I paint the ceiling so that you know (tw)

with @Matian Escamilla

mardi 21 juin, caesar's Y a parfois des bonheurs qui ne s'expliquent pas. Quelque fois, on ne sait même pas vraiment qu'ils sont là mais on s'en rend enfin compte quand on se sent heureux. C'est presque indescriptible ce sourire sur nos visages, nos yeux qui se plissent sous les rires, sous ces émotions si fortes. Mais c'est toi. C'est toi mon bonheur. C'est ta présence qui fait battre mon coeur à son rythme propre. Comment un autre être peut-il avoir autant de contrôle sur moi ? Incompréhension mélangé de sensations trop disperses. "Montres-moi ?" Les mains qui attrapent la carne en face, le rire aux lèvres quand elles s'écrasent contre les tiennes. Les autres ne sont même plus dans la tête, ils n'existent plus quand tu es là. Alors on joue aux acrobates au milieu de la peinture, on salit la toile de nos mains, nos pieds, nos zébrures qui font de nous deux âmes qui se complètent jusque dans les moindre souvenirs. Puis dans cette putain de caboche, y a ces trois mots qui se balancent contre chaque axone. La matière grise en fusion et l'envie de te mordre, te faire mien devient dévorante. Alors peut-être que si les voisins tendaient l'oreille comme ils l'ont déjà parfois fait, ils entendraient mon coeur battre trop vite pour un garçon trop parfait.

fin