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bring it all back (taylor&ella) 1f4cd boston common, sous un arbre bring it all back (taylor&ella) 231a mi-août 2022 w/ @Taylor V. Foster

Mi-août, la température ne descend pas autant que je l’aimerais le soir et c’est usant. C’est même plus que ça. Les jumeaux ont chaud, ils sont grognons, ils dorment mal et j’ai toujours peur qu’ils aient trop chaud ou bien qu’ils attrapent froid à cause d’un coup de vent qui se serait invité pendant qu’ils chillaient en couche sur leur tapis de jeu. Je ne sais plus quoi faire et plutôt que de devenir folle et d’emmerder tout le monde avec mes milles et unes questions - le fait que je n’ai pas encore repris totalement le travail n’aide pas - j’envoie un message à Taylor et prévois un pic-nic avec elle dans l’heure qui suit si elle est disponible. Jour de repos, jour de chance pour moi ! Enfin pour nous. Je crois aussi que les jumeaux sont si ronchons parce qu’on ne sort plus tant que ça de la maison. Il faut dire que la piscine est dans le jardin, qu’ils dorment mieux dans leurs lits et que l’exténuation qui me frappe dans les genoux est plus qu’importante. Après une quinzaine de minutes à hésiter sur la tenue des petits, je les habits le plus simplement qui soit. Un short et un tshirt pour le mini Jem et une jolie robe pour la mini Ella. Pas d’accessoire pour eux - ça risquerait de leur tenir chaud pour rien - et je m’habille rapidement. J’enfile une paire de talons compensés et quand tout le monde est prêt, Karl nous emmène jusqu’au lieu de rendez-vous. Comme à son habitude, il m’aide à tout mettre en place, trouver la position parfaite pour être à l’ombre des arbres et quand il part, je le remercie une énième fois. Il viendra nous chercher plus tard mais pour le moment c’est moi et les jumeaux, ce qui me fait bizarre parce que ça n’est pas arrivé depuis longtemps. Ces derniers mois, nous étions soit avec des amis, de la famille et les moments à trois - ou quatre avec Jeremiah - se limitaient aux nuits. Pas mécontente de cela mais un peu frustrée. J’ai hâte de retrouver un peu de calme et ça commence aujourd'hui. J’en profite que les jumeaux contemplent l’environnement pour prendre un appel pour le travail. Ça devrait aller vite, enfin c’est ce que j’espère. Surtout avec Taylor que j’aperçois de l’autre côté du parc. Toujours aussi élégante celle-ci, c'est qu’elle me foutrait un joli complexe sur le dos. Merci la copine ! Écoutes, tu t’en sors à la perfection depuis presque six mois, ça peut attendre ce soir ou demain. Que je souffle à mon frère qui me tient la grappe au téléphone. Un signe de la main à mon ami, je soupire fortement et passe mes lunettes de soleil sur ma tête quand il essaye d’en savoir plus. Dim, si les petits sentent mon énervement, ils vont se mettre à pleurer, ce qui veut dire que je vais me mettre à produire du lait et que je vais tâcher ma robe. Il est hors de questions que je tâche ma robe alors à ce soir. Et aussi vite que ça, je raccroche. De toute façon, quand je commence à parler d’allaitement et de tout ce qui va avec, il panique facilement. Tant mieux. N’ais crainte, j’ai tout pompé avant de venir, ça devrait le faire. Dans le pire des cas, mes petits engins de tortures sont à porté de mains et se glissent facilement sous les vêtements.
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Boston common - sous un arbre
17 08 2022

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Les vacances sont passées trop vite. Et le retour à Boston m’a filé un blues auquel je ne m’attendais pas ; C’est étrange quand on sait à quel point je l’aime, cette ville-là. Mais j’avoue que oui, j’aurais bien profité encore jusqu’à la fin du mois. Seulement la vie, ça ne fonctionne pas comme ça. Et le boulot, lui n’attend pas. Même si je pensais avoir encore quelques jours devant moi. Et parce que cette année, la tradition de Nantucket ne se fera pas, faute d’une Mila enceinte de quelques mois… J’ai décidé de passer un moment avec une de mes copines qui vient, elle, d’accoucher. Mon dieu, je commence à croire qu’autour de moi, il y a trop de bébés. A penser même, que je devrais me questionner. Trente deux ans, et je ne suis pas casée. J’éprouve cette pression incontrôlée, qui me file un peu la nausée. Dans le moule, il me semble que je ne suis toujours pas prête d’y entrer.

La peau encore gorgée de soleil, je passe avec rapidité une robe voilée, d’une couleur orangée, faisant justement ressortir mon hâlé. Passant à côté de Mad qui me regarde avec un regard dont je ne peux douter. « Tu vas faire peur aux bébés. » Parce qu’une centaine de kilos à côté de deux nouveau-nés, ce n’est peut-être pas avisé. J’attrape mes clefs, enfile mes chaussures, sac et referme derrière moi. Le parc, je le rejoins à pied, vu la proximité. Mes prunelles se perdent dans la contemplation de ces rues que par cœur je connais, pour arriver quelques minutes après.

Je ne mets pas longtemps à la remarquer, femme d’affaire au téléphone, les enfants tout à côté, là, comme ça, c’est presque le tableau parfait. Fascinant comme elle arrive à tout gérer. Les quelques brides de conversation qui me vienne me font sourire, jusqu’à ce qu’elle raccroche pour me préciser. « N’ais crainte, j’ai tout pompé avant de venir, ça devrait le faire. » Une grimace incontrôlée. Oui, l'allaitement, ça a le don de me dégouter. Non, non, je réitère, je n’ai pas l’instinct maternel nécessaire. « Me voilà rassurée. » en rigolant à moitié. Je l’embrasse et me glisse sur le côté afin de m’installer. « Comment tu vas ? » Le regard qui se dirige vers la poussette, « Et eux ? » petits êtres qui sont – je le sais – bien loin d’être malheureux.
     
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C’est la première fois de ma vie que je ne passe pas toutes mes vacances à la plage, changeant d’hôtels tous les quatre matins pour le plaisir de le faire et parce que je peux me permettre de débarquer dans n’importe quel hôtel Marriott de n’importe quelle ville et prendre la chambre qui me plait. Des relogements à cause de moi, il y en a eu des tas et cette vie de célibataires, je l’ai vécu à fond. Aujourd’hui, c’est une toute autre partie de ma vie qui est mise en avant et même si les soirées, la farniente et les heures à brûler au soleil me manquent, je ne suis pas sûre que je changerai ma place pour retrouver tout cela. Oh non. J’aime bien trop passer ces moments avec mes enfants, regarder mon futur mari s'épanouir et être entourée des gens que j’aime. À l’heure actuelle, je n’ai pas besoin de faire semblant, de faire croire que j’apprécie ceux avec qui je fais la fête. Je n’ai pas à me trouver un nouveau partenaire tous les deux jours et à organiser un calendrier précis de mes conquêtes pour entretenir tout cela et toujours les avoir à ma mercie. Maintenant, j’ai Jeremiah qui m’attend au lit tous les soirs et ce sentiment est celui que je recherchais dans les draps d’inconnus. Je suis enfin complète, heureuse et rien que pour ça, je n’abandonnerais jamais ce rôle que j’ai depuis quelques mois. Ma vie professionnelle me manque mais je prends plaisir à profiter de ces moments avec mes enfants alors je ne me force pas. Personne ne me le demande et je veux être sûre d’être à cent pour cent là où je dois être quand ce sera le moment. Chaque chose en son temps, il n’est pas l’heure de tout accélérer et de regretter. Maman poule que je suis, ça ne facilite rien à la tâche mais je sais que tout se passera bien quand il sera le temps pour moi de retourner au bureau pour la journée entière. Pour le coup, je gère mon frère et l’envoi voir ailleurs si j’y suis, ce qui doit le surprendre mais je suis ici, dans ce parc, pour profiter de mes enfants et de mon amie, pas pour gérer les soucis de l’entreprise. S’ils ont géré jusqu’ici sans moi, ils peuvent continuer. Mes lèvres sur sa joue, je réponds rapidement. Je vais bien, merci. Et en quelques secondes avec elle, j’ai un sourire sur le visage, le cœur léger et la tête qui se relaxe. Les questions sont toujours dirigées vers les jumeaux en priorité que d’être celle qui peut donner son état moral en premier me rend toute chose. Et toi ? Que je lui retourne rapidement avant de me redresser pour déboiter les cosys de la poussette haut de gamme que nous avons choisie avec Jeremiah. Les deux cosy posés sur le tissu, je les regarde et glisse mes yeux sur mon amie. Ils vont bien. Très énergiques, un peu fatigués et grognons à cause de la chaleur mais rien d’anormal. Que je souffle en rabaissant le pare soleil des deux cosys afin que Poppy et London puissent voire un peu mieux autour d’eux. Je plonge ma main dans mon sac à mains et en sors la crème solaire des petits. Alors ces vacances ? Comment ça s’est passé ? Ça avait l’air complètement fou… Et c’est quand même une pointe de jalousie qui se fait entendre dans ma voix. Je rêverais d’y aller mais là, c’est difficile. On va se contenter des courses de Formule un de papa, des voyages de ce dernier et de Boston. Peut-être qu’en octobre, on trouvera une semaine ou deux pour aller souffler. La mer me manque et le soleil qui va avec aussi.
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17 08 2022

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C’est étrange et à la fois puissant de voir combien elle semble épanouie maintenant. Femme, mère, fiancée, businesswomen, tout simplement Ella. Elle est entière, elle est à sa place. Belle et forte comme si rien ne pouvait lui arriver. Comme toute sa vie avait été vécu pour en arriver à cet instant. Celui de voir – je le suppose en tous cas – tous ses rêves accomplis, réalisés. « Je vais bien, merci. » répondu en embrassant ma joue, se retournant presque directement vers ses deux petits bouts de choux. « Et toi ? » la question est posée tandis qu’elle s’atèle à détacher les enfants. Enfin à les détacher… Façon de parler, évidemment. Et les dépose sur la couverture installée, j’en oublie de lui dire comment je vais, parce que par ce petit spectacle, je suis fascinée. « Ils vont bien. Très énergiques, un peu fatigués et grognons à cause de la chaleur mais rien d’anormal. » J’approuve d’un mouvement de tête, tandis que je dépose mon sac et m’abaisse auprès d’eux, observant toujours Ella qui cherche dans le sien de quoi empêcher les enfants de prendre un coup de soleil même si nous sommes à l’ombre. Appliquée, prévenante, impressionnante. Elle pense à des choses que moi je n’envisage même pas. Il y a des gens qui sont faits pour ça. « Alors ces vacances ? Comment ça s’est passé ? Ça avait l’air complètement fou… » Un sourire traverse mes lèvres, tandis que je me mets à mon aise, positionnant mes jambes en tailleur, prenant le soin de mettre le tissu de ma robe entre ces dernières. « Calmes. » que je commence, parce qu’à la vérité, c’est ce qu’elles ont été. Calmes. Reposantes. J’ai eu le temps de faire du tri dans mes pensées, de profiter du soleil et de rien d’autres. De la faune, de la flore, des décors… « Je n’avais jamais eu l’occasion d’aller dans ces pays, alors j’ai profité d’un peu tout. » ça rendre mon esprit fou. « Je n’ai dansé avec personne. » que je lui balance en souriant, en souvenir de ce que j’ai pu lui dire précédemment. « Aucun problème de prétendants. » Aux abonnés absents. « J’y étais avec une amie, et franchement, ça m’a fait du bien. » De laisser de côté les soucis bostoniens. « Et forcément, j’ai le blues du retour. » Mais ce n’est pas comme si j’aurais pu l’éviter.
     
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J’ai toujours été plutôt organisée et je crois que c’est ce qui me sauve avec les jumeaux. J’ai des listes plus ou moins partout à la maison - et un double dans mon bullet journal - pour être sûre de ne jamais rien oublier. Programmée comme une machine, je coche mentalement toutes les étapes de cet après-midi. Je crois que si je suis comme ça, aussi carrée, c’est aussi parce que s’il venait à arriver quelque chose aux jumeaux, je m’en voudrais jusqu’à ce que la terre arrête de tourner. Alors là, de les voir endormis mais heureux, à l’ombre, protégés du soleil, c’est ce qu’il me faut pour ne pas imaginer le pire. Je serai presque tentée d’essayer ces pastilles solaires à coller sur la peau mais j’ai trop peur de coller une allergie à mes enfants ou bien d’avoir une vieille trace de bronzage au milieu du bras. Du coup, c’est en mode hyper protectrice qu’elle me verra et me supportera aujourd’hui. Je termine d’étaler le surplus de crème sur mes mains et avant bras quand elle m’explique son voyage en résumé. Je ne peux retenir un éclat de rire quand elle me précise qu’elle n’a dansé avec personne. Je trouve presque cela dommage. Après tout, elle a passé des mois à pratiquer, c’est dommage d’arrêter maintenant ! Si tu veux, je peux être ton cavalier. Enfin, ta cavalière. Je lui adresse un clin d’oeil avant de jeter un coup d’oeil sur les petits et leur sécurité. Je me recule un peu pour être sûre qu’ils soient tous les deux dans mon champ de vision à la moindre minute de la journée. Les mains posées derrière moi, j’étale mes jambes et l’écoute. Il est temps de profiter de l’une de ses dernières journées estivales avant que ma rentrée, je la fasse aussi. Je n’ai jamais été si longtemps loin des bureaux et c’est perturbant et déstabilisant. Si ça t’a fait du bien, c’est le plus important. Que je souffle avec un sourire. Si elle a pu laisser de côté son conducteur de bus, ce n’est pas plus mal. J’aimerais qu’elle réussisse à trouver quelqu’un, qu’on se lance dans des double date avec Jem et celui qui partagerait ses journées mais tout le monde n’est pas fait pour être en couple. C’était mon cas jusqu’il y a peu. Le blues du retour… Que je souffle doucement, presque nostalgique de cette notion que je ne connais plus. Une après-midi avec Poppy et London et tu n’auras plus le temp de penser à quoi que ce soit. Que je dis, me redressant et posant une main sur les pieds de mes bébés. Tout va bien Ella, calme ta joie. Alors, dis moi, puisque l’été est en train de s’étioler, qu’est-ce que tu as de prévu pour la rentrée ? C’est sur le futur que je veux me concentrer, ses projets, ses envies et peut-être que nous arriverons à glisser un trajet vers son Kentucky passé. Je n’ai pas oublié ma promesse de l’accompagner si elle le voulait.
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17 08 2022

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Elle en rigole alors je souris aussi, encline à l’espièglerie. La vérité, c’est que cela ne fait pas de mal, de ne pas danser. J’ai du dealer avec bien trop de choses durant les mois qui viennent de s’écouler, avant de me rendre à cette évidence, celle que Jasper Ellington est en train de m’abîmer. Certains diraient un peu plus ou un peu moins… Ce n’est pas la peine de s’en rendre malade arrivé à un tel point. Masi moi, j’ai la protection dans mes instincts. Donc je n’ai dansé avec personne et je n’ai pas couru après. « Si tu veux, je peux être ton cavalier. Enfin, ta cavalière. » Le clin d’œil, c’est avec un nouveau sourire que je l’accueille. « Ca me va, tant que je ne risque pas le courroux de Jeremiah. » J’accepterai toutes les danses à la faveur de mon amitié avec Ella.

Puis lui dire que les vacances m’ont fait du bien, que j’en avais besoin. Mettre sur pause mon esprit avant d’attaquer la cinquième année. J’y suis presque, je le touche du bout des doigts, l’officialisation. Chirurgienne comme toute vocation. « Si ça t’a fait du bien, c’est le plus important. » Je l’estime aussi, forcément. « Le blues du retour… » Oui, tu sais, ce genre de sentiment incontrôlable à souhait. Heureuse d’être rentrée mais le cœur, encore là-bas, accroché. « Une après-midi avec Poppy et London et tu n’auras plus le temp de penser à quoi que ce soit. » Un rire m’étreint, car je n’en doute pas. Et apprécie comment elle pose avec délicatesse sa paume sur eux. Un tableau heureux. « Je veux bien te croire. » Parce que pour l’instant, tout va bien, mais qu’est-ce que cela sera lorsqu’ils se mettront à pleurer ? Personnellement, j’ai tenté récemment, avec le fils à Lilly-Ann, Benjamin, et il faut dire que ce n’était pas gagné. « Alors, dis moi, puisque l’été est en train de s’étioler, qu’est-ce que tu as de prévu pour la rentrée ? » Mes mains se tortillent entre le temps d’une réflexion qui n’en est pas vraiment une. Parce que comme j’y ai songé précédemment, de quoi elle sera faite, mon année, je le sais pertinemment. « De la chirurgie ? » question rhétorique, de toutes les façons, entre mon chien, les soucis financiers, ma mère et la chirurgie, il n’y a pas grand-chose d’autre dans ma vie. Mais je n’en suis pas pour autant dépitée, non, c’est le quotidien que j’ai choisi de mener. « Reprendre le chemin de ma routine, en fait. » J’en secoue presque la tête. « C’est déprimant, je sais. » Je n’ai aucun grand projet. « Et toi ? Tu reprends quand ? » Le boulot, ou peut-être a-t-elle décidé de dédier sa vie à ses enfants.
     
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Depuis que j’ai accouché des jumeaux, je fais mon maximum pour profiter des moments doux, de ces moments simples qui me faisaient horreur il y a quelques mois ou années encore. Un pic nic, au milieu d’un parc, à la vue de tout le monde ? Et puis quoi encore ?! Une table, des chaises et un cadre idyllique, là-dessus on est plus que d’accord. Mais si aujourd’hui, j’attends assise sur un drap que mon amie arrive c’est parce que c’est dans la douceur de ces moments, entourés des couleurs de la flore que j’ai envie de passer ce moment. La question rapidement entamée, je souris à ses mots. Il me fait confiance. Que je souffle et Jeremiah me connaît. J’ai beau dire et répéter que je n’aime que moi et qu’autrui ne m’intéresse guère, c’est complètement faux. Sans compter que Taylor et moi, on a ce lien fort qui nous ramène à plus de deux ans. C’est ma sauveuse, un point c’est tout, alors si elle a besoin que je la sauve à mon tour, pas de souci là dessus. Il n’oserait même pas s’opposer je crois, de peur que je le termine sur place. La mante religieuse, vous connaissez ? Ce serait totalement mon genre. Les questions s’élèvent, l’intérêt est rapidement piqué et je garde toujours un œil sur mes deux monstres. On risque de bientôt les inscrire à The Voice avec Jem mais ça, je compte bien le garder pour moi et en faire la surprise à Taylor. Je suis sûre qu’elle appréciera le concerto. Sa réponse est rapide mais je n’aime pas cette demi interrogation qui se fait entendre. Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce qu’elle doute ? Ou alors cela est-il logique ? Ça l’est, bien entendu, mais il y a plus, non ? Toutes ces questions me passent en tête et je soupire doucement N’importe quoi, ce n’est pas déprimant. Ça risque juste de ne pas l’occuper toute l’année. Enfin, si. Mais est-ce que c’est vraiment une vie, si elle ne décide pas de pimenter un peu la sienne ? J’ai peur que le moral de mon ami se dégrade au cours de l’année qui se profile. Ce serait dommage. Et quand elle me demande ce que j’ai prévu et quand je reprends, tous mes projets me sautent à la tête. Est-ce que cela fait de moi une show off que de lui dire tout ce que je compte faire pendant cette année universitaire ? Je reprends un réel mi-temps le mois prochain, le 1e septembre précisément. Je suis bien loin de me douter que tous mes plans vont changer d’ici là. Puis il va y avoir le baptême des jumeaux, le mariage, j’aimerais bien partir en vacances en famille aussi. Que je souffle doucement. Enfin, quand je dis famille, je parle de Jem, les jumeaux et moi. Cameron si elle est là mais pas avec ma mère, mon frère et tout. J’ai besoin de me retrouver avec mon futur mari, de souffler et de pouvoir juste me déconnecter du reste du monde. Je vais aussi devoir prendre une décision sur ce que je veux faire des ovules qui me sert. Si on veut les congeler comme ça ou fécondés, si je peux passer par la ponction pendant que j’allaite ou est-ce qu’il va falloir que j’arrête bien plus tôt que prévu ? Des tas de questions et de quoi m’occuper toute l’année. Il faut agir vite et en même temps, je n’ai absolument pas envie d’aller trop vite. Parce que si la vie m’a sourit une fois, peut-être qu’elle me laissera le temps de la réflexion et de tout ce qui va avec. Je ne suis pas sûre de vouloir un troisième enfant. Que je souffle en grimaçant. Je sais qu’elle n’en veut pas alors elle comprend. Et en même temps, je me connais. Quand ils seront grands, je me dirais “je veux un bébé, tentons l’expérience”. J’oublierai probablement la douleur que j’ai ressenti et les neuf mois de galère. Qui n’en n’était pas totalement une, je le sais. On échange ? Ta vie a l’air beaucoup plus paisible que la mienne. Et je ris. Parce qu’il n’y a que cela à faire, en rire. 2020 a été difficile. 2021 n’a pas été de tout repos. 2022 a été chaotique mais rempli de tellement de beaux et bons moments. J’attends 2023 avec impatience. Ah. Et entre temps, il faut que j’annonce à mon ancienne élève que c’est ma demi-sœur biologique. Je n’ai même pas prévenu Dimitri. C’est du grand n’importe quoi ni les deux autres monstres. Que de projets, que de plans, que de perspective. Une belle année 2022-2023 m’attend. Aucun doute là-dessus.
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17 08 2022

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« Il me fait confiance. » J’aime l’assurance que j’entends dans sa voix lorsqu’elle prononce cela. J’admire l’amour, la confiance, l’histoire dans son entièreté. Dix ans à se connaître, lui à l’aimer, avant qu’ils ne parviennent à se trouver. C’est beau, c’est tout ce que je parviens à penser. Pas la peine, de toutes les façons, de plus tergiverser.

Et puis en venir à parler un tantinet de moi, survoler la chirurgie, le calme que je souhaite dans ma vie. Rien de très détonnant, jusqu’à en dire que c’est déprimant. Chose qu’elle vient contrer, mais malgré tout, ça reste dans mon esprit, ancré. Si bien que je préfère lui demander à elle quel chemin prendra sa rentrée. « Je reprends un réel mi-temps le mois prochain, le 1e septembre précisément. » Oh, alors on ne parle pas de mois, il est question que de quelques jours, là. Etrangement, mon regard, c’est vers les bébés qu’il se déporte, avec une envie de lui souffler le fait que je ne croyais pas qu’elle y retournerait déjà. Mais chacun ses choix. « Puis il va y avoir le baptême des jumeaux, le mariage, j’aimerais bien partir en vacances en famille aussi. » Tant de choses à planifier que je n’ose pas imaginer. « Enfin, quand je dis famille, je parle de Jem, les jumeaux et moi. Cameron si elle est là mais pas avec ma mère, mon frère et tout. » Elle n’avait pas de réel besoin de le préciser, parce qu’à dire vrai, c’est ce que j’avais compris en premier. « Je vais aussi devoir prendre une décision sur ce que je veux faire des ovules qui me sert. » Pour le coup, j’en reste interloqué, avec les jumeaux, je croyais… « Si on veut les congeler comme ça ou fécondés, si je peux passer par la ponction pendant que j’allaite ou est-ce qu’il va falloir que j’arrête bien plus tôt que prévu ? » Tant d’interrogations qui me font froid dans le dos. A me faire comprendre que je ne suis pas du tout prête pour ce genre de maux. « Il faut agir vite et en même temps, je n’ai absolument pas envie d’aller trop vite. » Je persiste et signe, je suis la moins bien placée pour la conseiller… Je suis à peu près convaincue que je n’en veux pas, de bébé. « Je ne suis pas sûre de vouloir un troisième enfant. » Elle en a fait deux très beaux, en même temps. Certains diraient que c’est amplement suffisant. « Et en même temps, je me connais. Quand ils seront grands, je me dirais “je veux un bébé, tentons l’expérience”. J’oublierai probablement la douleur que j’ai ressenti et les neuf mois de galère. » J’en hoche le visage, un brin, soufflée, j’avoue que j’assimile toutes les informations qu’elle vient de me donner. « On échange ? Ta vie a l’air beaucoup plus paisible que la mienne. » et là, c’est un rire qui m’étreint, parce que je ne peux que la comprendre, pour le coup, quand je disais que ma vie plutôt paisible me faisait du bien… « Ah. Et entre temps, il faut que j’annonce à mon ancienne élève que c’est ma demi-sœur biologique. » Clairement, j’en reste sans voix, incapable de prononcer quoi que ce soit de plus qu’un piètre. « Et bah. » après avoir ouvert la bouche plusieurs fois. Taylor Foster dans toute sa splendeur.

La vérité, c’est qu’il y a eu tellement de sujets abordés que je ne sais même pas par où commencer, lequel décortiquer et traiter en premier. Ce qui lui tient le plus à cœur et ce dont elle a réellement besoin… Mes prunelles alors déclinent en direction des deux petits êtres si calmes dans leur cosy, et c’est presque instinctivement que j’en souris. « Les congeler me parait… le plus avisé. » qu’elle puisse se dire qu’elle a toujours la possibilité de retenter, sous couvert d’un « On ne sait jamais. » pour le troisième, et elle pourra y réfléchir réellement si et quand l’envie viendra. « Puis un gynéco saura mieux te dire que moi. » En ce qui concerne l’allaitement. Même si je m’y connais, ce n’est clairement pas ma spécialité. Puis je m’en reviens sur le dernier sujet abordé, ordre d’importance… « Et on est contentes que ce soit ta demi-sœur ? » Avant de me réjouir ou de m’avancer, je veux savoir ce qu’il en est, n’ose même pas imaginer, si je découvrais que mon père ou ma mère m’avait dissimulé une chose telle que celle-là. Et je finis sur la touche de légèreté… « Les vacances, la destination, tu as une idée ? » Est-ce qu’on voyage avec des bébés ? « Et le mariage, je suis invitée ? » Au baptême aussi d'ailleurs. Une fois encore ; On ne sait jamais.
     
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Depuis l’accouchement, je n’ai le temps de rien sauf celui de suivre sans comprendre tout ce qu’il se passe dans ma vie. Tout s’enchaîne terriblement vite et je n’ai même pas le courage de ralentir les choses. Pourquoi ? Tout simplement parce que tout passe trop vite. Je n'arrive pas à croire que les jumeaux sont déjà aussi grands et que je suis prête à reprendre le travail. J’ai l’impression d’avoir arrêté il y a quelques semaines alors que ce n’est pas du tout le cas. Le travail me manque mais, en même temps, je ne suis pas sûre de pouvoir quitter les jumeaux trop longtemps. Pourtant, malgré mon amour pour eux, je sais que j’ai besoin de retourner au travail, de voir mes collègues, de terroriser les employés du Copley et d’en profiter pour remettre les pendules à l’heure. Je ne suis pas complète sans cela et ça se ressent de plus en plus. Alors, il me faut remettre un pied à l'étrier et essayer de trouver ma nouvelle normalité. Ce qui ne tardera pas, je l’espère, à mettre de la clarté dans mes idées. J’en ai besoin. Je ne peux pas continuer comme cela ou je vais devenir folle, folle à lier. C’est fou. Et la prochaine fois qu’on me dira que je suis une workaholic, je risquerais encore de m’énerver, la bonne blague. C’est ce que je suis. Une maman, workaholic qui a plus hâte de reprendre le boulot que de consommer du champagne, c’est pour dire. Mes yeux sur Taylor, alors que je viens de lui déballer ma vie sans respirer, j’attends sa réaction. Et bah. C’est le cas de le dire. Et bah je suis dans la merde. Et bah le post partum risque de frapper sous peu. Et bah, j’ai besoin de dormir. Déverser mes kilos de questions m’a fait du bien mais les réponses tardent et ça m’angoisse presque. Va-t-elle me dire que je suis folle ? Elle n’aurait pas tort. On ne sait jamais, que j’ai une petite baby fever dans quelques années… Et quand je regarde les jumeaux - bien qu’ils soient calmes - je me dis que je ferais mieux de me faire ligaturer les trompes. Pourquoi ? Tout simplement parce que si ce sont des anges à ce moment précis, c’est rarement le cas. J’aimerais bien qu’ils fassent entendre leur voix à Tata Taylor mais non, ils sont aussi calmes que la ville en été. J’en sais rien, pour être honnête. Mes yeux se tournent vers mon amie quand je souffle ces mots. C’est une très bonne élève, très sérieuse, une femme forte et indépendante. Et j’en suis ravie parce que si je m’étais trouvée face à une alcoolique / droguée dépendante sur quelque point que ce soit, je crois que je n’aurais pas réfléchi une demi seconde sur la question. Mais j’ai déjà deux frères, une soeur et j’ai peur que ça se passe mal. D’un côté ou de l’autre. Est-ce qu’elle va trouver les arrangements entre son père et ma mère aussi fou que moi ? Aucun doute là-dessus. Je soupire doucement et frotte mon visage quelques secondes. N’importe où il y a du soleil en octobre ou novembre. Ce n’est pas une vraie réponse mais partout sauf Boston, en quelque sorte. Je suis loin de savoir que mes vacances, je vais pouvoir faire une croix dessus. Parce que la famille s’effritera bientôt avec la perte de la tête pensante. Bien entendu que tu es invitée ! Que je réponds rapidement. Il y aura deux cérémonies. Une civile à Boston et une religieuse à Londres. Peut-être avec quelque mois d’écart, on ne sait pas encore. Et ça ne sera pas avant cet été, au plus rapide, alors on a le temps pour tout cela. Tu es mon amie, tu m’as aidé quand j’étais au plus bas, c’est normal que tu viennes Taylor… Avec le +1 de son choix, même avec le conducteur de bus. Je ne jugerai pas. Si ça la rend heureuse, c’est le plus important. Tu as déjà visité Londres ? Que je demande rapidement. Les anglais sont… Je mords ma lèvre inférieure avant d’éclater de rire. Il n’y a qu’à me regarder. Et regarder mon futur mari… J’ai gagné le gros lot et je le sais !
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@"Ella Marriott-W."

Lorsque je l’écoute parler de cette fièvre maternelle possible dans quelques années, j’acquiesce d’un léger mouvement de tête, comme si je la comprenais, alors qu’intérieurement, c’est un peu tout le contraire que je ressens. A trente deux ans, je ne parviens toujours pas à me visualiser avec un enfant, même lorsque je pose sur les siens et que j’arrive à les trouver attendrissants.
Et puis on en vient à parler de cette demi-sœur, le feuilleton d’une vie dont je me délecte. « J’en sais rien, pour être honnête. » Compréhensive, j’en hoche la tête. « C’est une très bonne élève, très sérieuse, une femme forte et indépendante. » Elle me paraît bien dans la description, je dirais même qu’en un sens, elle nous ressemble, non ? « Mais j’ai déjà deux frères, une soeur et j’ai peur que ça se passe mal. » Une seconde, je l’envie, d’avoir tout ce monde présent dans sa vie. Je ne possède que des cousins et cousines que je n’ai pas vu depuis des années. « Quatre ou cinq… » est-ce que ça change vraiment ? Les places et les caractères s’assembleront naturellement.

Quand elle me parle de soleil pour ses prochaines vacances, encore, j’approuve, moi qui reviens d’un séjour en Afrique où ma peau s’en est gorgée. Et son mariage devient rapidement le sujet numéro un. « Bien entendu que tu es invitée ! » J’en suis touchée, après tout, elle aurait pu souhaiter quelque chose d’intimiste qui se contente de rassembler la famille, je rêve de Vegas comme cérémonie, alors rien ne pourrait me choquer ou même me blesser si j’avais été mise de côté. « Il y aura deux cérémonies. Une civile à Boston et une religieuse à Londres. Peut-être avec quelque mois d’écart, on ne sait pas encore. » Quelque chose de grandiose quoi, à la hauteur de la femme qu’est Ella. « Tu es mon amie, tu m’as aidé quand j’étais au plus bas, c’est normal que tu viennes Taylor… » J’en reste sans mot dire, parce que je suis consciente qu’un merci ne pourrait suffire. Espérant tout de même qu’elle sait que je ressens à son égard une éternelle réciprocité. De toutes les façons, l'émotion doit pouvoir se lire sur mes traits. Emue par les niaiseries de notre amitié. « Tu as déjà visité Londres ? Les anglais sont… » elle ne termine pas sa phrase, se met à glousser et pour la première fois depuis quelques secondes, je reprends la parole en rigolant, « Ah c’est donc ça le secret ! » ce qui fait que je ne suis toujours pas casée, que je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied. « Il me faut trouver un anglais ! » mais qu’il le soit ou pas, cet homme factice, je commence juste à croire que je suis un cas désespéré. « Jamais allée, » je précise tout de même, « mais ce sera avec plaisir que j’irais pour toi. » Et non pas pour trouver un homme. « Puis si j'y trouve pas l’homme de ma vie, pour une nuit ça me va aussi. » Après tout, les mariages sont faits pour ça. Pour rassembler les âmes qui ne sont jamais le premier choix.
     
MADE BY @ICE AND FIRE.
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