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BASTIVIA ❥ Over monsters in the night.

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L'inconnu lui a répondu aussitôt en espagnol. Elle est surprise mais rit surtout de la remarque qu'il a fait. Elle lui jette un petit regard amusé avant de se concentrer sur le menu. Elle glisse une main dans sa nuque, tapotant sa peau du bout des doigts alors qu'elle réfléchit à ce qu'elle peut bien commander. Quand il vient à reparler, elle lève son regard et s'en retrouve accrochée. Elle ne peut s'empêcher de rire à sa proposition, elle y ressent un moyen de briser la glace et une porte grande ouverte pour ne plus être dans le jugement. Chose que Livia a tendance à avoir rapidement. La brésilienne s'adoucit un peu, il semble être de bonnes intentions avec elle. - D'accord. Elle jette un petit coup d'oeil au menu. Une envie humaine d'être un peu taquine nait dans sa tête. - N'hésites pas à me dire si tu as des allergies, c'est le moment. Elle continue sa contemplation du menu. Elle a bien une idée de ce qu'elle veut manger mais une phrase de l'inconnu vient à remonter. Il se montre soudainement pressant. Ses yeux se portent sur lui, il semble un peu différent qu'il y a quelques minutes. Elle décide de répondre immédiatement à sa demande et fait un signe de la main à la serveuse. Elle commande le plat pour lui, une bouteille de vin et le laisse définir ce qu'il veut de son côté. Ils redonnent les menus à la serveuse, Livia réclame une bouteille d'eau bien fraiche au plus vite. Lorsque la serveuse s'éloigne, Livia vient approcher sa main de l'inconnu, celle-ci enveloppe la sienne avec douceur. - ça ne va pas ? Elle s'inquiète. A raison ou à tort ? Elle n'en sait rien mais c'est la douce jeune femme qui se positionne face à lui.

@Bastille Byers
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@Livia Soares  really ? elle souriait ? visiblement ton espagnol avait du bon et tu gardas cette info dans un coin de la tête. à vrai dire, depuis que tu avais le cul assis sur cette chaise, tu ne te sentais pas bien. cela pouvait arriver à n'importe qui de se retrouver dans un état de fatigue soudain, qui nécessitait à te refaire un plein d'énergie avant de continuer l'aventure du summer camp. tu ignorais aussi si c'était dû au fait que tu n'avais plus repris tes médocs depuis un moment, et que tu en ressortais sans doute le manque. difficile  de justifier leur présence dans tes affaires sans ordonnance lorsque tu voyageais alors tu avais pris tes précautions. bref, c'était très certainement une baisse de tension, entre les journées intenses qui n'en finissaient pas, l'absence de sommeil et cette agression survenue plus tôt dans la ruelle. mais quel malade irait-il s'en prendre à une jeune fille apeurée ? m'enfin maintenant qu'elle te faisait face et un peu alertée par ton état, elle fit le nécessaire demandé et appela quelqu'un pour commander et vous apporter immédiatement de quoi boire. tu la remercias mentalement et finis le verre qu'on t'apporta sans ménagement. — pfff de l'eau. que t'envoyas pour toute réponse, retirant ta main de la sienne inconsciemment, et t'avais bu tellement vite que tu faillis le recracher sur le visage de la brune. pas sûr qu'elle continuerait de rester avec toi et serait partie sur le champ. bref t'étais hyper déçu, tu aurais voulu un soupçon d'alcool dedans. mais pour une fois, tu ne fis pas le difficile. elle l'avait commandé pour toi et pour poursuivre le jeu, tu fis signe à un serveur qui, en bon soldat, se retrouva aussitôt près de toi. dépliant le menu, tu relus dans le calme les différents choix avant de lui en indiquer quelques-uns qui pourraient plaire à la soares. — voilà qui me met du baume au coeur. en parlant de tes choix, qui pourraient être surprenants. — voyons, j'étais juste pressé de trinquer à la santé de dieu qui vous a évité une situation difficile. tu n'avais pas mis le doigt dessus de nouveau histoire de lui rappeler ce mauvais souvenir, c'était une manière bien à toi de lui faire comprendre que ces choses-là n'arrivaient pas par hasard. — auriez-vous offensé un petit-ami dernièrement ? que tu demandas sans gêne. le jeu des questions venait de commencer et tu savourais d'avance l'issue qu'offrait cette petite soirée en voyant son entrée arriver. — khobiza bien pimentée à la tunisienne, accompagnée de son verre de thibarine. j'ai été gentil, on dit que c'est super bon pour les intestins. cela pouvait paraître peu ragoûtant l'assiette avec ce qui ressemblait de loin à des épinards dedans mais c'était sûrement fait avec amour, et apparemment fort bien épicé. — ¿eres brasileña, no? que tu ajoutes d'un air malicieux, petite pique pour mieux l'encourager au cas où c'était la débandade dans sa tête. bah quoi, les brésiliennes aiment manger épicé non ? pas comme à boston où la nourriture était généralement sans saveur et pas assez relevée. t'avais même hésité à prendre sa main par défi pour la dégoûter encore plus mais tu te retins, trop dangereux encore maintenant qu'elle s'était adoucie.
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L'inconnu semble troubler pour une raison qui échappe à Livia. Elle décèle cette perturbation mais n'arrive pas à en saisir l'origine. L'inquiétude de l'étudiante ne fait que grandir à l'égard de cet homme. S'il était en mauvaise santé ? S'il avait des soucis ? Lui qui venait de la sauver, c'était à son tour de lui rendre son geste. Alors qu'il retrouve ses esprits malgré la complainte du choix qu'a pu fait la brésilienne pour assouvir sa soif, la jeune femme portait toute son attention. Alors qu'il parle de son agression, elle ressent comme un frisson désagréable. Son esprit avait occulté cet événement aussi rapidement que possible pour se protéger des émotions qu'elle avait ressenti. Un malaise nait dans l'esprit de la jeune femme mais elle tente de rester imperceptible. Sa question la surprend un peu et elle hausse les épaules. - C'est vrai que ça n'a pas été de tout repos avec mon petit-ami mais pas au point d'en arriver là. Je tiens à te rappeler que nous sommes dans un pays où le droit de la femme n'est pas vraiment leur priorité. En off, c'est certainement tous les soirs qu'une femme doit se faire agresser dans ses rues. J'ai manqué de prudence. La jeune femme n'avait pas envie de s'étaler sur le sujet et elle accueillie l'arrivée de leur entrée à toute hâte. Livia observe le plat et porte son regard sur l'inconnu qui semble se satisfaire du choix qu'il vient de faire. Il vient à lui demander si elle est bien brésilienne, ce qui la fait rire spontanément. - Sí, y no tengo miedo de comer eso. Concéntrate en tu plato. Me lo dirás. es un shakshuka. (Oui et je n'ai pas peur de manger ça. Concentres-toi sur ton plat. Tu m'en diras des nouvelles. C'est une shakshuka.) Elle lui tire la langue avant de prendre sa fourchette pour commencer à manger. Le serveur arrive avec le vin et elle se permet de prendre la main sur la dégustation. Elle acquiesce et il vient à les servir tous les deux. La brunette vient à porter un toast. - Esperando que esta vez no estés decepcionado con tu bebida. (En espérant que cette fois, tu n'es pas déçu de ta boisson). Livia se sert d'une gorgée de vin avant de reprendre à manger. C'est alors qu'elle est décidé à obtenir un peu plus de la part de son invité. Elle tapote la fourchette contre sa bouche, réfléchissant un peu à la question. Mais au final, elle décide de jouer franc jeu. - Du coup, ai-je le plaisir de connaitre ton prénom ? dans un sens, c'est un peu lassant. mais peut-être qu'une raison se cachait derrière le fait qu'il ne se présentait pas ? Elle ne s'était pas formalisée du vouvoiement, elle respectait le désir de l'inconnu de marquer uen distance entre eux.

@Bastille Byers
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@Livia Soares  intéressant ça... tu notais donc qu'elle avait un petit-ami. finalement le jeu des questions en valait la chandelle, bien qu’inconsciemment elle ne devait pas bien s'en rendre compte qu’elle te donnait au fur et à mesure des infos sur sa vie et sur qui elle était. dans cette tenue, elle n’était pas désagréable à regarder et ses lèvres non plus. tu t’étranglas presque à cette pensée, en ton for intérieur tu ne désirais rien d’autre que de passer un moment en agréable compagnie et il fallait admettre que la soares avait ses propres atouts. de quoi justifier cette pensée comme sortie par l’oeuvre du saint esprit, même si tu commençais à dessiner en mémoire chaque trait de son doux visage. bien que tu appréciais la compagnie de jolies femmes ou mecs, tu te concentras sur l’essentiel de la soirée, la bouffe. le plat qu’avait commandé livia semblait appétissant, vous étiez ici après tout pour manger et rien faire de plus. faire connaissance potentiellement mais tu espérais de ton côté qu’elle glanait le moins d’infos possible sur toi. t'étais quasi sûr qu’elle retournerait à sa routine, et oublierait cette agression, avec toi accessoirement. à quoi bon faire des efforts lorsque tu n’en ressentais pas l’envie. pour en revenir à elle, le complet sur son petit-ami te fit hausser les sourcils, un peu surpris. — bah quel dommage qu’il ne vous ait pas accompagnée ! vous l’avez dit, on est dans un pays dont les règles n’avantagent pas du tout les femmes comme vous... il doit bien être diminué d'esprit pour n’avoir pas songé un instant à vous faire sentir en sécurité, à veiller à ce qu’il ne vous arrive rien. mais c’est quel genre de clown que vous avez affaire, dites-moi ? il y avait un soupçon de moquerie derrière, franchement il n’avait pas l’air fiable ou bien alors, complètement inconscient. tu te gardas bien d’émettre d’autres jugements à son encontre avant de commencer à goûter au plat. — ce n’est pas mauvais. ton visage s’illumina, ravi de pouvoir manger mine de rien. à ce niveau tu n’étais pas difficile et puis, quel bonheur de déguster une cuisine riche en saveurs. il n'y avait pas de mots. — bien elegido, bien choisi, à la vôtre señorita. que tu ajoutas lorsque le vin fut servi dans les verres. — que fait une brésilienne comme vous en tunisie ? j’entends par là pour quelle raison vous venez visiter le pays ? ou simple voyage en amoureux ? plutôt étonnant vu qu’elle se baladait toute seule, sinon elle était comme les autres, parfaitement inconsciente. tu ne serais pas surpris, mais bon tu n'étais personne pour juger ses actes. buvant ton vin tranquillement, tu faillis t'étrangler une fois de plus lorsqu'elle te fit part de son désir de connaître ton identité. tu reconnus avoir abusé de ce côté-là mais en même temps, cela t'exalta d'avoir retardé ce moment pour rendre sa frustration encore plus importante. — c'est aloysius mais tu peux simplement m'appeler aloïs. tu ris intérieurement, personne ne saurait qui était ce aloïs mis à part ta famille. tu étais bastille aux yeux de tous et quel plaisir indescriptible de te faire passer pour le parfait inconnu à sa table ce soir, même derrière ce prénom qu'affectionnait ta grand-mère adoptive.
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Petit à petit, le visage solaire de la jeune femme perdait de son éclat, de son assurance. Elle qui a toujours voulu montrer un visage souriant, elle ne parvient pas à lui offrir cette face d'elle. Elle ne peut plus. Pas avec la journée qu'elle vient de passer. Ce soir, c'était l'incident de trop. Le discours de l'inconnu n'aide pas pas la jeune femme dans cette idée. Ses lèvres bougent avec l'intention de lui dire qu'elle vient de se faire larguer depuis quelques heures déjà. Qu'elle était si faible d'esprit elle aussi, qu'elle a certainement attiré par sa vulnérabilité. Livia fait le choix de ne pas répondre et de passer à la discussion sur les plats. Elle goûte à l'entrée qu'il a choisi et de savourer le vin encore plus. Il semblerait qu'il soit plus heureux qu'elle de manger, elle le remarque mais ne lui remonte pas. Elle n'en a pas envie. Il lui pose tellement de questions, surtout celles qui lui font penser à Apollon. ça devient difficile. - Je suis en voyage organisé par mon université. Nous venons d'atterrir en Tunisie. Elle n'a pas la force de parler de "lui". Elle se contente de l'évincer de ses réponses. Elle ne veut qu'une chose : se changer les idées. Elle mange, boit et obtient enfin une réponse. - Aloïs. répète-t-elle. - C'est très joli comme prénom. et ça adoucit l'image qu'elle a de lui. Elle décide de lui sourire un peu. Pour donner au change. - Dans ce cas, je suis enchantée de faire ta connaissance. Elle finit par repousser son entrée une fois que l'assiette est terminée, elle jauge le jeune homme de son regard comme si elle espérait pouvoir lire en lui. Jusqu'ici, personne n'y parvient sans poser de questions. - Maintenant que les présentations sont faites... Elle baisse la tête. - Je suis ravie de te rencontrer malgré les circonstances. Dieu t'a certainement mis sur mon chemin pour une raison que j'ignore. C'est pour ça que j'aimerais pouvoir continuer à te parler après ce repas. T'es plutôt sympa et j'ai le sentiment qu'avec toi, je vais pouvoir oublier le fait que je me suis faite larguée cet après-midi. Son regard le quitte, s'évade de la table pour ne pas avoir à affronter ce regard de pitié qu'il aura certainement à son égard. C'est comme ça qu'elle le vit. - Enfin, si ça te dit. Elle lâche un profond soupir. - Sauf si tu acceptes par pitié, et dans ces cas-là, je ne voudrais pas de toi pour ami. Livia voulait une amitié basée sur leur entente, pas la pitié d'avoir eu une sale journée.  

@Bastille Byers
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@Livia Soares  tu ne savais pas dire si tu trouvais bizarre qu’elle ne parlât plus de son « petit-ami », lorsqu’on était heureux avec, on en parlait sans cesse. la faute sans doute à cette agression avortée, il était difficile de se remettre de ses émotions, même quelques heures après, tu semblais être aussi bien placé qu'elle pour savoir puisque tu y avais été impliqué aussi. dieu sait ce qu’il serait arrivé sans ton intervention, avec ou sans petit-ami dans les parages. donc tu ne revenais plus là-dessus, son silence en disait long sur le sujet. comme tu accordais plus d’importance à ton repas qu’à elle, tu oublias aussitôt son statut matrimonial. pour tout dire, ce n’était pas ce qui pourrait te freiner, au contraire. maquée ou pas, si elle s’ouvrait à toi, tu ne refuserais pas une seconde. piquant dans ton assiette, tu chassas immédiatement cette pensée et te contentas de te régaler de cette fameuse shakshuka. finalement elle t'expliqua qu'elle a fini à tunis grâce à un voyage organisé, tu ne savais pas précisément si c’était une bonne chose pour elle ce voyage, à cause de cela elle avait quand même été prise pour cible par un homme voulant de toute vraisemblance abuser d’elle. — je me souviens lors de la première fois qu’on s’est rencontrés, c'était à boston mais je savais pas que t’étais aussi étudiante. tu vas à harvard ? ce qui t’avait mis la puce à l’oreille, c’est qu’elle était arrivée le même jour que toi en tunisie et il n’y avait que les étudiants qui participaient au summer camp qui suivait ce programme. — je pense la même chose. que tu dis non sans fierté au sujet de ton prénom, choisi par ta grand-mère au moment de ton adoption. tu appréciais ce moment mine de rien, comme si t’avais invité la jeune brune à dîner avec toi. — je suis content que tu ne m’aies pas fui de nouveau, livia. tu n'avais pas sorti ce compliment par hasard. tu gardais toujours le mauvais souvenir de sa fuite et tu te promis un jour de lui faire payer ça, peu importe l’approche que tu utiliseras. elle paiera. cachant ton sourire à cette idée derrière le verre de vin, tu le reposas après l’avoir vidé et repoussas ton assiette. la jeune brune se mit soudain à parler plus que d’habitude, sans devoir nécessairement répondre à une de tes questions, sans doute un peu plus détendue. le fait d’avoir maintenant décliné ton identité y était sûrement pour quelque chose. — bah si tu cherches de la compagnie, je suis là si tu veux. aussitôt que tu compris que ta phrase pouvait être interprétée autrement, tu ajoutas. — je m’assurerais qu’il ne t’arrive rien jusqu’à demain, c’est la mission que dieu m’a donnée pour toi. léger rire avant de te taire, étonné de la bombe qu’elle venait de te balancer. sans prendre avec des pincettes sa révélation, tu lui dis. — tant mieux de t'être fait larguée car c’était peut-être pas une bonne idée d’être toujours en couple pendant le summer camp, surtout lorsque tout le monde se bourre la gueule et baise à tout va. qu'elle soit blessante ou pas ta réponse, tu n'avais aucune estime pour elle en réalité. il n'y en avait que pour toi et pas assez de place pour les autres, cela avait toujours été ainsi. tu la fixas intensément du regard avant d’ajouter : — bien tes larmes ne coulent pas, c’est bon signe. petite pique sur son état, façon de dire que tu t’en balançais complètement. — j’ai pas besoin de ta pitié heureusement livia. c’est juste une question de bon sens si je reste à tes côtés, donc ouais on peut prolonger notre soirée après si tu veux. tu ne savais pas si t’avais eu raison de lui dire ça, tu ne voulais pas trop non plus perdre ton temps avec elle. et puis tu ignorais aussi si elle avait toujours envie de te parler après tes dires. — je ne suis pas aussi sympa que tu le crois, je suis plutôt... exigeant. mais j’imagine que tu te contenteras de ma compagnie pour ce soir, qu'elle te plaise ou pas. tu ponctuas ta phrase, sourire plutôt énigmatique aux lèvres.

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La brunette acquiesce. - Oui, à Harvard. Prestige de l'argent, non pas du mérite de l'intelligence. Même si elle était très bonne étudiante, elle n'était pas non plus la meilleure. Elle se pose la même question en retour à son sujet mais elle n'est pas intrusive ce soir. Mais au moins, elle peut avoir un prénom sur ce visage qu'elle a déjà croisé. Remarque qu'il n'hésite pas à soulever à ce sujet. - La situation était plus compliqué que ça puisse paraitre aux premiers abords. dit-elle en espérant à ne pas avoir à étaler ses activités extrascolaires des plus limites. Le premier plat terminé, la discussion s'enchaine et Livia est surprise de la proposition de son interlocuteur. elle n'avait pas vu le sous-entendu et ne se formalisa pas de ces mots. - Merci, Aloïs. Elle lui sourit, touchée. Sourire qui se fige quand il parle de sa situation. Livia, elle ne voulait pas être célibataire. Elle voulait l'homme qui l'aime et la chérit. Elle ravala ce qu'elle pouvait de ses émotions pour ne pas exploser face à Aloïs. Il est vraiment dur avec elle. Qui plus est, elle a l'impression de se sentir chanceler alors qu'il continue la conversation, jusqu'à en faire regretter la jeune femme de lui avoir proposé son amitié. Elle ne comprenait pas pourquoi il parlait de sa pitié "à elle" quand elle parlait de celle d'Aloïs. les mots du jeune homme sont assez difficiles et Livia ne se sent pas assez forte ce soir pour encaisser ce genre de réflexion. - Ta compagnie devient désagréable. Je te pensais bien plus sympathique au début. Mais tes réflexions me blessent. Elles reflètent des valeurs bien différentes entre toi et moi. Elle se frotte les yeux pour les empêcher de pleuvoir les perles salines. Elle est excédée et ne comprends pas l'inconnu. Elle est trop fatiguée pour essayer, sa patience en est limite. - Je suis malheureuse de m'être faite jetée par l'homme avec qui je me voyais. Là où tu vois qu'une opportunité de baiser comme tous les chiens ! Parce que contrairement à ce que tu penses, tout le monde ne baise pas à tout va ! Il y en a qui se donnent entier à la personne qu'ils aiment. Même si elle finit par vous abandonner. Et tu peux te montrer exigeant pour je ne sais quelle raison. tant pis pour toi, j'ai rien à te prouver de mon côté. Les émotions de Livia sont au bord d'exploser. Si ce n'est pas plutôt le cas, la jeune femme est un peu trop secoué de sa journée pour s'en rendre compte. - Bonne soirée, Aloïs. Elle finit par s'éloigner de la table, paye le repas et décide de sortir du restaurant. Elle se laisse envahir par l'air tunisien, se rendant compte qu'elle retrouve à peine sa respiration après cette interlude avec Aloïs. Elle doit rentrer, elle doit se dépêcher pour ne pas risquer une nouvelle agression.

@Bastille Byers
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@Livia Soares  plus désagréable que toi tu ne connaissais pas. tu avais ce don de repousser toute personne s’approchant ou s’intéressant près de toi lorsque tu étais en position de faiblesse. dans le cas de ce soir, tu éprouvais un sérieux manque de tes petites pilules mais tu ne voulais pas perdre la face devant la brésilienne, tu te devais d’être toujours en position de force, quoi qu’il se passait pour justement repousser tout le monde, quitte à te faire passer pour un connard. comme c’était devenu une (mauvaise) habitude, tu n’avais pas juger bon de t’en débarrasser. tout comme le fait de parler sans réfléchir. bien sûr que tu ne cherchais pas sa pitié, tu avais voulu dire que tu n’avais pas besoin d’accepter par pitié tout simplement parce qu’elle n'avait aucune raison d’être prise en pitié, sauf par son dieu si nécessaire pour absoudre ses éventuels péchés. mais toi, la bonne blague, elle ne te connaissait pas et maintenant, elle n'avait plus envie d'essayer. sans aucun doute ses nerfs qui craquaient à ce moment-là, chose que tu pouvais comprendre. seulement tu détestais devenir l’épaule sur laquelle se consoler. elle n’avait qu’à prétendre devant toi que tout se passait bien avec son petit-ami, mais non il avait suffi d’un acte de bienveillance de ta part pour qu’elle craquât devant toi. ses nerfs étaient définitivement fragiles et il n'y avait qu'à voir ton comportement pour aisément comprendre que tu n’étais pas la bonne personne qui pouvait l’aider ce soir. tu avais réussi l’espace d’un instant à lui changer les idées mais ce n’était pas suffisant, la soares subissait de plein fouet quasiment tous tes mauvais côtés. c'est pourquoi, lasse, elle se leva de sa chaise et quitta sans plus tarder la table et ta compagnie en l'occurence, qu'elle n'arrivait plus à supporter. sans réagir, tu la regardas partir et repensa à cette phrase qu'elle t'avait dite : il y en a qui se donnent entier à la personne qu'ils aiment. même si elle finit par vous abandonner. astoria. son visage s'imprima immédiatement dans ton esprit et avant que tu ne puisses faire quoi que ce soit, livia avait disparu de ton champ de vision. tu te sentis bien stupide et démuni à la fois, ne tardant pas à suivre son exemple, ton appétit s'était envolé à cause de sa réaction. une fois dehors, tu avais hésité à la rattraper sur le chemin de l'hôtel mais tout compte fait, tu avais fini dans un bar proche, espérant fuir pour de bon le visage d'astoria qui ne quittait plus ton esprit de la soirée. bitch !


— fin du rp —
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