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La poésie vit d'insomnie perpétuelle. (& sinna)

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Bien sûr, elle te renvoie la question. Tu aurais dû t'y préparer, et réfléchir à quoi lui dire à l'avance. À la place, tu es prise de court, assenée de dizaines de réponses différentes. Tu en es même étonnée, à penser wow, j'ai lu tant de bons livres que ça ? Sans doute. Depuis que tes frères t'ont introduite à la lecture, tu ne t'es plus arrêtée.
Alors tu laisses ton cœur choisir pour toi, et sans vraiment savoir quels mots vont sortir de ta bouche, tu lui réponds d'un claquement de doigt. "Thor, Goddess of Thunder. Volume 1. Parce que…" Tu laisses une pause le temps de trouver la meilleure raison possible. "Elle est forte." Nailed it. Et sur cette phrase, tu apperçois le numéro de la rue que tu recherchais.

Tu tires sur la manche de Sin pour attirer son attention, et d'un signe de la tête lui indique l'immeuble à votre droite. Et tu marches dans cette direction d'un pas décidé jusqu'à atteindre l'entrée. Tu sonnes aléatoirement plusieurs noms sur l'interphone et t'adosses contre la porte pour faire face à ta partenaire d'aventure. "On est presque arrivées." À peine tu termines ton propos que tu entends le grésillement de l'interphone. "Allo ?" Pleine d'assurance, tu te penches vers l'appareil pour mieux te faire entendre. "J'ai une livraison Amazon pour… Euh.. " Tu jettes un coup d'oeil vers l'écran de ton téléphone, instinctivement, comme si la réponse y était écrite. À la place, juste une notification d'un e-mail non-lu. Vite, un prénom basique. "Mark ?" Tu attends face à un silence perplexe. Et quelques secondes plus tard, la porte derrière toi vibre pour se déverrouiller, et tu n'as qu'à délicatement la pousser de ton épaule pour l'ouvrir entièrement. Tu la tiens jusqu'à ce que Sin entre à son tour. Dans le hall assez luxueux -enfin plus luxueux que ce que tu es habituée-, un large miroir trône contre le mur. Tu en profites pour verifier que tout est en ordre, réajuste ta veste et ne t'attardes pas plus longtemps sur ton image. À la place, tu fais un signe de la main vers Sinna pour lui indiquer de te suivre lorsque tu te rends devant l'ascenseur. Tu appuies sur le bouton, et la porte s'ouvre immédiatement. Sweet, même pas besoin d'attendre ou de croiser un des résidents. Tu maintiens ton bras devant le capteur de l'ascenseur pour laisser l'ouverture libre à ton amie, et de ton autre main tu lui présentes l'intérieur de l'ascenseur. "T'as déjà escaladé un immeuble ?"
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Je crois que je n’ai pas souri autant depuis mon arrivée à Boston. Mes zygomatiques ont presque des crampes, c’est tout dire. Mais j’y peux rien, cette fille est hyper divertissante. Je n’ai aucune connaissance du livre dont elle me parle, mais tout comme moi, on dirait qu’il s’agit d’un bouquin qui l’a marquée pendant son enfance ou adolescence. Et quand elle ajoute « parce qu’elle est forte », je souris encore plus largement.

Ouais, les personnages féminins qui ont du chien et ne se laissent pas marcher dessus, ça a toujours un côté addictif.

Sûrement parce qu’on n’en voit pas assez. Quand elle m’entraîne vers un bâtiment, je me laisse faire sans broncher - en réalité, ça m’amuse. Parce que j’aime bien laisser le contrôle aux autres, parfois, que ça m’ôte cette pression constante des épaules et que ça me galvanise de ne pas savoir ce qui m’attend. J’observe le « Gin show » avec un mélange d’admiration et d’ébahissement. Mais qu’est-ce que… Non, je vais me garder de poser des questions. L’ouverture de la porte ne se fait pas attendre - les gens ont vraiment trop confiance - et on s’engouffre dans l’ascenseur telles deux écolières en train de faire une connerie.

Non, mais j’imagine que ça ne va pas tarder.

Je jette un coup d’œil aux nombreux boutons sur le panel de contrôle et lui darde un regard faussement suspicieux.

T’es Spider-Girl en vrai, c’est ça ?



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Vous entrez, et la porte de l'ascenseur se ferme derrière vous alors que Sin tente de révéler ton identité. Tu mimes un air effaré et la fixe quelques secondes, trop abasourdie pour lui répondre immédiatement. "Hey, pas si fort, quelqu'un pourrait t'entendre. C'est une identité secrète." Tu insistes sur le dernier mot. Il manquerait plus qu'une personne mal intentionnée apprenne que tu es la friendly neighborhood Spider-Girl qui veille sur Boston.
Tu te souviens passer des après-midis entières avec tes frères à mener divers tests pour determiner quels super-pouvoirs étaient cachés en vous. Vous avez collectionné les blessures, brisé plusieurs fenêtres, à la recherche de ce qui vous rend spécial. Tu as même un vieux carnet qui traine dans ta chambre dans lequel tu as listé tous les résultats. Tu te penches vers ta voisine pour lui chuchoter à l'oreille. "En plus, moi c'est Spider-Gin" Tu t'attardes un instant si proche de son cou que tu peux sentir son parfum, imaginer la douceur de sa peau lorsque ta joue frôle son oreille. Un instant agréable dans lequel tu te perds, muette.

Et tu reviens à la réalité lorsque tu entends au loin le bruit de la porte d'entrée s'ouvrir. Merde, votre ascenseur est toujours au rez-de-chaussé. Immédiatement, tu te rues vers le panneau de contrôle pour appuyer frénétiquement sur le bouton de l'étage le plus élevé. Tu entends les pas se rapprocher mais enfin l'ascenseur s'élève et s'eloigne de l'inconnu. Et tu laches un soupire de soulagement, tu n'as pas envie de partager ce moment avec un étranger. Juste, avec cette étrangère. Tu te retournes, pour faire à nouveau face à ta partenaire d'aventure. "Bon okay, la dernière fois que je suis venue ici, un vieux a menacé d'appeler la police s'il me revoyait. Mais…" Tu pointes vers elle, finger guns. "On va être discrètes."
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avec @Gin Hadley



Je plaque mon index contre mes lèvres, faisant mine de la boucler pour ne pas compromettre son… identité secrète. À mon avis, si c’était vraiment une super-héroïne, Gin aurait tenu 24h maximum avant que quelqu’un ne découvre son alter ego. Je me trompe peut-être, mais elle n’a pas l’air du genre très douée pour garder des secrets, surtout quand il s’agit des siens. Pourquoi je dis ça ? Parce qu’on dirait bien qu’elle dit tout ce qui lui passe par la tête ! Les super-héros se doivent d’avoir un minimum de retenue, quand même.



Mes poils se hérissent sur ma nuque lorsqu’elle se penche vers moi, et je me bats contre mon instinct qui me dicte de reculer d’un pas. C'est à ce moment-là que je réalise qu’il ne s’agit pas réellement de mon instinct, car une force invisible me pousse presque à me rapprocher davantage. Non, ce truc qui me noue l'estomac, ce n’est que de la peur. Je déteste cette sensation, celle de perdre les pédales, de foncer droit dans le mur. Et si… je finissais par bien l’aimer ? Certes, je me précipite sûrement et je la connais à peine, mais… je ferais mieux de me l’avouer maintenant : cette nana a tout pour me plaire.

Ok, donc t’as pas froid aux yeux. Un atout, pour une super-héroïne. Discrète, c’est mon deuxième prénom.


Je fais mine de verrouiller ma bouche et de jeter la clé. Quelques secondes plus tard, la boîte métallique nous recrache au… combientième étage, déjà ? Non, j’en sais rien, en fait. Cela dit, vu le nombre de boutons qu’il y avait sur le panel, je crois qu’on est très, très haut. J’interroge la rebelle d’un haussement de sourcils, la curiosité de plus en plus évidente dans mon ton.



Et maintenant ?



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Tu regardes la clé invisible qu'elle jette tomber au sol. Les yeux rivés sur le sol, tu pretends donner un coup de pied dans cette clé pour l'envoyer encore plus loin.  "Sinna et Discrète, originaux comme prénoms, tes parents sont vachement inspirés."

Ding. L'ascenseur s'arrête enfin, et les portes s'ouvrent. Tu marches à reculons pour sortir de la cage métallique tout en restant face à Sinna pour la guider. Vous arrivez au dernier étage, trois portes devant vous, et tu te diriges d'emblée vers la porte de service au fond du couloir. Tu observes rapidement le cadenas qui bloque ton accès vers la liberté. Il a l'air neuf, ils ont du l'ajouter récemment. Ça te prendra un peu plus de temps, mais tant pis. Tu as appris à crocheter un après-midi seule sur YouTube. Tu devais rédiger un exposé sur le cycle des mitochondries pour ton lycée mais en quelques clics tu as dérivé sur un tutoriel complet sur le fonctionnement des cadenas. Le genre d'informations toujours utiles, bien plus que de la biologie. Au final, tu n'as jamais terminé ton exposé, mais tu as débloqué une nouvelle compétence que tu t'es empressée de montrer à tes frères.

"Ça prendra deux minutes, même pas." Tu t'acroupis au sol pour avoir une meilleure vue de ton objectif. Première étape: récuperer l'épingle à cheveux dans ta tignasse. Une fois trouvée, tu commences à travailler sur l'ouverture de la porte. Pendant que tu t'appliques, tu lances aussi quelques regards derrière toi. D'abord pour vérifier que la voie est toujours libre, et aussi parce que secrètement, tu espères que Sinna est impressionnée par tes multiples talents.

Tu croises son regard, et ça te déstabilise un instant et tu en laches ton épingle. Tu la rattrapes au vol de justesse, rougis et d'un geste habile, tu termines ta tache. Le verrou se débloque et tu peux enfin ouvrir la porte.

Tu passes la première, grimpe à l'echelle de secours afin d'accèder au toit, ton but. Et une fois arrivée, tu profites de tes quelques secondes de solitude dehors pour profiter de la vue (image), sentir l'air de la liberté contre tes joues. Puis tu te retournes pour offrir ta main en aide à Sinna, encore en bas, impatiente qu'elle puisse enfin découvrir là où tu la guides. "Allez, t'y es presque."
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avec @Gin Hadley



Impressionnée, je le suis. Abasourdie aussi, certes, mais impressionnée, pour sûr. Non seulement elle parvient à s’immiscer dans un immeuble random en sonnant à toutes les portes mais en plus, elle sait crocheter les serrures ? Jeez. Debout près de la porte, je la regarde faire, mes traits partagés entre hilarité et surprise.

T’es complètement barge, en fait.



C’est un constat, un fait. Pas un jugement ou une insulte. Plutôt un compliment, venant de moi.

… ou une ancienne criminelle.



Ouais, les deux se valent. Je plaisante, bien sûr. Enfin, je crois. L’épingle lui échappe et je manque de me baisser pour la récupérer, mais elle se fait plus rapide que moi, ses gestes légèrement précipités. Elle a beau jouer les superhéros, elle n’est pas si sûre d’elle, finalement…



Elle grimpe, et je la suis de près. De trop près, peut-être, surtout quand elle se met à escalader cette échelle. Hem… je devrais probablement… détourner mon attention. Genre, vers ce mur blanc, à ma droite. Fascinant. Puis, je monte à mon tour et attrape la main qu’elle me tend - même si j’en ai pas vraiment besoin - avant de me hisser sur le toit en poussant une expiration… de joie, de soulagement ? Je l’ignore. Je crois que je suis juste contente qu’on soit enfin arrivées à destination. J’ai l’impression qu’on a quitté cette bibliothèque il y a des mois…



C’est… beau, je souffle un peu bêtement.



Duh. Of course it is. Y a un truc vraiment spécial, avec les rooftops. On se sent un peu comme le roi ou la reine du monde. Les cheveux au vent, les prunelles rivées sur les constellations qui scintillent ou les lumières de la ville qui luisent au loin… oui, il y a quelque chose de magique dans ce genre d’endroit. Un sourire accroché aux lèvres, je tourne le visage vers Gin.



Merci. D’avoir voulu partager ça, j’veux dire. Tant que tu ne me demandes pas d’escalader les parois… Spidergirl.



Je ponctue ma boutade d’un clin d’œil, avant de reporter les yeux sur la peinture vivante en contrebas. Et, sans savoir ce qui me prend, ou trop réfléchir à ce que je fais, je laisse ma main voguer vers la sienne. J’effleure ses doigts, me forçant à ne pas quitter le paysage du regard alors que mon cœur tape un sprint. Le genre de risque que je ne m’autorise jamais. Et pourtant, ce soir… je suppose que j’ai envie de vivre dangereusement.


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Barge. Ça te convient parfaitement comme description. Tu le prends comme un compliment. Tu vis ta vie sans que toi-même tu ne puisses anticiper ton prochain mouvement. Toujours une surprise, une course sans fin dans laquelle tu ne reprends jamais ton souffle.

Mais pourtant ce soir, là maintenant sur ce toit, tu as envie de te poser quelques instants. De profiter de la compagnie. Il y a quelque chose chez cette inconnue qui te fascine. Quelque chose qui t'apaise en sa présence. Une bouffée d'air frais. Un sentiment de plenitude. Tu scrutes son visage, prête à décrypter son émotion à la vue du paysage. Et tu n'es pas déçue quand tu l'entends souffler C'est beau. "Comme.." toi. Tu t'arrêtes nette avant de prononcer le deuxième mot. Tu ne sais pas ce qui t'as pris, tu ne sais pas non plus de par quelle force tu as réussi à stopper le mot de sortir de ta bouche. Tu restes bloquée quelques secondes, à essayer de comprendre ce qu'il vient de se passer dans ta tête. Tu balbuties quelques mots pour te rattraper. "Hm hm. Ouais. Grave beau."

Et puis sans que tu n'y sois préparée, elle se tourne vers toi, un sourire aux lèvres. Fuck. Son sourire. Un clin d'oeil. Tu rougis. Tu n'écoutes que la moitié des mots, déstabilisée, mais tu en comprends les informations importantes. "T'imagines même pas la vue quand tu grimpes sur l'immeuble d'à coté." Et tu retournes ton attention vers la vue. De la ville. Pas d'elle. La ville. Les lumières des enseignes qui créent une peinture vivante. Les phares des voitures qui filent sous tes yeux. La légère brise sur ta peau. Tu te concentres sur ça. Le vent et le bruit des klaxons au loin. Si fort, que tu es surprise lorsque quelque chose effleure ta main. Un frisson le long de tout ton bras, une décharge électrique qui remonte jusque dans ta nuque. Sa main qui s'approche de la tienne. Tu l'attrapes, sans hésitation. Peut-être qu'elle a peur de glisser, après tout, vous êtes à plusieurs dizaines de mètres du sol. Une hauteur fatale. Tu la serres, avec suffisament de pression pour lui faire comprendre que si elle tombe, tu ne la lacheras pas. Que dans cet instant, rien qu'à vous, loin de tous, tu es là pour la proteger. "J'aime bien venir ici. Me sentir toute petite à observer l'immensité de la ville sous mes pieds." De ta main libre, tu pointes des piétons marchant dans la rue où vous étiez il y a de ça quelques minutes. "T'as déjà essayé d'imaginer leurs vies ?"
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Y a comme une cacophonie de voix qui s’élèvent, au fond de mon crâne. Mais, concentrée sur le moment présent, sur le vent qui me caresse (lacère) les joues et sur la main qui agrippe la mienne, je les ignore royalement, du mieux que je peux. Mieux que je n’ai jamais réussi à le faire auparavant. J’me sens possessive, comme si j’avais pas envie que ce moment me soit… dérobé.

Leurs vies… ?

 (Je réfléchis un moment en regardant des corps minuscules évoluer, comme au ralenti, dans la rue en bas.) D’ici, j’ai plutôt l’impression que ce sont des personnages non-jouables. Désolée - je joue un peu trop à la console.



Secouant la tête, je m’autorise un ricanement auto-dérisoire. Les grosses lunettes ne suffisaient pas : fallait que j’en rajoute une couche, au cas où elle n’aurait pas encore capté à quel point je suis une geek. 

Je ne pensais pas que cette réponse allait susciter son intérêt et pourtant, c’est avec une réelle curiosité qu’elle fixe ses yeux sur moi.



Ok, alors maintenant il va falloir me dire ton jeu préféré.



Un nouveau rire m’échappe.

Wow, y en a trop : c’est impossible ! Hmm… (Je détourne le regard, le laissant vagabonder sur les toits en face de nous, et ça me fait penser à…) Spiderman sur Playstation 4. Uncharted. The Last of us. Oh ! Et tous les Quantic Dreams : Heavy Rain, Beyond, Detroit… (Je grimace en me rendant compte que je n’arrive plus à m’arrêter.) Désolée. Et toi, tu joues ? 



Elle hoche si fort la tête que j’ai peur qu’elle finisse par se décrocher de son cou. Glauque comme image, je sais. Mais vous avez eu un aperçu des jeux vidéo auxquels je joue, donc ça ne devrait pas trop vous surprendre.



Spiderman, excellent choix, mais je suis biaisée vu que ce jeu s'est inspiré de moi. Tous des masterpieces. Mais jamais joué à The Last of Us, parce que j'ai… (Elle marque une longue pause.) … peur.



J’ai envie d’émettre un « aw » d’attendrissement mais je le ravale direct. Elle pourrait croire que je me moque. Et ce n’est absoooolument pas mon intention…



T’as qu’à venir y jouer chez moi, un de ces quatre. On éteindra toutes les lumières pour se mettre dans l’ambiance.



Je hausse un sourcil de défi… avant de me rendre compte, encore une fois, que je viens de me foutre dans la merde - toute seule. « Chez moi », c’est chez mon frangin… et pas vraiment le genre d’endroit où on ramène quelqu’un qu’on vient de rencontrer. 



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De manière générale, t'as peur de rien dans ta vie. Mais tu fixes la limite aux zombies. Tu aimes à penser que tu serais une excellente survivante en cas d'apocalypse. Athlétique, débrouillarde, intrépide. Tu pourrais marcher des heures sur les terres brûlées de Boston à la recherche de rations de survie, mais le moment où tu croiserais ton premier zombie, ça serait fini.

Et pourtant, malgré ton appréhension, quand Sinna te propose d'y jouer, soudainement ça ne te pose plus autant de problèmes. Tu en serais même ravie, de vivre la fin du monde à côté d'elle. Devant une télé, bien sûr. Le monde est déjà en train de s'écrouler, pas besoin d'en rajouter une nouvelle couche. Mais la bonne nouvelle, si elle a envie de passer plus de temps avec toi, c'est que tu ne l'as pas encore faite fuir.  

Tu affiches ton plus grand sourire à sa proposition. Tu te retiens limite de sautiller sur place. "Quand tu veux. Maintenant même, si t'as envie. J'ai rien de prévu." Tu lâches des mots, incapable de t'arrêter. Fuck, maintenant tu vas la faire fuir. Tu n'as pas réussi à retenir ton enthousiasme. Peut-être parce qu'au fond de toi, tu n'as pas envie de laisser s'échaper ce moment, et tu essayes de le prolonger autant que tu le peux. Mais tu réalises que t'as sans doute l'air d'une tarée, alors après une courte pause, tu te reprends. Une profonde expiration pour te calmer "Ou plus tard. Une autre fois, ça marche aussi."

Tu sors ton téléphone de ta poche pour lui tendre, l'écran affiché sur la création d'un nouveau contact. "Tiens, si jamais tu veux ajouter ton numéro. "
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Son « maintenant, même » provoque une décharge d’adrénaline dans tout mon corps. Genre… là tout de suite, maintenant ?! Mais… j’ai pas fait le ménage, c’est le bordel partout, on vient de se rencontrer, j’ai pas l’habitude d’emmener des gens à la maison, puis c’est pas vraiment chez moi donc c’est encore plus délicat, mais d’un autre côté mon frangin ne rentrera pas avant un moment et je suis sûre qu’il s’en foutrait, et…



Stop.



Je suis en train de me rendre chèvre. Pour rien. J’ignore si elle perçoit mon trouble ou si elle se rend compte d’elle-même que tout ça est un peu… rapide, mais elle finit par se reprendre, et moi, je reprends ma respiration. Parce que oui, je retenais mon souffle, apparemment. Il m’en faut peu. Mais vous comprenez pas, j’ai pas l’habitude de ce genre de contacts prolongés. J’ai pas l’habitude d’avoir des amis. Je vis ma vie de mon côté, en espérant passer inaperçue autant que possible. Je fais profil bas et j’évite toute situation stressante, pour ne pas provoquer de « remous » dans les méandres de ma psyché qui pourrait me prendre au dépourvu ou pire, faire peur à quelqu’un. 

Alors, quand elle me tend son téléphone avec cet air si avenant et ses yeux débordant d’espoir, j’hésite pendant quelques secondes.

Je ne peux pas décemment refuser de lui donner mon numéro. Ce serait impoli, incompréhensible, idiot, même. Je pourrais lui en donner un faux… mais ce serait impoli, incompréhensible, et encore plus idiot. Sans réfléchir davantage, je saisis le portable avant d’y entrer la suite de chiffres. Avec un sourire que je veux sincère - mais qui est probablement légèrement pincé - je lui rends son téléphone et opte pour la franchise, en espérant ne pas la vexer :

Je viens d'arriver donc c'est encore le foutoir à la maison. Une autre fois, ce serait parfait. Je serai à Boston pour un petit moment, donc… n'hésite pas.



Je ponctue mon invitation d'un clin d'œil, comme si j'avais l'habitude d'entrer mon numéro dans les téléphones de parfait.es inconnu.es.

Comme si je n'étais pas totalement pétrifiée à l'idée que cette boule de feu bouscule mon quotidien.

Comme si je maîtrisais parfaitement la situation.

Gin… j'ai comme l'impression que tu vas faire partie de ma vie, que je le veuille ou non.

FIN DU RP


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