Auld lang syne ¦ Rolex

Le 15 juin 2022

T'avais finalement eu le courage de reprendre contact avec Rosie, bien que tu ne pouvais pas t'empêcher d'avoir cette boule au ventre et te dire qu'à tout moment elle pourrait volontairement ou non te balancer à tes parents ou bien même à un membre sa famille à elle qui remonterait ensuite l'information. Tu fixais la fenêtre de votre conversation, attendant qu'elle te dise que non, elle ne te balancerait pas, mais tu pouvais pas en être à 100 pourcent convaincue. Tu lui proposes quand même un rendez-vous, pour qu'elle sache que tu es en pleine forme, mais aussi lui expliquer tout les non-dit des messages de ses derniers mois... Parce que tu comprenais parfaitement qu'elle se pose des questions. Tu lui avais dit que tout se passait bien, que t'étais contente d'être rentrée à Amsterdam et tout le tralala. Mensonge déversé sous l'oeil de ton père. Il voulait ses paroles, mais toi, c'était bien loin d'être les mots que tu voulais écrire et transmettre. Tu ne savais pas non plus ce que tes parents avaient pu dire pour expliquer ta pseudo fugue.

Tes cheveux bleus attachés en deux nattes, tu es habillée comme à ton habitude de façon un peu provocante, même si c'est pour aller voir ta cousine. Sait-on jamais que tu rencontrerais quelqu'un d'intéressant sur le chemin de l'allée comme du retour. Mais c'est clair que ça te fait bizarre de remonter les escaliers de l'appartement de ta cousin. T'y a vécu quelque mois quand tu dormais pas tout simplement à la Dudley. Cohabitation qui avait été assez compliqué entre elle et toi, mais qui au final t'avais permise de te faire une première expérience avant la plus grosse colocation dans laquelle tu vis. Peut-être même que tu devras évité de lui dire que tes la seule fille et que tu vis avec trois mecs... Te connaissant, elle pourrait s'imaginer des choses, bien qu'elle soit probablement trop chastes pour ça...

Tes doigts martèles alors doucement la porte de son appartement. T'es quand même vachement mal à l'aise d'être là. T'aurais réellement du lui donner un endroit de rendez-vous ou même lui donner ton adresse pour qu'elle constate que t'es loin d'avoir une vie misérable même si t'as plus les cartes de crédits fournies par ton père.

@Rosie Reynolds

Installée tranquillement à la table de la cuisine, des larmes parcoururent mes joues quand une certaine Bernadette me faisait deviner son véritable prénom avec une énigme, sous cette fausse identité se trouvait la véritable Alexane Reynolds soit ma très chère cousine qui avait été un véritable ouragan dans cet appartement ou vit depuis pas mal de temps et surtout dans ma vie. En repensant à cette période, je me souviens que nos échanges entre elle et moi étaient tendus à certains moments mais pour finir, il y avait une réelle affection entre nous car elle faisait et fait partie de ma famille. Il nous a fallut un certain temps pour nous habituer à la présence de l’une et de l’autre.

A vrai dire, je ne m’attendais pas tellement à ce que Lex soit de retour surtout ici dans cette ville car je l’a pensais heureuse à Amsterdam bien que son départ eût créer comme une sorte d’abandon en moi…Sans doute a-t-elle-ressentie la même chose que moi quand j’ai été obligé d’aller à Harvard pour suivre une sorte de tradition familial et qui finalement m’avait séparé de personnes que j’aimais notamment mon premier amour. A vrai dire, je n’ai pas eu le courage de retourner à Tokyo car je savais à l’époque ce qui m’attendait si je devais contrarier mon père.

Il m’a fallu plusieurs minutes pour me remettre de l’annonce de son retour mais aujourd’hui, je suis prête à la revoir, je ne suis pas en colère contre elle bien que je suis pas la première ni la dernière a être au courant de son grand retour parmi nous. Cependant, je me doute bien que ses parents ne sont pas au courant de cela d’après ce que j’ai compris vaguement mais pour le moment, bouche cousue. Lorsque j’entendis que l’on tapait à la porte de mon appartement, je l’ouvris en grand et avant qu’elle ne bouge, de nouvelles larmes coulèrent sur mes joues : heureuse de la revoir en chair et en os. « Tu m’a manqué »

Il ne faut pas longtemps à Rosie pour venir t'ouvrir la porte, néanmoins, tu te retrouve dans une situation un peu délicate quand elle se met à pleurer devant toi. Tu ne sais pas réellement comment réagir. Est-ce que tu dois commenter cela ? Faire une petite blague stupide comme tu sais le faire ? S'attend-elle à ce que tu verses également quelque larmes ? Il est clair que la revoir te faire plaisir, mais tu ne peux pas t'empêcher d'avoir cette appréhension. Te balancera-t-elle cette fois ? T'avais pas eu l'impression qu'elle t'avait balancé à ton père durant votre petite cohabitation parce que si c'était le cas, il serait arrivé plus vite d'Amsterdam pour te ramener ou bien te sermonner avant ton échec.

Tu finis par réagir et simplement ouvrir tes bras pour l'invité à une étreinte, pour qu'elle puisse cacher ses larmes de crocodiles sur ton épaule afin qu'aucun voisin qui passerait la ne se mêle de vos histoires. Bien que oui, il s'agisse là de larmes de joie, tu sais que d'un oeil extérieur cela ne peut pas être perçu. Ou bien peut-être qu'elle pleure parce qu'elle sait qu'elle va devoir te supporter à nouveau ? Toi et tes envies de sortie et que tu vas encore l'emmerder à chercher à la faire sortir également ? "Toi aussi tu m'as manqué." Souffles-tu alors pour lui rendre ses mots et quand même reconnaître cette part de vérité qui fait que même si vous n'êtes pas semblables toutes les deux, tu l'apprécies quand même et pas qu'a cause du lien de sang que vous partagez.

Lorsque j’entendis que l’on frappait à ma porte, je savais très bien de qui il s’agit d’où les larmes qui coulent sur mes joues bien que cela pouvait être n’importe qui mais j’attendais une seule personne qui est chère à mon cœur : Lex dit Alexane Reynolds ma cousine que je n’avais pas vu depuis un bon moment à la suite de son départ pour Amsterdam qui avait causé un vide dans cet appartement que j’occupe et également dans ma vie. Sans doute qu’elle risque de se demander ce qui m’arrive mais j’en fiche un peu car elle m’avait manqué cette chipie.

Il est hors de question que je l’a balance en tout cas, cela restera entre elle et moi ainsi qu’avec les personnes qui cherchent à l’a protégé de l’autorité paternel. Elle a beau être de ma famille mais je comprends totalement sa fuite quelque part aussi et en tout cas, c’est clair et nette que nous sommes différents elle et moi en termes de caractères et tout. A vrai dire, je m’en fiche royalement de ce que les personnes peuvent penser de cette scène mais elle m’a terriblement manqué et cela me fait du bien de me retrouver dans ses bras. En tout cas, je suis ravie de l’entendre dire que je lui avais manqué. Après quelques secondes, je me séparai de ses bras pour sécher mes larmes mais aussi pour l’a faire rentrer dans cet appartement ou nous avions vécus toutes les deux, je suppose que cela va lui rappeler des souvenirs plus ou moins douloureux mais je suis là. Je comprendrais totalement qu’elle ne veuille pas tout me dire dans le but de me protéger sans doute.

Tu la laisses se reculer et sécher les larmes. Pénétrant dans cet appartement pour la première fois depuis longtemps. Tu te perds un instant à contempler à nouveau les lieux. "ça manque de bordel." Plaisantes-tu alors que tu te souviens laisser trainer tes affaires un peu partout à son plus grand malheur. Peut-être que du coup, elle avait encore plus subit ton absence en constatant que tes chaussures ne trainaient plus au milieu de l'entrée, que tu laisses plus trainer ton sac sur le canapé et des chaussettes un peu partout dans le salon. Rosie est tellement plus soigneuse que toi, plus habituée à vivre en solitaire alors que toi, t'avais à cette période là encore beaucoup de mal à t'auto-gérer... Maintenant avec ta vie en colocation avec trois gars, c'est clairement autre chose. Tu laisses pas trainer tes soutiens gorges n'importe où au risque de le voir être récupérer par l'un des mecs qui penseraient que c'est à l'un de ses coups d'un soir. Non, t'es rendu à être un peu plus ordonnée à l'exception faite de ta chambre... Bien qu'avec le peu de fringues que tu as emporté, t'as pas vraiment l'occasion de foutre réellement le bordel sur le sol en les laissant trainer sale. "Je peux avoir un verre d'eau ?" La questionne-tu alors tout simplement pour ne pas agir ici comme si c'était toujours chez toi. Tu sais aussi que c'est impoli de quémander comme cela, mais voilà, tu te permets de le faire parce que c'est elle.

Je me reculai un peu d’elle pour sécher mes larmes également et aussi pour me pousser un peu afin qu’elle puisse rentrer dans cet appartement ou elle a vécu un temps avant de repartir pour de bon enfin c’est ce que je croyais. C’est sûr que depuis que Lex est partie, du grand rangement a été fait comme à mon habitude quoi qu’il me reste encore un peu de choses à ranger pour plus tard notamment dans ma chambre. « Il reste encore un peu de bordel dans ma chambre entre autres à ranger » Cependant dans les pièces de vie commune, tout est à peu près ranger enfin je crois. Néanmoins mon petit doigt me dit que la demoiselle ne va pas revenir vivre ici avec moi, elle a dû se trouver une nouvelle maison avec des personnes qui prennent soin d’elle, en tout cas elle sera toujours bien la bienvenue dans cet appartement, elle peut revenir quand elle le souhaite.

Ayant vécut avec Lex et d’autres personnes avant elle en colocation quand je vivais chez les Quincy, je savais ce que c’était le bordel. « Fais comme chez toi » Pas besoin de me demander un verre d’eau, elle pouvait se servir toute seule comme une grande, certes elle ne vit plus ici mais c’est pas une raison pour me demander cela surtout qu’elle a vécu ici auparavant. Il allait falloir crever l’abcès à un moment ou à un autre afin de pouvoir discuter avec franchise. « Ça fait combien de temps que tu es en ville ? »

Même si tu pouvais avoir donné l'air de ne pas respecter grand chose quand tu vivais avec elle, tu n'avais jamais été dans sa chambre où alors pas sans son invitation ou pour une urgence vitale, alors tu n'avais pas eu l'occasion d'y laisser ton bordel et en même temps, cela est plus que normal étant donné que ce n'était pas une pièce que tu pouvais occuper. Tu rigoles alors un peu en l'entend dire que probablement c'est le seul endroit où tout n'est pas rangé. "J'ai du mal à le croire." L'informe tu alors en affichant un sourire. "Elle doit probablement être bien rangé avec juste un ou deux trucs qui ne sont pas à leur place attitré, mais contrairement à ma chambre, elle est rangée quoi." Parce que sans personne pour passer derrière toi, pour ranger tes affaires, tu avais à l'époque réellement du mal à ne pas perdre tes affaires dans ta chambre, bien que souvent c'était un bordel que t'aimais qualifié d'organiser car les trucs vitaux pour toi, tu savais parfaitement où ils se trouvaient à chaque fois. Mais il t'arrive aussi assez souvent de faire des trouvailles dans des rares moments de rangement de ta part.

Ta cousine t'invite alors à faire comme chez toi, un peu comme avant et sans gêne comme tu es tu ne te prives pas d'aller te chercher un verre d'eau. Tu aurais pu pousser le toupet un peu plus loin et regarder dans son frigo ce qu'elle pouvait bien avoir comme soda dedans, mais t'as pas envie d'un truc sucré. A la limite, t'aurais bien plus envie d'un café. Tu reviens alors vers elle quand elle te pose une question. "Depuis le début du mois, t'as dû être contacté par mon père ou ma mère vu que je suis partie de chez eux en prenant seulement quelques affaires." Tu savais pas du tout ce qu'il en était, si tes parents avaient réellement fait le tour des membres de la famille pour tenter de te retrouver ou si au contraire, ils avaient fait profil bas pour ne pas passer pour des mauvais parents auprès des autres. "J'ai trouvé une colocation avec des membres de mon ancienne confrérie et j'ai trouvé un travail comme serveuse dans une pâtisserie pour avoir un revenu." Tu te laisses alors tomber sur le sofa. "Je te dis pas comment s'est galère, mais je refuse de reprendre contact avec eux." L'informes-tu, sachant qu'elle doit probablement avoir du mal à t'imaginer en tant que serveuse, maladroite comme tu es et surtout, nulle en cuisine. "Donc, je compte sur toi pour pas leur dire que je suis là." Parce que tu veux que ça soit bien claire, que tu veux te débrouiller sans eux, que t'as plus besoin d'eux, même si tu galères.

En y réfléchissant bien, il y a une seule pièce dans cet appartement enfin je crois ou Lex n’a foutu son bazar : c’est ma chambre encore heureux bien que celle-ci est pas tout le temps ranger enfin cela ne regarde que moi. « A vrai dire, peut-être voir peut-être pas » dis-je en souriant enfin là n’est pas tellement le sujet du non-rangement de ma chambre.

J’invitai la belle à faire comme chez elle, après tout elle peut revenir quand elle le souhaite ici avec moi bien que je pense qu’elle ne le fera pas enfin pas tout de suite. « A vrai dire, il me semble que j’en ai entendu parler via mes parents » Je suis vraiment contente qu’elle ait trouvé un toit ou dormir surtout avec des personnes qu’elle a l’air de connaître également « J’essayerais de venir un jour alors à ta pâtisserie pour en goûter un peu » dis la gourmande que je suis après je ne suis pas là pour l’a fliquer oh que non, elle est grande ce n’est pas un bébé enfin je ne crois pas.

Je décidai de m’asseoir à côté d’elle tout en écoutant son récit. « Tu sais que je suis là si jamais tu as besoin d’aide et c’est pas moi qui irais te balancer loin de là, je pense que tu aurais fait la même chose pour moi si nous avions échanger les rôles non ? » Certes, c’est ma cousine soit ma famille mais je peux oh bien comprendre qu’elle souhaite vivre ses propres expériences et non dictées par ses parents.

Tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel quand elle tente de te faire douter sur l'aspect irréprochable de sa chambre. "Cherche pas, je suis sûre à 100% qu'elle est rangée et qu'on pourrait même manger par terre sans craindre pour sa vie." Souffles-tu alors pour lui faire comprendre comment tu l'as voit, comme une demoiselle sage, un peu manique et surtout organisée, tout l'opposé de ce que tu es devenue en soit.

Tes sourcils se froncent quand elle te laisse entendre ne pas être certaine d'en avoir entendu parler. Est-ce que ton père n'en a rien à faire de ton départ pour qu'elle en ai à peine entendu parler ? Pourtant William t'avait dit le contraire... Est-ce juste un hasard et est-ce qu'il te fait chanter pour rien alors même que ton paternel n'en a rien à faire de ton absence ? Peut-être même que tu as été totalement déshérité comme il en avait émis l'idée si jamais tu foirais ton année ? D'ailleurs, t'ignores les résultats que tu as eu aux examens de la faculté de lettre d'Amsterdam. As-tu réussi ? Peut-être que oui et que dès lors ton père te laisse tranquille pour les vacances ? Non, quand même pas. Réflexions qui se passent dans ta tête alors que tu ne sais plus trop quoi penser de cela, de ta relation avec tes parents à cause des simples mots de ta cousine.

Tu argumentes alors pour lui expliquer que tu vas bien et que contre toutes attentes, tu t'en tires plutôt bien à vivre en colocation et avec le petit travail que tu t'es trouvé. Une expérience de vie totalement différente de celle que tu as eu jusque là, plus dure, mais en même temps, c'est ton choix, pour ta liberté, tes aspirations, même si il est clair que tu aspires à bien autre chose que d'être une simple petite vendeuse dans une boulangerie de quartier. "Avec plaisir, j'ai pas encore goûté tout ce que l'on propose, mais le chef pâtissier est très doué."

Un hochement de tête de haut en bas, pour sûr que tu lui serais venu en aide si les rôles étaient inversés, peut-être même que tu l'aiderais même sans qu'elle te le demande.

« A croire que je devrais suivre ton exemple » dis-je en parlant de rangement concernant ma chambre pour le moment. Sans doute ai-je été comme elle à une époque qui sait ? Je peux sentir que je l’ai perturbée, après oui je veux bien avouer que mes parents m’en ont parlé après connaissant le caractère de Lex, cela ne m’étonnait pas tellement au vu de sa fuite surtout au vu de nos sms échangés quand elle était rentrée chez elle là-bas.

Cette manière d’écrire et de s’exprimer ne représentait pas la véritable Lex que je connaissais et qui a vécut avec moi pendant un petit moment. J’aurais fait sans doute pareil si j’avais eu son audace mais pour aller ou exactement ? dans un pays ou personne ne me connaitrait sûrement. L’important est qu’elle est en sécurité et qu’elle va bien surtout, c’est tout ce qui compte pour moi. En tout cas, il est hors de question que je l’a balance en ce qui concerne son retour ici, elle est grande et n’est plus une petite fille. Elle n'a pas encore la majorité américaine certes mais elle s'est très bien se débrouiller et puis elle n'est pas toute seule, elle pourra toujours compter sur moi et sur les personnes qui tiennent à elle pour que rien de dramatique ne lui arrive. « J’ai encore plus hâte maintenant »