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LORD HOBO - SOIREE ETUDIANTE - feat. ETHAN J. BARNES & EVELYN J. CAMPBELL
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Une sonnerie mélodieuse résonne dans la voiture et je me penche sur le siège passager afin d’extraire mon téléphone de mon sac à main, non sans mal. Et plus la mélodie augmente en sonorité, plus je regrette de l’avoir jeté au hasard dans un si grand sac. Finalement je l’en extrais et le porte à mon oreille avant même de lire le nom de l’appelant. L’hésitation de mon interlocuteur me renseigne immédiatement sur son identité. Je donnerai cher à parier qu’il s’agit de Regan et qu’elle ne pourra pas me rejoindre ce soir. Je m’en suis douté à la minute où hier elle m’a informé que la petite Megan était malade, mais j’avais cet infime espoir qu’elle se rétablisse dans la nuit. « Tu ne peux pas venir, c’est ça ? » Elle confirme avant de raccrocher pour s’occuper de sa nièce, qui en fond, ne cessait de pleurer. Je fixe le ciel noir à travers le pare-brise. Je pourrais encore retourner chez moi et m’étendre sur mon lit, un bouquin à la main. Pourtant j’avais décidé de sortir ce soir pour penser à autre chose qu’à tous ces soucis qui m’assailliront au moment où je passerai le pas de la porte. C’est pourquoi j’ouvre la portière et me faufile dans l’obscurité de cette nuit naissante. La musique bat son plein dans le petit bar qui accueille ce soir encore une de ces soirées étudiantes où les filles sont toujours vêtues de tenue minuscules et où les hommes boivent jusqu’à ne plus tenir debout. Certains pourraient aisément critiquer cette façon de s’amuser qu’ont les étudiants d’Harvard mais cela ne changerait strictement rien au plaisir qu’ils y prennent. Je tire sur la robe noire qui moule ma silhouette élancée et je me faufile rapidement au milieu de la foule, en direction du bar. Même si Regan ne sera pas de la partie j’ai encore l’espoir de croiser des visages connus. Et c’est en scrutant la foule que je me fraie un chemin jusqu’au bar. L’endroit a été décoré pour l’occasion, des dizaines de verres traînent un peu partout sur les tables, la plupart sont vides cependant. L’alcool coule à flot et les filles ont déjà commencé à se déhancher sur les tables. Ce spectacle me fait sourire, je me souviens de l’innocence que l’alcool peut provoquer. Cet état second qui nous pousse parfois à faire ce qui nous chante sans se préoccuper des conséquences. Les hommes sont déjà forts entreprenant et je leur rends leur sourire sans pour autant leur accorder un mot. Je passe une main dans ma longue chevelure blonde, ondulée pour l’occasion. Une main s’empare de mon bras et je comprends à la mine étonnée de la jeune femme que je ne suis pas celle qu’elle croyait, elle s’excuse d’un sourire et je continue à m’avancer vers le centre de la pièce, où des barmans travaillent presque à la chaîne. Je ne mets cependant pas longtemps à obtenir un verre que je sirote doucement tout en cherchant toujours une bouille familière. Ce soir n’est décidemment pas une soirée qui s’annonce intéressante, jusqu’à ce que je ne croise enfin le regard d’Eliah qui danse en compagnie d’un groupe de fille, je ne tarde pas à les rejoindre sur la piste et me lance dans une danse sensuelle et élégante à la fois…

« Je vais prendre un peu l’air. » Je murmure ces mots dans le creux de l’oreille d’Eliah qui me sourit en retour et je m’éloigne du petit groupe. Je ne suis visiblement pas la seule qui semble avoir besoin de prendre l’air à la vue de la foule qui se dirige comme une même personne vers l’espace fumeur à l’extérieur du bar. Les rires et le brouhaha constant diminue un peu lorsque je passe la porte, mais une foule de personne est encore concentrée dans un si petit espace. Je me pose contre un mur et porte mon verre à mes lèvres. Je me contente d’observer les gens qui m’entourent, chose qui m’a toujours sembler agréable. Et c’est à cet instant précis qu’il entre dans mon champ de vision. Il est plutôt grand. Assez beau pour retenir mon regard. Mes pupilles le dévorent littéralement du regard et je peux ainsi décerner de jolies fossettes qui se dessinent sur son visage. Ses grands yeux sont plutôt troublants et lorsque nos regards se croisent je détourne les yeux telle une adolescente. Il me trouble, instantanément, je ne saurai expliquer pourquoi, ni comment. J’inspire l’air frais de cette nuit avancée et je finis mon verre d’une traite cette fois ci. Finalement, je me décide à retourner à l’intérieur, chamboulée par ce visage charmant qui sans aucune raison si ce n’est de la folie pure et simple, semble s’être imprégné dans mes pensées.

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Bon sang. Je n’allais pas m’appitoyer sur mon sort éternellement. Debout, face à la fenêtre de mon salon, je regardais la rue plongée dans l’obscurité. À l'image de mon coeur même les lampadaires ne brillaient plus à l’extérieur. Tout était triste, déprimant. Elle préférait que je retourne dans ma tombe, je n’existais plus à ses yeux, elle avait tourné la page et je continuais à pleurer notre relation. Si on pouvait d'ailleurs nommer ça une relation. Nous nous étions plus écorchés à tour de rôle qu’autre chose. Je déverouillais alors mon smartphone et parcourais les menus, jusqu’à entrer dans celui des photos. J’effaçais alors nos clichés les uns après les autres avec une terrible douleur à chaque « delete ». Arwen c’était du passé. Il était temps d’avancer, de gravir cette pente effrayante qui s’offrait à moi depuis mon retour. Plus que motivé à reprendre du poil de la bête, je comptais bien commencer ce soir ! J’avais pu entendre qu’une ultime fête se préparait au Lord Hobo, c’était l’occasion rêvée pour se déchainer et faire enfin de nouvelles rencontres. Des gens qui ne me jugeront pas pour ce que j'avais été mais pour ce que j'étais devenu. J’enfilais mon bon vieux manteau en cuir et claquais la porte de mon appartement immédiatement après pour me rendre au bar. Une nouvelle vie s’offrait à moi, je n’attendais plus rien de la vie, à part d’être surpris. Je dévalais les marches de l’escalier et m’enfonçais dans la pénombre du quartier.Je profitais de la nuit particulièrement douce, ma voiture ne démarrait de toute façon plus. Encore de futures dépenses qui dépouilleront mon porte monnaie d’architecte débutant ! J’avançais toujours, la tête légèrement enfoncée dans mes épaules à cause de l’air frais qui pouvait s’y engouffrer à chacun de mes pas. L’atmosphère semblait s’alourdir, j’approchais à coup sûr du lieu si festif ! J’entendais à présent quelques éclats de rire et aperçu enfin l’enseigne fluorescente du bar. Je traversais la rue regardant avant avec précaution que la voie était libre. Mon esprit était engourdi, je n’avais plus envie de penser, seulement oublier, oublier en l’espace d’une soirée tous les fardeaux que j’avais accumulé en moins d’une année. J’entrais alors dans le bâtiment avec pour premier objectif de me noyer dans l’alcool avant de pouvoir rencontrer de nouveaux visages. La musique assourdissante était insupportable je me frayais un chemin jusqu’au fameux bar ou je m’étais commandé un verre, puis un autre. Mes membres s’étaient petit à petit alourdis, mes muscles étaient détendus, j’entrais dans cet état second agréable. J’avais levé mon inhibition, j’étais prêt à m’amuser. J’hurlais alors tout seul en me levant et fonçais droit dans la foule en ébullition. Les filles se frottaient à moi sans gêne, je me laissais faire et onduler contre leurs corps comprimés dans leurs robes étroites. Après plusieurs minutes sur le dance floor à transpirer j’avais ressenti le besoin de m’oxygéner. Me faufilant à travers quelques couples quasiment entrain de s’accoupler en plein public je pu m’extirper de cet endroit en apparence apocalyptique. Je m’étais approché de la bordure du trottoir et m’étais retourné face à la façade, les mains dans les poches. Je déportais tranquillement mon regard vers l’entrée bondée une jeune femme était adossée au mur et par pur réflexe social je lui avais souri. Elle n’était entouré de personne et avait immédiatement coupé le contact visuel qui s’était instauré par hasard. Elle était merveilleusement bien faite, des jambes infinissables, une chevelure blonde scintilliante. Une jeune femme attirante et pourtant seule. Je l’avais apparemment dérangé au point de la faire bouger. Son dos s’était décollé du mur de pierre, elle avait pris la poudre d’escampette et s’était ainsi précipitée à l’intérieur. Je demeurais alors perplexe, soit je l’avais mise mal à l’aise, soit je n’étais pas son genre du tout et elle avait eu peur que je vienne l’accoster. Dans tous les cas, ce n’était que de simples hypothèses qui méritaient d’être verifiées. Je mordillais mes lèvres de malice, moi qui m’étais promis de ne rien tenter avant des jours et des jours, je me faisais littéralement avoir par une silhouette agréable à regarder. Un homme, un vrai.

J’abandonnais l’idée de me griller une cigarette et filais de nouveau à l’intérieur à la recherche de cette mystérieuse blonde à l’allure féline. Une musique endiablée se jouait, tout le monde dansait les bras vers le ciel, de quoi obstruer mon champ de vision. Heureusement pour moi que dame nature m’avait fait assez grand. Je balayais la salle survoltée du regard et aperçu enfin la demoiselle au fond vers un canapé d’angle. J’avais l’impression de guetter ma proie. Je n’étais pas un spécialiste de la drague, loin de là, j’allais probablement machouiller mes mots en arrivant à elle. Mon cœur s’accélérait, mon estomac se nouer, je n’avais pas ressenti de telles sensations depuis un bail. J’y étais, elle était là de dos entrain de déposer son verre sur la table. Je ne trouvais rien de bien intelligent à formuler, je me baissais à peine pour lui parler à l’oreille afin qu’elle m’entende. « Jolie robe » quoi ? je n’avais vraiment rien trouvé de mieux à lui dire ? Ça paraissait vraiment obsédé, en plus de ça je l’avais surprise, elle avait tressaillie. « Excusez moi je ne voulais pas vous faire peur, je m’appelle Ethan » j'avais automatiquement tendu ma main en guise de présentation,mes jambes semblaient se dérober, je me sentais limite entrain de me liquéfier sur place. Son regard était troublant, attachant et hypnotisant. Je me sentais minable auprès d’une créature aussi subtile.

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J’avance fébrilement à l’intérieur du bar. L’endroit est bondé et pourtant je ne prête plus aucune attention aux gens qui m’entourent et me bousculent parfois. Le brouhaha m’enveloppe mais c’est comme si je me trouvais enfermée dans une bulle. Plus rien ne m’atteint, ni le bruit de la musique trop forte, ni les regards qui me déshabillent littéralement. Je ne saurais expliquer ce qu’a provoqué ce visage en moi, un bouleversement intérieur, un trop plein d’émotion. Un sentiment que je n’ai pas ressenti depuis si longtemps. Et finalement, l’ai-je vraiment déjà ressentit ? Cette explosion intérieure, ce feu d’artifice qui vous secoue, qui vous arrache à la monotonie de votre vie et vous bouleverse plus qu’il ne le devrait. Je n’en suis pas certaine. Jusqu’à présent, les relations que j’ai pu entretenir avec les hommes ont toujours été compliquées, et ce mot n’est qu’un euphémisme. Elles ont été passionnelles, fusionnelles, destructrices et sans stabilité, pourtant, au plus loin que mes souvenirs ne m’emportent, je ne me souviens nullement d’avoir vécue ce sentiment indescriptible. Comme si cela vous tombait dessus, sans raison aucune, et que vous ne pouviez tout simplement rien y faire, mis à part vous laisser attirer par cette excitation intérieure. Mes jambes se rendent machinalement jusqu’à une table, alors que mes pensées n’ont pas quittées l’extérieur. Je me fige devant cette même table et tente par tout moyen de retrouver mes esprits, de chasser de mon esprit ce regard d’une profondeur sans égale, ce visage au charme certain. Je déteste laisser mes émotions m’envahir, j’ai ce besoin constant de garder le contrôle, de ne montrer aucune faiblesse. J’inspire profondément, et dépose mon verre vide sur la table, prête à faire abstraction de tout cela, de cet homme séduisant dont je ne connais pas même le prénom, de ma vie sans dessus dessous depuis le retour de Calhen. Ce soir, c’est ma soirée, et je compte bien m’y amuser.

C’est sans compter la voix mélodieuse qui résonne au creux de mon oreille, ce souffle chaud qui réveille mes sens. Et je comprends désormais que la sensation qu’a provoquée son regard sur moi n’est rien comparée à ce que je ressens à cet instant. La pertinence de ses propos n’a aucune importance, c’est sa voix, ce son doux et grave à la fois qui me rend toute chose. J’ai la fâcheuse impression de revenir quelques années en arrière, lorsqu’adolescente, je me laissais facilement séduire par un homme charismatique. Et le pire dans tout cela, c’est que j’adore ça. Me sentir telle une enfant face à cet inconnu, ressentir ces émotions qui me submergent, de l’envie, de l’excitation, de l’admiration… C’est comme si nous n’étions que tous les deux dans ce bar lorsque je lève les yeux vers lui et que nos prunelles se rencontrent de nouveau. Mon corps réagit au son de sa voix, au semblant de sourire que je peux deviner sur ses lèvres. Mes jambes tremblent, mon pouls s’accélère, mes yeux pétillent et je suis à cet instant plutôt rassurée d’être dans l’obscurité, avec un peu de chance il ne s’en rendra pas compte immédiatement. Je souris à sa remarque. Pourtant les mots n’arrivent pas dans mes pensées, c’est comme si il me faisait tout simplement perdre mes moyens. C’est étrange, cela ne m’est pas arrivé depuis si longtemps. J’ai l’impression de refaire connaissance avec l’Evelyn que j’ai chassé plusieurs mois auparavant. L’Evelyn qui ne souhaitait nullement rencontrer un homme, qui préférait se concentrer sur sa fille, et ses études et qui pensait être capable de résister même au destin. Je rassemble mes pensées et tente une réponse hésitante. « Moi j’adore votre veste. » Ce sont les seuls mots que je trouve à répondre dans un premier temps, assez faible comme approche, c’est pourquoi je me reprends en main afin de poursuivre. « Rassurez-vous, il en faudrait plus pour me faire peur. Enchantée Ethan, moi c’est Evelyn. » Ma main rencontre la sienne, nos peaux se frôlent et c’est tel un choc électrique qui se propage dans mon bras. Je ne sais rien de cet homme si ce n’est que son prénom résonne dans ma tête telle une douce mélodie, et pourtant, il semble avoir pris le contrôle de mon être. Il me chamboule de l’intérieur, il me trouble sans même s’en rendre compte. Je contemple la douceur de son visage, mes yeux se perdent sur ses lèvres, et je me sens comme attirée par lui. Une attirance irrépressible qui pourrait rapidement me rendre dingue. Je suis partagée entre l’envie de me laisser aller à cette attirance et l’envie de reprendre le contrôle de mon être. Pourtant je me demande si c’est encore possible à cet instant précis. Je n’en laisse cependant rien paraitre et détache ma main de la sienne, en me rendant compte que depuis quelques instants déjà, je prolongeais cette proximité. Je tente de poursuivre cette conversation entamée. De toute façon, je n’ai nullement envie d’y mettre un terme. « Puis je vous offrir un verre ? Et vous m’expliquerez en le sirotant qui vous êtes si vous le souhaitez… » J’accompagne ces mots d’un regard interrogateur. J’espère simplement qu’il ne tient pas plus de la supplication que de l’interrogation.

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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Cette sublime créature avait un nom, Evelyn, c’était raffiné et en totale harmonie avec ce qu’elle dégageait. La jeune femme avait accepté ma poignée de main, nous étions d’ailleurs restés un long moment lié par ce contact, je n’avais pas envie de le rompre, c’était intense, étrange, dérangeant. J’avais été parcouru de frissons, son regard captivant m’avait immobilisé. J’avais décroché un large sourire qui ne semblait d’ailleurs pas vouloir s’effacer, même si mes zygomatiques commençaient à souffrir je n’y arrivais pas, j’étais envoûté par cette Evelyn. La jolie blonde avait finalement rompu notre unique contact physique et m’avait proposé un verre. Un de plus ne changerait rien, si c’était pour poursuivre cet échange et en apprendre plus sur cette mystérieuse jeune femme j’étais prêt. « C’est plutôt à moi de vous en offrir un, allons-y » Je nous frayé un chemin à travers la foule, je me retournais souvent pour voir si ce n’était pas un leurre, une illusion, non elle était toujours là, souriant à mes moindres regards. Enfin au bar, je poussais un homme à moitié évanoui sur le comptoir pour nous libérer deux places. Je grimpais sur un des tabourets et m’y accouder tout en nous commandant deux verres. Sous les lumières flashies ses yeux étaient comparable à deux pépites d’or. Je ne percevais pas encore toute l’étendue de sa beauté, l’environnement ambiant créer un certain bruit pour mes sens. Mais le peu que j’apercevais était à couper le souffle. Oui c’était bien ça, je me penchais légèrement en sa direction et je ne trouvais rien à dire alors que nous avions tout à découvrir l’un de l’autre. À moins que ce n’était pas son intention et qu’elle était juste là à la recherche de relations dénuées de sens. J’en avais pourtant croisé des femmes au court de cette soirée, et celle-ci n’était pas comme les autres, elle était intriguante. Je me sentais bien, l’alcool devait y être pour beaucoup. « Alors Evelyn, vous sortez seule ? » Quelle question idiote, elle pourrait sans problème me la retourner, car j’étais venu sans rendez vous, sans but précis. Nous tournerions vite dans le vide comme un poisson rouge dans son bocal. « Je viens de me rendre compte de la stupidité de ma question je suis venu seul donc… » j’esquissais un sourire perturbé et attrapais le verre qu’un barman venait de nous déposer. Je glissais un de mes doigts autour du contour du récipient n’osant plus poser mes yeux sombres sur la jeune femme. « Je… » j’en perdais vraiment mes mots, je me retrouvais totalement démuni, j’étais submergé par les émotions, le trop plein d’émotions peut être. « Je recommence ! » m’exclamais-je tout en relevant la tête et en prenant un air sérieux. « Vous travaillez ici ou vous y étudier ? » j’attrapais mon menton et l’interroger du regard tel un inspecteur de police. Quand j’étais nerveux, mon côté comique à deux francs six sous surgissait sans prévenir, je devenais vraiment instable. J’arrêtais mes mimiques interrogatrices et buvais une première gorgée pour le moins aseptisante. J’avais fermé les yeux tellement c’était fort et avait dû probablement par la même occasion faire une grimace terrible. « J’espère que tu as une bonne tuyoterie, ça arrache ! » Je l’avais tutotyé voilà qui était fait. Le vouvoiement ne durait jamais longtemps en ma compagnie. J’avais l’impression d’être dans un entretien d’embauche ou au commissariat, je ne supportais pas ça. Même si pour une fois c’était purement inconscient, j’espérais ne pas déranger Evelyn en instaurant cette proximité verbale. Dans quoi je m'entraînais de nouveau ! Elle m'attirait c'était évident, je n'avais pas fait de rencontre aussi fracassante d'entrée depuis un bon bout de temps. J'avais probablement dû me refermer sur moi même et passer à côté d'aussi belle rencontre depuis un bon bout de temps. Où alors, je devais uniquement rencontrer ce petit bout de femme, ce soir. Elle ne me laissait pas indifférent c'était certain, je sentais qu'il y avait quelque chose à gratter, mais étais-je prêt à m'engager dans une nouvelle relation...

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J’hoche la tête à sa proposition et je me laisse entrainer en direction du bar. Lorsqu’il avance devant moi je peux admirer sa silhouette majestueuse. Son dos est extrêmement sexy et je me demande s’il sait que sa démarche pourrait faire craquer n’importe quelle fille. Cet homme déborde d’assurance, et je pourrais le suivre inlassablement, peu m’importe où. Il a réveillé quelque chose en moi. Sa différence me trouble et m’intrigue. Il n’est en rien comparable à tous ces étudiants ivres qui nous entourent, lui, il à ce petit quelque chose en plus. C’est un homme, un vrai, pas l’un de ces gamins qui jusqu’à maintenant ont croisés mon chemin à Harvard. Il semble être plus mature, ou peut-être tout simplement plus âgé. Quoi qu’il en soit, il inspire confiance et sécurité. Je me sens telle une enfant protégée, et pourtant je ne sais rien de lui. Je n’ai jamais été le genre de personne à accorder sa confiance facilement, j’ai bien trop été blessée en procédant ainsi. Mais j’ai ce sentiment qu’avec Ethan, dont le prénom est aussi doux que son regard, c’est différent. Et c’est ce qui me plaît, ce qui me rend aussi fébrile à son contact, ce qui me chamboule totalement. Il nous fait un peu de place au bar, et rapidement je me retrouve à ses côtés, nos regards se croisent de nouveau et je tente de mon concentrer sur son visage, bien que la forme de son torse se dessinant sous son haut m’interpelle. Je souris comme à chaque fois que son regard se porte sur moi. Je me sens vulnérable, et bien que ce soit d’habitude si désagréable, à cet instant cela n’a que très peu d’importance. Je veux bien être vulnérable, si c’est entre ses mains. Sa voix rauque coupe instantanément mes pensées. Je bois ses paroles, je fixe ses lèvres. Il faut un temps fou à mon cerveau pour assimiler ses paroles. Déconcentrée par le grain de sa peau et la profondeur de son regard, mes pensées semblent comme ralenties. Pourtant, je souris en l’entendant avouer qu’il est venu seul. Une partie de moi est enchantée à cette idée, ainsi je sais que cette entrevue ne prendra pas fin brutalement par l’arrivée de son accompagnateur ou pire de son accompagnatrice potentielle. De mon côté, j’espère qu’Eliah ne se souciera pas de ma disparition, tant je suis en bonne compagnie. « Je suis étudiante à Harvard, j’étudie le théâtre et l’anglais. Et lorsque je trouve des rôles, je travaille parfois en tant que comédienne. J’ai travaillé pour quelques séries, de petits rôles sans grande importance, mais j’ai plus un faible pour la comédie, l’ambiance feutrée des théâtres, des représentations. Cette proximité avec le public m’attire… » Je me rends compte que je ne cesse de parler, et que les mots sortent à une vitesse considérable, cela arrive aussi lorsque l’anxiété me gagne. Ralentissement des compétences et accélération du débit, les caractéristiques principales du stress. C’est ainsi que je me rends compte que j’ai envie de lui plaire, de lui montrer le meilleur de moi-même, d’accrocher son intérêt. Il me plaît, c’est maintenant incontestablement certain.
Le barman dépose devant nous, deux verres et Ethan porte le sien à ses lèvres, presque instantanément. Mes doigts fins s’emparent du mien et l’odeur de l’alcool s’infiltre dans mes narines avant même que je n’ai le temps de le porter à mes lèvres. La grimace d’Ethan me fait sourire, et ses mots ravivent ce petit rictus sur mes lèvres. « J’aime quand c’est fort. » Je lui lance cette phrase sur un ton sûr de moi avant de porter à mes lèvres le petit verre dont l’alcool vient rapidement bruler ma gorge. Cette sensation n’a jamais été désagréable pour moi. Je sors assez régulièrement, et même si l’alcool n’est pas pour moi un passage obligé pour m’amuser, je l’ai toujours plus ou moins bien supporté. Je repose le verre sur le comptoir sans détacher mon regard de son visage angélique. « Quelque chose me dis que toi tu n’es pas étudiant ici, je me trompe ? » Je repousse les boucles blondes qui envahissent mon visage en arrière, découvrant ainsi mes épaules. La petite robe bustier noire que je porte remonte sur mes cuisses et si d’habitude j’aurai tiré dessus inlassablement, je n’y prête à cet instant aucune attention particulière. Cet homme est très certainement l’homme le plus charmant de cette pièce et je n’ai nul temps à perdre à autre chose qu’à tenter d’en savoir plus sur lui. Il m’intrigue, me chamboule et il me faut savoir qui il est. C’est nécessaire, vital, je ne peux repartir d’ici sans le connaître. « Et puis je savoir pourquoi vous vous trouvez ici seul ? Un si charmant sourire ne devrait pas manquer d’attirer tout un tas de prétendante. » Je m’agite sur ma chaise, je ne tiens plus en place, l’alcool aidant, je n’ai qu’une envie, me rapprocher de lui. Il m’hypnotise, il me rend dingue, et j’ai envie de le connaître d’avantage, lui, mais aussi chaque courbe de son torse…






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C’était évident comme le nez au milieu de la figure. Evelyn était une étudiantes d’Harvard. Elle devait avoir quelques années de moins que moi et pourtant ça n’enlevait rien de sa maturité. Elle rêvait donc d’être comédienne, elle convenait parfaitement à ce statut. Très élégante, elle n’était pas surfaite, parfaite pour le théâtre. Je buvais ses paroles, ses lèvres commençaient à m’obséder. J’essayais justement de ne pas m’aventurer plus loin que ces yeux mais ça relevait d’un combat épouvantable. La jeune femme quant à elle n’avait pas bronché pour le verre d’alcool pur et l’avait bu cul-sec. Elle aimait ce qui était fort, robuste. Était-ce un sous entendu ? J’adorais la tournure que prenait cette discussion entre délicatesse et allusions, nous débutions un jeu empli de malice. Ma question n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, elle me l’avait gentiment retourné tout en émettant déjà une hypothèse sur le fait que je n’étais pas un étudiant. Soit c’était parce qu’elle ne m’avait pas vu cette année fouler la pelouse d’Harvard soit je paraissais beaucoup plus âgé que la moyenne ce qui était au passage la réalité. Mon âge la ferait fuir ? Je me faisais vieux et j’évoluais toujours parmi une population beaucoup plus jeune, comme si je refusais de vieillir. C’était sûrement vrai, je n’avais pas envie de goûter au calme plat de la trentaine. J’aimais voguer selon mes envies, ne pas devoir me justifier, ne pas vivre dans la normale. Après l’avoir dévisagé inconsciemment tout songeant à ces dernières choses, je répondais sincèrement « Tu as un bon radar ! C’est une longue histoire… J’ai déjà un master en architecture, je n’ai fais qu’une partie de ma scolarité ici, c’est un peu brouillon comme parcours » oui il était difficile de lui déballer toute ma vie maintenant, elle prendrait ses jambes à son coup et fuirait le plus vite possible si j’osais lui conter mes dernières péripéties. Je m’étais volatislité durant quasiment une année et étais revenu maintenant alors que les vacances pointaient le bout de leur nez. Mais Terence un ami étudiant également l'architecture m’avait redonné le goût des études, et peu à peu j’avais de plus en plus envie de reprendre mes études dès la rentrée prochaine. Le doctorat me tentait, le titre également. Mais ce que j’aimais le plus c’était de dessiner, cependant rien ne m’empêcherait d’enseigner et de proposer à la fois des projets pour des appels d’offre. « Mais je vais peut être m’engager vers un doctorat à la rentrée, un ami à moi m’y pousse » À savoir si l’administration d’Harvard aller reprendre un fugitif ! Le système universitaire me manquait tout comme les confréries et tout le basard autour. J’avais ainsi répondu tout en ne perdant pas une miette du spectacle que m’offrait Evelyn, elle paraissait naturelle et intéressée par mon speech. J’avais terminé de m’expliquer lorsque mon regard se posa involontairement sur ses longues jambes sensuelles pratiquement nues. Sa robe remontait dangeureusement dévoilant la splendeur de ses courbes. Mon cœur qui s’était pourtant calmé s’excita soudainement dans ma poitrine. J’avais des étoiles dans les yeux.

Evelyn n’était toutefois pas restée muette, elle avait repris la parole et m’avait au passage complimenté. Mes joues avaient dues s’empourprer, j’avais plus que chaud, ma poitrine était un brasier. J’émettais un petite rire de gêne tout en secouant la tête faisant mine de ne pas croire à cette déclaration. « Vous dites n’importe quoi ! Je suis seul même si ce n’est pas voulu à la base j’en suis plutôt content ce soir, je n’aurais pas pu faire votre rencontre dans le cas contraire » J’avais détourné le regard par timidité, je mordillais ensuite mes lèvres tout en adoptant un air espiègle. « Je pourrais dire le contraire, où alors nous sommes trop spéciaux pour tout ces gens là... » avouais-je tout en perdant progressivement le sourire. Je ne m’étais jamais considéré comme normal, mon caractère plus que complexe m’avait fait perdre beaucoup d’occasions, ce qui expliquer aujourd’hui en grande partie ma solitude. Ne serait-ce justement pas le temps de faire des efforts, de se montrer sous un autre jour ? C’était en tout cas ce que je m’apprêtais à faire, j’avais envie de conquérir cette nouvelle trouvaille, ce nouveau bijou que le destin avait glissé sur mon chemin. Evelyn. « Tu, vous, je ne sais plus sur quel pied danser, d’ailleurs ça vous direz de se déhancher un peu et d’en mettre plein la vue à ces ringards » mon pouce pointait la masse de gens aglutinée. Et alors que j’avais maladroitement proposé une danse à Evelyn, une musique beaucoup plus douce et peu rythmée débuta. Le dancefloor s’était tout à coup vidé, les jeunes profitait de ce temps mort pour se ravitailler. Je sentais la pression m’écrasait, je n’étais pas familier avec les slows et à cet instant cela nécessitait un contact beaucoup plus intime avec la jeune femme. « On peut toujours attendre la prochaine chanson si ça ne bouge pas assez » je m’étais pourtant déjà levé et avais proposé ma main à la belle blonde pour l’accompagner sur la piste. J’avouais avoir déjà pu fantasmer sur ses courbes agréables à regarder, la sensation que procurerait sa poitrine plaquée contre mon torse, mes mains tenant son dos…Un refus serait compréhensible mais le contraire promettait d’être riche en émotions.

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A chaque rictus de ses lèvres, ses yeux se plissent et son visage me chamboule de l’intérieur. Aucun homme ne m’a jamais fait cet effet. J’ai déjà eu des histoires d’amour pourtant, des relations plus ou moins longues, mais je ne saurai expliquer pourquoi, avec Ethan les choses commencent si différemment. J’ai des papillons dans le ventre, des étoiles plein les yeux, mon cœur bat étrangement vite et des frissons parcourent ma colonne vertébrale à chaque fois que nos peau se frôlent. Puis je parler de coup de foudre, je n’en sais rien. Je n’ai jamais vraiment cru que cela existant, ce n’est pas le genre de choses que j’espère vivre ou auxquelles je me raccroche. D’ailleurs, le prince charmant n’est pour moi qu’une invention. Je suis plus terre à terre normalement, je crois en l’amour, au grand amour même. Mais pour moi quand on aime, ce n’est pas de l’image d’un preux chevalier, vaillant, aux qualités innombrables et aux défauts inexistants. Je pars du principe que l’on peut parler d’amour uniquement lorsque les défauts de l’autre apparaissent et qu’ils ne nous font pas fuir. L’amour c’est aimer l’autre pour ce qu’il est, sans désirer le changer, sans espérer qu’il évolue. Mais ce soir, ce que je ressens est inexplicable pour mon esprit si peu rêveur. Est-ce seulement de l’attirance physique ? Je suis convaincue et sans raison que non. Certes, Ethan m’attire et cela me déboussole totalement. Parce que mon esprit vagabonde et que je me surprends à fantasmer de ses mains sur mes courbes féminines, de mes lèvres dans le creux de son cou. Pourtant, cela ne s’arrête pas là, il y a en moi cette volonté de fer d’apprendre à le connaître d’en savoir plus sur lui, de le cerner, de le comprendre, de l’apprendre par cœur. Et même si il me livre les détails de sa vie au compte-goutte. Détails de sa vie que j’imprime presque instantanément dans mon esprit. Il n’est pas étudiant, il a déjà un master en architecture. Et sans explications, aucune, je me surprends à penser qu’il doit de ce fait être doué de ses mains. A l’instant où je surprends cette idée dans mon esprit, je rougie instantanément. C’est un de ces moments qui arrive à tout le monde, où je suis heureuse qu’on ne puisse lire dans les pensées des autres. Je sens une vague de chaleur envahir mon être, et c’est plutôt agréable en fait. Oui, toutes ces réactions physiques qu’il provoque en moi sont agréables, bien que déstabilisantes. « Ça nous fait un point commun, je n’ai pas non plus suivi tout mon parcours ici. Et un doctorat, je suis en admiration, peut être que cette reprise d’études nous donnera l’occasion de se croiser… Souvent. J’en remercierai personnellement ton ami… » Pourtant j’espère que nous n’aurons pas besoin de cela pour se revoir. Car si c’était le cas, je devrais me passer de ces émotions si agréables durant plusieurs longs mois. Impossible. Il faut que je mette tout en œuvre pour le revoir. Je veux savoir où tout cela me mènera. Et même si je suis méfiante et prudente en temps normal, j’ai envie de faire une exception, afin de comprendre ce qu’il se passe en moi et ce qu’il pourrait se passer entre nous… A cette idée, je sens de l’excitation monter en moi, et un sourire large et sincère s’établir sur le coin de mes lèvres.

Mon compliment semble lui faire plaisir, je déduis cela du sourire qui se dessine légèrement sur le coin de ses lèvres si parfaitement dessinées. J’aime sentir son regard sur moi, je me sens belle, je me sens vivante pourtant lorsqu’il détourne les yeux et que j’observe un brin de timidité dans ce geste, cela me transporte de l’intérieur. Je n’ai jamais été adepte des hommes qui draguent tout ce qui bouge, sont trop sûr d’eux et ne semble exprimer aucune émotion. Alors face à ce geste timide, l’attrait qu’il provoque en moi s’intensifie. Oui, cet homme est différent. Et lorsqu’il ajoute que nous sommes sûrement trop spéciaux pour ceux qui nous entourent, je suis touchée par ses paroles. Dans le fond, cela me laisse l’espoir que je l’intéresse aussi. En effet, tant les émotions me bouleversent, l’idée de ne pas lui plaire a manqué de m’effleurer, mais maintenant elle s’insinue dans ma tête et m’effraie un instant. Et si tout ce que je ressens lui était totalement étranger, comment le prendrais-je ? Je n’ai ce soir pas le temps pour ce genre de questions. Je veux simplement profiter de l’instant, ici, et maintenant, savourer chaque ressentit, chaque seconde à ses côtés et tant pis pour la suite. Tant pis si cela ne débouche sur rien, bien qu’une partie de mon être souhaite que cela ne soit pas le cas. Ce soir, il est là, si près et si distant à la fois. « Oui, c’est sûrement ça, nous sommes trop spéciaux pour tous ces gens-là. Et c’est sûrement mieux ainsi, je n’aurai pas apprécié partager votre compagnie avec quelqu’un d’autre… » Ces mots reflètent une assurance que je n’ai pourtant pas. Timide de nature je n’ose pas souvent dire les choses si franchement, mais cet homme me transforme, à moins que ce ne soit l’un des effets de l’alcool.
Sa voix me propose une danse et je n’ai nullement l’envie de refuser. « On peut se tutoyer. » Dis-je doucement. En effet, cela ne fera que réduire la distance entre nous et c’est la seule chose dont j’ai envie, là tout de suite. Et comme si le DJ entendait mes pensées, la musique change brutalement. Une douce mélodie remplace le morceau précédent. Et alors qu’il se relève pour me tendre sa main, aucune hésitation ne traverse mon esprit. C’est l’occasion idéale pour me rapprocher de lui et j’en ai simplement envie. Les convenances, les regards ou toute autre choses qui pourraient venir gâcher ce moment ne compte pas. Ce soir, je me laisse guider par mes envies, mes pulsions et celles-ci me poussent sans relâche vers Ethan. « Au contraire, celle-ci est parfaite. » Dis-je en souriant à l’encontre d’Ethan, tandis que je me laisse glisser du tabouret et dépose délicatement ma main dans la sienne. Je ne laisse à Ethan pas un instant pour m’entraîner sur la piste, c’est moi qui le devance, sans quitter sa main. Le chemin n’est pas encombré puisque la piste est presque désertée. Je me fige au milieu de la salle et me retourne vers lui. Un sourire s’est figé sur mes lèvres et je m’approche sensuellement d’Ethan jusqu’à être blottie contre sa silhouette. Je dépose mes mains autour de sa nuque et il ne reste entre nos deux corps pas même un centimètre. C’est ainsi que je me rends compte de la façon dont nos corps s’emboîtent si naturellement. Son parfum vient chatouiller mes narines. Une odeur douce et virile, qui me fait littéralement craquer de plus belle. Il a d’abord été question de son regard, puis de sa voix, maintenant c’est son parfum qui m’envoûte. C’est comme si chaque chose à découvrir de cet homme n’était que pur bonheur. La musique est lente et douce tandis que je l’entraine dans un corps à corps sensuel. Le sentir tout contre moi m’émoustille totalement. Je suis à la fois gênée de cette réalité et si bien au creux de ses bras. Ma poitrine contre son torse, mes mains qui caressent délicatement du bout des doigts sa nuque. Dans un murmure contre son oreille, je lâche quelques mots. « Tu sens particulièrement bon. » Mes lèvres souhaiteraient déposer un baiser dans son cou mais je me retiens. Mon corps est totalement attiré par le sien, tel un aimant, mais je ne peux tout de même pas me laisser aller à ce point. Ma timidité m’en empêche. Je dépose ma tête tout contre son épaule et j’aimerai que cet instant ne dure encore une éternité, pourtant les dernières notes de la chanson ne tarde pas à faire leur apparition et j’ai un mal fou à m’imaginer me détacher de cette étreinte. « J’ai envie que cette nuit ne se termine jamais. » Ces mots m’échappent alors que la musique touche définitivement à sa fin. A contre cœur je me détache de lui, et mes prunelles l’interrogent. A présent les cartes sont entre ses mains. C’est à lui de décider si il désire m’abandonner à une soirée en solitaire ou si au contraire, il souhaite poursuivre ce moment magique…
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Evelyn avait accepté la danse, plongeant sa main dans la mienne. Elle avait même repris les devants, nous étions quasiment seuls au centre de la piste. J’avais l’impression que la foudre s’était abattue sur moi, j’étais electrisé par ses moindres faits et gestes. Nous nous connaissions à peine et pourtant j’avais ce vague sentiment de l’avoir toujours connu, peut être dans une autre vie… Nos âmes étaient vouées à se retrouver encore et encore. J’en étais persuadé et je ferais désormais tout en mon pouvoir pour la recroiser. Evelyn n’était pas une fille banale, elle détenait probablement la clé de mon bonheur. Me laissant d’abord planté au beau milieu du parquet elle s’était approchée lascivement. Elle commençait déjà à prendre un malin plaisir à me faire languir. La musique fragile accompagna notre danse qui se résumait plus à un balancement sur place où nous découvrions un peu plus du corps de l’autre. Sa taille était étonnament fine, sa chute de rein interminable. Un physique hors norme et succulent. La jeune femme avait glissé ses mains autour de ma nuque, tandis que les miennes avaient empoigné ses hanches. J’exhalais les fragances qui émanait de son cou, elle avait apparemment fait la même chose. En même temps nous ne pouvions pas cesser de respirer, c’était inévitable. Evelyn avait apprécié mon odeur et l’avait avoué ouvertement. Elle voulait vraiment ma mort ? M’étant longtemps comparé à un glacier, ce-dernier était littéralement entrain de fondre. Nos deux silhouettes se combiner, et si elles avaient pu totalement fusionner je ne m’en serais pas privé. Était-ce de la pure alchimie ? La réaction de simples molécules qui nous envahissait ? Une chose était sûre nous ne contrôlions plus vraiment ce qu’il se déroulait pourtant sous nos yeux. Si j’avais souhaité de ne plus la revoir alors j’aurais osé descendre mes mains encore plus bas, mais cette demoiselle méritait selon moi tout le respect du monde. Nous nous étions laissés bercer le temps de la chanson, profitant de ce moment dans un quasi silence. J’avais simplement offert mon plus beau sourire à son compliment. La mélodie s’était éteinte pas à pas, nous laissant piétiner sur place sans accompagnement. Evelyn m’avait alors fait part de son désir, elle ne voulait pas que cette soirée se termine de sitôt. Et moi donc… La réciprocité faisait un bien fou, je n’étais plus seul à apprécier cette situation. Malheureusement, le tempo s’accéléra nous conduisant à rompre notre étreinte.

« Allons dans un endroit plus calme alors » il y avait un bar beaucoup plus calme au bout de la rue, nous pouvions même nous prendre pour des apprentis chanteurs si nous le désirions. Mais je n’avais pas encore assez de verres dans le nez pour m’éviter de ressentir la honte. « Y a un bar un peu plus tranquille, suis-moi » si elle me suivait c'était bien qu'une certaine confiance s'était déjà installée et que je n'étais plus perçu comme un mec potentiellement dangereux. Je déposais par la suite quelques billets sur le comptoir avant de me sortir de ce lieu de débauche. Une fois à l’extérieur, mes oreilles se mirent à siffler à cause de ce boucan auquel nous avions miraculeusement survécus. J’attendais que la jeune blonde se sorte également du bâtiment avant de prendre la route à ses côtés. L’envie me démangeait de me griller une cigarette, mais je ne voulais déjà pas lui montrer un de mes malheureux défauts qui avait bousiller une partie de ma vie. J’avais cumulé les addictions et aujourd’hui j’arrivais péniblement à m’en défaire. Bien que le manque physiologique et psychique se faisait sentir, je me sentais la force de les dépasser, pour elle, pour ses beaux yeux. Je rangeais mes mains dans ma veste et emboitais le pas. « Si tu as des talents cachés c’est l’endroit rêvé pour les dévoiler, je te conseille quand même de boire quelques verres avant » Je tournais rapidement la tête en sa direction et m’étais même permis de lui donner un petit coup de coude taquin. Nous nous enfonçions dans la nuit et arrivâmes enfin à l’entrée du nouveau bar. Je n’entrais pas encore, je m’étais figé aussi bien dans l’espace que dans le temps. N’étais-je pas entrain de rêver ? Ce n’était pas possible de se sentir aussi bien avec une parfaite inconnue, pas aussi rapidement… Je sentais Evelyn me fixer, j’inclinais alors mon visage en sa direction « Excuses moi, je crois que j’hallucine… tu existes vraiment ? » je retroussais légèrement ma veste et pinçais mon avant-bras avant de pousser un petit cri de douleur. J’étais parfaitement conscient. « Je retire ce que je viens de dire tu dois être aussi vivante que je le suis » j’admirais une fois de plus son corps de haut en bas tout en détournant immédiatement le regard pour ne pas la mettre mal à l’aise. « Si tu veux aller ailleurs ça ne me pose pas de problème, tu sais… » Je grattais alors l’arrière de ma tête nerveusement, c’était un de ces mauvais gestes stéréotypés qui trahissait souvent mon excitation. L’envie ne manquait pas d’attraper une fois de plus son bassin, de remonter au niveau de ses côtes, de la plaquer contre ce mur et d’effleurer simplement ses lèvres avant de les goûter avec minutie…Elle me rendait fou, fou allier, elle avait éveillé des sensations jusque là enfouies.

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Mon cœur s’arrête de battre un instant, si Ethan me dit qu’il souhaite arrêter la soirée maintenant, alors je serai très certainement bouleversée, mais nullement de la façon agréable dont je le suis depuis que j’ai rencontré cet homme incroyablement charmant. C’est cependant le risque à prendre pour vérifier que je ne fais pas fausse route, que je ne suis pas la seule à être ravie de cette rencontre merveilleuse. Cette rencontre qui change le cours des choses, qui brise le chaos dans lequel je m’engouffrais petit à petit dernièrement à cause du retour de Calhen dans ma vie. C’est comme si la vie m’offrait un nouveau départ, une chance de vivre quelque chose de nouveau, d’intense. Cet homme dont je ne connais que quelques bribes de vie est comme une étoile dans un ciel obscur, un infime espoir de m’épanouir enfin. Car depuis mon arrivée à Harvard, depuis ce nouveau départ, rien d’aussi beau ne m’était arrivé et j’en avais fini par me demander si j’avais fait le bon choix. Aujourd’hui, j’en suis convaincue, sans avoir pris la décision de tout quitter, je ne me retrouverais pas ici, ce soir, dans ce bar bondé, face à lui. Et lorsqu’il répond enfin, un sourire radieux s’affiche nettement sur mon visage. Sa silhouette me devance à nouveau et c’est comme si chacun de nous prenait à son tour les devants, chacun de nous menant la danse à tour de rôle. Chacun de nous, aussi investi que l’autre dans le cours de cette soirée. Je ne me fais pas prier, je le suis sans discuter, sans même prononcer un mot. Ma silhouette élancée est fine colle de très près la sienne, musclée et robuste. De si près, à chaque respiration, son parfum pénètre mes narines et je ne m’en lasse pourtant pas. Je le suis comme si nous nous connaissions, comme si nous étions deux amis proches et non deux inconnus qui ne savent rien l’un de l’autre. Ma mère me traiterait sans nul doute d’inconsciente, pourtant ce soir, j’ai la certitude de ne pas me tromper. Ethan est quelqu’un de bien, je le sens, au plus profond de mon être. Je lui accorde alors une confiance aveugle et je le suis jusqu’à l’extérieur, où l’air frais me percute de plein fouet. A l’intérieur du bar, l’entassement des étudiants provoquaient une chaleur presque insoutenable, alors à peine sortie, je frissonne le temps de m’adapter à la température. Pourtant ce petit désagrément ne me rebute nullement, j’ai envie de le suivre, j’ai envie de marcher côte à côte jusqu’à cet endroit, ce bar plus calme. Pour pouvoir profiter pleinement de sa présence, me concentrer uniquement sur lui, être comme seule à ses côtés et n’être dérangée ni par un étudiant ivre qui nous bouscule, ni par une serveuse charmée par mon interlocuteur. Son ton taquin me fait sourire. Il accompagne sa phrase d’un léger coup de coude. J’hoche la tête. « Ah oui ? Et bien il va m’en falloir un paquet de verre dans ce cas-là, parce que je suis une piètre chanteuse. J’ai le rythme et le goût pour la musique, mais je chante tellement faux que même totalement ivre tu t’en rendrais compte. » Et ce n’est pas vraiment faux. Je n’ai pas ce talent-là. Et dès mon plus jeune âge, ma mère me suppliait de cesser de chanter à tue-tête à travers la maison. Cela m’a certes marqué mais dans le fond elle n’avait pas tort. La seule qui semble apprécier mes chansons, c’est Molly. Mais cela ne compte absolument pas, les enfants aiment la voix de leur mère, quoi qu’il arrive, ils y sont habitués dès leur procréation et celle-ci les rassure. Je suis certaine qu’en grandissant, elle me suppliera de cesser de lui chanter des chansons avant de dormir. Mais je me garde de préciser tout cela. En général, lorsque je parle de ma fille, les hommes fuient. Une mère célibataire n’a à priori rien d’attractif, et même si je risque de me lancer dans une relation qui se terminera mal à cause de cela, ce soir, je n’ai nullement envie d’être séparée d’Ethan. Je souhaite passer la soirée en sa compagnie, et garder l’espoir secret que les choses ne s’arrêteront pas au lever du jour. Je n’ai nullement envie d’affronter sa réaction face à l’existence de ma fille maintenant. C’est pourquoi je me contente de marcher dans la nuit noire, jusqu’au fameux bar dont il a parlé. Je jette en sa direction des regards discrets. Je l’admire silencieusement tandis qu’il avance pas à pas. C’est peut être fou mais j’ai envie de ne l’avoir que pour moi. Au moins ce soir. J’ai cette folle envie d’être seule avec lui, de partager un moment intime, où personne n’aura l’occasion de nous déranger, ou bien de nous distraire. J’ai envie de le regarder durant des heures, de l’écouter parler ou bien de profiter de son silence. Le bruit de sa respiration me suffit amplement. Je suis folle. Complètement folle. Je m’en rends compte au fil de mes pensées. Comment cet homme peut-il avoir un tel pouvoir sur moi en si peu de temps ? Les gens normaux ne s’attachent pas de la sorte, ils prennent leur temps. Et moi, mon corps tout entier rêve déjà de se lancer dans une langoureuse étreinte avec le sien. Il ralentit et je m’adapte à son rythme. Bientôt, l’enseigne de l’établissement est visible et alors il s’arrête totalement, devant l’entrée. Je l’imite et lui sourit. Sa question me fait surprend. Un rire cristallin s’échappe du creux de mes lèvres. « Eh bien, je me posais justement la même question à ton sujet. » Lorsqu’il se pince, mon rire s’intensifie. Maintenant il me fait rire, cet homme a décidément tout de l’homme parfait, selon mes critères bien entendu. « Et d’autant plus vivante maintenant… » Cette phrase pleine de sous-entendu arrive bien trop tôt si j’y réfléchis. Et peut-être que j’aurais eu le temps de la censurer si je réfléchissais avant de parler. Mais il ne relève pas. Je l’en remercie intérieurement avant de me mordiller la lèvre. « Et bien si ça ne te gêne pas… » Je m’arrête là. Il y a un endroit tout près d’ici, où j’aime me rendre lorsque je ne vais pas bien. Pourtant je n’y ai jusqu’à présent emmener personne. Parce que c’est mon endroit à moi et qu’y créer des souvenirs avec quelqu’un serait un risque. Et si jamais après, je ne pouvais m’y rendre sans me remémorer des souvenirs qui pourraient à la longue devenir douloureux. Ce petit coin de paradis, se trouve en haut d’un immeuble. Il s’agit d’une terrasse sur un toit. Une terrasse abandonnée que j’ai aménagée. Je l’ai trouvé par pur hasard en réalité. Lorsque je cherchais un logement, j’ai visité des tonnes d’appartements et il y en avait un dans cet immeuble. Perdue dans mes pensées, j’ai monté l’escalier au lieu de le descendre. Peut-être était-ce finalement juste un coup de chance. J’ai découvert une vue magnifique sur un coin de la ville, où les couchers de soleil sont agréables à regarder. C’est depuis dans cet endroit que je me rends pour écrire, ou me ressourcer. J’y ai installé une multitude de coussins sur le sol, quelques plantes et à l’intérieur d’un coffre présent sur place, quelques paquets de biscuits. « Il y a un endroit non loin d’ici que j’aimerai te montrer… » C’est un risque. Mais je le prends sans réfléchir. Comme si c’était une évidence. Je m’empare de sa main, et d’un pas gracieux mais assuré, je l’emmène avec moi jusqu’à cet immeuble. Il ne suffit que de quelques minutes pour que nous nous retrouvions devant. Je pousse la grande porte en verre et me hisse à l’intérieur du grand hall. Je me retourne vers lui, pour lui lancer un sourire. « Ce n’est pas chez moi que je t’emmènes… Si vite. » J’appuie sur la touche de l’ascenseur et celui-ci s’ouvre instantanément. Sans lâcher sa main je m’y glisse. L’ascenseur monte d’une traite les dix étages et nous sortons au dixième pour emprunter un petit escalier de service, qui mène au toit. Je me fige devant la porte qui mène à l’extérieur et me retourne vers lui. Nos visages sont si proches que je sens son souffle sur ma peau. Jamais auparavant je n’avais ressenti une telle attirance pour quelqu’un. « Par contre, tu ne devras dire à personne que cet endroit existe. Je peux te faire confiance ? »

Je pousse la porte doucement. L’air frais nous avale immédiatement. Non loin de nous, des coussins sont éparpillés au sol et une couette est pliée à côté. Je m’avance jusqu’à la rambarde et profite de la vue imprenable sur le ciel obscur. « Quand je suis ici, je me sens toujours mieux. Mais ce soir particulièrement… » Ces mots s’échappent de mes lèvres tandis que je tourne la tête vers lui doucement, et le regarde timidement.
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Quand je panique la mécanique de mon cœur déraille au point que je me prends pour une locomotive à vapeur dont les roues décollent dans les virages. Je voyage sur les rails de ma propre peur. De quoi ai-je peur ? De toi, enfin de moi sans toi.


Ce soir la nuit nous appartenait. J’avais envie de me laisser vivre, d’écouter mes instincts, et surtout la voix douce d’Evelyn qui m’ensorceler de plus en plus. J’avais pressenti qu’il nous fallait autre chose que de s’enfoncer de nouveau dans un bar bruyant, c’était d’ailleurs de cette façon que je lui avais tendu une perche pour qu’elle me guide vers d’autres horizons. Elle avait hésité quelques secondes avant de me faire part de son désir. Un endroit à me montrer ? Ça sentait déjà un lieu bien spécial, inattendu. J’étais émoustillé rien qu’à l’idée. Je n’avais de toute façon pas eu le temps de prononcer quoique ce soit, la jeune femme s’était emparée de mon bras me traînant avec elle vers cet endroit apparemment insolite. Après quelques minutes de marche à ses côtés, ce qui était plutôt plaisant nous arrivâmes en face d’un grand bâtiment. Nous allions alors chez elle ? Nous n’étions peut être pas sur la même longueur d’onde, nous ne l’avions peut être jamais été… Je m’étais tout de même laisser emporter à l’intérieur de l’immeuble plongé dans l’obscurité. J’étais resté un instant au centre du hall tandis qu’Evelyn avait appelé l’ascenceur, je levais la tête au plafond, ce dernier était d’ailleurs à des mètres et des mètres de hauteur. Somptueux. Durant cet instant d'admiration architectural, la demoiselle m’avait alors confié que nous n'allions pas chez elle. Ouf ! Je reportais alors mon regard sur elle sans dire un mot. J’étais soulagé dans un sens par la tournnure des évènements, je ne m’étais finalement pas trompé sur elle, elle n’avait pas pour seul but de se perdre dans les bras du premier inconnu. L’ascenceur s’était ouvert, Evelyn s’y était faufilé, je courais alors à petites foulées avant que les portes ne se referment. La jolie blonde avait appuyé sur le bouton du dernier étage. Nous allions déjà au 7ème ciel. Quelques secondes plus tard où nous fûmes arrivés à destination, nous sortions de la cage de fer et empruntions un petit escalier avant de tomber nez à nez avec une porte. Je commençais à angoisser, que voulait-elle me montrer, était-ce un guet-apens ? Mes suppositions grouillaient et embrumaient ma conscience. Evelyn s’était emparée de la poignée mais m’avait d’abord demandé de garder cet endroit secret. Nous posséderions déjà un petit secret ? J’avais l’impression de replonger en enfance, d’être un complice, mon cœur battait la chamade, je répondis aussitôt « Promis, ça restera entre nous deux » Vite, vite ouvres-la porte me répétais-je intérieurement. C’était d’ailleurs ce qu’avait fait Evelyn, un courant d’air particulièrement frais me donna la chair de poule, mes poils étaient hérissés. Nous étions sur le toit, nous surplombions la ville. Grandiose ! C’était un peu comme mon appartement que j’avais déniché il y a peu. Nous avions apparemment les mêmes goûts. Sauf qu’ici ce n’était pas un lieu de vie mais plutôt un repère. Il y avait quelques coussins qui jonchaient le sol, une couverture. Un lieu intimiste porteur d’une ambiance affective, de secrets, de ressentiments. Ce lieu reflétait à coup sûr une facette de la personnalité d’Evelyn, je me sentais privilégié de pouvoir y mettre les pieds. Je m’imprégnais des lieux tout en écoutant attentivement ce qu’Evelyn avouer.

J’avançais timidement vers elle, elle avait saisi la rembarde et contemplait le panaroma pour le moins époustouflant. « Je suis flatté de pouvoir y accéder, c’est merveilleux » je posais à mon tour mes mains sur la barre de fer glaciale. « On pourrait rejouer une scène mythique grâce à cet endroit » ajoutais-je tout en mordillant ma lèvre inférieure. Je mourrais d’envie d’entrer de nouveau en contact avec elle, et même si elle semblait perdue dans ses pensées, se rémémorant probablement des périodes troubles, je me glissais derrière elle, et tendais ses bras parallèlement au sol. Mes mains parcourèrent ensuite ses flancs « I am the king of the world! » je n’osais pas hurler et réveiller les habitants qui se trouvaient sous nos pieds. Je m’étais contenté de sussurer ces quelques mots à son oreille en prenant soin de dégager ses cheveux. Je finissais par rire et tendre à mon tour mes bras derrière les siens tout en entremêlant nos doigts. J’avais bu quelques verres de trop certes, mais cette sensation de plénitude n’était pas uniquement due à l’éthanol, non c’était grâce à ce bout de femme distingué. Ne voulant pas trop m’immiscer dans son espace vital plus lontemps je reculais alors la laissant face à l’étendue. J'attrapais mon smart phone et capturais la scène avant de la poster sur mon instagram. Je m'étais ensuite aventuré vers les coussins et y avais posé mes fesses tout en admirant du coin de l’œil la silhouette parfaite d’Evelyn. « Sinon tu vis dans une maison d’une des confréries ou pas du tout ? » Il fallait bien à un moment donné en apprendre un peu plus l’un sur l’autre. J’étais curieux, friand de ce qu’elle allait m’apprendre. Tout paraissait si iréel, mon pseudo rempart contre l’amour s’écroulait, j’avais envie de lui faire une place dans ce désert qu’était devenu mon cœur. Alors entres, entres et ne me quittes pas s’il-te-plais mystérieuse Evelyn ou qui que tu sois. Je crois bien que tu m’as touché dans le mil et que je ne pourrais plus nier cette attirance, oui apprivoisons-nous.


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