Calme comme une bombe sur le point d’exploser, William continue de jouer au spectateur alors que, tranquillement, la suite des événements commence à se dessiner plus concrètement. Ça ne devrait pas le surprendre de voir comment Angèle parvenait à tirer son épingle du jeu malgré le flagrant déséquilibre entre les forces en présence.
Et tandis qu’il attendait avec une patience forcée la suite des événements, il ne pouvait s’empêcher de constater que, entre les menaces envers sa sœur et sa déportation imminente, ce qui le rendait le plus amère, c’était la fin de ses petites aventures avec sa Buttercup. Paradoxal, puisqu’il planifiait justement lui dire adieu aujourd’hui. Mais à sa manière.
Cette petite blondinette qui se tenait bravement entre lui et le chef d’une bande criminalisée allait cruellement lui manquer.
Romano récupéra nonchalamment l’enveloppe et entreprit de sommairement en estimer le contenu en hochant la tête. Attendant vraisemblablement le prochain élément de l’entente.
Gardant toujours les mains à moitié levées, Bill fit face à une Angèle visiblement agitée. Il demeura tout aussi stoïque que depuis l’arrivée des intrus, continuant de se reléguer à un rôle de second plan pour éviter d’envenimer les choses. Il soutint le regard de la jeune femme alors qu’elle s’approchait de lui. De moins en moins conscient de la menace qui les entourait à chaque pas qu’elle franchissait dans sa direction. Depuis leur première rencontre, il s’agissait de la première fois où elle s’invitait dans sa bulle à lui, plutôt que l’inverse. Il n’aurait jamais cru s’en trouver aussi décontenancé. Le contact de ses lèvres ne fit, bien entendu, qu’empirer les choses.
Comment les choses avaient-elles bien pu en arriver là ?
«Ne le soit pas. »
Je ne le mérite pas, s’empêcha-t-il d’ajouter.
«Awww, vous êtes si mignons… Quel dommage. »
Il hocha de la tête en direction de Bennett, et immédiatement, le gangster le plus prêt lui asséna un violent coup de la crosse de son arme dans l’abdomen qui le fit se plier en deux. Le second enchaîna d’un puissant impact sur son dos qui le projeta au sol. Conscient depuis un moment déjà de l’inévitabilité de cette conclusion, William, résigné, tenta de son mieux de se mettre en position fœtale et de protéger son visage, tandis que Romano lui-même se joignait à la fête et lui accorda une série de coup de bottes bien sentis. Une fois rassasié, il lui cracha dessus, littéralement ET métaphoriquement.
«Sale porc! J’espère que tu réalises toute la chance que tu as de sortir d’ici vivant! Adieu, Bennett. Allez, on se casse. À bientôt, poupée… »
Joignant le geste à la parole, il rappela ses muscles. Le deuxième se permit d’embrasser l’air en passant devant Angèle, puis, ils quittèrent tous les trois les lieux. Laissant un William profondément endolori qui dut puiser dans toutes les réserves de sa volonté pour ne pas simplement demeurer étendu au sol et parvenir à peu près à s’assoir. Il avait une invitée, après tout…
@Angèle Roy
Et tandis qu’il attendait avec une patience forcée la suite des événements, il ne pouvait s’empêcher de constater que, entre les menaces envers sa sœur et sa déportation imminente, ce qui le rendait le plus amère, c’était la fin de ses petites aventures avec sa Buttercup. Paradoxal, puisqu’il planifiait justement lui dire adieu aujourd’hui. Mais à sa manière.
Cette petite blondinette qui se tenait bravement entre lui et le chef d’une bande criminalisée allait cruellement lui manquer.
Romano récupéra nonchalamment l’enveloppe et entreprit de sommairement en estimer le contenu en hochant la tête. Attendant vraisemblablement le prochain élément de l’entente.
Gardant toujours les mains à moitié levées, Bill fit face à une Angèle visiblement agitée. Il demeura tout aussi stoïque que depuis l’arrivée des intrus, continuant de se reléguer à un rôle de second plan pour éviter d’envenimer les choses. Il soutint le regard de la jeune femme alors qu’elle s’approchait de lui. De moins en moins conscient de la menace qui les entourait à chaque pas qu’elle franchissait dans sa direction. Depuis leur première rencontre, il s’agissait de la première fois où elle s’invitait dans sa bulle à lui, plutôt que l’inverse. Il n’aurait jamais cru s’en trouver aussi décontenancé. Le contact de ses lèvres ne fit, bien entendu, qu’empirer les choses.
Comment les choses avaient-elles bien pu en arriver là ?
«Ne le soit pas. »
Je ne le mérite pas, s’empêcha-t-il d’ajouter.
«Awww, vous êtes si mignons… Quel dommage. »
Il hocha de la tête en direction de Bennett, et immédiatement, le gangster le plus prêt lui asséna un violent coup de la crosse de son arme dans l’abdomen qui le fit se plier en deux. Le second enchaîna d’un puissant impact sur son dos qui le projeta au sol. Conscient depuis un moment déjà de l’inévitabilité de cette conclusion, William, résigné, tenta de son mieux de se mettre en position fœtale et de protéger son visage, tandis que Romano lui-même se joignait à la fête et lui accorda une série de coup de bottes bien sentis. Une fois rassasié, il lui cracha dessus, littéralement ET métaphoriquement.
«Sale porc! J’espère que tu réalises toute la chance que tu as de sortir d’ici vivant! Adieu, Bennett. Allez, on se casse. À bientôt, poupée… »
Joignant le geste à la parole, il rappela ses muscles. Le deuxième se permit d’embrasser l’air en passant devant Angèle, puis, ils quittèrent tous les trois les lieux. Laissant un William profondément endolori qui dut puiser dans toutes les réserves de sa volonté pour ne pas simplement demeurer étendu au sol et parvenir à peu près à s’assoir. Il avait une invitée, après tout…
@Angèle Roy
(William Bennett)
Power is a cruel Master
No light, no light in your bright blue eyes. I never knew daylight could be so violent. A revelation in the light of day. You can't choose what stays and what fades away