Galio + Chapitre Un

Tu suis ton instinct, tu te laisses porter par l’instant présent. Ses lèvres t’ont attiré et puis tu as cédé sans trop te poser de questions. Si dans la vie de tous les jours tu es du genre neutre, là, tu as succombé à une envie que tu refoulais depuis longtemps. Ce n’est sans doute pas le moment idéal, en vrai, pour toi y’a pas d’idée préconçue. Tu te sens libre d’embrasser qui tu veux ou tu veux. Mec, fille, trans ou autre… Si ses mains posées sur ta taille t’ont fait frissonner, l’effet est vite tombé dans l’oublie lorsqu’il s’est empressé de te repousser comme une merde. Tu es si repoussant à ses yeux ? Tu le fixes, complètement dégoûté, comme si on venait de te mettre la gifle de ta vie. Il observe à gauche et à droite comme si c’était une honte de se montrer avec toi. Rien pour arranger son cas. La porte s’ouvre finalement et Gale est là à te tenir le bras comme un gamin de dix ans. ‘’ Tu sais quoi? Lex m’attend à la villa, j’vais rentrer. ‘’ Sourire totalement faux accroché aux lippes, tu te défais de son emprise en un rien de temps, passant près de te péter la gueule une fois de plus. L’ascenseur s’ouvre et tu le pousses à l’intérieur sans demander ton reste. Un peu à l’ouest à cause de l’alcool et de ce refus on ne peut plus horrible, tu cherches désespérément ton téléphone tout en gagnant la sortie d’une démarche pas très nette. L’appareil en main, tu plisses les yeux, incapable de lire quoi que ce soit sur cet écran beaucoup trop clair pour des billes aussi faibles que le tiennes. ‘’ Siri appelle un taxi. ‘’ Souffles-tu en posant tes fesses sur la première marche.

Tu te rends bien compte que ta réaction n'est pas la plus appréciable du monde et tu comprends tout aussi bien sa réaction, l’alcool ne l’aidant pas à relativiser un tant soit peu. Il te pousse dans l’ascenseur, du moins tente-t-il de le faire parce que t’es beaucoup plus stable que lui sur tes deux pieds et tu le remarques dans sa fuite. Il manque encore une fois de se retrouver allongé sur le sol. Tu bloques la porte de l’ascenseur quand elle tente de se refermer et tu pars à la suite d’Elio. Tu sais qu’il ne peut pas aller loin et que sa coloc l’attente ou pas, ne changera rien à son état. Tu le retrouves assis sur les marches devant ton immeuble. “Allez viens Elio.” Lui adresse tu sur un ton plus doux qu’avant. “Je te laisserais pas rentrer seul dans cet état.” Parce que t’as toujours cet instinct de veiller sur lui, de vouloir le protéger et ce même si c’est bien plus souvent contre son gré qu’autre chose. Tu lui tends alors la main pour l’aider à se relever, en espérant qu’il ne fasse pas sa tête de mule et qu’il accepte de saisir ta main. C’est bien la dernière envie que t’as, de te disputer avec lui à cause d’un baiser volé sous alcool.

Vexé? Bien sûr que tu l’es. Qui ne le serait pas après un rejet pareil ? Bien que tu n’aies pas toute ta tête, tu décides de rentrer chez toi. C’est la meilleure chose à faire. Tu pourras retrouver ton lit, ta chambre et ton confort, mais surtout, éviter la présence de Gale. Fesses posées dans l’escalier, tu demandes à siri d’appeler un taxi pour toi. Tu profites de ce bref moment de solitude pour passer tes mains sur ton visage et le tapoter par la même occasion. T’as pas les idées très nettes, mais t’es quand même plus lucide qu’à ta sortie du bar. Comme tu t’y attendais, le plus vieux revient à la charge. Tu lèves les yeux au ciel, poussant un long soupir d’exaspération. S’il pense que tu vas le suivre après ça, c’est qu’il te connaît très mal. ‘’ Dégage. ‘’ Simple mot trop souvent employé, surtout lorsqu’il venait te rendre visite à l’hôpital. ‘’ J’te conseil de foutre le camp sans quoi je risque de réveiller tout le quartier. ‘’ Dieu sait que tu en es capable. D’un geste nonchalant, tu chasses sa main du revers de la tienne, puis tente de te lever en voyant le véhicule jaune apparaitre au loin. ‘’ J’rentre pas seul, y’a le chauffeur de tax… ‘’ Tu te retournes pour lui montrer le conducteur et ton coeur rate un battement lorsque tu crois reconnaître l’un de tes ravisseurs. L’expression sur ton visage change en un claquement de doigt si bien que t’arrive plus a respirer correctement. Poings fermés sur les yeux, tu masses tes paupières histoire d’y voir plus clair et pousse un bref soupir de soulagement en constatant qu’il s’agit d’un homme tout à fait ordinaire. Sans doute est-ce l’alcool qui te joue des tours… en sachant fort bien que ces types n’ont jamais été retrouvés une fois la rançon versée. Traumatisme qui te suivra jusque dans la tombe et qui te vaut ton état de santé actuel. ‘’ Je… j’vais rentrer chez moi. ‘’ T’as besoin d’une cigarette, de décompresser un peu. Main enfouie dans la poche de ton sweat, tu attrapes une pompe que tu viens glisser entre tes lèvres, profitant d’être dos à lui pour en tirer les bienfaits. T’as peur c’est évident. T’es jamais rentré seul depuis. Tu as toujours été accompagné d’une nana, d’un pote ou encore de ta coloc. Le seul temps ou tu rentres seul est quand t’es assez lucide pour conduire ta bagnole.

T’avais l’espoir qu’il te remballe pas, mais comme on dit : Chassez le naturel, il revient au galop. Comme un retour vers le passé, vers vos premiers tête à tête dans sa chambre d’hôpital, il te balance son fameux dégage suivi d’une menace. Ameuter tout le quartier, brillante idée de sa part, surtout qu’il sait que ça te ferait profondément chier. Mais t’es pas du genre à t’avouer vaincu aussi facilement, c’est pas parce qu’il repousse ta main et que le taxi arrive que tu vas le laisser partir comme ça. Tu sens d’ailleurs un malaise de sa part quand il ne termine pas sa phrase, laissant le mot taxi en suspens alors qu’il se fige. Effet de l’alcool ou bien autre chose ? Tu ne saurais pas le dire, mais dans tous les cas, ça ne change rien au fait que tu ne vas pas le laisser partir dans cet état. “Tu vas rentrer dans mon appartement, surtout.” Tu lui dit calmement alors que tu te diriges vers le taxi. “Désolé du dérangement, il va rester dormir ici. Voici pour le déplacement.” Tu donnes alors au chauffeur quelques billets pour l’inviter à reprendre la route et ne pas permettre à Elio de monter à bord du véhicule. Tu te retournes alors vers lui, remarquant la fumée qui s’échappe au-dessus de sa tête. “J’ai des cigarettes en haut.” Parce que tu te souviens qu’il voulait en fumer, qu’il avait hâte que vous arriviez pour pouvoir s’en griller une. “Je file tout le paquet, alors viens.” Tu te rapproche à nouveau de lui, lui tendant à nouveau la main, au risque de te faire repousser encore une fois et surtout de te faire encore insulter et le voir gueuler pour réveiller tout le voisinage. “Une fois dans mon appart, tu pourras me balancer tout ce que tu veux à la gueule, si ça peut te faire du bien.” Parce que t’as l’habitude qu’on te balance des saloperies, tes deux grands-frères ayant toujours fait cela avec toi depuis ton plus jeune âge.

S’il croit que te donner des ordres est la méthode à adopter pour se faire pardonner, il est bien loin du compte. Tu détestes qu’on te dise quoi faire et encore plus, qu’on prenne des décisions à ta place. Le sans bouille dans tes veines, car Gale il est comme ça, toujours à te tenir tête, à vouloir que les choses aillent dans son sens et non dans le tien, tout ça en se fichant éperdument de tes sentiments. Tu le vois se diriger vers le taxi, filer quelques billets au chauffeur et c’est dans un profond désespoir que tu vois ton moyen de transport, disparaître dans la nuit. ‘’ J’en ai rien à foutre de tes cigarettes. ‘’ Le ton monte d’un décibel voir deux. S’il pense qu’il peut se contenter d’ordonner pour que tu courbes l’échine, c’est mal te connaître. ‘’ Tu veux pas m’embrasser parce que je te dégoûte et après tu souhaites que je passe la nuit chez toi ? T’as aucune logique putain j’y crois pas. ‘’ Cette fois, tu hurles au beau milieu de la nuit. Tout ce qu’on entend c’est le son de ta voix qui fait écho jusqu’au bout de la rue… Ça et puis un voisin qui râle depuis sa fenêtre. Tu sais qu’il rage, tu le vois sur son visage et au fond, ça t’amuse. Chaque geste tendre que tu as eu à son égard, il ne les a jamais calculés et puis le baiser, vaut mieux pas y penser. Une fois de plus tu réalises que s’il est pote avec toi, c’est uniquement pour faire plaisir à son père et accessoirement te faire chier en jouant le rôle de la nounou. ‘’ Tu crois que tu peux m’acheter avec ça ? ‘’ Un rire sarcastique fait trembler tes cordes vocales. Il te prend pour qui ? Un gamin qu’il peut manipuler à sa guise en lui offrant le jouet qu’il convoite? Il a un sacré culot, y’a pas à dire. Repoussant sa main à nouveau, tu passes à côté de lui, chancelant. Tu prends appui sur la rambarde, puis sur chacun des murs jusqu’à la cabine d’ascenseur. Tu pourrais appeler ta sœur ou encore Sacha, mais tu doutes que le grand être suprême acquiesce à ta demande. ‘’ T’écoute jamais ce que j’ai à dire alors à quoi bon gaspiller ma salive pour toi ? Chaque fois que je veux un truc, tu fais l’inverse alors tu sais quoi ? Va chier. J’veux dormir et pour une fois, j’crois qu’on partage la même ambition. ‘’ Suite à ces mots, tu tombes dans un profond mutisme. Ta main vient s’échouer violemment contre le bouton de l’élévateur puis tu attends sagement que les portes s’ouvrent pour aller te foutre dans un coin, tête appuyée contre le mur. T’as juste envie d’en finir avec cette soirée.

Tu aurais dû t’en douter, tenter de l’amadouer n’allait pas forcément le rendre plus raisonnable et agréable vis-à-vis de toi. Il hurle dans la rue, ameutant des voisins mécontents également de ce chahut à pas d’heure. Situation de merde, la prochaine fois faut vraiment que tu le laisses dans sa misère. Il verra la différence entre le moment où tu le gères et où tu n’en a rien à cirer de lui. Il t’agace et ta fatigue n’aide en rien ta patience à cet instant. “Tais toi, s’il te plait.” Ta langue claque contre ton palais quand tu termines cette politesse. Ce n’est pas un ordre, même si ta demande  ressemble fortement à cause du ton que tu lui donnes et de l'énervement que tu lui laisses entendre. Il dépasse les bornes cette fois et tout ça à cause de quoi ? Un baiser à la noix. Tu ne le pensais pas si susceptible, ça doit pas être la première fois qu’il se fait repousser par quelqu’un, qu’une personne refuse de céder à ses caprices, mais avec toi, il se permet tout un cirque. Tu soupires alors qu’il refuse d’entendre raison, balançant que tu veux l’acheter avec tes clopes. “Non, je suis juste désireux que tu sois un peu raisonnable, mais l’alcool n’aide visiblement pas ton cas.” Parce que déjà en temps normal il peut être difficile à gérer, mais là, avec cette crise existentielle qu’il te fait là à cause de la boisson, ça t’aide pas vraiment.

Il repousse encore une fois ta main, mais cette fois, il se mouve quand même pour retourner à l’intérieur du bâtiment et ainsi prendre l’ascenseur. Tu ne dis plus un mot, pour ne pas risquer de l’entendre maintenant crier dans les couloirs. T’as pas spécialement envie de voir Aynoha sortir de son appartement pour voir ce qu’il se passe et te faire un sourire malicieux empli de sous-entendu. Il t’adresse alors à nouveau la parole dans l'ascenseur, que des reproches sans même réaliser tout ce que tu peux bien lui avoir concéder. Tu ne peux t’empêcher de lever tes yeux vers le plafond tout en conservant le silence. C’est clairement pas une situation pour avoir une discussion avec lui et répondre à toutes ses accusations et si cela se trouve, il ne se souviendra même pas à son réveil de tout ce qu’il a pu te dire. Tu sais que tu ne peux pas prendre ça pour argent comptant, mais t’es quand même un peu saoulé qu’il puisse penser cela de toi.

Une fois arrivé à ton étage, tu le laisses sortir en premier, te tenant près à le retenir si jamais il perdait encore l’équilibre. Tu le gardes à l’oeil pendant que tu déverrouille la porte de ton appartement et une fois celle-ci ouverte tu la pousse pour lui laisser le passage et entrer en premier. Tu prends la peine de refermer celle-ci à clef avant de lui prêter à nouveau attention. “Vu que je n’entends absolument rien de ce que tu me dis, ni même ce que tu veux et que visiblement tu me dégoûte." Tu t’approches de lui et le saisit par le menton pour le forcer à te regarder. “On va voir si ça te plait.” Balances-tu alors avec agacement avant de le contraindre cette fois à t’embrasser, jouant de la différence de carrure entre toi et lui pour à ton tour lui voler un baiser. Peut-être qu’ainsi, il comprendrait qu’il y a des moments où il y a des limites à ne pas franchir, des moments mieux choisi que d’autre pour s’introduire dans l’espace de quelqu’un d’autre, parce que toi, t’es persuadé à cet instant que ce baiser, il ne le prendra pas en bien.

La porte de l’ascenseur s’ouvre enfin sur un étage totalement désert. Tu longes les murs, lentement, mais sûrement. C’est un moyen sûr de ne pas te péter la gueule. T’es pressé d’en finir… de t’allonger et puis de dormir un peu. Une fois l’appartement ouvert, tu entres sans te faire prier. Tu retires tes chaussures, regard rivé sur le canapé qui te fait de l'œil. Tu souris bêtement en t’imaginant ce genre de connerie et au moment où tu t’apprêtes à aller te coucher, la voix de Gale retentit entre les quatre murs du salon. Tu lèves les yeux au ciel, exaspéré, mais surtout épuisé, mais lorsqu’il attrape ton menton, tu ne peux t’empêcher de réagir. Machinalement tu viens saisir son poignet du peu de force qu’il te reste et le fixes de tes prunelles noircies par la colère. C’est quoi son putain de problème ? À ta grande surprise, les lèvres de l’aîné viennent s’appuyer contre les tiennes. Le temps se fige et ton cœur rate un battement. T’arrive pas à comprendre ce qui se passe, ni à quoi il joue. Il doit s’agir de l’une de ses tactiques visant à te faire taire pour ainsi avoir le dernier mot dans cette histoire. Contrairement à lui, tu ne t’imposes pas de limites. Tu suis tes pulsions sans te soucier de ce qui se passe autour. T’en a rien à foutre des voyeurs ou des rôdeurs, si t’as envie de te rapprocher de quelqu’un, tu le fais tout simplement, mais pour le coup, t’ignore comment interpréter ses avances. Une fois le baiser rompu, tu le fixes sans dire un mot, regard noyé d’incompréhension. Il est clair qu’il ne t’a pas embrassé par désir alors pourquoi ? ‘’ J’vais me brosser les dents. ‘’ Souffles tu finalement en le contournant pour te rendre dans la salle de bain. Chez lui, c’est chez toi. Tu as des fringues, une brosse à dent, tout ce qu’il faut pour l’hygiène sans parler d’un lit, même si tu t’autorises à dormir avec lui les soirs comme celui-ci. Regard dans le néant, tu entreprends le nettoyage de ta bouche. Tu brosses deux fois plutôt qu’une et avale deux doses de rince bouche. T’as envie d’hurler, mais ça ne servirait à rien. Tu ne comprends toujours pas pourquoi il a fait cela et encore moins pourquoi ton cœur s'affole de la sorte. Quoi qu’il en soit, tu retires ton sweat suivi de ton t-shirt puis retourne dans le salon ou tu comptes passer la nuit. ‘’ C’est bon ? T’es satisfait j’espère ? Tu peux aller te coucher maintenant. ‘’ Ouais, il est clair qu’il a fait tout ça pour t’humilier davantage. Sans plus attendre tu lui indique la porte de sa chambre puis te laisse tomber sur le canapé ensuite. ‘’ Bonne nuit. ‘’ Sourire complètement faux aux lèvres, tu tires le plaid qui se trouve au bout du canapé et le ramène jusque sous ton nez une fois allongé. Puis tu attends… attends qu’il quitte cette pièce.

Il aurait pu être agressif, tenter de te mordre alors que tu le contraignais à ce baiser, mais non. Il tente juste de te faire lâcher prise sur lui, serrant faiblement ton poignet, du moins, c’est le geste qu’il avait tenté de faire avant que tes lèvres ne se posent sur les siennes. Gestes qu’il ne repousse pas, à croire qu’il désirait réellement goûter à tes lèvres ce soir. Pourtant tu le sens son regard agressif sur toi quand tu te recules et le lâche enfin. “C’est ce que tu voulais non ?” Souffles-tu alors avant de l’entendre dire qu’il allait se brosser les dents. Tu pourrais clairement mal le prendre si tu n’avais pas eu le loisir de goûter à son haleine inondée d’alcool. T’ignorais grandement ce qu’il avait pu boire, mais ce n’était clairement pas que de la bière.

Attendant qu’il termine dans la salle de bain, tu lui prépares une gourde d’eau pour ce qu’il reste de la nuit pour lui éviter trop de déplacement et si il boit une gueule de bois trop horrible au réveil. Tu la poses sur la table et te sers un verre d’eau également. T’attends qu’il sort, à ton grand plaisir, il t’attaque encore. Un véritable plaisir. Tu te contentes d’hausser les épaules avant d’aller à ton tour dans la salle de bain pour te brosser les dents également, mais te rafraîchir un peu aussi. Contrairement à lui, tu retires également ton pantalon restant en boxer, tenue bien plus agréable pour dormir. Tu ressors après un petit moment de la salle de bain et le fixe alors allongée sur ton canapé. “T’es pas puni tu sais, tu peux aller dans le lit.” L’informe-tu alors qu’il te répond un bonne nuit avec un magnifique sourire auquel tu ne crois pas. Tu le connais depuis le temps. Tu lui laisses entendre un soupir et attrape la gourde. “Si jamais tu veux boire.” Tu la poses alors sur la table basse de ton salon avant de te diriger vers ta chambre. “Bonne nuit râleur.” Lances-tu alors avant de fermer la porte pour le laisser enfin tranquille. Il t’a réellement agacé ce soir, te faisant agir au-delà des limites que tu t’étais mise avec lui. Deux baisers échangés avec un homme que ta famille connaît et tu le connais, il pourrait aisément te pourir la vie en le balançant à tes aînés s’il désire réellement te faire chier. Allongé sur ton lit, tu te frottes le visage, en espérant sincèrement que demain matin, il ne se souviendra de rien, que comme d’habitude, il se réveillera d’une bien meilleure humeur et sera bien plus appréciable avec toi.