute rose à mes frères tout en me mettant la pression, en me fermant au reste pour me faire faire ce que lui voulait, ce qu’il n’avait pas pu faire, en me faisant payer son échec. Je regardais mon frère pénétrer dans ma chambre sans me demander ma permission, mais à vrai dire, ça ne me dérangeait pas, au fond, j’étais heureux de le voir. Il avait l’air grave furax et je ne me laissais pas impressionné, j’étais bien trop habitué avec lui maintenant ! Seul Denys avait compris par je ne sais quel moyen parce que franchement, j’avais toujours tout fait pour cacher ma relation avec mon père et tout les problèmes. J’avais fait juré au petiot de la famille de ne rien dire aux autres, je ne voulais pas et je ne voulais vraiment pas du tout que Priape est une autre image de son père, ou développe une haine pour lui comme je pouvais le faire. Soudain, je le vis poser un ipod sur le bureau et me demander des explications. Aille ! Il avait donc compris. Je laissais directement mon sourire se transformer en un visage impassible, sans expression. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, il devait surement se faire des films, penser que je faisais ça pour une raison particulière alors que la seule raison était l’envie de leur faire plaisir et justement, je mettais jamais mon nom ou un signe dans le but qu’il ne croit pas que je le faisais pour l’acheter ou acheter un de mes frères. Je le fixais et lui répondait ; Je ne vois pas de quoi tu parles ! Je l’avais dit d’un ton naturel et j’avançais vers mon lit, rabattant la couverture, restant dos à lui comme pour cacher mon visage, qu’il ne puisse me lire. Je repris sur un ton un peu provocateur sans vraiment le contrôler en fait ; Euh … tu sais, le mien est juste là donc je ne vois pas pourquoi tu m’en ramènes un autre ! J’avais montré d’une main, en restant toujours de dos, la commode où mon ipod se trouvait. J’avais juste zappé qu’il était de la même couleur et que c’était le même modèle. Super ! Du coup, je repris comme un abruti ; après tout, j’avais bien le droit de leur faire des cadeaux et puis, merde quoi. Bon, oui, je te l’ai envoyé et alors ? ça ne te fais pas plaisir ? J’ai encore fait de la merde ? T’manière, c’est vrai, je fais que de la merde pour toi ?(Invité)
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Emrys & Priape.
Il ne sembla même pas étonné de mon impolitesse, il avait probablement l’habitude. Depuis que j’étais arrivé à Harvard, je n’avais jamais fait un pas vers lui. Chaque fois que nous nous adressions la parole, cela se terminait en dispute. Je n’arrivais pas à lui pardonner de nous avoir abandonner, de s’être ainsi éloigné de sa famille après le décès de Thalya. Alors, non je ne le saluerais pas, non je le remercierais pas. J’étais en colère et ça se lisait sur mon visage.
Le regard d’Emrys se posa sur l’i pod que je venais de poser sur son bureau. Son visage était impassible, je ne pus y discerner aucune expression. M’étais-je trompé ? Ou est-ce qu’il y était vraiment pour quelque chose ? Il nia d’abord, me répondant qu’il ne voyait pas de quoi je parlais, tout en me tournant le dos ce qui m’agaça car je ne pouvais plus scruter son visage. Comment pouvais-je deviner si il me mentait ? Il me désigna même le sien en prétextant que je n’avais pas besoin de lui en ramener un autre puisqu’il en possédait déjà un. Mon regard se posa alors sur la commode où était posé un petit lecteur mp3 strictement identique à celui que je venais de recevoir : même couleur, même modèle… Hum un peu trop de coïncidences à mon goût, cela ne fit que conforter mon idée première. « Tu te fous de ma gueule ? » fis-je toujours plus énervé en m’approchant de lui. Je posais ma main sur son épaule pour l’inciter à se tourner vers moi, je n’aimais pas qu’on me parle le dos tourné. Emrys finit par m’avouer la vérité, oui il m’avait envoyé l’ipod. Alors mes soupçons étaient fondés… Il s’énerva un peu en me demandant si il avait mal agi, ajoutant que de toute façon pour moi il ne faisait que de la merde… C’était surement vrai, je ne respectais pas mon ainé, j’étais toujours agressif et sur la défensive avec lui. Encore aujourd’hui, avec ce -cadeau- je me montrais méfiant. L’espace d’un instant, le doute s’insinua en moi. Peut être avais-je exagéré… Puis je me repris. Non, définitivement non. Emrys n’avait pas le droit de me faire de présents, tout simplement parce qu’il avait perdu ce droit lorsqu’il avait abandonné sa famille des années auparavant. « Je ne t’ai jamais rien demandé Emrys, ton ipod tu peux le garder. » Je repensais un instant à Denys, mon frère cadet également présent sur le campus avec qui Emrys avait finalement renoué… Et je poursuivis mon speech acusateur sur le même ton dur : « Alors c’est comme ça que tu t’y es pris avec Denys? Tu lui as offert tout plein de petits cadeaux pour te racheter, pour acheter son affection, pour qu’il prenne ta défense auprès de la famille? Et bien écoute-moi bien: avec moi ça ne prend pas. Je ne suis pas à vendre ! » D’ailleurs une autre question s’insinua dans ma tête, comment mon frère, issu du même milieu modeste que moi, pouvait-il se payer les derniers gadgets sortis ? Je fronçais les sourcils et ajoutai : « D’ailleurs je crois que tu devrais le ramener, je ne crois pas que tu aies les moyens pour ça… »
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❝Why don't you trust in me ?❞feat Priape. & Emrys Zacharias •
Je m'étais retourné, lui faisant face, gardant un maximum mon calme mais je ne supportais pas son énervement. Je ne le supportais plus. Il reprit, montrant sa colère, montrant toute sa pseudo haine envers moi et j'avais mal, je me sentais saigné à l'intérieur de voir qu'encore nous étions incapable de nous parler calmement, qu'il m'en voulait a ce point là et que tous ça, c'était ma faute et celle de mon père, oui celle de mon père pour une grande partie. Je sentais toute ma haine monter quand il recommença me disant qu'il ne voulait pas du ipod , que j'avais surement du avoir Denys comme ça, en l'achetant, qu'en gros, c'est que je voulais faire, mais comment pouvez il arriver à croire ça ? Etait il donc aussi fou que cela ? Je ne voulais pas ça, je voulais juste offrir ce qu'il ne pouvait pas avoir à mes petits frères, je voulais leur faire plaisir, certes, sans leur dire. Et lui, il ne pensait qu'à mon éloignement sans réfléchir, sans rien. Généralement, je faisais genre et restais un connard, je m'en foutiste mais je crois que c'était la fois de trop, je ne pouvais pas. Je le laissais continuer tandis que je tournais et viré en l'écoutant en quelques sorte m'engueuler. Bien sur, il ne s’empêcha pas d'ajouter que je pouvais le ramener parce que je n'avais pas les moyens. Je le regardais, les yeux noircis par l'énervement que tous cela menaçait de sortir de moi. Je pris enfin la parole comme si c'était une libération ; Je t'interdis de dire ça ... Je te l'interdis p'tit con ! Tu oses me dire que tu n'es pas à vendre, que je t'achète et que Denys me parle grâce à ça ? Je l'avais questionné tout en montant en colère, tout en laissant ma voix monter. Denys a comprit quelques choses parce qu'il a regardé plus loin que son nez, que son nombril et n'a pas cru au monde tout rose ... mais il ne sait meme pas que c'est moi, les petits cadeaux, non, ça il ne le sait pas et quand ça a commencé il me parlait déjà alors je ne te permet pas ... Tu ne connais rien ! J'attrapais alors le cadeau offert à mon frère et ouvrait la fenêtre de ma chambre. Je le balançais alors pas la fenêtre ; T'en veux pas ? Ok y a pas de soucis ! Je n'ai besoin de personne pour me défendre face à la famille, je ne lui ai rien demandé sauf un truc, ne rien dire, ne rien dire, se la fermer alors s'il te plait, ferme là ... tu ne connais rien, tu as toujours voulu regarder ce qu'il y avait face à toi et non profondément ... mais j'avoue que je veux que tu fasse ça, je veux que tout continue comme ça même si ça me bouffe ... Je parlais à toute vitesse et en gueulant depuis le début comme si je voulais dire tous ça mais qu'il ne comprenne pas, mais je savais qu'il comprendrait, se poserait des questions, que ça allait exploser mais je voulais me retenir parce que j'avais trop sacrifié pour éviter de lui casser l'image de son père alors je devais résister encore car il n'avait que moi qu'il avait perdu un frère contre un père ; je devais lui laisser son père. Valentin avait su prendre ma place, il avait toujours trois frères, un père, une mère alors même si ça me bouffait de pas pouvoir le prendre dans mes bras, partager avec lui, être vrai avec lui, l'avoir comme mon frère, je devais lui laisser croire que j'étais un gros con qui s'était juste éloigné comme ça, enfin j'allais essayé parce que d'un coté, j'en avais marre. ET MERDE, si je dépense mon fric c'est mon problème, tu ne me connais plus, tu ne voulais plus me connaitre, du coup, tu ne peux pas savoir si j'ai du fric ou non ... alors ne me dis pas ce que je dois faire sous prétexte que t'es vénère ! Je ne savais meme plus ce que je disais tellement j'étais en colère et c'était même pas contre Priape, mais contre mon père et un peu, contre moi parce que je trouvais ça totalement con d'avoir menti tous ce temps mais que maintenant, je voulais plus briser ça de peur qu'il ne me croit pas quoique Denys ou ma mère pourrait confirmer, c'était quand même trop dur ; briser l'image d'un père si fort, si intègre, si aimant aux yeux d'une des personnes qu'on aime le plus.(Invité)
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Emrys & Priape.
J’avais vidé mon sac, crié ma colère, je m’étais énervé, j’avais accusé mon frère, tiré des conclusions hâtives devant ses cadeaux secrets… Je me sentais mieux d’avoir ainsi pu tout déballer. Quand Emrys se tourna vers moi, je lus aussitôt sur son visage que ma tirade agressive et accusatrice n’était pas à son goût. Il semblait à son tour furax. Mais ses yeux noirs ne m’impressionnaient pas. Il prit la parole, et osa me traiter de petit con. Mes poings se serrèrent. Il y avait bien des mecs que j’aurais démoli rien que pour ça. Mais là, il s’agissait de mon frère. Il avait beau avoir tiré un trait sur nous au moment le moins importun, être devenu un véritable fantôme pour cette famille, il restait mon frère, le même sang chaud coulait dans nos veines et je ne pouvais pas le frapper aussi énervant qu’il pouvait être. Sa voix montait en puissance alors qu’il laissait à son tour exploser sa colère. Denys arriva dans la discussion. Notre cadet. Emrys m’expliqua avec colère que notre frère ignorait que les cadeaux venaient de lui, que si Denys lui adressait de nouveau la parole c’est qu’il avait compris quelque chose, quelque chose qui apparemment m’échappait. Que voulait-il dire par là ? J’allais lui demander de clarifier les choses mais avant que j’ai pu dire quoi que ce soir, mon frère s’empara de l’ipod et le balança par la fenêtre. « Mais t’es complètement malade ! Ca va pas la tête ! » m’écriai-je en le voyant faire. Ok, j’avais dit que j’en voulais pas. Mais je voulais dire par là qu’il fallait qu’il le ramène, qu’il l’offre à une de ses copines, certainement pas qu’il le jette. Je préférais encore le garder pour moi sinon… Mon regard hébété quitta la fenêtre par laquelle venait de s’échapper mon cadeau, puis je me tournai ensuite vers mon frère qui continuait son déballage. Les phrases qu’il formulait avaient un sens, mais un sens qui m’échappait. –Tu ne connais rien- -Tu as toujours voulu regarder face à toi- De quoi parlait-il ? « Soit plus clair bon sang Emrys ! Je pige quedal à ce que tu me racontes ! Explique moi puisque je suis si bête que je ne vois rien ! » Répliquai-je avec rage. Finalement, il me confia que c’était ce qu’il voulait… Et j’étais encore plus désarçonné : « C’est ce que tu veux ? Que je vienne t’engueuler dans ta chambre ? Qu’on se prenne la tête ainsi ? » J’avais du mal à y croire. « Et pourquoi tu m’offres un ipod alors ? » demandai-je. D’ailleurs quand je lui avais conseillé de le ramener Emrys s’était de nouveau énervé, répliquant qu’il dépensait son fric comme il voulait, que de toute façon je le connaissais plus, que je voulais plus le connaître. C’était la goutte d’eau, je ne pus m’empêcher de rétorquer : « Attends Emrys, je te rappelle que c’est toi qui t’es tiré de la maison après qu’elle soit partie…» Une boule se forma dans ma gorge. Repenser à Thalya et au vide qu'elle avait laissé derrière elle, c'était toujours quelque chose de douloureux. «C’est toi qui a cessé d’appeler, de venir nous voir, de prendre de nos nouvelles. On avait tous besoin de toi, Denys, moi, Maman et même Papa… Et tu n’étais pas là. Alors je crois que j’ai pas de leçon à recevoir de toi… »CODE BY .INFINITY
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❝Why don't you trust in me ?❞feat Priape. & Emrys Zacharias •
Il s'énervait tout comme moi. Mon frère que j'aimais tant s'énervait une fois de plus contre moi, pour la énième fois. J'en avais ras le bol de vivre ça, de ne pas pouvoir être comme avec Kenny avec mon propre frère, de ne pas pouvoir être plus important que Valentin pour lui, ce qui serait plus logique, je crois même qu'à force même si je m'entendais avec lui, j'étais un peu jaloux et je haïssais totalement ça. Il me montrait sa colère, son incompréhension et à la fois, je le comprenais, à la fois, ça m'étais impossible car je savais que j'avais tout fait pour qu'ils me voient ainsi pour le protéger mais j'avais l'impression que j'allais exploser et je regrettais enfin je ne savais plus à force. Quand il m'avait vu jeter le ipod, il s'était écrié que j'étais malade et je n'avais même pas tenter de répondre quoique ce soit serrant juste les poings face à mon énervement et mon état de perdition dans une telle situation qui commençait à me dépasser, moi, ce connard qui tentait de tout contrôler dans sa vie sans jamais perdre les pédales. Il m'avait ensuite répondu, il semblait énervé mais vouloir comprendre, il avait vu que j'avais dit des paroles presque incompréhensible, que j'étais pommé et que je voulais le dire sans pouvoir, sans le vouloir vraiment. ça tournait dans ma tête ! Il se posait des questions tout comme moi, ne me comprenait pas et je ne me comprenais plus trop non plus. Il m'envoyait mainte questions et je ne savais quoi lui répondre, je ne savais plus oui. Sa rage était grande et brisait peu à peu ma carapace ce qui me brisait en premier de l'intérieur. Le roc commençait à réussir à se briser. Puis, bien sur, pour me répondre, il me provoquait, m'accusant d'avoir quitté la maison ... Oui, je l'avais fait, je m'étais éloigné. Il parlait de Thalya, disait que je n'avais jamais appelé, prit contact, demandé des nouvelles. Entendre le nom de ma petite sœur laissa une brisure imaginaire à mon cœur qui était déjà bien faillé. Mon visage commençait à rougir de colère, mes poings étaient serrés comme jamais et incontrôlable, je lui fonçais dessus, le collant contre le mur et je le regardais droit dans les yeux, respirant fort d'épuisement. Je ne le comprenais pas tout comme je ne me comprenais plus. Oui, je l'avais collé au mur quand il m'avait dit que mon père avait besoin de moi, dès que le mot papa avait été prononcé. Il ne savait pas, n'y pouvait rien, mais moi je pouvais pas me contrôler vis à vis de l'effet que ce mot avait sur moi, je ne pouvais clairement pas. Il allait trop loin et je ne voulais plus, je ne pouvais plus passer là dessus ... JE N'AI PAS APPELE ? JE NAI PAS PRIS DE NOUVELLES ? je l'ai fais mais sous prétexte que j'étais parti tu m'as tourné le dos ... avais-je repris gueulant comme jamais ma rage qui activait la circulation de mes veines. Je me sentais comme fou, comme cinglé. Je le tenais toujours contre le mur, bloqué. TU OSES CROIRE QUE JE TAI ABANDONNÉ SANS RAISON ... c'est ça qui fait que tu n'es qu'un petit con parce que malgré notre enfance, tu as cru que j'étais parti sans raison et ça me tue parce que je ne peux même pas t'en vouloir car j'ai entretenu ça ... Mes yeux étaient presque atteins par le sang, rouge de haine, rouge de tristesse, d'un désespoir que je voulais cacher. ET NE PRONONCE JAMAIS LE MOT PAPA DEVANT MOI ... JAMAIS, tu m'entends ? Avais-je dit criant plus encore avant de le lâcher précipitamment.(Invité)
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Lorsque les dernières paroles s’échappèrent de ma bouche, évoquant notre sœur et notre père, je sentis que c’était la goute de trop, j’avais dépassé les bornes et je vis un éclat de rage s’allumer dans les yeux de mon aîné. Mais c’était plus fort que moi, et tellement plus simple que d’assumer mes responsabilités. Je préférais blâmer mon frère, lui remettre sur le dos mes échecs, plutôt que de reconnaître quel idiot j’avais été. La drogue, les mauvaises fréquentations, les deals sous le manteau. Je m’étais souvent dit que ça ne me serait jamais arrivé si Emrys avait été là à nos côtés. J’aimais le rendre responsable du chaos de notre famille. Et d’habitude, il endossait plutôt bien le rôle du coupable. Mais aujourd’hui j’avais dépassé les bornes, je le sentis aussitôt. J’eus à peine terminé ma phrase que je me retrouvai plaqué avec rage contre le mur. Il m’accusa à son tour, sur un ton plein de reproches, de lui avoir tourné le dos. Sa voix enragée résonnait dans mes oreilles alors que je tentais de le repousser, mais c’est qu’il avait de la force le frangin, ce n’était pas un Zacharias pour rien. Je voulais lui dire de se calmer, qu’il était dingue mais il était parti dans sa tirade et ma voix ne pouvait pas couvrir la sienne tellement il était énervé. Je croyais qu’il nous avait abandonné sans raison avait-il dit. Oui c’était vrai, j’avais toujours cru qu’il s’était tiré comme ça, parce qu’il en avait marre de nos pleurnichements, marre de nos galères, marre de nous voir tous si dépités après la mort de Thalya. C’était comme ça qu’on m’avait présenté les choses, et c’était donc ce que j’avais toujours pensé. Mais les paroles de mon frère me laissaient entrevoir une autre solution. Une raison, peut être plus valable, peut être même pardonnable, à son départ… Lorsqu’il m’ordonna de ne plus parler de papa, je compris soudain. Voilà, cela semblait évidemment, il s’était produit quelque chose entre eux. Cela expliquait tout, l’énervement d’Emrys lorsque j’ai parlé de lui, la façon dont le front de notre paternel se ridait à chaque fois que nous évoquions notre ainé… Il semblait toujours y avoir des tensions entre eux, était-ce l’explication à tout cela ? J’avais du mal à y croire. Notre père, si patient, si présent, si fort, notre modèle à tous, pouvait-il vraiment être responsable du départ d’Emrys ? Il me lâcha enfin. Je fulminais, mon cerveau bouillonnait, je ne supportais pas de pas être au courant. Et de savoir que Denys savait c’était encore pire, j’étais ainsi, j’avais toujours détesté être mis de côté. Moi aussi je voulais entrer dans la confidence. Moi aussi je voulais comprendre. Si il y avait une chance que nos engueulades cessent, il fallait que je la saisisse. Je lissai ma chemise d’une main avant de redresser la tête vers Emrys : « Qu’est-ce qui s’est passé avec PAPA? » J’avais volontairement insisté sur ces deux syllabes Pa-Pa, malgré son avertissement, histoire de le provoquer un peu, vexé d’avoir été aussi facilement collé au mur.CODE BY .INFINITY
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❝Why don't you trust in me ?❞feat Priape. & Emrys Zacharias •
Je m'étais tué la voix et en plus, je m'étais carrément tué tout court. Ouais, je me tué d'avoir pu m'énerver autant, d'avoir trop parlé, d'avoir laissé ma colère prendre le dessus, de ne pas avoir contrôler ma parole, ouais, d'avoir perdu le contrôle comme un con. Maintenant, je le voyais presque perdre pieds. Je pouvais le lire dans son regard, que mille et une question le traversait, que tout avait l'air de changer en lui, mais il ne parlait pas. Je me sentais comme épuisé, épuisé d'avoir crié, d'avoir piqué une colère, presque tombant de fatigue. J'aurais presque pu tituber. Je m'asseyais sur mon lit, m'appuyant contre le mur, tortillant mes mains, faisant limite craquer mes doigts comme pour trouver le moyen de me détendre. J'entendais toutes mes paroles, tous ce que je venais de balancer et cette malheureuse phrase sur Papa. Pourquoi avais-je dis ça ? Pourquoi ? Je ne voulais pas qu'il comprenne, je voulais qu'il cesse de me voir comme un con, un monstre, mais sans lui révéler le pourquoi et passer pour une victime, je détestais ça. Déjà, quand mon plus jeune frère, Denys, était venu me voir pour m'en parler, l'ayant découvert par sa simple intelligence et son don d'observation, il y a quelques années, je l'avais à moitié rembarré au début parce que je voulais pas être une victime, être une merde, être ... je ne sais quoi. Enfin, je m'étais calmé aussi à ce moment-là pour pouvoir lui parler et expliquer que je voulais pas leur gâcher l'image de leur père ; ce patriarche si formidable, si aimant de sa famille, l'image d'une famille toute rose et bien lisse au départ. Denys avait compris, mais m'avait fait des reproches. Il voulait m'inciter à en parler à mes deux autres frères, mais je ne le voulais pas et une dispute avait éclaté là-dessus jusqu'à ce qu'il accepte moyennant quoi il tenterait par d'autres moyens de nous réconcilier. Il avait de l'espoir, mais c'était impossible et je n'arrangerais rien parce que je savais que sans parler de ça, Priape serait le premier à toujours me rejeter. Enfin, je le voyais enfin parler, je le voyais enfin plus anxieux, plus étonné que jamais, me demandant ce qui s'était passé avec notre père. Je le regardais, incapable de répondre parce que je ne savais pas comment m'en sortir sur ce coup. Je savais que j'étais cramé, mais je savais que je voulais pas détruire ma famille qui avait réussi à rester soudé sans moi. Je le regardais, je le fixais, mais je ne le défiais plus du regard parce que je me posais trop de questions et chercher trop de réponse ... quoi faire ? OUI, quoi faire ? Je laissais le silence s'installer. Je respirais un grand coup ; Rien, rien qui ne te concerne Priape ... Avais-je dit en prenant soin de prononcer son nom pour montrer mon sérieux. je tentais à présent à nouveau d'éviter son regard. Je ne pouvais décidément pas briser tous ça, j'avais fait un choix un jour, laisser l'image intacte de ma parfaite petite famille - de merde - pour eux, pour mes frères que j'aimais plus que tout, alors je le devais encore alors comme un dernier espoir de le faire changer de sujet, bien que j'y croyais peu, je repris d'une voix sure : Tu as raison, je ne suis qu'un con, tout est de ma faute ... Tu as raison de m'en vouloir ! mais je ne pus m’empêcher machinalement de rajouter tout bas, comme une appartée, dans un murmure qui était peut etre même audible ; Je ne gâcherais pas cette chance que vous avez de voir la vie de famille comme un cadeau ... J'avais limite envie de pleurer comme un petit garçon et ça me répugnait !(Invité)
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Emrys & Priape.
L’instant qui suivit notre joute verbale, mon frère sembla songeur. Une sorte de silence, lourd et pesant, s’installa entre nous. Nous avions fini de nous hurler dessus, nous avions laissé parler notre colère et finalement nos voix s’étaient tues. Le calme qui régnait dans la pièce contrastait avec les cris qui s’étaient répercutés en ses murs quelques instants auparavant. Il me regardait fixement et moi je n’attendais qu’une chose : la vérité. Mes yeux ne quittèrent pas les siens, comme si mes réponses se trouvaient dans les prunelles de mon aîné. L’éclat de colère que j’avais pu lire dans son regard tout à l’heure avait à présent disparu, laissant la place à une étincelle de doute. En effet, Emrys semblait désarçonné. Je m’approchais de la vérité et ce n’était pas ce qu’il avait prévu… Je croyais toucher au but, je pensais que lorsqu’il reprendrait la parole, ça serait pour tout m’avouer. Mais la réponse qu’il m’offrit avait quelque chose de décevant. Cela ne me concernait pas selon lui. Ces mors rallumèrent la flamme de la colère en moi : je savais qu’il mentait et je le supportais pas. « T’as fini de te foutre de moi ? J’ai le droit de savoir Emrys. » M’emportai-je à nouveau sur un ton vexé. Mais à nouveau, mon frère endossa son rôle de bourreau, comme il savait si bien le faire, il me confia que j’avais raison, qu’il n’était qu’un con et que tout était sa faute. Blablabla. Je ne pouvais plus gober cela davantage. C’était trop illogique. S’il haïssait sa famille, pourquoi nous offrirait-il des cadeaux ? Quel serait son but si vraiment il ne voulait plus rien avoir à faire avec nous ? J’étais si proche de connaître le fin mot de l’histoire, je ne voulais pas lâcher maintenant. Il baragouina un truc dans sa barbe que je n’entendis pas bien, quelque chose à propos de la famille, d’un cadeau… Je ne pouvais pas lâcher ma chance de tirer tout cela au clair. Oh bien sur, je pourrais toujours cuisiner Denys, notre cadet, pour essayer d’en savoir plus, mais puisque tout ceci concernant Emrys, autant tenter de le faire parler lui. Je fis un pas vers lui, oubliant un instant ma colère devant le malaise visible de mon frère, je posai mes deux mains sur ses épaules. Cette fois mon geste n’avait rien de violent ou de colérique. C’était un mouvement de soutien, une façon de lui montrer que j’étais là, que malgré mon côté égoïste et irritable, bien que je ne rate jamais une occasion de m’engueuler avec lui, de lui rappeler le mal qu’il avait fait lorsqu’il avait quitté cette famille, je restais son frère. Alors mes deux mains ancrées sur ses épaules, je lui confiai : « Emrys tu sais que tu peux tout me dire… » fis-je sincèrement. Si Denys avait pu encaisser la vérité, je le pourrais aussi. « Qu’est-ce qui s’est passé dis-moi ? » lui demandai-je une dernière fois.CODE BY .INFINITY
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