A cet instant précis, elle lui faisait penser à une lionne. Au-delà de sa chevelure rousse qui lui donnait un air incendiaire, légèrement Circé s’accorderaient certains amoureux littéraires, ses pupilles parées d’or ne lâchaient rien alors que la silhouette gracieuse de son corps semblait se paraître à toute attaque. Il pouvait distinguer les muscles secs se mouvoir sous la chair découverte, la mâchoire se crisper prête à l’engloutir et lui arracher la tête alors même que semblable au roi de la savane, il paraissait aussi indolent qu’indifférent à l’agitation autour de lui. La tension monte d’un cran dans la petite pièce qui les réunit et nul ne saurait dire si cette dernière est positive ou non. Un trois fois rien permettrait de basculer d’un côté opposé à l’autre dans l’atmosphère orageuse qui règne entre ces produits de Hollywood qui tentent de trouver leur place ailleurs. Force est de constater que si le néerlandais ne parvient toujours pas à se fixer et déterminer ce dont il a besoin, son interlocutrice règne en maîtresse de sa destinée. Elle semble avoir réussi sur tous les aspects : l’argent, la gloire, la reconnaissance. Tout ce qu’il a loupé. Tout ce qui constitue son passé lointain. Tout ce qu’il continue de chercher y ayant sacrifié, en vain. Cette réalisation crée un nœud dans sa gorge qu’il avale rapidement. L’optimisme et la joie continuent de toujours prendre le dessus pour cet européen. Il hoche la tête quand elle lui explicite la raison de sa présence, manifestement incapable de déléguer, et un léger sourire en coin déforme malicieusement ses traits. “Dans le contrôle.” constate-t-il. “Ah, vous autres américains, à toujours vouloir contrôler chaque aspect.” La malice continue de pépiter dans ses yeux tandis que sa voix se baisse d’un octave, ne laissant aucun champs libre à l’interprétation : “Alors qu’il est pourtant si plaisant de le perdre.”
Harvard lui paraît logique. Il ne se départit cependant pas de son sourire, estimant que n’importe quelle faculté en Europe lui est équivalente mais il ne voudrait pas la vexer davantage. La lionne est jolie à regarder mais ses coups de griffe sont dangereux. Ses crocs également, constate-t-il en restant bête quelques instants face à la pique qu’elle lui lance. Rapidement cependant l’amusement prend le dessus et il lève ses deux mains, comme un vulgaire voyou pris en flagrant délit. “Seulement quand elles sont jolies.” Ou qu’elles lui permettent d’avancer sa carrière. Elles ou leur mari, leur père, leur frère, bref toute personne pouvant l’aider en ce sens. “Et qu’elles le veuillent bien.” réplique-t-il à son tour. Wendy n’est pas la seule à pouvoir lancer des piques. “Sinon, je me rabat sur le mari.” Il termine de mettre son haut, se passe une main dans les cheveux, jetant un rapide coup d'œil sur le reflet de lui-même qui lui plaît avant de se rapprocher de la reine de glace tout en veillant à se maintenir à distance de ses griffes. “Peut-être devrais-je m’intéresser à la fille. Elle n’est pas de celle qu’on néglige.” L’espace d’un instant, il plonge son regard dans le sien sans le lâcher. Rien ne se passe d’autre que ce duel oculaire où chacun mesure sa force. En temps normal, il aurait déjà tenté un rapprochement physique. Mais Wendy n’est pas une fille normale. Elle serait bien capable de l’énucléer. “Cela a sans doute été mon erreur.” souffle-t-il avant de reprendre de manière plus assurée. “Et toi donc ?” Ses yeux finissent par glisser sur son annulaire. “Pas de partenaire duquel je pourrais te détourner ?”
@Wendy Witter
Harvard lui paraît logique. Il ne se départit cependant pas de son sourire, estimant que n’importe quelle faculté en Europe lui est équivalente mais il ne voudrait pas la vexer davantage. La lionne est jolie à regarder mais ses coups de griffe sont dangereux. Ses crocs également, constate-t-il en restant bête quelques instants face à la pique qu’elle lui lance. Rapidement cependant l’amusement prend le dessus et il lève ses deux mains, comme un vulgaire voyou pris en flagrant délit. “Seulement quand elles sont jolies.” Ou qu’elles lui permettent d’avancer sa carrière. Elles ou leur mari, leur père, leur frère, bref toute personne pouvant l’aider en ce sens. “Et qu’elles le veuillent bien.” réplique-t-il à son tour. Wendy n’est pas la seule à pouvoir lancer des piques. “Sinon, je me rabat sur le mari.” Il termine de mettre son haut, se passe une main dans les cheveux, jetant un rapide coup d'œil sur le reflet de lui-même qui lui plaît avant de se rapprocher de la reine de glace tout en veillant à se maintenir à distance de ses griffes. “Peut-être devrais-je m’intéresser à la fille. Elle n’est pas de celle qu’on néglige.” L’espace d’un instant, il plonge son regard dans le sien sans le lâcher. Rien ne se passe d’autre que ce duel oculaire où chacun mesure sa force. En temps normal, il aurait déjà tenté un rapprochement physique. Mais Wendy n’est pas une fille normale. Elle serait bien capable de l’énucléer. “Cela a sans doute été mon erreur.” souffle-t-il avant de reprendre de manière plus assurée. “Et toi donc ?” Ses yeux finissent par glisser sur son annulaire. “Pas de partenaire duquel je pourrais te détourner ?”
@Wendy Witter
(Kristofer Vermeer)
❝ I thought I needed space to find my balance. ❞ But I might need a hand and If you could be that I might need some help to find my balance.