I hold the lock and you hold the key ▬ ♪♫♪
Elle a trop bu, elle ne peut pas le nier, et elle oscille un peu en se concentrant pour marcher, quand elle se trimballe dans le couloir menant jusqu’à la porte indiquée. C’est peut-être stupide, mais le numéro, elle n’a pas besoin de le vérifier, dès lors qu’il lui a envoyé, ce fut comme s’il était, en elle, tatoué. Et rien qu’à cette idée, elle réprime une nausée. Haut le cœur engendré par le fait qu’elle s’en veut toujours autant d’être, par Sheng, impactée. Elle aimerait croire que l’affection peut rapidement s’effacer. Puis l’alcool a joué sur ses ressentiments, sur son cuisant agacement. Elle le jure, plus elle buvait, plus il s’est décuplé. Parce qu’il s’amuse avec elle, encore et comme à chaque fois, elle a juste mis trop de temps à réaliser cela. Haiwee, elle n’est qu’une candide poupée entre ses doigts.
Une marionnette qui rendrait Eloïse probablement dingue si elle la voyait emprunter ce chemin-là. Cependant, dans le fond, ce n’est pas comme si elle avait le choix. Récupérer la clef de sa propre chambre, elle se doit. Cette phrase, elle se la répète, pour qu’elle prenne tout son sens, afin qu’elle s’ancre dans les méandres présentes dans sa tête. Mais aussi pour se convaincre, peut-être. Une Haiwee pour une fois incapable d’être honnête. Car si elle y réfléchissait réellement, elle s’apercevrait que les autres options, elle les avait. Dormir dans la chambre de sa co-capitaine, listée en premier. Néanmoins elle parvient à hauteur du chiffre indiqué, trouvant qu’il est donc maintenant inutile de reculer, et puis, il y a toujours cette possibilité qu’il ne soit pas encore rentré de sa soirée équipier, et qu’elle puisse tout simplement retrouver sa clef et faire comme si ce moment n’avait jamais existé. Alors elle accroche ses doigts à la poignée, l’abaisse et ouvre la porte qu’il a sciemment laissé déverrouillée. A tâtons elle cherche l’interrupteur afin d’éclairer la pièce, une colombe quasiment aveugle qui se heurte avec violence le pied dans un meuble de l’entrée. « Chąąʼ.* » elle crache en ayant ce réflexe stupide de vouloir attraper son membre de ses doigts. Son équilibre mis à mal, finalement, elle prie pour qu’il ne soit pas là.
*merde
Une marionnette qui rendrait Eloïse probablement dingue si elle la voyait emprunter ce chemin-là. Cependant, dans le fond, ce n’est pas comme si elle avait le choix. Récupérer la clef de sa propre chambre, elle se doit. Cette phrase, elle se la répète, pour qu’elle prenne tout son sens, afin qu’elle s’ancre dans les méandres présentes dans sa tête. Mais aussi pour se convaincre, peut-être. Une Haiwee pour une fois incapable d’être honnête. Car si elle y réfléchissait réellement, elle s’apercevrait que les autres options, elle les avait. Dormir dans la chambre de sa co-capitaine, listée en premier. Néanmoins elle parvient à hauteur du chiffre indiqué, trouvant qu’il est donc maintenant inutile de reculer, et puis, il y a toujours cette possibilité qu’il ne soit pas encore rentré de sa soirée équipier, et qu’elle puisse tout simplement retrouver sa clef et faire comme si ce moment n’avait jamais existé. Alors elle accroche ses doigts à la poignée, l’abaisse et ouvre la porte qu’il a sciemment laissé déverrouillée. A tâtons elle cherche l’interrupteur afin d’éclairer la pièce, une colombe quasiment aveugle qui se heurte avec violence le pied dans un meuble de l’entrée. « Chąąʼ.* » elle crache en ayant ce réflexe stupide de vouloir attraper son membre de ses doigts. Son équilibre mis à mal, finalement, elle prie pour qu’il ne soit pas là.
*merde
LE 29 06 2022
Egypte Caire
Egypte Caire
(Haiwee Wind River)