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l'heure des explications a sonnée. ft. Humberto & Evelyn

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Cet homme me déstabilise clairement. La froideur de ses propos, la dureté dans son regard m’avait nettement repoussé au début de notre conversation et voilà qu’il se met à engendrer des rebonds dans le temps de mon esprit. Je suis envahie par tout un tas de souvenirs et cela me trouble réellement. A quoi s'amuse-t-il ? Car je suis certaine qu’il prend un malin plaisir à me déstabiliser juste pour jouer. J’ai envie d’entrer dans son jeu mais j’ai bien peur de me faire prendre. Il n’aura suffi que de quelques paroles pour que les souvenirs ne ressurgissent. Ses mains brûlantes parcourant mes seins bombés par le plaisir, la douceur de ses lèvres suaves dévorant mon cou. Je tente de chasser ces paroles. Et de reprendre le peu de contenance qu’il me reste encore face à un homme qui a si souvent su me faire succomber aux plaisirs de la chair. Je mordille ma lèvre inférieure, perdue, tentant de trouver la réaction la plus appropriée. Ses mains resserrent son emprise sur moi et les murmures dans sa langue maternelle finissent de m’achever. Mes grands yeux émeraude plongent dans les siens, et je m’y perds un instant. Un instant qui me paraît durer une éternité et où je résiste tant bien que mal à l’envie de lui succomber. Juste pour une heure, juste pour aujourd’hui, ne serait-ce que parce qu’avec ma fille je n’ai pas souvent le temps de rencontrer des hommes et encore moins de me laisser aller à un jeu de séduction quelconque. Pourtant, c’est justement la pensée de ma fille et de ce que lui pense de ma maternité qui me ramène à la réalité et alors je baisse les yeux. « Tu es incroyable, tu me critiques un instant, et tu me murmures des propositions indécentes en portugais la seconde d’après… Qu’est-ce que tu cherches Humberto ? » Ses lèvres m’attirent, la chaleur de son corps me submerge, mais j’essaie de garder la tête froide, ne serait-ce que par fierté.

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Son sourire se fait plus ironique encore quand elle semble perturbée. A croire que l'arrogance du Dunster n'avait pas de limite. Mais à présent, il prenait un malin plaisir à la voir perturber, partager entre deux sentiments contradictoires. Un plaisir qui se lisait aisément dans son regard qui ne la quittait que pour détailler sans gêne sa peau, son décolleté, les courbes de son corps. D'ailleurs, il ne relâche pas sa prise même si cette proximité semble loin de la contrarier comme ça avait pu être le cas tout à l'heure quand elle l'avait giflé. Il rit un peu, toujours moqueur mais ça semblait être une seconde nature chez lui. "Et toi qu'est-ce que tu cherches ? Tu me gifles et maintenant tu ne te débats même plus." Avec plus de douceur qu'auparavant, il fait glisser sa main dans le creux de son dos avant de l'appuyer contre la porte toujours close. Ses mains saisissent ses poignets, les immobilisant sans violence près de sa tête, histoire d'éviter toute nouvelle claque. "C'est pas parce que t'as pris des décisions idiotes que tu es moins sexy." Si elle tente de se défaire de sa prise, il ne fera que resserrer ses doigts autour de ses poignets et dans tous les cas, il vient presser son corps contre le sien, évitant ainsi les coups de pied mal placés. Son front se pose contre le sien, dans une proximité bien plus troublante que tout à l'heure. "Allez, embrasse-moi. Fais pas comme si t'en avais pas envie."
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La vérité c’est que mes hormones se déchaînent en moi. Ca fait des semaines que je n’ai pas été aussi proche d’un homme. Perdue entre les couches et les biberons, j’ai perdu la notion du temps et des plaisirs de la chair, alors quand Humberto se retrouve à une proximité presque dangereuse, je perds tous mes moyens, ou presque. Mais lorsqu’il m’assène le coup fatal en faisant remontant à la surface des souvenirs torrides, je perds presque le contrôle. Je n’ai nullement envie de céder à la tentation, parce que ses paroles ont été bien trop dures, parce que cette histoire est définitivement terminée à mon sens… Mais il semble que ce ne soit pas réellement le cas, sinon comment expliquer l’attraction qui agit en cet instant précis, lorsque ses lèvres sont dangereusement proches et que son souffle caresse ma peau douce. Une vague de chaleur me submerge lorsqu’il me complimente, et mes prunelles le dévisagent sans relâche. Je n’ai plus envie de me battre contre la tentation et pourtant ma fierté pourrait bien se révéler atteinte par un geste de trop. Je suis à deux doigts de plaquer mes lèvres suaves contre les siennes, pour un baiser torride et passionné. C’est fou, tous les sentiments que j’ai pu ressentir pour lui ont disparus, laissant pourtant intacte cette attirance que nous partagions autrefois. « Ta réputation ne risque pas d’être brisée si l’on nous surprenait ici, en train de s’embrasser ? » Tentais-je dans un dernier recours pour garder le contrôle. Le contrôle qui finalement m’échappe lorsque mon visage se rapproche du sien. Ma main se pose délicatement sur son torse, et je tremble comme une adolescente sur le point de sauter le pas. « Avoue que ça n’a plus aucune importance, du moment que tu peux sentir mon corps contre le tien… » Lui lançais-je finalement, espérant intérieurement le voir céder à la tentation…
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Sa réputation ? Son sourire se tort dans une grimace ironique. "Tu m'expliques comment quelqu'un pourrait entrer ? T'as fait tomber la clé sous un bureau." Et puis, acheter le silence des autres, par la menace ou par d'autres choses, ce n'était pas nouveau pour lui, encore moins compliqué. Il y avait longtemps que toute forme de moralité avait échappé dans son comportement. Il n'y avait que quelques centimètres qui les séparaient et l'envie non dissimulée de l'embrasser, chose qu'il s'apprête à faire mais s'arrête, les lèvres pourtant terriblement proches des siennes. Seule sa main sert de rempart entre eux mais une dernière limite qui ne semble pas tellement infranchissable. Surtout qu'il savait aisément reconnaître quand une femme avait envie de lui. Et sa passivité face à son corps contre le sien, la légère émotion dans sa voix, tout contribuait à penser que le craquage n'était pas loin. Il sourit de plus belle en entendant ce qu'elle avait à lui dire. Si elle pensait qu'il était du genre à avoir du mal à s'avouer le premier à craquer, ou qui refusait de faire le premier pas, elle était bien loin du compte. Elle ne faisait que retarder l'inévitable. Ses mains glissent le long de ses hanches, attrapent ses fesses pour la soulever et l'amener à placer ses jambes autour de sa taille, les maintenant en place fermement. Son visage à présent légèrement plus haut que le sien, il n'hésite pas à appuyer son bassin contre ses hanches, ne cherchant pas une seconde à lui cacher l'effet qu'elle pouvait lui faire. "Ne fais pas comme si tu n'en meurs pas d'envie aussi." Ses lèvres se posent dans son cou, d'abord caressantes pour se faire plus fermes, envieuses de toujours plus. Puis sans transition aucune, ni même une once d'hésitation, il s'empare de sa bouche dans un baiser fougueux et passionné.
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« Personne ne pourra certes entrer ici mais si tu t’apprêtais à succomber à une fille incapable de garder un secret ? » Ses grands yeux me défient de me laisser aller et je crois que je suis sur le point de céder à la tentation, réellement. Ses mains s’emparent de mes fesses sans aucune gêne, et j’enroule mes jambes nues autour de sa taille. Nos deux corps n’ont pas été à une telle proximité depuis des années, mais cela est loin de me déranger, au contraire, je dois l’admettre. Je ne suis pas le genre de fille à succomber à un homme dans une salle de classe fermée, mais Humberto n’est pas simplement un inconnu incroyablement sexy. Il s’agit sans nul doute de l’amant le plus excitant qu’il m’ait jusque-là été donné de rencontrer. Ses lèvres se rapprochent des miennes, et je le laisse venir doucement. Son souffle contre ma peau fait monter la température de mon corps, et enfin, sa bouche pulpeuse se plaque contre mon cou. Je frémis à ce contact, mes mains s’emparent de sa tignasse brune et je l’attire plus encore contre moi. Je le laisse picorer mon cou, tandis que mes mains glissent dans son dos. Ma poitrine s’écrase contre son torse, et je relève son menton pour plonger mes grands yeux dans les siens. Mes lèvres se plaquent sur les siennes, dans un élan de désir. Nos langues s’entremêlent dans une danse sensuelle, tandis que j’ai l’impression d’être projetée quelques années en arrière, bien que pour changer, nos baisers ne s’échangent pas sur un bateau amarré au Brésil. Ce n’est pas un simple baiser, c’est bien plus que ça. Chargé de souvenirs torrides, il se prolonge quelques instants avant que mes lèvres se fraient un chemin sur les courbes de sa mâchoire. Je parsème sa peau de baisers tandis que mon corps est en ébullition.
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