Non, tu n'es pas pardonné. T'avais une tel effet sur moi que j'étais incapable de t'en vouloir, alors par principe, je préférais te faire croire le contraire. Quand je pense qu'au spring break, je me suis laissée faire par ta bouille adorable sans même m'en rendre compte. T'es arrivé comme un type un peu lourdingue qui ne voyait pas les signaux qui pourtant disaient que tu étais trop sur mon dos. Maintenant, j'essaie de me retenir pour ne pas être sur le tien sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'étais tombée éperdument amoureuse et j'avais peur de t'étouffer ou que tu te lasses. Je prenais ce que tu avais à m'offrir et surtout, je fais en sorte de te laisser l'espace suffisant pour respirer. S'il y avait bien une chose à laquelle j'avais oublié de penser, c'était à la possibilité de te voir disparaitre.
Mais là n'était pas la pensée du jour. Mon corps s'était électrifié d'un baiser, embrasé de ton contact que j'avais pourtant instauré. Accrochée à toi, je commençais à être à bout de souffle, m'obligeant a reculer un peu pour essayer de retrouver mes esprits. Réaliser que nous n'étions pas seuls dans cette piscine. " On devrait... " Je n'étais pas timide, j'avais simplement grandi avec l'habitude de devoir faire attention aux regards trop insistants et donc, à mes faits et gestes. " ... se calmer un peu... " que je chuchote en me laissant flotter tant bien que mal.
(Ethel Foley)
pretty isn't pretty •• sometimes i feel like i don't wanna be where i am, push away all the people who know me the best