Briony & Ocyllie ♠ « Fame Hooker ... »

Lord Hobo ou l’un des bars de la ville que je connaissais le mieux. Il y avait une soirée spéciale ce soir et je comptais bien faire partie de la fête, comme à chaque fois d’ailleurs. Je terminais de me faire belle, ou du moins de ne me rendre encore plus somptueuse que ce que je l’étais déjà, en terminant d’ajuster ma tenue, mettant mes formes en valeur, ainsi que mon maquillage. Ma coiffure ? J’aimais laisser mes cheveux libres et faire profiter le monde entier de leurs magnifiques ondulations naturelles. Un brin de parfum et me voilà prête à profiter au maximum de ma musique, de l’alcool, des hommes, des femmes et de tout le reste. Le bar était plein a craqué ce soir. L’ambiance rock’n roll des années 80 avait l’air d’avoir attiré les foules. Bien joué au patron du bar pour le thème de la soirée. Je ne voyais personne de connu pour le moment, mais cela ne me stoppait pas donc mon envie de faire la fête. Je m’accrochais du bar, posais mes fesses sur un tabouret en bois avant de commander un bon whisky. Quoi de plus rock ? Oh plein de chose me diriez-vous, mais là je voulais commencer tout doucement. Je le vidais d’un trait avant d’en commander un nouveau. La direction était plutôt cool ici. Du coup, j’attrapais mon paquet de clope pour en sortir une, l’allumer et commencer à laisser le cancer s’installer tout doucement au fond de moi. La plus verte de tous les Dunsters, croyez-moi.

Ocyllie & Briony

J'commençais vraiment à retrouver le moral m'voyez ? J'en avais fini avec mes périodes suicide et compagnie. Ca faisait plus d'une semaine que j'm'étais rien fait sur les bras et en plus de cela, vous savez quoi ? Je remange mais surtout je me remets à sourire. Et j'crois qu'avec moi, tout le monde a pu croire au moins un instant, que c'était foutu, que jamais j'essayerais d'aller de l'avant huhu. Mais non, grâce à leur aide, de mes proches j'veux dire, d'Hendrix, de Jude, de Keyla, d'Abygaëlle, de Konrad ect j'vais pas tous les citer non plus, faut pas déconner, ça va mieux. Pis, on va pas s'le cacher. A midi, j'avais reçu un chèque anonyme du montant d'un semestre sur Harvard. Autant dire que pour moi qui avait perdu ma bourse d'études c'était le jackpot. Si ça avait été une ou un de mes proches, j'aurai refusé direct, ne voulant pas reçevoir d'aide. Mais là, si j'encaissais pas ce chèque qui était pour moi, rien que pour moi à la base, il allait dans les caisses d'Harvard. Et hors de question que ces enfoirés récupèrent plus de vingt milles dollars m'm'voyez. C'était donc de bonne humeur que j'me rendais au Lord Hobo ce soir. J'voulais penser à rien d'autre qu'à moi et au bonheur que j'me devais de ressentir après tout ce malheur. Soirée rock'n'roll, d'après des potes, c'est parfait quoi. J'étais arrivée dans mes heures habituelles. L'ambiance était déjà au rendez-vous et certains avaient quand même déjà pas mal picolés vu leurs rires pervers. En général, quand j'arrive dans un endroit comme ça, j'essaie direct de repérer les gens que j'connais et là.. bingo héhé. Une Ocyllie déjà sur un tabouret. Elle commence fort. Un sourire aux lèvres, j'pris le tabouret à côté d'elle et montra au serveur que j'voulais la même chose que ce qu'il y avait d'antan dans le verre de la Dunster. Tu déprimes à être toute seule comme ça ou tu savais que j'allais venir te voir tel le Messie le sauveur ? dis-je en rigolant un peu.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH

Tu déprimes à être toute seule comme ça ou tu savais que j'allais venir te voir tel le Messie le sauveur ? La voix féminine qui s’élevait à côté me faisait sursauter. Je lâchais presque mon verre, l’envoyant valser à l’autre bout du bar, mais par chance mon bras retenait sa course. Je levais la tête ayant envie de blâmer cette pauvre jeune femme qui pensait me faire plaisir en venant me voir. Enfin, peut-être que la nana parlait au mec qui se trouvait, tout seul, à deux tabourets de moi. C’était à ce moment-là que mon regard se posait sur une petite brunette que je connaissais plutôt bien pour l’avoir côtoyer plus d’une fois depuis mon retour de Thaïlande. Briony, la présidente des crapauds. Un sourire s’emparait de mes lèvres alors que je l’observais quelques secondes, juste le temps qu’elle commande un verre, la même chose que moi. Quelle recopieuse cette nana, mais cela ne faisait qu’intensifiait mon sourire avant que je ne me décide enfin à prendre la parole. « Premièrement, qui te dis que je suis toute seule ce soir ? » Je lui jetais un regard espiègle avant de laisser un rire s’échapper dans les airs et de reprendre : « Deuxièmement, j’étais certaine que tu allais venir me voir, sachant que tu ne peux plus te passer de ma petite personne. » Oui j’en rajoutais pour valoriser la garce que j’étais, mais que voulez-vous si je ne me complimente pas moi-même, personne ne le fera pour moi. Je finissais par tendre un billet au serveur pour payer le verre de Briony avant de la pointer d’un index accusateur. « Troisièmement, que fais-tu toute seule ce soir alors que tu passes ton temps coller à ton mec ces derniers temps ? » Oui, j’étais curieuse et alors ?

Ca m'faisait vraiment du bien de me sentir légère comme ça, sans de pression sur mes épaules. J'allais rester sur Harvard, j'allais rester près des miens, bon sang, j'peux pas être plus heureuse. Mes envies suicidaires s'éloignaient vraiment et j'allais devoir prévenir mes amis proches que tout s'arrangeaient, que la vraie Briony revenait petit à petit. Pour mon plus grand bonheur. Tant pis ce que pensent les autres, j'vis ma vie d'abord. « Premièrement, qui te dis que je suis toute seule ce soir ? » Mon rire se joignit à celui d'Ocyllie. J'avais bien fait de venir la voir quelques instants avant de retourner sur Harvard. J'voulais juste laisser couler un peu ma joie avant d'aller vraiment sauter dans les bras de mes amis, de mon petit ami. « Deuxièmement, j’étais certaine que tu allais venir me voir, sachant que tu ne peux plus te passer de ma petite personne. » Je ris une nouvelle fois. J'connaissais la Dunster depuis le spring break seulement mais j'admirais quand même depuis toujours son sens de la répartie vraiment impressionnant. Des fois, elle me laissait vraiment bouche bée. « Troisièmement, que fais-tu toute seule ce soir alors que tu passes ton temps coller à ton mec ces derniers temps ? » me demanda t-elle juste après m'avoir payé ma boisson. Aw qu'elle est adorable. Elle a des trucs à s'faire pardonner ou bien ? Je baissa mon regard vers son doigt accusateur qui m'fit encore plus sourire. Elle est excellente c'te fille j'vous promets. Je pris une gorgée de mon verre, pour goûter, avant de me tourner vers Ocyllie. Alors, alors.. tu es toute seule parce que t'es touuuujours accompagnée en général, non ? Pour moi, Ocy, elle pourrait carrément être une des reines d'Harvard, si elle le voulait. Elle avait déjà sa petite cour en plus. Ensuite, oui, j'plaide coupable, j'suis totalement dépendante de ta petite personne. T'es tellement parfaite en même temps, qui n'aurait pas envie de trainer avec toi, dis moi ? Je replaça une mèche derrière mon oreille, avant de croiser mes jambes, me tournant légèrement vers le reste de la salle pour voir un peu l'ambiance qu'il y avait. J'vais rejoindre Hendrix t'inquiète donc pas.. j'dois juste faire descendre toutes les émotions avant d'aller le rejoindre. Ca m'évitera de lui faire peur avant de lui sauter dans les bras, t'vois ? dis-je avec un grand sourire. Je descendis du tabouret, me mettant debout. Je pris la main d'Ocy pour la forcer à descendre à son tour avant de la prendre dans les bras, la serrant très fort, limite en faisant des petits sauts sur place. J'étais heureuse de rester à Harvard. En fait, la Dunster devait absolument rien comprendre, vu que je ne l'avais pas mise au courant de ma situation financière. Tu sais que j't'aime toi ?

Briony Silver. Je ne la connaissais pas depuis longtemps, depuis le Spring Break pour être plus exacte, mais je n’arrivais plus à me passer de sa petite personne. Je l’avais découverte au fond du seau après sa rupture avec Hendrix et déjà j’appréciais la personne, mais cette nouvelle facette de sa personnalité que j’apercevais, le visage d’une nana pleine de vie, qui saute sur place pour un rien et qui ne pense qu’à s’amuser, et non plus à se tailler les veines en espérant voir revenir l’homme qu’elle aime, et bien j’aimais encore plus. Rien que sa présence à mes côtés me faisait sourire. Elle était tout simplement parfaite et je pouvais bien mieux comprendre pourquoi c’était elle la présidente des verts. Ce que j’aimais le plus chez elle ? Le fait qu’elle ne se laisse pas vraiment marcher sur les pieds alors qu’elle n’était pas agressive, alors qu’elle semblait aussi douce qu’un roudoudou. Alors, alors.. tu es toute seule parce que t'es touuuujours accompagnée en général, non ? Ses mots me faisaient sourire. Il était vrai que je n’étais que très rarement toute seule sur le campus. Je me baladais toujours avec mes prétendants à mes pieds, mais que voulez-vous, il fallait bien que je m’amuse un petit peu de cette situation et puis une princesse telle que moi a besoin de tout un tas de chevaliers pour la servir. « Bon d’accord, je l’avoue, je suis venu ici toute seule dans l’espoir de faire la rencontre d’un tout nouveau garçon à me mettre sous la dent, voire peut-être plusieurs. » Le sourire que je portais sur les lèvres ne faisait que s’intensifiait alors que je lui adressais un clin d’œil espiègle. Elle reprenait. Ensuite, oui, j'plaide coupable, j'suis totalement dépendante de ta petite personne. T'es tellement parfaite en même temps, qui n'aurait pas envie de trainer avec toi, dis moi ? Un compliment ? Là, mon sourire devenait carrément confiant, mais je ne pouvais pas rester insensible face à une telle flatterie et je m’empressais même de lui répondre : « Effectivement, tu n’as pas tort. Je suis même certaine que je suis l’une des nanas les plus populaires du campus en fait et cela expliquerait le nombre incalculable de mecs, et de nanas, qui me courent après. » Oui, ma tête allait très bien et non elle n’était pas encore sur le point de ressembler à un melon. Quoi que. J'vais rejoindre Hendrix t'inquiète donc pas.. j'dois juste faire descendre toutes les émotions avant d'aller le rejoindre. Ca m'évitera de lui faire peur avant de lui sauter dans les bras, t'vois ? Alors là, je n’étais pas du tout d’accord avec elle et je le lui faisais savoir avec ma petite grimace tout droit sorti d’un film d’horreur. « Lui faire peur ? Hé oh, il est bien mignon ton mec, mais il doit d’accepter comme tu es et cela dans n’importe quel moment, donc si tu lui fiche la trouille parfois et bien il n’a qu’à se casser ailleurs avant de se rendre compte qu’il a perdu une nana extraordinaire. Tu ne vas pas non plus te plier à ses exigences, la liberté de la femme, t’y penses à ça ou pas ? » Bon d’accord, je partais peut-être un petit peu loin là, mais que voulez-vous je ne pouvais pas me résigner à voir une nana se plier aux volontés de son mec et puis, il n’avait pas besoin de parler le petit Hendrix, parce que il n’était pas mieux par moment. Je n’avais même pas le temps de réfléchir une seconde de plus que Briony me tirait de mon tabouret pour me prendre dans ses bras. Tu sais que j't'aime toi ? Elle sautillait sur place et moi je me demandais ce qu’elle faisait, mais mes habituelles répliques sortant de ma bouche comme ça du tac au tac ne tardaient pas à faire leur apparition. [color=crimson] « Briony, t’es malade ou bien t’es en train de m’avouer que tu es folle amoureuse de moi là ? »[color] Je me reculais légèrement, l’observant avec un sourire espiègle sur les lèvres. Un peu d’amusement n’a jamais fait de mal à personne.

« Bon d’accord, je l’avoue, je suis venu ici toute seule dans l’espoir de faire la rencontre d’un tout nouveau garçon à me mettre sous la dent, voire peut-être plusieurs. » Ca, c'est du Ocyllie tout craché, vous voyez ? Elle, elle s'fait plaisir tout le temps, quand elle veut. Elle profite de la vie, de sa jeunesse puis de sa beauté quoi. On va nier qu'elle est juste sublime hein. Dans c'cas, j'pense que tu vas pas repartir toute seule.. SI ça s'trouve, elle avait même déjà fait ses repérages et j'étais juste venue au mauvais moment, en digne troll que je suis. Toujours de toute façon, j'ai ce don d'embêter les gens que voulez-vous ? Mais ça m'fait rire, c'est l'essentiel, non ? « Effectivement, tu n’as pas tort. Je suis même certaine que je suis l’une des nanas les plus populaires du campus en fait et cela expliquerait le nombre incalculable de mecs, et de nanas, qui me courent après. » Je rigola en entendant ça. Sérieux, je me demanderai toujours pourquoi Ocyllie ne tourne pas Mather. Elle a tout pour, j'vous promets. Mais j'suis sûre aussi. C'pour ça que j'traîne avec toi, juste pour ma réputation t'vois ? Ca rend mieux d'être pote avec Ocyllie Nicolson tu comprends ? L'année prochaine, j'sais pas dans quelle confrérie mais j'suis certaine qu'elle sera présidente vu son charisme et tout. J'mise sur elle dans tous les cas. « Lui faire peur ? Hé oh, il est bien mignon ton mec, mais il doit d’accepter comme tu es et cela dans n’importe quel moment, donc si tu lui fiche la trouille parfois et bien il n’a qu’à se casser ailleurs avant de se rendre compte qu’il a perdu une nana extraordinaire. Tu ne vas pas non plus te plier à ses exigences, la liberté de la femme, t’y penses à ça ou pas ? » Alors là, j'éclata tout simplement de rire. Elle me tue cette fille avec sa répartie de ouf, elle me tue. J'acquiesça à sa dernière question, bien sûr que j'y pensais à ma liberté, faut pas s'en faire pour ça. Et j'pense pas qu'Hendrix m'accepterait pas si j'lui fais peur, au contraire, j'crois que maintenant il est résigné avec mes sautes d'humeur tout juste incroyables et pas du tout prévisible. Ca doit être super galère n'empêche. « Briony, t’es malade ou bien t’es en train de m’avouer que tu es folle amoureuse de moi là ? » J'avais un grand sourire sur les lèvres. J'venais tout juste de prendre la Dunster dans mes bras, juste parce que j'étais heureuse et lui dire que je l'aimais. Aw, elle était vraiment dans les privilégiés, c'pas à tout le monde que j'suis là. Tu l'prends comme tu veux ! Je ris à nouveau, qu'est-ce que ça m'faisait du bien j'vous jure. J'suis heureuse Ocyllie, tout simplement heureuse, alors faut que j'exprime ma joie. Comme ça, elle sera ptete un peu atténuée quand j'serai avec Hendrix tu comprends ? Je me reposa sur mon tabouret avant de reprendre. Vu que tu dois rien capter, je t'explique. J'étais sur le fil pour rester ici l'année prochaine et pas retourner chez moi. Et là, talleur, j'ai appris que j'pourrais rester. Ce qui veut dire que j'peux continuer à être avec Hendrix, mes amis et tout. Pas obligée de tout quitter. Le bonheur, c'est vraiment génial.

Que dire sur Briony mise à part qu’en très peu de temps j’ai appris à la connaître, à l’apprécier et à ne plus pouvoir me passer d’elle. La preuve, sa présence à me côté, ce soir, ne me dérangeait pas du tout alors qu’en général, lorsque j’étais en mission drague, je préférais être seule et j’envoyais bouler toutes les connaissances qui venaient se coller à moi juste pour me faire chier. Nous papotions de tout et rien, s’échangeant des sourires, se lançant des petites réflexions toutes mignonnes, se faisant des compliments. Dans c'cas, j'pense que tu vas pas repartir toute seule.. Le sourire espiègle que je portais sur mes lèvres ne faisait que s’intensifier. Je croisais mes jambes l’une par-dessus l’autre tout en me redressant très légèrement, prenant mon air le plus aguicheur possible. « Et je compte bien de ne pas repartir toute seule, attends je ne compte pas n’ennuyer et finir toute seule dans mon lit ce soir. » Un haussement de sourcil et j’avalais une gorgée d’alcool. Sûre de moi, je ne pouvais pas rien faire d’autre que de lui sourire alors que notre conversation se poursuivait. Mais j'suis sûre aussi. C'pour ça que j'traîne avec toi, juste pour ma réputation t'vois ? Ca rend mieux d'être pote avec Ocyllie Nicolson tu comprends ? Encore une fois, mon sourire s’intensifiait. Elle ne pouvait pas me faire plus plaisir qu’en me disant cela. Je n’étais pas spécialement certaine que je sois l’une des nanas les plus en vogue du moment sur le campus, mais j’aimais bien me faire croire que je pouvais, sans aucun soucis, être l’une des figures emblématiques de Harvard. « Tu dis ça, mais pense à toutes les personnes qui rêvent de traîner à nos côtés à toutes les deux. Silver et Nicolson les deux incontournables de Harvard. » Je lui adressais un clin d’œil. Un moyen comme un autre de lui montrer que je pensais qu’elle était une personne importante aux yeux de tous sur le campus et qu’être à ses côtés était un véritable honneur. Sinon, Hendrix venait sur la table de notre discussion. Elle ne me répondait pas et se contentait d’éclater de rire à mes paroles. Je me demandais bien ce qu’elle pouvait penser, mais je ne disais rien, je me contentais d’arquais un sourcil tout en l’observant, avant qu’elle ne se leve pour me prendre dans ses bras et que j’en sois complètement retourné. Tu l'prends comme tu veux ! Euh, oui merci, mais là j’étais sur le point de le prendre comme quelqu’un qui me fait une déclaration d’amour. J'suis heureuse Ocyllie, tout simplement heureuse, alors faut que j'exprime ma joie. Comme ça, elle sera ptete un peu atténuée quand j'serai avec Hendrix tu comprends ? Non je ne comprenais pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout en fait. D’ailleurs mon expression devait le lui montrer, tout comme mes paroles : « Si ta joie est retombée lorsque tu te trouves en sa compagnie et bien je le plains le pauvre, il doit vraiment se faire chier. » Beh quoi, c’était la vérité après tout. Vu que tu dois rien capter, je t'explique. J'étais sur le fil pour rester ici l'année prochaine et pas retourner chez moi. Et là, talleur, j'ai appris que j'pourrais rester. Ce qui veut dire que j'peux continuer à être avec Hendrix, mes amis et tout. Pas obligée de tout quitter. Tout venait s’éclairer dans mon esprit. C’était à présent à mon tour de la prendre dans mes bras, de la serrer tout contre moi en sautillant sur place. « Mais tu comptais me le dire quand espèce de petit pois va ?! C’est juste trop bien que tu sois sure de pouvoir rester l’an prochain. Que tu sois proche de Hendrix, à la limite on s’en fiche, c’est ton mec quoi qu’il arrive tu serais resté proche de lui, mais une chose est sûre du tout, rien ne pourra t’éloigner de moi. »

En fait, à la base, j'voulais pas rester longtemps dans c'bar. De toute façon, mes plans n'ont pas changés. J'reste encore cinq minutes ou dix minutes maximum puis je m'en vais. Disons que j'dois aller rejoindre Hendrix et que j'étais venue ici.. en fait, j'sais même pas pourquoi. J'crois que j'avais quand même un peu l'appréhension de lui dire la nouvelle, peur de sa réaction tout simplement. Vous savez, même si on s'était remis ensemble, j'avais touuuujours l'impression d'être en période de test, c'est vraiment.. agaçant comme sentiment. « Et je compte bien de ne pas repartir toute seule, attends je ne compte pas n’ennuyer et finir toute seule dans mon lit ce soir. » Naturellement, c'pas Ocyllie Nicolson qui finirait sa soirée seule. Quand j'vous dis que c'est une vraie Mather. J'acquiesça, ne répondant pas et préférant enchaîner sur le deuxième point. « Tu dis ça, mais pense à toutes les personnes qui rêvent de traîner à nos côtés à toutes les deux. Silver et Nicolson les deux incontournables de Harvard. » Jolie manière de me renvoyer le compliment même si je n'en avais pas eu besoin. Chuis pas le genre de personnes à qui on doit flatter un égo pour pouvoir mieux s'entendre avec après. J'suis pas une Eliot moi. Mais ça m'faisait plaisir. Ils doivent s'compter par dizaine, j'en suis certaine. lui dis-je avant de l'écouter m'parler d'Hendrix sans pour autant lui répondre mais plutôt la prendre dans mes bras. Ayé, ma joie éclatait au grand jour, fallait que je m'exprime un peu depuis l'temps que j'attendais ça. Même si j'avais un peu crié dans la rue, normal quoi. « Si ta joie est retombée lorsque tu te trouves en sa compagnie et bien je le plains le pauvre, il doit vraiment se faire chier. » J'arqua un sourcil en entendant ça. Oh non, crois-moi, il s'fait jamais chier, au contraire. Même si la joie est retombée, elle ne le sera pas complètement et dès que j'vais commencer à lui parler de cette nouvelle, ça va revenir. Ca revient au même. On avait quand même des caractères forts et tout donc bon.. ça allait beaucoup en disputes. J'expliqua ensuite à Ocyllie ce qui s'passait enfin vraiment, pour qu'elle comprenne. Dès que cela fut fait, la belle Dunster me prit dans ses bras ce qui eut le don de m'rendre encore plus heureuse. « Mais tu comptais me le dire quand espèce de petit pois va ?! C’est juste trop bien que tu sois sure de pouvoir rester l’an prochain. Que tu sois proche de Hendrix, à la limite on s’en fiche, c’est ton mec quoi qu’il arrive tu serais resté proche de lui, mais une chose est sûre du tout, rien ne pourra t’éloigner de moi. » C'est pas si sûr. Les couples loin des yeux mais près du coeur, faut laisser ça aux poètes hein. J''suis dans le concret et j'pense qu'on aurait pas tenu même si les sentiments étaient supers forts. Mais le reste de sa logique me fit super plaisir. Eh voui, j'reste près de toi ! Je te l'ai pas dit car j'en ai presque pas parlé t'vois ? J'préférais trouver une solution et voilà qui est fait ! Maintenant, pu personne pourra m'vivre d'Harvard, chuis sûre de rester dans la place un ptit moment ! lui dis-je avec un sourire avant de me tourner vers le serveur pour redemander une tournée. On devait féter ça !

Moi, je n’étais venu ici ce soir que pour m’amuser, que pour mettre mes talents d’aguicheuse en avant et repartir au bras d’un jeune homme ou d’une jeune femme, voire peut-être même d’un jeune homme et d’une jeune femme, je n’étais pas jalouse, il me fallait simplement avoir toute l’attention sur moi, être l’amusement principal de toutes mes conquêtes. Je ne pensais plus vraiment à mon objectif premier maintenant que je discutais avec Briony. C’était comme si j’étais en train de retrouver une très bonne amie de longue date. Nous ne cessions de nous faire des compliments tout en nous autant dans les bras l’une de l’autre. Tout autour de nous, les gens devaient nous prendre pour des folles, mais je n’en avais strictement rien à faire. Ils doivent s'compter par dizaine, j'en suis certaine. Un nouveau sourire naquit au bord de mes lèvres alors que je portais mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée. L’alcool me brulait la gorge, mais je n’en avais strictement rien à faire. Je ne répondais pas et je me contentais de l’observer du coin de l’œil avant qu’elle ne me prenne dans ses bras et que je ne comprenne pas grand-chose. Il fallait bien deux bonnes grosses minutes avant qu’elle se décide à m’expliquer ce qui lui passait par la tête et de là s’enchainait tout un tas d’évènements pas vraiment explicables. Oh non, crois-moi, il s'fait jamais chier, au contraire. Même si la joie est retombée, elle ne le sera pas complètement et dès que j'vais commencer à lui parler de cette nouvelle, ça va revenir. Ca revient au même J’écarquillais les yeux, regardais droit devant moi avant de faire une grimace. « Oui beh je ne veux même pas savoir comment se traduit votre joie commune lorsque vous êtes ensemble si tu vois ce que je veux dire hein. » Que voulez-vous, je ne pouvais pas garder ma langue dans ma poche face à une telle situation. Tant pis, je n’en avais rien à faire de comment elle allait prendre la chose, et puis de toute façon j’étais presque certaine que me propos allaient la faire sourire, voire rire aux éclats. Eh voui, j'reste près de toi ! Je te l'ai pas dit car j'en ai presque pas parlé t'vois ? J'préférais trouver une solution et voilà qui est fait ! Maintenant, pu personne pourra m'vivre d'Harvard, chuis sûre de rester dans la place un ptit moment ! J’étais vraiment contente qu’elle reste à Harvard et je ne pouvais pas le lui cacher. Je lui sautais dans les bras, lui faisant même un petit bisou sur la joue. « Hé mec, deux autres verres. » Ouai je passais une nouvelle commande et une fois les verres sur le comptoir et un billet tendu au serveur, j’attrapais un verre et le levais légèrement. « Alors à cette bonne nouvelle et faudra quand même que tu m’explique ce bordel de t’as faillis partir pour de bon hein. » Et bim une gorgée dans le gosier.

J'aimais passer du temps avec Ocyllie, sincèrement. Parce que elle, contrairement à d'autres étudiantes d'Harvard ou même étudiants, ne faisons pas de discrimination envers les garçons, elle était pas superficielle. Certes, elle avait son petit caractère qu'il fallait supporter, une certaine manière de parler, très franche et très directe, mais c'est ça qui faisait son charme. Elle était vraie et nature et de nos jours, des gens comme elle, ça s'faisait rare. En résumé, on pourrait dire que la Dunster est une perle. Maiiiis j'lui dira pas, sinon, elle va prendre la grosse tête, m'voyez ? « Oui beh je ne veux même pas savoir comment se traduit votre joie commune lorsque vous êtes ensemble si tu vois ce que je veux dire hein. » Je souris doucement, en me mordant la langue pour ne pas rigoler. Ouai bon, chais pas si elle avait été au courant de mes soucis au lit avant qu'on soit de nouveau ensemble lui et moi. En fait, c'était vraiment tout récent qu'on.. s'amusait.. chais pas si on peut l'tourner comme ça du tout, c'est vraiment bizarre comme situation. Alors, j'dirai rien ! lui dis-je en rigolant. Par la suite, Ocyllie se tourna vers le barman et fut plus rapide que moi pour prendre commande. « Hé mec, deux autres verres. » Sérieux, elle est vraiment géniale c'te meuf. Ceux qui la connaissent pas loupent quelque chose. La prochaine, c'est moi qui paie ! Nos verres arrivèrent plutôt rapidement et la jeune femme leva le sien légéèrement. J'en fis de même, grand sourire sur les lèvres. « Alors à cette bonne nouvelle et faudra quand même que tu m’explique ce bordel de t’as faillis partir pour de bon hein. » J'acquiesçais avant de prendre une gorgée. Putain, ça faisait vraiment du bien ça. Figures toi que j'ai rien foutu de l'année, donc ils m'ont enlevé ma bourse. Puis que j'sois mather, ça a pas dû aider non plus. Fallait être réaliste pour le coup.