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" Fame Hooker ..."
— feat. briony —
Lorsqu’on y réfléchissait bien, j’avais bien plus d’amis, de connaissances chez les petites grenouilles vertes que dans ma propre confrérie. Disons que j’aimais les Dunsters bien plus que tout au monde et que je ne me voyais pas quitter cette maison pour aller dans une autre, mais par moment je ne cessais de me poser des questions quant à la nature de ma présence chez les jaunes. D’accord, j’étais une excellente élève avec énormément d’ambition, mais mes points commun avec la maison du soleil s’arrêtait là. Niveau caractère, j’avais plutôt tendance à me rapprocher des Mather et de la maison de ma sœur, de Briony, de Konrad, de Gwen. Je préférais ne pas y penser pour l’instant car quitter les jaunes était tout simplement inconvenable à mes yeux. Je n’étais pas une lâcheuse, même pour tout l’or du monde. Notre discussion dérapait sur la façon dont Briony s’amusait au lit avec son mec, Hendrix. Je n’avais pas spécialement envie de connaître la nature de leurs parties de jambes en l’air. Je n’étais pas vicieuse à ce point-là et puis de toute façon, la vie sexuelle des autres c’était marrant uniquement lorsque le mec avait une nouille chinoise et les nanas folles amoureuses, comme Briony, ne disait pas ce genre de chose sur leurs mecs donc, ce n’étais pas drôle de parler de Briony et Hendrix au lit. Alors, j'dirai rien ! Un sourire s’emparait de mes lèvres alors que je lui faisais un clin d’œil avant même de me tourner pour commander deux nouveaux verres. Plutôt mignons le serveur. Je lui adressais même un sourire aguicheur et provocateur qu’il me rendait. Et pourquoi je ne rentrerais pas avec lui ce soir ? Quelle bonne idée. La prochaine, c'est moi qui paie ! Madame la présidente me tirait de mes rêveries en parlant et d’ailleurs, je lui faisais un signe de la main du genre oublie et me fais pas chier avant de rajouter à voix haute : « Ouai, ouai dans tes rêves peut-être. » Sinon, je comprenais bien mieux son élan d’affection soudaine et je ne pouvais m’empêcher de la prendre dans mes bras comme le ferait une mère poule. Figures toi que j'ai rien foutu de l'année, donc ils m'ont enlevé ma bourse. Puis que j'sois mather, ça a pas dû aider non plus. J’arquais un sourcil tout en observant ma camarade. « Me parle pas de discrimination envers les Mathers, tout le monde veut rejoindre cette confrérie en début d’année tsei. » Je lui adressais alors un sourire amusé avant d’attraper mon sac et de fouiller dedans pour en sortir un petit sachet en plastique, du tabac et des feuilles à rouler. « En tout cas, ce soir, tu viens de me donner une raison de faire la fête. » Sourire jusqu’aux oreilles, je posais le tout sur le comptoir, laissant mon sac tomber à mes pieds pour sortir une feuille et un peu – beaucoup – de ce que contenait le sachet en plastique. Les regards tout autour ? Je n’en avais rien à foutre.
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