@Georgia Weasley le côté inaccessible tu l’assumais pleinement, le côté insensible c’était plus dur qu’il n’y paraît, ce soir tu ne ressentais clairement pas l’envie de jouer les durs. néanmoins, répondre rapidement à l’appel du désir si tôt était gâché par ton envie d’amusement et de jouer avec les nerfs de la weasley. le spectacle valait assurément le détour, mais pourquoi elle et pas une autre ? tu éludas la question aussi vite qu’elle était venue, c’était trop sérieux pour envisager une étude de plus d’une seconde. non, ce qui primait sous tes yeux, c’était l’instant présent et cette charmante compagnie qui te firent oublier à quel point tu étais dénudé. il semblerait que les charmes de gia rendirent la chose plus supportable. mais concrètement, il faisait réellement chaud sur le bateau donc aucun moyen de savoir si c’était à imputer au climat ou à sa simple présence. bref, tu aimais le fait qu’elle t’ait choisi toi et pas n’importe quel autre, tu aimais plus que tout avoir réussi à lui taper dans l’œil mais que tu faisais souvent genre qu’elle ne t’intéressait pas plus qu’une autre. il n’y avait pas de mystère, vous vous tourniez autour. étonnamment tu arrivais à trouver la patience nécessaire pour tenir, allez savoir comment, toi-même tu n’arriverais pas à déterminer d’où tu la puisais.
— ne joue pas les dures weasley, tu pourrais même trouver un vilain crapaud à ton goût. quelque part derrière cette réponse, tu te désignais. tes iris brillèrent lorsqu’elle évoqua de nouveau ton lit et accessoirement elle dedans. il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis et tu voulais être l’un d’eux. oui quelque part, titiller la patience de weasley lorsqu’elle commençait à bien être éméchée avait largement de quoi te réjouir, bien plus que cette optique où elle finissait dans ton lit. bien que l’idée ne te déplaisait pas, elle avait un goût de fin qui te fit plus douter qu’autre chose et cette impression t’était bien désagréable. juste pour ce plaisir de l’enfoncer comme il se doit, tu répliquas à la brunette.
— pas sûr que mon lit va apprécier ta compagnie dans l’état où tu t’es mise toute seule. désagréable ? oui tu l’étais à tout moment, et si cela pouvait changer son humeur, tu t’en contrefichais. mais dans son état, elle semblait plutôt indifférente à tes attaques, cherchant à contrôler sans doute plus son équilibre pour ne pas finir à tes pieds à tout moment. heureusement car la bloquant dos à la barrière, tu la dominais de toute ta hauteur, attendant qu’elle te verse le contenu de sa fiole entre tes lippes. la surprise t’atteignit lorsqu’elle loupa sa cible et que tu sentis le liquide rouler sur ton menton avant de se déverser en haut de ta poitrine. franchement, si ça avait été une autre nana, tu l’aurais insultée sans ménagement avant de lui tourner le dos. mais à cet instant, tu compris que sa beauté pouvait aussi vicieuse que ses actes, la poison ivy de ton existence. figé, tu n’eus pas le temps de réagir qu’elle glissa son doigt sur ta poitrine et le fit remonter jusqu'au bord de ta lèvre inférieure. tu croisas son regard et du bout de ta langue, tu essayas de récupérer tout ce qu’il restait du liquide. te retenant de ciller tes yeux, tu voulus mordre son doigt pour son audace mais ce serait céder, alors tu ne bougeas pas d’un iota avant qu’elle ne décolle son doigt de tes lèvres pour lui emparer soudainement des mains la fiole. au fond de toi, t’étais furieux et tu réfrénas aussitôt ta colère en avalant une puis deux gorgées du liquide qui te brûla la gorge.
— putain, gia. tu es incorrigible. pompette je veux bien mais pas aussi maladroite. tu gonflas ton torse, à la fois pour calmer ta colère et t’exhiber devant elle. devant son sourire ravi, tu ne saurais pas dire si c’était l’envie de boire une nouvelle gorgée pour oublier cet affront de sa part ou ce désir de pouvoir la posséder qui primait. ses mouvements, son rire, tout ce qui résumait à sa folle personnalité t’hypnotisaient. finalement tu te rapprochas d’elle, une lueur de défi dans le regard, avant d’ouvrir la bouche :
— prouve moi que tu peux le faire avec une vraie bouteille. pas avec ce bidule là. tu souris, avant de vider la fiole d’une traite, l’alcool te transformait en un nouveau personnage.
— joue avec moi et peut-être que tu auras le plaisir de m’admirer sous toutes mes coutures. pour accompagner tes propos, tu tiras sur l’élastique de ton boxer en ne la quittant pas du regard, le sourire carnassier
— alors cap ou pas cap ? attention je marche que si tu enlèves un de tes vêtements. tu hésitais à la toucher, percer ses jolis yeux, dévorer sa lèvre inférieure. tu soufflas un bon coup, c’était évidemment les neurones qui vrillaient un peu trop sous ton crâne, mais toujours persuadé que ce nouveau jeu lui plairait.