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Mi-août, la température ne descend pas autant que je l’aimerais le soir et c’est usant. C’est même plus que ça. Les jumeaux ont chaud, ils sont grognons, ils dorment mal et j’ai toujours peur qu’ils aient trop chaud ou bien qu’ils attrapent froid à cause d’un coup de vent qui se serait invité pendant qu’ils chillaient en couche sur leur tapis de jeu. Je ne sais plus quoi faire et plutôt que de devenir folle et d’emmerder tout le monde avec mes milles et unes questions - le fait que je n’ai pas encore repris totalement le travail n’aide pas - j’envoie un message à Taylor et prévois un pic-nic avec elle dans l’heure qui suit si elle est disponible. Jour de repos, jour de chance pour moi ! Enfin pour nous. Je crois aussi que les jumeaux sont si ronchons parce qu’on ne sort plus tant que ça de la maison. Il faut dire que la piscine est dans le jardin, qu’ils dorment mieux dans leurs lits et que l’exténuation qui me frappe dans les genoux est plus qu’importante. Après une quinzaine de minutes à hésiter sur la tenue des petits, je les habits le plus simplement qui soit. Un short et un tshirt pour le mini Jem et une jolie robe pour la mini Ella. Pas d’accessoire pour eux - ça risquerait de leur tenir chaud pour rien - et je m’habille rapidement. J’enfile une paire de talons compensés et quand tout le monde est prêt, Karl nous emmène jusqu’au lieu de rendez-vous. Comme à son habitude, il m’aide à tout mettre en place, trouver la position parfaite pour être à l’ombre des arbres et quand il part, je le remercie une énième fois. Il viendra nous chercher plus tard mais pour le moment c’est moi et les jumeaux, ce qui me fait bizarre parce que ça n’est pas arrivé depuis longtemps. Ces derniers mois, nous étions soit avec des amis, de la famille et les moments à trois - ou quatre avec Jeremiah - se limitaient aux nuits. Pas mécontente de cela mais un peu frustrée. J’ai hâte de retrouver un peu de calme et ça commence aujourd'hui. J’en profite que les jumeaux contemplent l’environnement pour prendre un appel pour le travail. Ça devrait aller vite, enfin c’est ce que j’espère. Surtout avec Taylor que j’aperçois de l’autre côté du parc. Toujours aussi élégante celle-ci, c'est qu’elle me foutrait un joli complexe sur le dos. Merci la copine ! Écoutes, tu t’en sors à la perfection depuis presque six mois, ça peut attendre ce soir ou demain. Que je souffle à mon frère qui me tient la grappe au téléphone. Un signe de la main à mon ami, je soupire fortement et passe mes lunettes de soleil sur ma tête quand il essaye d’en savoir plus. Dim, si les petits sentent mon énervement, ils vont se mettre à pleurer, ce qui veut dire que je vais me mettre à produire du lait et que je vais tâcher ma robe. Il est hors de questions que je tâche ma robe alors à ce soir. Et aussi vite que ça, je raccroche. De toute façon, quand je commence à parler d’allaitement et de tout ce qui va avec, il panique facilement. Tant mieux. N’ais crainte, j’ai tout pompé avant de venir, ça devrait le faire. Dans le pire des cas, mes petits engins de tortures sont à porté de mains et se glissent facilement sous les vêtements.
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