Yankee Doodle Dandy (Alexane ¤ William)

4th of July, Independance Day

Vingt-deux heures dix-sept, il coupait le contact de sa Audi R8 dans l’entrée d’une villa où elle faisait, honnêtement, piètre figure. Assis derrière le volant, il dût faire face à absolument tous ses instincts qui lui criaient de s’enfuir aussi rapidement que possible. Il s’agissait d’un plan rien de moins que catastrophique. Rien de bon ne pouvait sortir de cette histoire.

Mais ce serait encore pire s’il n’était pas là pour tempérer les choses.

Après un long soupir et un dernier ‘what the fuck are you doing, Bennett…’, il ouvrit sa portière et alla récupérer son bagage dans le coffre : un large sac à dos rempli de vêtements neufs qu’il comptait bien faire brûler à la fin de la soirée, un 4-pack de ‘Double Distracted DIPA’ de la brasserie ‘Distraction Brewing Co.’ auquel il ne restait plus que 3 canettes, une grosse boîte de feux d’artifices qu’il cala difficilement sous son pourtant imposant bras droit ainsi qu’un sac en plastique rempli de nourriture.

Trimbalant tout ce bataclan, il alla sonna à la porte de l’impressionnant édifice.  Et avant même que la porte soit complètement ouverte, il ne put s’empêcher de vider ce qu’il avait sur le cœur et qui, accessoirement, avait causé la disparition prématurée de la quatrième cannette.

« Je le jure devant Dieu, Alexane Reynolds, si jamais j’apprends que je suis ici pour alimenter ton compte Only Fans, je vais direct te reconduire sur le porche de ton paternel à Amsterdam, pieds et poings liés. »

Parce que oui, William Bennett s’apprêtait à aller tourner un vidéo d’éducation sexuelle avec une fille qui n’avait pas l’âge de légalement s’acheter de l’alcool. Un 4 juillet de surcroît. Si ça ce n’était pas un signe que les États-Unis étaient vraiment en train de partir en couille…  

« Tiens, aide-moi avec ça… », dit-il en lui tendant la boîte de feux d’artifice.

Tu sais pas pourquoi tu lui avais proposé ça... Surtout à lui quoi. Peut-être parce que t'étais persuadée qu'il ne dirait jamais oui ? Relation tellement tendue entre vous qu'en aucun cas, sa troisième jambe ne pourrait être tendue en pensant à toi. Mauvais cobaye pour la petite vidéo d'éducation sexuelle que tu voulais faire pour Livia. Une vidéo stupide, qui te conduisait maintenant dans une situation des plus débile encore. Et le pire, c'est sans savoir que la demoiselle pour qui tu fais cela est de l'autre côté de l'océan à cédé à son petit copain et lui offrir sa fleur alors qu'elle est encore emplie de plein de doute.

Debout sur le porche, une cigarette coincée entre tes doigts, il pourra vite sentir que c'est pas une clope normale, mais légèrement améliorée par les substances que t'as pu trouver dans la chambre d'Ares. T'as bien besoin de ça alors qu'il vient chez toi pour faire cette connerie alors même qu'il te fait déjà chanter. Coloration blonde que t'as du refaire à cause de lui, pour pouvoir lui être utile afin qu'il ne te balancer pas à ton paternel.

Tu l'observes alors s'approcher et se plaindre en même temps de ton plan foireux, te faisant directement une menace. Tu prends alors le temps de tirer une latte sur ta cigarette avant de recracher doucement la fumée et de lui répondre calmement. "C'est pas dans ton intérêt, tu perdrais ton larbin." Lui annonces tu alors froidement, parce qu'il le sait que t'aime pas cette situation, que tu lui offre exactement la même attitude qu'il avait à ton égard en janvier dernier, bien que lui, avait la décence d'esprit de ne pas proposer de plan foireux.  

Tu regardes alors la boite qu'il te tente et arque un sourcil. "C'est pour imager le fait que je peux te faire jouir juste en jouant de ma langue ?" Ironise tu alors, n'en ayant un peu rien à faire de la fête nationale des USA, surtout dans ce contexte où t'es même pas à faire la fête avec tes potes, mais seule chez toi avec lui.

William fut complètement estomaqué par la grivoiserie vulgaire avec laquelle elle accueillit les feux d’artifices, ce qui lui coupa momentanément tout sens de leur répartie. Vu le contexte de leur rencontre, ça ne devrait pas l’étonner, mais l’idée même que suggérait le commentaire ouvrait en William une véritable boîte de Pandore.

« Geez, do you kiss your mother with that mouth ? »

Il manqua blêmir lorsqu’il réalisa qu’au fond, ils n’avaient pas vraiment établi clairement ce sur quoi porterait la capsule vidéo qu’ils produiraient ce soir, et que, si ça se trouvait, ce que ‘ pouvant conduire à un des préliminaires’ signifiait pour William pouvait bien se retrouver à des années lumières de ce que celle qui avait grandi voisin du Red Light District avait en tête. Planifiait-elle véritablement se filmer tandis que sa langue…

Pour se redonner contenance, il arracha la ‘cigarette’ de la bouche de Lex avec sa main nouvellement libérée pour la jeter par terre et l’écraser du pied.

« C’est le jour de l’Indépendance. Maintenant que tu as choisi de t’exiler ici, je me suis dit que quelqu’un devait t’initier à nos traditions locales. Après Thanksgiving et Noël, c’est probablement la troisième journée la plus rassembleuse pour les Américains. Je n'allais quand même pas te laisser toute seule sur les lignes de touche… Même si tu as probablement manqué la parade ? »

Il prit l’une de ses trois canettes de bière et la tendit à la blonde, pour se faire pardonner la cigarette.

« Dis-moi, t’as un barbecue dans ton palais d’été ? Je nous ai emmené des spécialités locales. »

Et puis, d’abord et avant tout, ça les éloignait du sujet de sa présence ici. Avec un peu de chance, au bout d’une heure ou deux, elle réaliserait son erreur et tout le projet se dissiperait tout naturellement… Sans un mot de plus. Et, surtout, sans qu’aucune langue ne soit impliquée où que ce soit.



@Lex Reynolds

T'éclates de rire quand il te répond. "Laisse ma mère en dehors de ça, elle serait bien trop offusquée par de telle propos et même simplement par le motif de ta présence ce soir." Parce qu'il ne faut pas qu'il oublie la raison même de sa venue ce soir. Une connerie pour une de tes potes. Une Vidéo à la con que tu sais même pas comment tourner, surtout avec lui, avec votre relation des plus houleuses et détestable.

Tu laisses entendre un son de protestation quand il se permet de t'arracher ta clope de ta bouche. Tu fixes alors le reste du bâton de nicotine qui traine maintenant sur le sol. "T'es clairement pas écolo toi." Souffles-tu. Tu le sais les américains ce sont les premiers à se foutre du climat alors que vous, les Hollandais vous êtes les premiers à subir les conséquences du changement climatique. Votre pays, situé sous le niveau de la mer alors que celle-ci ne cesse de monter à cause de la fonte des glaciers de part le monde. Tu te baisses alors gracieusement pour attraper le mégot et le garder en main. C'est aussi ton jardin et t'es pas sûre que tes colocs apprécie de retrouver l'entrée de la maison plein de mégot de clope.

T'arques alors un sourcil à ses propos tout en te saisissant de ta main libre de la bière qu'il te tend. "Pour peu, tu passerais presque pour un ami sympa, sauf qu'on sait tout les deux que c'est pas le cas." Parce que tu le considère pas comme un ami et que tu le sais plus ronchon que du genre sympathique et soucieux des autres. "T'as vraiment envie de faire éterniser les choses et de passer du temps avec moi ?" Parce que t'as du mal à croire qu'il soit réellement désireux de faire une grillade en ta compagnie, pourtant d'un mouvement de la tête, tu l'invites à te suivre dans la maison pour la traverser et arriver de l'autre côté de celle-ci pour lui montrer le grill à côté de la piscine. Chemin plus court que de faire le tour par l'extérieur de la villa. Tu poses d'ailleurs le mégot qu'il a écrasé dans l'un des cendrier de la maison.

« Nous sommes donc deux,  » marmomma-t-il dans sa barbe lorsque Lex évoqua l’outrage présumée de sa mère si la raison qui les réunissait ce soir parvenait à ses oreilles.

Alors qu’il lui emboitait le pas en pénétrant dans la maison, il laissa le commentaire sur l’étendue de ses principes écologiques lui couler comme sur le dos d’un canard. De toute façon, le fait d’enterrer le mégot ailleurs que devant ses yeux ne changeait absolument rien sur son impact. Et sa conscience était capable d’en prendre.

« T’as vu comme je suis un homme bien lorsque je n’ai pas peur que quelqu’un débarque dans mon sommeil pour tenter de me loger une balle dans le crâne parce que j’ai bêtement laissé une gamine me filmer en plein milieu d’un deal illicite ? T’aurais-du commencer par ça, cet hiver – m’inviter à prendre un morceau. »

Décidément, les vidéos compromettantes occupaient une place de choix dans leur relation…

« Sache, jeune fille, que je ne laisserai rien ni personne saboter mon quatre juillet. Ni un tireur en Illinois, ni mon patron qui m’harcèle de messages parce qu’il ne veut absolument pas que ça se produise dans SA ville… ni toi. Et puis, c’est ma façon de te faire sentir mal de ne pas m’avoir appelé direct lorsque t’es débarquée en ville. Si tu savais comment mon petit cœur a saigné… et tout ce que j’ai dû faire pour te retracer… »

Toujours derrière elle, il jetait un coup d’œil à droite et à gauche, repérant les environs. Il avait déjà consulté les plans de l’endroit il y avait quelques semaines, mais il s’agissait d’une habitude.

« Ça semble vraiment bien payer chez Mike’s. Tu sais s’ils embauchent encore ?  »

Palais d’été… le titre convenait pratiquement à l’endroit. Lex ne manquait définitivement pas de ressources.

Ils débouchèrent ensuite sur une tout aussi somptueuse cour extérieure, avec piscine creusée et un grill capable de rôtir un veau. Il s’y dirigea le plus naturellement du monde et commença à déballer ses trucs. Deux immenses steaks en coupe tomahawk, deux pattes de dinde, un poivron, deux pommes de terre, un funnel cake, une petite boîte en plastique contenant des fraises déjà coupées et une canette de crème fouettée.

« Tu crois que tu pourrais mettre ça au frigo ?, » demanda-t-il en indiquant les ingrédients qui leur serviraient de dessert.

Puis il empoigna et ouvrit la troisième bière.

« Hey »,  dit-il lorsqu’elle se retrouva à passer à proximité de lui.

« Joyeux quatre juillet, Lex. »

Levant sa canette, il vint la cogner contre celle de la néerlandaise tout en lui décernant un premier sourire sincère. Pratiquement chaleureux, même. Parce qu’au fond, en ces temps incertains, avec qui de mieux pouvait-il espérer célébrer le Jour de l’Indépendance qu’avec celle qui en était la quintessence même ?


@Lex Reynolds

Tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel quand il persiste à vouloir jouer le rôle du pote sympa. "Au moins, tu as passé de longues nuits à penser à moi. J'espères juste que tu n'as pas trop souillé tes draps." Rétorques-tu alors sans précisé si tu parlais du fait qu'il pourrait avoir pisser dans son lit de peur ou bien si tu parlais d'un autre souillage bien plus pervers... "Puis tu dis ça, mais je te signales que maintenant, c'est moi qui angoisse à chaque fois que mon téléphone sonne de peur de voir le numéro de mon père apparaître parce que tu aurais vendu la mèche pour ton propre plaisir." Parce que tu t'en doutes que le jour où tu ne seras plus utiles à ses plans, à défaut de finir entre quatre planches, tu finiras dans un avion en direction du Pays-Bas...  

Tu l'entends alors se plaindre concernant le travail qu'il a du faire pour te retrouver. Tu lui laisses entendre un soupire. "Fallait pas te donner autant de mal, à croire que tu désirais réellement me revoir comme si j'étais l'amour de ta vie disparu.  Sérieusement, arrête de jouer ce rôle, il ne te sied guère !" Tu fais alors un signe de la main comme pour tenter de chasser les idées à la con dans le même genre qu'il pourrait avoir.

Commentaire qui tombe sur ton job en lien avec le lieu où tu vis et qu'il visite. T'aurais du laisser Livia dans sa merde et pas proposer ce plan foireux, ou alors pas à lui. "Visiblement beaucoup mieux que de travailler pour le gouvernement vu que je dois pas faire des choses illégales pour vivre ici." Mais tu ne vas pas lui dire qu'en réalité c'est juste parce que t'as eu de la chance de voir l'annonce de Braden et qu'en réalité tu lui donnes à peine un paiement pour le loyer, celui-ci te laissant presque vivre ici gratuitement. T'es presque une squatteuse ici pour tout dire, mais t'as été acceptée par toute la maisonnée et cela, sans finir dans le lit d'un des mecs pour autant.

Tu t'avances alors pour attraper le tupperware contenant les fraises, mais il t'intercepte. "Me fait plus jamais un tel sourire ! Il fait flipper!" Lui balances tu alors avant de finalement lui répondre. "Joyeux 4 juillet également." Tu bois alors une gorgée de ta bière avant de la poser sur la table et de prendre la boite et la bombe de chantilly pour aller les mettre frais. Ignorant si en réalité la soirée va être longue ou bien si au contraire, à force de petite chamaillerie de la sorte, tu ne vas pas plutôt t'amuser...

« Ah! C’est donc de ça dont il s’agit depuis les tout début. L’espoir que tu puisses habiter mes rêves. Là je comprends tout. »

En fait, mis à part l’adolescence et les décisions questionnables qu’elle nous pousse à prendre, il n’avait jamais vraiment compris pourquoi ni comment cette jeune femme un peu trop adepte du YOLO en était venu à la conclusion qu’il pourrait mettre marrant de faire chanter quelqu’un du FBI naviguant en périphérie du crime organisé. Elle-même ne pourrait vraisemblablement jamais lui fournir une réponse sensée.

« Au moins, je peux te rassurer un peu sur ce sujet. Contrairement à toi, je n’agis pas par plaisir, mais par nécessité. Ça me rend prédictible. Tant que ta présence à Boston m’est profitable, je vais me battre bec et ongle pour que tu restes. C’est pas mal, je trouve. »

Il hocha la tête en signe de négation lorsqu’elle lui suggéra d’abandonner le rôle de l’amoureux transi, et pouffa d’un bref éclat de rire suite à sa répartie sur ses activités professionnelles. Il ne se lassera probablement jamais de sa vivacité d’esprit.

Maintenant seul au jardin le jardin, il entreprit d’allumer le barbecue et de commencer à y disposer les pièces de viande. Puis il demanda à son hôtesse, haussant la voix pour couvrir la distance.  

« Hey, tu devrais nous mettre un peu de musique patriotique, Lex. »

Refermant le couvercle, il parcourut du regard le décor, avisant la somptueuse piscine creusée, entre autre chose. Le rêve américain dans ce qu’il avait de meilleur. Ça lui rappelait d’ailleurs de s’informer davantage sur les propriétaires des lieux…

@Lex Reynolds

Tu lèves les yeux au ciel en entendant ce qu'il te dit. "Mais totalement ! J'ai passé tellement de nuit à rêver de toi, tu n'imagines même pas." Souffles-tu le ton un peu moqueur et provocateur. Tu le regardes alors à nouveau alors qu'il te parle de se battre bec et ongle pour toi. "Ouais, donc tu jouerais les coqs pour que je restes, c'est presque mignon." Tu te moques un peu, alors que tu l'imagine soudainement dans un costume de coq avec une jolie crête rouge sur la tête totalement foireuse. "C'est quand ton anniversaire d'ailleurs ?" Bonne question pour savoir quand lui offrir le costume, tu pourrais même déjà commencer à économiser maintenant pour lui faire cette plaisanterie.

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Bière en main, tu le laisses gérer la grillade alors que tu te poses sur une des chaises de jardin pas trop loin. Vos discussion sont, tu dois bien l'admettre, assez plaisante. Taquineries qui montrent la capacité de répondant de l'autres sans pour autant partir dans une prise de tête. T'aimes bien ce genre de choses et c'est peut-être pour cela que t'avais commencer à le faire chanter, pour jouer avec lui à cela, pour avoir quelqu'un qui te tiennent tête sans que ça parte forcément en dispute. Quelque chose de bon enfant au final. Il te demande alors de mettre de la musique et t'arques un sourcil. "Ok, mais si jamais je t'entends chanté, tu finis dans la piscine !" Le provoques tu alors avant de le laisser temporairement tout seul pour aller chercher ton ordinateur portable dans ta chambre et revenir ensuite pour lancer une première chanson. Mais une idée de dernière minute te fais lancer du Rammstein avec Amerika plutôt qu'une chanson en anglais ou un truc auquel il aurait pu s'attendre.

« Mon anniversaire ? », répéta-t-il avec un sourcil arqué de surprise mêlé de suspicion.

« Est-ce que c’est une tentative sournoise de connaître mon âge, jeune femme ? Ou bien si tu essaies de te faire inviter pour venir me piquer une part de gâteau ?  »

Probablement par paranoïa, ou par respect, il faisait toujours très attention à en révéler le moins possible sur sa personne. Encore moins lorsqu’on le lui demandait. Malgré les circonstances entourant sa présence dans la villa d’adoption de Lex, il n’en oubliait pas moins la nature des premiers mois de leur relation.

« Je serais bien curieux de te voir essayer   » répondit-il à la menue jeune femme lorsqu’elle le menaça gentiment de le pousser à l’eau.

Elle était dangereuse pour lui, qu’elle en ait conscience ou non. Et tandis qu’il la regardait s’éloigner à nouveau de la terrasse, il ne cesssait de se le rappeler :

Careful with her, Bennett. Careful

Affairé aux fourneaux pour la seule occasion de l’année, il sursauta légèrement lorsque les premières notes surgirent de l’ordinateur. Il lui jeta un regard par en dessous, guère impressionné.

« Sérieusement, Lex ? Tu me sors un truc en allemand, le 4 juillet ? Tssk…    »

Il agita sa spatule de cuisson dans sa direction.

« Il va vraiment falloir que quelqu’un supervise ton éducation durant ton séjour aux U -S of A. Que tu puisses casser cette vision hautaine qu’ont les européens des États-Unis. Et qu’est-ce qu’il a contre Mickey Mouse, déjà ? », demanda-t-il lorsqu’il discerna ce mot à travers une longue tirade en… allemand ? Néerlandais ? Les langues étrangères n’étaient vraiment pas son fort…

Il savait être en train de gagner du temps. Une partie de lui-même était cependant profondément convaincu qu’elle n’était pas sérieuse avec cette histoire de vidéo, et que bien qu’elle se laissât porter par les événements pour tromper sa solitude momentanée, elle n’évoquerait même pas les propos échangés par textos.

« Tes colocs t’ont abandonnée ce soir ? »

@Lex Reynolds

Toi qui tente de te retenir de dire, tu finis par juste rire aux éclats. Il a une bonne imagination, pas autant que toi, vous êtes pas dans le même délire. "Alors là, pas du tout, je veux juste t'offrir un costume de coq. Je suis sûr que ça t'irait à ravir. Faut d'ailleurs que tu me donnes tes dimensions !" Tu pourrais la jouer encore plus con en te rapprochant de lui pour tenter de prendre ses dimensions, mais tâs pas envie qu'il gueule et pense que tu lui faisais des attouchement ou une connerie du genre alors tu restes sages. Plaisanter, mais pas de trop non plus, surtout avec lui.  

"Tu serais surpris William, je sais me dépendre ! J'ai eu droit à des leçons de sefls défense et j'ai déjà fait du judo !" Si pour le self-defense tu ne m'en pas, pour l'histoire du judo par contre si, parce que t'en a jamais fait, pas ton style, t'aurais plutôt été du genre à faire du kendo ou bien une école de sabre laser. Combien de fois tu t'es pas amusé avec un journal enroulé en te prenant pour un jedi...

Tu mets alors le volume assez fort pour provoquer l'agent du FBI, un large sourire provocateur sur les lèvres. "Bah quoi ça parle au moins de l'Amérique, tu devrais être content." Tu le sais, c'est pas ce qu'il voulait mais c'est justement cela qui t'amuse, le provoquer de la sorte, le titiller pour lui faire comprendre qu'il ne peut pas te contrôler comme il le voudrait réellement. Ton père n'y arrive pas alors lui, même s'il te fait chanter, il n'arrivera pas à faire tout ce qu'il veut pour autant. Tu te dandines d'ailleurs un peu sur le rythme de la musique alors que tu l'entends se plaindre de ton attitude. Tu lui tire alors la langue, agissant comme une enfant alors qu'il te sermonne et se plaint en même temps. "Alors t'es complètement à côté de la plaque. Ils disent que l'Amérique est partout, que la musique vient de la maison blanche que Mickey Mouse est à paris. Bref que tout le reste du monde bouffe de l'Amérique en permanence."

"Et non, ils sont au summer camp donc j'ai la villa pour moi tout l'été !"