William écouta d’une oreille dubitative le son de la ceinture de sécurité qui se détachait et reprenait sa place derrière le siège, avant que cette même oreille ne reçoive la visite inattendue (et ô combien suspicieuse, maintenant qu’il y repensait) d’une main aussi chaleureuse que délicate.
Pris de court et n’osant pas trop se débattre, de peur d’envoyer la blonde valser d’un côté à l’autre du siège arrière, il se contenta de se crisper légèrement et de tenter d’éloigner un tant soi peu sa tête du centre de la voiture.
Il regretta amèrement son manque de combattivité lorsque, quelques secondes plus tard, elle lui hurla dans les oreilles. Sous la surprise et la douleur, il ne put s’empêcher de donner un petit coup de volant, avant de se prendre l’oreille droite dans la main et de grimacer de douleur un bon moment.
Le seul point positif de tout ça, pensa-t-il, c’est que si elle élevait le niveau d’agression, c’est probablement parce qu’elle sentait être en train de perdre le contrôle. Une victoire qu’elle lui faisait payer bien cher…
La suite le laissa encore plus estomaqué. Rêvait-il où venait-elle candidement de lui avouer de vive voix avoir séquestré une jeune femme ? Cela remettait absolument tout en perspective… Il ne pouvait pas ramener chez sa sœur quelqu’un d’aussi volatil que cela. Si les choses finissaient par tourner mal et que, par il ne savait quel caprice, elle décidait de s’en prendre à elle lors de son retour sur Boston, il ne pourrait pas se le pardonner.
« Je suis content d’entendre que nous arrivons à nous comprendre. Nous progressons. »
William devait la tenir aussi éloigné de sa vie que possible, tout en trouvant une façon de demeurer dans celle de Théodora. Il dût donc rapidement improviser un plan B.
« Vous savez quoi ? Moi aussi, je vais faire un geste de bonne foi. Parce que c’est une peu comme ça que ça fonctionne, dans le monde des adultes. Si vous me promettez de demeurer raisonnable, et qu’il vous reste du champagne à la maison, je vous ramène chez vous. Dans votre grand lit. »
De toute ses idées foireuses, celle-ci trônait en tête du palmarès. Mais dans le moment et compte-tenu de ces plus récentes révélations, c’est tout ce qui lui vint en tête pour conserver ce lucratif contrat.
« Mais il y a un mais. Je vais avoir besoin d’une clé. Et d’une chambre. »
Pris de court et n’osant pas trop se débattre, de peur d’envoyer la blonde valser d’un côté à l’autre du siège arrière, il se contenta de se crisper légèrement et de tenter d’éloigner un tant soi peu sa tête du centre de la voiture.
Il regretta amèrement son manque de combattivité lorsque, quelques secondes plus tard, elle lui hurla dans les oreilles. Sous la surprise et la douleur, il ne put s’empêcher de donner un petit coup de volant, avant de se prendre l’oreille droite dans la main et de grimacer de douleur un bon moment.
Le seul point positif de tout ça, pensa-t-il, c’est que si elle élevait le niveau d’agression, c’est probablement parce qu’elle sentait être en train de perdre le contrôle. Une victoire qu’elle lui faisait payer bien cher…
La suite le laissa encore plus estomaqué. Rêvait-il où venait-elle candidement de lui avouer de vive voix avoir séquestré une jeune femme ? Cela remettait absolument tout en perspective… Il ne pouvait pas ramener chez sa sœur quelqu’un d’aussi volatil que cela. Si les choses finissaient par tourner mal et que, par il ne savait quel caprice, elle décidait de s’en prendre à elle lors de son retour sur Boston, il ne pourrait pas se le pardonner.
« Je suis content d’entendre que nous arrivons à nous comprendre. Nous progressons. »
William devait la tenir aussi éloigné de sa vie que possible, tout en trouvant une façon de demeurer dans celle de Théodora. Il dût donc rapidement improviser un plan B.
« Vous savez quoi ? Moi aussi, je vais faire un geste de bonne foi. Parce que c’est une peu comme ça que ça fonctionne, dans le monde des adultes. Si vous me promettez de demeurer raisonnable, et qu’il vous reste du champagne à la maison, je vous ramène chez vous. Dans votre grand lit. »
De toute ses idées foireuses, celle-ci trônait en tête du palmarès. Mais dans le moment et compte-tenu de ces plus récentes révélations, c’est tout ce qui lui vint en tête pour conserver ce lucratif contrat.
« Mais il y a un mais. Je vais avoir besoin d’une clé. Et d’une chambre. »
(William Bennett)
Power is a cruel Master
No light, no light in your bright blue eyes. I never knew daylight could be so violent. A revelation in the light of day. You can't choose what stays and what fades away