I hold the lock and you hold the key ▬ ♪♫♪
Elle s’insupporte d’être à la lisière de chouiner, d’être dans cette chambre, de ne plus savoir si elle est encore énervée. Cette attraction et cette haine mélangée. La sensation d’être entre ses doigts qu’une simple poupée. D’elle, il peut faire ce qu’il veut, c’est là toute la vérité. « Tu serais prête à aller jusqu’où pour l’avoir, cette clef ? » Elle sourcille, l’expression froncée, incertaine de comprendre la question comme elle le devrait. Dans sa tête, ça tourne à l’envers, et dans son cœur, ca cogne avec une douloureuse ferveur.
Alors elle lève les bras, en signe d’abandon, de capitulation, « Venir t’allonger à coté ? » elle déglutit, pour relever à nouveau les paumes, innocente à sa façon, pour les faire claquer sur ses cuisses, condamnée par dévotion. Evidemment, ses yeux déclinent vers cette main qui tape le matelas, l’invite à le rejoindre. Comme l’idiote alcoolisée qu’elle est, elle tente de faire un mouvement de recul, mais tout ce qu’elle parvient à faire, c’est de vaciller. Tanguer comme si le sol s’amusait à branler sous ses pieds. Et prendre la décision de lui céder, tout du moins, à moitié, car en un mouvement circulaire, un brin ridicule, elle s’assoit sur le bord du lit, lui tournant le dos. Les paumes ancrées dans le molletonné, elle cherche à pallier quelques maux. Ceux des sentiments ainsi que ceux de l’alcool avilissant. « En fait ça te plaît. » De la torturer, et poursuivre la langue toujours autant déliée, « Ne pas m’inviter au bal, te pointer avec elle, m’abandonner dans ces foutues toilettes, » même si c’était elle qui avait soufflé le fait qu’elle souhaitait que ça s'arrête, « Puis cette soirée sur le bateau, » ça sort comme ça vient, un dégueulis verbal, des choses qui lui ont fait mal, « et maintenant la clef. » Piètre résumé. Elle lui en décoche une œillade, de biais, « Tu jubiles, pas vrai ? » et se laisse tomber, sa tête au niveau du flanc de l’étudiant, en un soupir, les paupières fermées. Elle aimerait tant savoir comment te détester.
Alors elle lève les bras, en signe d’abandon, de capitulation, « Venir t’allonger à coté ? » elle déglutit, pour relever à nouveau les paumes, innocente à sa façon, pour les faire claquer sur ses cuisses, condamnée par dévotion. Evidemment, ses yeux déclinent vers cette main qui tape le matelas, l’invite à le rejoindre. Comme l’idiote alcoolisée qu’elle est, elle tente de faire un mouvement de recul, mais tout ce qu’elle parvient à faire, c’est de vaciller. Tanguer comme si le sol s’amusait à branler sous ses pieds. Et prendre la décision de lui céder, tout du moins, à moitié, car en un mouvement circulaire, un brin ridicule, elle s’assoit sur le bord du lit, lui tournant le dos. Les paumes ancrées dans le molletonné, elle cherche à pallier quelques maux. Ceux des sentiments ainsi que ceux de l’alcool avilissant. « En fait ça te plaît. » De la torturer, et poursuivre la langue toujours autant déliée, « Ne pas m’inviter au bal, te pointer avec elle, m’abandonner dans ces foutues toilettes, » même si c’était elle qui avait soufflé le fait qu’elle souhaitait que ça s'arrête, « Puis cette soirée sur le bateau, » ça sort comme ça vient, un dégueulis verbal, des choses qui lui ont fait mal, « et maintenant la clef. » Piètre résumé. Elle lui en décoche une œillade, de biais, « Tu jubiles, pas vrai ? » et se laisse tomber, sa tête au niveau du flanc de l’étudiant, en un soupir, les paupières fermées. Elle aimerait tant savoir comment te détester.
LE 29 06 2022
Egypte Caire
Egypte Caire
(Haiwee Wind River)