Daydream Believer ▬ ♪♫♪
Elle en a été elle-même surprise lorsqu’elle a lu ses résultats, parce que dans le fond, c’est intensément qu’elle n’y croyait pas. Malgré tous les tourbillons assénant son quotidien, le fait est qu’Haiwee a passé les épreuves haut la main. Exemplaire, dans la moindre de ses matières. Et pourtant, faute d’un cœur abimé, cette évidence n’a su la satisfaire. Personne à ses côtés pour fêter cette réussite pour laquelle elle a tant donné. Car c’est avec lui qu’elle aurait désiré le faire, seulement, à ses dépens, elle a appris que les choses ne peuvent jamais être faciles, que les relations, ici-bas, ne tiennent qu’à un fil.
Alors armée de ses résultats, de son avenir lui filant entre les doigts, la colombe a longuement réfléchis, à son parcours de vie. Aux décisions qu’il lui fallait à présent prendre, sans plus hésiter, croire en elle et en toutes les valeurs vibrant en son cœur abîmé. Au bureau des inscriptions pour changer de matière principale à la rentrée de septembre, ses phalanges n’ont pas tremblé au moment de signer. Pour une fois, Haiwee savait précisément ce qu’elle voulait. Sans plus tâtonner. A défaut de sauver l’humanité, c’est le monde qu’elle désire avec intensité. Probablement influencée par l’homme qu’elle a côtoyé intimement durant plus d’une année.
Puis une fois son dossier complété, c’est d’un mouvement nonchalant qu’elle a envoyé un message à un autre homme ayant joué un rôle dans son quotidien, lui a offert l’ouverture de quelques portes en février dernier, alors la proposition elle l’a accompagnée de naturel, comme si ça ne faisait pas plus de trois mois qu’ils ne s’étaient pas croisés. « Coucou William, ça te dit, un café ? » Presque éloignée de la véritable personne qu’elle est.
Quelques échanges et minutes après, le temps pour elle de se balader le long de la rivière bostonienne, sa silhouette aux abords de l’eau s’est dessinée. Ses traits se parent d’un sourire au moment de l’approcher. Pour prendre la parole d’une étrange manière afin de le saluer. « Tout d’abord, je tiens à te dire que je suis désolée. » Pour l’absence, pour le manque de nouvelle, alors qu’il avait tant fait pour elle. « Je jure que je le travaille, mon relationnel. » Haiwee et son innocence éternelle.
Alors armée de ses résultats, de son avenir lui filant entre les doigts, la colombe a longuement réfléchis, à son parcours de vie. Aux décisions qu’il lui fallait à présent prendre, sans plus hésiter, croire en elle et en toutes les valeurs vibrant en son cœur abîmé. Au bureau des inscriptions pour changer de matière principale à la rentrée de septembre, ses phalanges n’ont pas tremblé au moment de signer. Pour une fois, Haiwee savait précisément ce qu’elle voulait. Sans plus tâtonner. A défaut de sauver l’humanité, c’est le monde qu’elle désire avec intensité. Probablement influencée par l’homme qu’elle a côtoyé intimement durant plus d’une année.
Puis une fois son dossier complété, c’est d’un mouvement nonchalant qu’elle a envoyé un message à un autre homme ayant joué un rôle dans son quotidien, lui a offert l’ouverture de quelques portes en février dernier, alors la proposition elle l’a accompagnée de naturel, comme si ça ne faisait pas plus de trois mois qu’ils ne s’étaient pas croisés. « Coucou William, ça te dit, un café ? » Presque éloignée de la véritable personne qu’elle est.
Quelques échanges et minutes après, le temps pour elle de se balader le long de la rivière bostonienne, sa silhouette aux abords de l’eau s’est dessinée. Ses traits se parent d’un sourire au moment de l’approcher. Pour prendre la parole d’une étrange manière afin de le saluer. « Tout d’abord, je tiens à te dire que je suis désolée. » Pour l’absence, pour le manque de nouvelle, alors qu’il avait tant fait pour elle. « Je jure que je le travaille, mon relationnel. » Haiwee et son innocence éternelle.
LE 14 06 2022
Charles River
Charles River
(Haiwee Wind River)