mon monde est plus beau si tu en fais partie (maxime)

Je te tend le petit doigt, pour sceller cette promesse. « C’est une promesse Monsieur Pinault, nous reviendrons ici ensemble.» Puis moi aussi j’aurai des choses à venir voir et revoir. Il y a tellement de choses à faire en Égypte que notre court séjour ici ne suffit pas pour tout faire. J’aimerai tellement que tu puisses en profiter comme moi j’en profite. Ça viendra, sûrement à la fin du summer camp. Malheureusement, c’est le genre de problème de santé qui met du temps à se remettre. Discussion sur nos origines, de ma peau blanche de caucasienne, et sur ton corps d’espagnol bronzé en permanence. Le genre de corps à faire baver d’envie n’importe quelle femme. Dont moi, surtout moi. Mais trêve de rêverie, direction la piscine pour se rafraîchir le corps et l’esprit également pour ma part. Oui, tu restes un idéal, aussi bien en tant qu’amis, qu’en tant qu’amant interdit. Je t’entend rire alors que je m’élance vers le piscine pour plonger dedans, te laissant le temps d’arriver jusqu’aux marches de cette dernière pour t’y poser. Pas question de déprimer, je m’amuse avec toi en t’envoyant de l’eau dessus en rigolant. J’aime le fait de pouvoir agir comme une enfant avec toi, d’être moi-même, naturelle. Ce caractère enfantin, surtout à vingt-cinq ans pourrait sûrement faire fuir. Surtout avec le contraste que ça sera en septembre avec la jeune femme studieuse qui prendra place. « Oui t’as de la chance, sinon je t’aurai fait une bombe juste à côté de toi.» Alors que je tourne la tête au moment où je reçois de l’eau en guise de retour de bâtons. J’adore t’entendre rire, je me damnerai pour cela. « Vas y vient... t’es pas chiche. » que je me retourne, dos à toi, en te provoquant. Ça promet d’être drôle si tu comptes vraiment faire cela, que j’en ris d’avance.

Je tends mon petit doigt également pour pouvoir sceller cette promesse. On reviendra oui. Que lui réponds en souriant. Ca a toujours été comme ça entre nous. On ne se prend pas la tête. On est juste nous même. On rigole, on se prend pas la tête et surtout on s'en fiche de nos noms de famille. Être un Pinault en France ce n'est jamais évident. Je me doute bien que mon accident dans le sud de la France a du faire la une des médias. C'est l'avantage d'être à Boston, je suis un peu moins suivis par les journalistes. Et heureusement. Pas sûr que mes parents soient ravis d'apprendre la façon dont je gagne de l'argent. Bien qu'ils devraient être content que Marco et moi on se débrouille plutôt bien tout seul. On n'est pas dépend de leur argent. On pourrait en profiter mais on ne le fait pas. Au final, de mon côté, ils me paient les frais de scolarité et si j'ai besoin, je profite d'être un Pinault. J'ai emmené Cassiopée en Australie grâce au jet de mon père et à son argent. Enfin c'est plutôt rare tout de même. Je finis par m'installer sur les marches de la piscine alors qu'elle décide de venir m'éclabousser, ce qui me fait bien évidemment rire. Et. je décide de me venger bien évidemment. C'est ma jambe qui est blessé, pas mes bras, donc je me venge comme je peux. Je rigole ensuite quand elle se met dos à moi et qu'elle me dit que je n'ai qu'à le faire. Venir sur son dos pour qu'elle m'emmène nager. Bien sûr que je suis cap, mais je risque de te faire couler. Je rigole alors que je me lève pour avancer encore un peu pour venir sur son dos. Voilà bon courage parce que je ne pèse pas 50 kilos. Te noies pas, parce que je suis pas en état de te sauver. Que je dis en rigolant.

Les petits doigts scellés par la promesse de revenir. Nous n’avons jamais failli à nos promesses, nos secrets, toujours dans le respect de l’un et de l’autre. C’est tellement libérateur d’être là avec toi, et d’avoir tout ce monde autour de nous, sans avoir peur de la pression de ma famille, de ce qu’ils pourraient dire en nous voyant ensemble. Celyan avant de rentrer pour Bordeaux n’a pas bien pris quand je lui ai dit qu’on se voyait. Et depuis, on évite le sujet. En as-t-il parlé à mon père ? Je ne pense pas, sinon, j’en aurai déjà entendu parler très certainement. On s’amuse comme des enfants dans l’eau, s’éclaboussant pour jouer. J’en profite, car je sais que si tu étais sur tes deux jambes, tu m’aurais envoyé dans l’eau plus d’une fois. Mais ça ne nous empêche pas de rire. C’est ce que j’aime avec toi, je pourrais avoir les plus gros soucis qu’ils soient, tu serais celui qui me ferait tout oublier. Je fais semblant de faire gonfler mes biceps. « Je suis trop forte, je vais savoir te porter.» Je ris, car je sais que ça va être compliquer. Je suis grande, mais on ne peut pas dire que je sois épaisse. Et pas sportive pour compléter la donne. Ça promet. Dos à toi, j’attends que tu montes dessus, je manque déjà de glisser au moment où tu grippes. Mes mains sous tes genoux, je ne sers pas non plus pour éviter de te faire mal. « Tu as bien profiter des buffets toi.» Je taquine en pouffant encore plus. Je ne vais pas prendre de risque, et rester là où j’ai pied tout de même. Je m’enfonce assez tout de même pour dire d’avoir ma poitrine couverte d’eau. « J’espère que t’apprécie le voyage.» Et quel voyage. C’était n’importe quoi, mais on profite, on rigole, et c’est le plus important. « Et n’en profite pas pour balader tes mains, sinon je te laisse là.» Évidement que je ne vais pas te laisser là, et laisser l’occasion à une autre de te sauver.

Avec Maxyne on a toujours eu cette complicité. Juste que maintenant on s'affiche. On s'en fiche de l'avis de ses parents. Et c'est tellement mieux de pouvoir vivre cette complicité en plein jour. Je tiens à elle et depuis le début on a une grande complicité, qu'on a du cacher en France. Et là on se laisse aller. On se laisse vivre. Ca me plaît. On se taquine. Elle m'éclabousse, alors je décide de me venger. Mais clairement avec mes deux jambes valides, je l'aurais attrapé pour pouvoir l'envoyer valser plus loin dans la piscine. Sauf que là j'en suis juste incapable. Mais je peux lui grimper dessus. Et quand elle me présente son dos, je décide alors de lui grimper dessus en rigolant. Oh c'est pas du gras, c'est que du muscle mademoiselle. Que je lui réponds en rigolant, alors que j'entoure mes jambes autour d'elle et mes bras aussi. Je la laisse s'avancer, sans prendre trop de risque, tout en restant près du bord pour éviter de couler quand même. Moi ? Balader mes mains ? Jamais. Comme ça ? Que je dis en venant poser une de mes mains sur sa poitrine. Fallait pas me dire. Je suis comme les gosses. On me dit non et je le fais hein.

Je ris alors que tu es en train de monter sur mon dos. Vu de l’extérieur, on ne doit pas avoir l’air net tous les deux, et ça me fait rire deux fois plus. Tu me connais très bien mon caractère un peu folle, le petit clown ayant le bon mot pour faire rire.  D’ailleurs, tu es celui qui sera même le plus apte à remarquer le jour où ça ne va pas justement, sans même avoir besoin de me voir. Rien de tout cela à l’horizon, juste du fun et de la bonne humeur. « Que du muscle ? C’est pas du muscle là que je sens.» Alors qu’une de mes mains glissent de ton genoux à l’arrière de ta cuisse pour la pincer doucement, tout en essayant de ne pas te faire tomber. Rire me fait perdre l’équilibre mais je tiens tout de même en marchant dans l’eau, non loin du bord pour ne pas prendre de risque. Juste assez pour être dans l’eau jusqu’aux épaules. Et bien sûr en te demandant de ne pas en profiter..  tu en profites. Le contraire aurait été étonnant. « Max ! Il y a des enfants aussi dans l’eau.» Et ça risquerait surtout de me donner des idées. Avec ta jambe blessée, et le monde autour, je ne sais pas si c’est réellement une bonne idée.

Voilà que je lui grimpe dessus avec ma jambe que je n'arrive pas à bouger. C'est vraiment drôle comme situation. On doit bien l'avouer qu'en général c'est surtout le contraire. La femme qui grimpe sur le mec. Mais là pas le choix. Je vois bien qu'elle reste proche du bord pour pouvoir se tenir et éviter de couler. Surtout qu'elle me parle de mon soit disant gras. Comme si j'avais du gras. C'est absolument pas le cas, c'est uniquement du muscle. Et là je sens sa main se glisser sous ma cuisse pour me pincer la peau. Hum si si c'est du muscle, regarde. Que je dis en contractant un peu mes muscles. Mais ça me fais plus rire qu'autre chose. Surtout quand elle me demande de ne pas balader mes mains sur elle. Sauf que quand on me dit de ne pas faire, je le fais. Donc là je fais glisser mes mains surr sa poitrine. Poitrine caché sous l'eau. Roh ça va ils voient rien et j'aurais pu faire pire et glisser ma main ailleurs, plus bas, entre tes cuisses. Que je finis par lui dire en souriant amusé. Elle sait que j'en suis capable, donc qu'elle me. mette pas au défi.

C’est drôle de voir comme tu es de mauvaise foi en évoquant le sujet d’un potentiel bout de gras que tu aurais pu te faire pendant ces quelques jours de summer camp. Ce n’est pas vrai, malgré ton accident, et ton manque d’activité, tu as un toujours un corps de rêve. Sauf que si je te le dis, tes chevilles vont gonflées. Alors je continue sur ma lancée. « Tu triches ! Tu contractes.» que je dis en plaisantant, me jouant de toi. Je continue à marcher dans l’eau, couvrant nos corps dans la piscine. C’est tes mains que je fini par sentir sur ma poitrine, me disant que personnes ne voient rien. Si de base, c’est pour rire, je tourne la tête de gauche à droite comme une enfant ayant fait une bêtise, pour m’en assurer.   « je risque de te lâcher si tu fais ça.» Non Max, même si l’idée est plaisante et me donne chaud, même dans l’eau, je vais avoir dû mal à me contrôler et prendre risque de te faire mal. Pour autant, je ne nous sors pas de l’eau pour t’en empêcher non plus. Je compte sur le fait que tu sois un être raisonnable. Ce n’est peut-être pas mon meilleur choix, inconsciemment, j’ai envie de prendre ce risque, celui d’être vu. Mais pas celui de te faire encore plus mal à la jambe.

Du gras chez moi ? Impossible. C'est que du muscle chez moi, même si je ne peux plus faire d'exercices avec ma jambe. Enfin je fais que de simples exercices. La piscine. Je la bouge comme je peux pour la réhabituer. Bah oui pour te montrer que j'ai pas de gras mademoiselle. Que je luii réponds en rigolant, alors que je relâche la pression sur mes muscles. Je ne bouge pas. Je reste bien sur son dos. Mais j'ai envie de la tenter. Alors je pose ma main sur sa poitrine pour la caresser un peu. On me dit non, je le fais et puis personne ne peut nous voir. Dans l'eau c'est flou, donc aucun risque qu'on me voit faire ce que je fais. Met toi face au bord de la piscine et tient toi alors... Que je dis en soufflant à son oreille. Mes lèvres se posent sur son cou délicatement alors que ma main se faufille sous son bas de maillot de bain. Personne ne voit ce que je fais. Après si son visage trahis ce que je lui fais c'est pas mon problème. Il va falloir qu'elle reste de marbre face à ce que je lui fais.

Plusieurs fois, mon rire se mêle au tien, dans l’envie de passer un bon moment ensemble. C’est la première fois qu’on se voit du summer camp, je n’étais pas à côté de toi pour ton accident. J’ai besoin de sentir que je suis là pour toi, qu’à ma façon, je peux te faire penser à autre chose qu’à cette douleur à ta jambe. Aussi incroyable que ça puisse paraître, j’arrive plutôt bien à te tenir sur mon dos, malgré mes petits pas ratés en me déplaçant dans l’eau. Et tu ne m’aides pas vraiment. « Max, on ne peut pas faire ça ici.» Sauf que je ne suis réellement pas crédible, et les frissons sur ma peau me contredise...

... reprenant mon souffle. Je ne compte pas te laisser sur ta faim. Le plaisir se partage, et encore plus quand il s’agit de toi. Je me retourne vers toi, d’un simple baiser malgré le monde autour pour te remercier de cet instant. « On va dans ma chambre ?» Plus une affirmation qu’une question, je t’aide à sortir de l’eau pour continuer ce que tu viens de commencer dans cette piscine, dans ma chambre. Le plaisir de se retrouver.

END