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BASTIVIA ❥ Over monsters in the night.

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Bus. Avion. Bus. C'est vraiment usant comme voyage. Livia a pris possession de sa chambre mais n'avait pas envie d'y rester. Question de mood, elle voulait se changer les idées pour le reste de la journée afin de ne pas croiser la moindre personne de l'université. Elle obtient l'adresse d'un hammam où les femmes peuvent s'y rendre et y passe du bon temps pour se ressourcer. Massages, bains relaxants. elle est choyée comme une princesse. C'est l'esprit plus allégé sous des senteurs du jasmin dans ses cheveux ou encore de la douceur de la fleur d'oranger sur sa peau qu'elle en sort alors que le ciel s'était déjà paré de ces plus beaux joyaux. Elle décide de continuer son chemin en direction de l'hôtel sans prendre de taxi, elle doit manger avant d'aller se poser. Elle ne sait pas trop où s'arrêter mais elle finit par repérer un homme qui la suit. Regard nerveux sur lui, la jeune femme décide d'accélérer le pas en oubliant qu'elle doit s'arrêter dans un restaurant. Elle pensait que le chemin serait un raccourci mais c'était sans compter cette langue qui lui est étrangère qui résonne dans la ruelle étroite. - Laissez moi ! comprend-t-il, au moins ?  Elle rejette son bras et se met à courir. Très vite, il la rattraper et la pousse contre le mur. Le palpitant de la brunette commence à marteler sa poitrine, les yeux brillent de larmes qui menacent de tomber. - Laissez moi, s'il vous plait ! Encore une fois, la barrière de la langue stresse encore plus l'étudiante.


@Bastille Byers
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tunis. cette ville qui se ployait incessamment sous les rayons brûlants du soleil à longueur de journée vit dans une effervescence toute nouvelle à tes yeux. tu avais atterri quelques jours plus tôt sur ce continent africain où tu n'avais jamais mis les pieds, et t'étais hâté de profiter du mieux que tu pouvais de chaque activité qui était proposé à tous les étudiants. pour t'éloigner un peu de cette cohue journalière, tu entrepris une petite excursion de cette ville dont tu ne connaissais pas les moindres recoins. non pas que tu cherchais à valider la liste de tous les monuments qu'elle abritait en son sein, se déployant autour d'une baie avec ses routes menant vers des contrées inconnues. cette ville historique était le point de départ de ce circuit en tunisie et why not, tu éprouvais l'envie de découvrir une image plus authentique de ses habitants. après tout, c'étaient eux qui faisaient battre le poumon de la cité. traînant un peu du pied à la tombée du jour, tu t'amusas à contempler les différents visages que tu croisais, de gens totalement inconnus mais parfaitement concentrés dans leur besogne. après avoir dégusté quelques fruits locaux fièrement exhibés sur un étal, tu t'engageas dans les méandres de la vieille ville, bien moins fréquentés que les artères que tu venais de quitter. un bruit attira ton attention mais comme tu ne vis rien d'anormal, tu continuas ta balade tranquillement. l'image d'un homme plutôt nerveux entra subitement dans ton champ de vision lorsque tu bifurquas dans une autre direction et ton sang ne fit qu'un tour en apercevant la silhouette d'une jeune femme qu'il coinçait de toutes ses forces contre un mur décrépi, bloquant tout mouvement de sa part. le son de ta voix vint ébranler le calme environnant. -hijo de puta lâche-la, connard l'homme surpris ne te vit pas tout de suite arriver en trombe derrière lui, baragouinant un mot en arabe lorsque tu le saisis violemment par les épaules pour le repousser loin d'elle. - sal de aquí! tu hurlas de nouveau avant de le voir prendre ses jambes à son cou. puis tu te tournas vers la jeune fille en question. -ça va, vous allez bien ? dis-tu dans un français impeccable. quelle ne fut pas ta surprise en reconnaissant ce visage qui t'était bien familier. la jeune fille à la capuche et elle ne faisaient qu'une. -ma parole, vous encore ? eh bien que le monde semble petit, non ? elle semblait t'écouter à moitié, sûrement morte de trouille et sous le choc. logique, tu venais tout juste visiblement de lui éviter une grave agression.


@Livia Soares
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Son cœur palpite si fort, la peur transperce même au delà de ses pores. Ses mains tremblent car elle panique. Beaucoup trop. Ce n'est pas pareil qu'à Boston où elle sait à quoi s'attendre, où elle s'y prépare. Ici, c'est un lieu inconnu qu'elle a côtoyé avec beaucoup trop de confiance. Elle s'imagine déjà perdre face à cet homme plus fort qu'elle. Les larmes menacent de couler sur ses joues. Livia n'a pas le temps d'enregistrer les mots qui résonnent à nouveau dans la ruelle que la fraicheur du désert vient à nouveau lui revenir. Haletante, Livia a du mal à joindre tous ces neurones. Elle est sonnée, perdue, voir même l'angoisse la paralyse. Il lui faut un moment pour reprendre ses esprits quand l'homme lui parle. Ses yeux le regardent mais sa bouche ne bouge pas exprès. Frisson de dégout, dégout de la situation. ça réveille la jeune femme qui décide enfin de répondre alors qu'il s'assure qu'elle va bien. - Je ? Ah ? Oui, j'crois ? ou presque. Elle détaille l'homme qui la sauve alors que l'autre fuit. Elle ne le lâche pas du regard et les souvenirs de cette altercation avec un pédophile (à Boston), qu'elle avait pris en flagrant délit, lui reviennent. Lèvres qui trahissent la réaction de la jeune femme. - Ah, je vois. Je suppose que Dieu a décidé que vous étiez mon protecteur ? Après tout, elle ne s'imagine pas autrement. Sa foi était-elle récompensée de cette manière ? Elle n'était pas en état de pousser la réflexion, elle a surtout besoin de se sentir encore plus en sécurité. - Merci beaucoup de m'avoir sauvée de cet homme. Elle a aussi remarqué d'autres choses, comme le fait qu'il parle espagnol. Mais elle n'a pas le cœur à pousser la discussion dans cet endroit. Elle se frotte les bras, recherchant cette sensation de protection bien plus la fraicheur de la nuit. Celle-ci n'était pas désagréable. - Est-ce que j'en demande trop si vous pourriez me raccompagner à l'hôtel ? Une moue trahit sa gêne, elle a l'impression d'abuser.

@Bastille Byers
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j'ai édité par erreur ici j'ai perdu le rp BASTIVIA ❥ Over monsters in the night. 927261665
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Le visage de Livia vient à se décomposer un peu à la réponse de cet inconnu. C'est une vision qu'elle ne s'attendait pas de recevoir en réponse. - C'est une façon très négative de voir les choses. Votre vision de la vie n'est pas optimiste. juge-t-elle sévèrement sans prendre en compte qu'il pourrait avoir d'autres raisons de penser les choses ainsi. Elle juge sans savoir qui lui fait face. Cependant, il a quand même été là pour la sauver. Deux fois. Même si la première, Livia ne se vanterait pas autant. L'homme vient à lui faire remarquer que son agresseur pourrait revenir, elle blêmit aussi. - eeeh ? alors qu'il continue, lui laissant entendre qu'elle allait devoir se débrouiller toute seule. Elle fronce les sourcils, outrée d'un tel goujat. Livia pensait qu'elle était face à quelqu'un de bien mais au fond, il est comme les autres. Elle croise les bras contre sa poitrine, énervée et touchée dans son âme. - Hey, tu te calmes sur Dieu ! Il t'a rien fait d'mal ! Il s'en va. Livia commence à agiter les bras, énervée, jusqu'à ce qu'il vienne à lui dire de venir avec elle. - Tu es insupportable ! Livia scrute autour d'elle avant de piétiner rapidement le sol pour rejoindre "son sauveur". A sa hauteur, elle se met à le regarder un peu plus, enregistrant encore plus son visage dans sa mémoire. Les voilà de retour dans la grande rue. Livia joue avec sa bandoulière, sentant son ventre se tordre un peu maintenant que le stress commence à passer. - Dis, euh... au fait, comment il s'appelle ? Elle fronce les sourcils, se sentant un peu idiote de ne pas avoir demandé plutôt. - Au fait... moi, c'est Livia. Livia Soares. Et toi, tu t'appelles comment ? La brune lui tend la main en guise de salutation plus cérémonial.

@Bastille Byers
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la jeune brune n’avait pas tort, tu n’avais pas réellement une vision optimiste des choses ou de la vie en général. normal, avec un père chômeur qui n’avait rien eu à faire de la vie et de ses responsabilités de parent et une mère dépressive, tu n’avais pas débuté ta vie de la meilleure des manières comme certains pouvaient le penser. -tant mieux car j’aimerais que cela vous serve de leçon, je ne recommencerai peut-être pas une troisième fois à venir vous sauver les miches. le regard perçant, tu sondas sa réaction qui ne se fit pas prier. tu n’accordais aucune importance à ses émotions, à ce qu’elle pouvait ressentir à cet instant, tu ne te considérais en aucun cas comme un chevalier galant pouvant émoustiller n’importe quelle demoiselle en détresse. quel vieux cliché ça. à vrai dire, tu étais toujours outré par sa fuite la première fois. qu’elle s’explique sur le champ face à toi. mais la pauvre jeune femme, encore troublée par la situation et tes propos, commença à perdre patience. ah les femmes, il fallait toujours se montrer délicat avec. elle te traita de mec insupportable, rumina sur place pendant que tu continuais de marcher sans elle à tes côtés. mais la brune te rattrapa rapidement. cela t’amusait de la voir encore dans cet état, évidemment que tes propos l’avaient bien effrayée et n’étaient pas agréables à entendre. sûrement une tentative pour se changer les idées, elle essaya d’entamer une conversation avec toi. c’est une manière pour toi d’essayer de te rattraper ? te demandais-tu. tu la regardas un moment, hésitant de lui dire tout haut ce que tu pensais d’elle tout bas. tu te retins de le faire avant de la distancer à nouveau, limite fuyant. mais dès qu’elle eut le souffle moins court, elle se présenta à toi et te tendit la main. elle s’appelait livia soares. sympa le blase qui reflétait ses origines. les souvenirs des premières amourettes remontèrent à la surface et livia pouvait ressembler à l’une d’entre elles. à ce souvenir assez agréable, tu humectas légèrement tes lèvres, attrapas sa main et en profitas pour te pencher un peu plus près de la soares et lui susurrer ces mots. -et moi, je suis… dieu. tu souris fièrement à ta blague -ton dieu… et ton sauveur. tes yeux s’illuminèrent à cette double mention, bah quoi tu dirais plutôt que tu n’étais pas n’importe quel gars ordinaire mais dieu, son sauveur. par deux fois même. tu lui disais simplement la vérité, ou plutôt tu répandais la parole de dieu et il n'y avait pas de raison qu'elle la mette en doute.


@Livia Soares
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Qu'il lui dise ça pour la première fois qu'ils se soient vus, elle pouvait le comprendre. Livia avait cherché les problèmes et n'avait pas bien adapté son approche. Mais ce soir, elle n'avait rien demandé. Rien cherché en dehors d'un bon restaurant. Elle ne veut pas se formaliser davantage avec cet inconnu, elle se doute bien qu'elle ne le reverra pas après cette soirée. Cependant, elle veut faire connaissance et peut-être, poser un nom sur ce visage. Mais c'était sans compter l'attitude de cet inconnu pour l'énerver. Alors qu'elle se penchait en espérant avoir une réponse convenable, il vient à se mettre en avant à en faire lever les yeux au ciel à la brésilienne. Elle retire sa main de la sienne et croise les bras contre sa poitrine. - Sérieusement ? Sauvée par un narcissique imbus de lui-même ? Il n'y en a donc pas un pour rattraper les autres. Elle glisse une main dans ses cheveux, embarrassée à l'idée de le supporter jusqu'à son arrivée à l'hôtel. Mais de l'autre, elle savait qu'il était une valeur sûre en matière de sécurité. - Bon... elle regarde autour d'elle, observant la présence de plusieurs restaurants. - Est-ce que si je t'offre le repas pour te remercier de ta mansuétude, tu te décides à me dire comment tu t'appelles ? Et cherches pas à croire que je te drague, j'ai juste très faim. elle ne donnerait pas cher du premier plat qui viendrait sous son nez. Elle attendant la réponse de son "partenaire" de la soirée, en espérant qu'il soit plus sympa sinon elle envisageait de le pousser sous une voiture. Après tout, Tunis est une ville de tous les dangers, non ?

@Bastille Byers
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un semblant de migraine t’envahit sous ton crâne et tu n’y voyais qu’un responsable. elle. la soares était exaspérée par la situation puisque tu n’allais pas vraiment dans son sens. en même temps tu ne laissais personne te dicter quoi que ce soit, sans que tu n'aies été préalablement consulté. tu haussas un sourcil face à sa réaction, te faisant violence de ne pas l’abandonner sur place, tu en étais bien capable. mais un truc chez elle semblait t’attirer, son côté farouche peut-être et la manière dont elle te répondait. à tes yeux son comportement t’amusait et t'énervait à la fois, même si t'étais persuadé qu’elle n'y voyait que du feu dans ton jeu en jouant avec ses nerfs. le fait de l’avoir sauvée à deux reprises y était certainement pour quelque chose. quelque part elle te devait la vie après tout. -dites, vous savez qu’avant de me sortir un truc pareil, vous devriez réfléchir à deux fois ce que vous sortez de votre joli bouche… les problèmes sont venus à vous, pas à moi. l’air dédaigneux, tu voulus l’abandonner pour de bon mais c’est sans compter sur sa force de persuasion, auquel cas tu n’avais plus aucun pouvoir. elle t’offrait une place au resto, le genre de choses toujours bon à prendre. -ah bah si c’est vous qui m’invitez, je ne suis pas contre. tu lui sortis ton plus beau sourire pour l'amadouer. il pourrait y avoir du bon dans cette rencontre, de un la bouffe de ce soir sera gratuite et de deux, elle n’avait pas cette fois pris la fuite comme la première fois. -plus tard si tu sais être patiente. d’où elle insistait pour savoir ton petit nom? à moins de vouloir l’écrire en cachette avec plein de petits cœurs autour, tu ne voyais pas trop l’intérêt. dieu n’avait pas de nom alors toi non plus. -un peu de mystère n’a jamais fait de mal à personne. néanmoins, comme vous m’invitez, je vous ferai peut-être ce plaisir plus tard dans la soirée. tu la devanças avant de lui indiquer plus tard un bâtiment plutôt luxueux, assez fier de la trouvaille. -on va manger dans celui-ci ? comme vous, j’ai faim. sans lui laisser le temps de donner son avis, tu glissas ta main dans son dos pour la pousser vers l'employé qui surveillait l'entrée, l'endroit avait l'air très sélect et la chance donc d'obtenir une table semblait mince. tout sourire aux lèvres, tu tentas une manoeuvre. -nous avons une réservation au nom de mr & mrs soares. par contre nous nous sommes trompés de jour je crois et comme nous repartons demain, nous avons très envie de manger ici ce soir, n’est-ce pas chérie ? tu fis pression avec ta main sur son bassin, histoire de lui faire passer un message et rendre crédible toute cette combine.


@Livia Soares
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Livia lève les yeux au ciel à sa remarque. - Je n'ai pas demandé à me faire sauter dessus par un pervers dans les rues de Tunis tout de même ! Boston, j'dis pas. Mais là... Tss ! Il l'agace, ça se lit sur son visage. Elle aimerait lui dire des mots plus forts, plus faciles à regretter. Mais ce n'est pas dans ses principes de vie. Au lieu de ça, elle lui montre sa reconnaissance. Un acte contre d'autres. Sous ce sourire malicieux, il ne semble toujours pas décidé à décliner son identité mais l'idée du repas le ravit. Un songe à l'égard des hommes lui vient à l'esprit mais elle se préserve en le gardant au fond d'elle. L'égo de cet homme lui semble bien démesuré et ne prends pas la peine d'alimenter celui-ci. Il lui montre un restaurant, elle se moque bien de l'endroit à présent, tant qu'elle peut manger. Il la pousse déjà dans cette direction. - Monsieur est pressé. elle lui lance un regard désapprobateur, paradoxalement au fait qu'elle se laisse guider à l'intérieur. Il devance un petit discours auprès de la personne qui s'occupe de l'accueil. Il semble inquiet d'avoir une table aux vues de nos dégaines pour un restaurant aussi guindé. quelle idée aussi. Je pose mon regard sur lui avant de prendre la parole - Ce que Monsieur Soares essaie de vous dire, c'est qu'en dépit d'un choix vestimentaire plus que douteux, nous sommes en capacité d'acheter l'intégralité de la carte donc il n'y a pas à hésiter à nous offrir votre plus belle table. Livia sort son passeport brésilien et le tend à l'hôtesse. - Mon nom de jeune fille est Olivia Ermírio de Moraes , petite fille du PDG du groupe Votorantim. Vous voulez aller vérifier sur internet ou on a assez perdu de temps ? Ton agacé mais habituée depuis qu'elle n'est plus dans son pays. Elle récupère son passeport et l'hôtesse les guide jusqu'à une table de libre. Livia s'assoit et acquiesce silencieusement lorsqu'on lui donne la carte du restaurant. - Bien, commande donc ce que tu veux. Mais t'enflammes pas. Je t'interdis de prendre une bouteille de vin qui dépasse les 500 euros. Si tu essaies, je te laisse ici payer l'addition tout seul. Elle se doute bien qu'il serait prêt à se lâcher sur la commande maintenant qu'il sait qu'elle est riche. La brunette vérifie ses messages avant de poser le moindre oeil sur le menu. Histoire de prévenir ses amies, au moins.

@Bastille Byers
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@Livia Soares  trop de choses s’étaient passées en cette fin de journée. tout cela te sembla surréaliste, même la jeune femme à tes côtés qui sortit son passeport pour insister l’hôtesse à vous accueillir comme des rois, dans le cas où vous ne répondiez pas aux standards de l’établissement. excuse-moi miss mais je crois que mon charme fonctionne à merveille là, viens pas foutre la merde dedans. tu te réveillas suite à cette pensée assez violente et accentuas le sourire à l’encontre de l’hôtesse, ravi du plan infaillible dans quel vous étiez embarqués. les arguments de la soares eurent l’effet escompté, l’hôtesse se plia à ta volonté ; hors de question de lui attribuer tout le mérite alors qu’elle s’était montrée bien plus convaincante que toi d’ailleurs ; et vous guida vers une table superbement dressée, dans un patio qui laissait entrevoir au-dessus de vos têtes un morceau de ciel qui s’obscurcissait à mesure que la journée déclinait. perdu dans tes pensées, tu n’avais plus pipé mot jusqu’à ce que tu retrouvais un réconfort appréciable dans le creux de la chaise. après sa remarque, un rictus vint se placer entre tes lèvres. — decidiré comer lo que me dé la gana, que tu lui lanças dans ta langue, il y avait moyen qu'elle comprenne vu son passeport brésilien ou pas, dans le fond tu t'en foutais. tu reposas le menu immédiatement car tu ne souhaitais pas t’ennuyer ce soir et quoi de mieux que cette fille avec qui passer la soirée mais qui semblait tout détester chez toi. tu ne pris pas personnellement sa remarque, même si tu ne doutais pas sa crainte de te voir dilapider tout son argent. cela te donna une idée si bien que tes iris brillèrent de plus belle et la perspective de la partager allongea ton sourire. — je vous propose un arrangement, señorita ermírio de moraes, vous qui semblez craindre un coup de folie de ma part. cela pourrait vous plaire, j’en suis certain. tu te penchas un peu plus au-dessus de la table sans la décrocher du regard. — vous choisissez un plat dans le menu pour moi et moi à votre place, je le choisis pour vous. cela semblait parfaitement anodin si tu n’avais pas une autre idée derrière la tête, mais c'était mal de te connaître. avec toi, c’était jusqu’au bout ou rien. à voir si elle aimait relever les défis, finalement la soirée pourrait être palpitante et faire oublier l'horrible épisode de la ruelle. mais rien que d'y avoir songé, les images tourbillonnèrent dans ton esprit si vite que cela t'opprima le thorax. sûrement une petite crise d'angoisse et ce sentiment d'imposture disparaîtrait aussi vite qu'il était arrivé. — vite qu'on boive. choisissez. que tu sortis sans prévenir, oubliant un moment la présence de la brunette assise face à toi.
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