Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityL'entropie des philanthropes (Hannah et George)
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal


L'entropie des philanthropes (Hannah et George)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

★L'entropie des philanthropes★
w/ @Hannah Boehringer

George, fébrile, s’agitait constamment sur sa chaise dans la salle du conseil des gradués. Même s’il savait se comporter comme un véritable gamin à la veille de Noël, il n’en pouvait plus d’attendre que les aiguilles de l’horloge s’alignent sur 8h30. Avec la fin de la majorité des activités scolaires et le début de la saison estivale, l’administration avait offert un sacré présent à George : un stagiaire!

Alors que la majorité des hauts administrateurs voyaient d’un très mauvais œil l’idée de devoir accomplir leurs tâches avec l’équivalent d’un chiot entre les pattes, lui avait immédiatement sauté de joie à cette perspective. Il adorait le contact humain et la passation de connaissance (forcément, direz-vous, considérant son job en développement philanthropique à Harvard). L’idée de jouer le rôle de mentor pour un jeune esprit en pleine éclosion le remplissait d’un enthousiasme capable de renverser des montagnes, et il ne finissait plus d’imaginer de nouveaux projets fantasmagoriquement fantastiques que lui et son apprenti pourraient accomplir cet été.

À défaut de pouvoir directement participer aux entrevues de sélection, requête qui lui avait curieusement été refusée, mais qu’il mettait sur le dos du court laps de temps depuis sa propre embauche, il n’avait émis qu’une seule requête : le candidat ne pouvait PAS être de genre féminin.

À cette époque des mesures d’équité, de diversité et d’inclusions dans les processus de recrutement, sa demande en avait fait sourciller plus d’un. Réalisant à quel point ce quiproquo le plaçait dans une position horriblement délicate, autant personnellement que professionnellement, il dût expliquer à ses collègues, la honte au cœur, que son mariage traversait un passage difficile et qu’il voyait présentement un thérapeute à ce sujet. Et que, dans le long et périlleux processus de regagner la confiance de sa plus si tendre épouse, il valait mieux pour toutes les parties prenantes que George limite autant que possible les situations de proximités 1 à 1 avec des membres du sexe opposé…

La moitié des sourcils froncés s’étaient transformés en sourire en coin. L’autre s’était arquée davantage. Mais ils avaient tous hochés la tête.

Lorsqu’on cogna finalement à la porte de ce que George considérait comme la plus belle salle de tout le campus, il sauta sur ses pieds d’excitation. Enfin!

« Entrez, entrez! Faites comme chez vous! J’ai apporté du café et des cannolis de chez Mike’s, j’espère que…. »

Il s’interrompit immédiatement et demeura bouche bée, estomaqué, flabergasté, face à la personne, non, à l’absolument magnifique jeune femme qui faisait timidement son entrée dans l’imposante salle de réunion, la totalité de ses fonctions cérébrales obnubilée par une seule et unique pensée :

Skylar allait le tuer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les vacances d'été approchaient, tout comme le summer camp mais toi, tu avais la tête ailleurs, toujours dans les études. Partagée entre l'idée de rendre fier ton père, de lui faire comprendre que tu étais apte à reprendre la firme, tu avais décidé de bosser d'arrache pied jusqu'au dernier instant. Et puis, il y avait aussi ce désir d'échapper à l'appartement luxueux que tu partageais avec ton petit-ami depuis le début de tes études ici, à Harvard. Vous aviez du faire votre première année en internat, comme tout étudiant et ce, avant de franchir le pas. Vous aviez déjà vécu ensemble à Paris. Dans sa famille, vous étiez complice, sur la même longueur d'ondes. Mais voilà plusieurs semaines, pour ne pas dire mois, que vous étiez en train de vous éloigner l'un de l'autre. Constamment, tu essayais de renouer ou de renforcer ce lien qui vous unissiez. Il était hors de question que votre relation périsse après tant d'années d'amour. Du côté de Jo, tout semblait normal. Il t'assurait qu'il n'y avait rien, te faisait taire d'un baiser avant de disparaitre, fuyant la conversation comme la peste. Du coup oui, tu avais demandé un stage de fin d'études comme si l'année prochaine, tu en avais terminé. Non, tu prolongeais juste le plaisir d'apprendre.
C'est avec quelques minutes d'avance que tu gagnais les couloirs d'Harvard pour rejoindre la salle de réunion où l'on t'avait donné rendez-vous. Aujourd'hui, tu allais rencontrer celui qui allait être ton mentor pour plusieurs semaines. Tu attends quelques instants et quand l'aiguille rencontre enfin midi, tu frappes à la porte pour être dans les temps. La ponctualité a toujours été très importante pour toi. Refermant la porte derrière toi, tu écoutes le discours de ton maitre de stage avec attention, bras agrippant ton dossier avec détermination, fin sourire sur ton joli minois. Mais voilà qu'il se fige en te voyant, comme si tu avais fait quelque chose de mal, comme s'il ne s'attendait pas à te voir. Si tu sembles mal à l'aise pendant quelques secondes, tu te reprends vite. Tu t'éclaircis la voix avant de reprendre avec détermination : Je suis vraiment désolée, ce n'était peut-être pas moi que vous attendiez ?! Hannah Boehringer, on m'a donné rendez-vous en salle de réunion pour un stage... Ce n'était peut-être pas cette salle... Après tout, Harvard est un véritable labyrinthe. @George Cavendish
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Son ébahissement perdura encore deux bonnes secondes de trop. Il caressa l’idée d’une défenestration en vitesse qui, à défaut de lui coûter la vie à coup sûr, mettrait assurément un terme à sa carrière. Heureusement, il parvint à se secouer et à retrouver, un peu, ses esprits.

« Non, non non, vous êtes au bon endroit. »


Les étudiants ne rentraient juste pas par hasard dans la salle du conseil du bâtiment administratif de Harvard. Elle était bel et bien là pour mettre un terme définitif à son mariage. Et, accessoirement, pour un stage au sein de la fondation d’Harvard.

« Pardonnez-moi, » ajouta-t-il, encore un peu secoué.

« On m’avait laissé sous-entendre que vous seriez… que vous ne seriez pas…  »

Qu’elle ne correspondrait pas EXACTEMENT au profil physique qui conduirait sa femme à assumer le pire ?

Il ne pouvait pas vraiment dire ça, non ?

D’autant plus qu’à la défense d’Hannah, ledit profil était assez large dans sa définition et n’impliquait au fond qu’un doublé de chromosomes ‘X’.

« … aussi semblable à ma cousine. Voilà. J’ai une cousine un peu plus jeune, qui vous ressemble comme deux gouttes d’eau …  »

Est-ce que Skylar avalerait ça ?

Parce qu’il devait se rendre à l’évidence : la jeune femme qui se tenait devait lui et à laquelle il faisait une si mauvaise première impression allait être sa stagiaire pour tout l’été. Le Destin en avait décidé ainsi. Ou Irma.

Clairement Irma. Ça faisait des mois qu’elle tentait de briser son couple, à grand renfort de décolletés… Elle venait d’hausser ses manigances d’un cran. Un sacré cran, même.

 « Enchantez, mademoislle Boehringer. George. George Cavendish. Mais appelez-moi George, je vous en prie.

Il maudit intérieurement son naturel avenant et son détachement des formalités. Il aurait plutôt dû insister pour qu’elle l’appelle M. Marié-et-Heureux. Pas l’inciter à des familiarités!

Du calme, George, du calme.

« Je suis le vice-président aux relations avec les diplômés et au développement philanthropique d’Harvard. Et c’est moi qui serai votre superviseur durant votre passage à la Fondation. »

Il s’approcha pour lui serrer la main, avec un sourire chancelant.

« Je vous en prie, assoyez-vous, et prenez une pâtisserie : elles sont divines. »

Lui-même s’exécuta et alla s’assoir en face de celle-dont-il-ne-devra-jamais-parler, tirant vers lui l’une des deux spécialités de Mike’s.

« Je m’excuse, je n’ai pas pu être présent lors du processus de sélection. Parlez-moi donc un peu de vous ? À quoi nous vaut la chance de vous avoir parmi nous cet été, et qu’est-ce que vous aimeriez tirer de votre expérience ici ? »

Tout doucement, la panique initiale cédait le pas à sa plus grande passion : rencontrer des gens. Et en attendant avec avidité les réponses à ses questions, il combla sa deuxième plus grande passion. Ces cannolis étaient vraiment excellents…


@Hannah Boehringer
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu pénètres à l’intérieur de la salle et tu te sens tout de suite relooké. C’est comme s’il ne s’attendait pas à te voir. Il avait pourtant commencé son monologue. Peut-être qu’il espérait avoir une autre étudiante dans les pattes. Tu te sens un peu mal à l’aise. Tu lui demandes si tu ne te serais pas trompée. Tu n’avais peut-être pas rendez-vous ici, pas avec lui.
Il t’assure que tu es au bon endroit alors, tu acquiesces d’un signe de la tête, sans pour autant faire un pas de plus, rongée par le doute mêlé à la politesse. Tu attends les consignes suivantes.
Il excuse et tente de trouver une cause à ce silence, à cette ambiance pesante qui émane de la pièce entière. Tu te dis qu’on vaudrait mieux prendre tes jambes à ton cou et trouver un autre stage, non associé à Harvard. Il évoque sa cousine et un léger sourire se dessine à nouveau sur tes lèvres. Je comprends mieux. Ce n’est pas grave. Tu fais un pas en avant pour lui tendre la main alors qu’il se présente à son tour, te proposant de l’appeler par son prénom. Tu ne sais pas si tu vas réussir mais, autant tenter de ce pas. Tres bien… George. Enchantée de faire votre connaissance.
Tu t’installes quand il t’invite à le faire, rapprochant le fauteuil du bureau sur lequel tu poses tes dossiers. Doigts qui se joignent sur la pile, tu déclines l’invitation, préférant ne pas manger trop de sucre au début de cet entretien. D’ailleurs, tu peux enfin déballer ton speech. Je vous remercie. Et bien, j’ai pour objectif de reprendre l’entreprise familial ou de monter ma propre affaire. Par conséquent, je souhaite apprendre les ficelles du métier. Savoir gérer une équipe autant que les finances. Comprendre les stratégies de développement et les points importants sur lesquels appuyer. Je veux prouver que les femmes ont tout autant leur place que les hommes dans l’échelle sociale. Me débrouiller pour grandir sans utiliser mon nom et sa notoriété pour autant. C’est pas toujours facile de se faire une place dans la société. D’autant plus quand les a prioris sont présents. @George Cavendish
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Sans utiliser son nom et sa notoriété…

Reprendre l’entreprise familiale…


Le nom de Boehringer lui était bien entendu familier. Et pas parce qu’il consommait des broncho-dilatateurs ou qu’il souffrait de fibrillation atriale. Son poste impliquait forcément qu’il gravite auprès de plus grands acteurs de plusieurs domaines économiques. Pour aller chercher des contributions substantielles aux activités de l’université, il valait mieux solliciter les nantis.  Justement, Boehringer-Ingelheim avait tout récemment financé l’Institut de recherche sur les cellules souches d’Harvard. L’entente s’était conclue avant l’arrivée en poste de Georges, mais elle se trouvait néanmoins en tête de la liste des partenariats qu’il se devait d’entretenir.

Quand elle parlait d’entreprise familiale, cela signifiait-il que… ?

Il n’osa pas lui demander. Après tout, elle venait de spécifiquement lui mentionner qu’elle souhaitait s’épanouir en dehors du prestige de sa famille. Dans tous les cas, donc, ça ne le regardait pas.

« Wow! Ce sont de supers objectifs. Tu sembles savoir exactement où tu te diriges – c’est une qualité bien rare par les temps qui court. Je ne suis pas certain que je pourrai beaucoup t’épauler dans les volets féministes de tes plans – je veux dire, je suis bien entendu sensibilisé à toute l’importance et la richesse qu’apporte la parité et la diversité, mais voilà, ce n’est pas vraiment un combat que j’ai dû mener moi-même - , mais je m’efforcerai vraiment à ce que le temps que tu passeras avec nous te sois aussi formateur que possible. Je ne suis pas de ceux qui croient que les stagiaires sont là pour apporter le café – j’aime bien trop ça pour le déléguer à qui que ce soit de toute façon! »

Joignant le geste à la parole, il prit l’un des deux verres de boisson chaude et en prit une gorgée.

« Huum! », mentionna-t-il avant même qu’il ne finisse de tout avaler, alors qu’une idée lui surgissait en tête.

« Je suis vraiment désolé, je me suis spontanément mis à te tutoyer. N’hésite pas à me le dire si tu préfères que je reste plus officiel quand je m’adresse à toi.  »

Dès qu’elle s’était mise à parler de ses projections et de sa vision des mois à venir, toutes les appréhensions initiales de Georges s’étaient envolées. Peu importe à quel point il essayait, il ne parvenait jamais de s’empêcher de se faire happer par les bribes d’eux-mêmes que les gens lui offraient. C’était, pour lui, l’essence même de l’existence : voir comment les autres approchaient ce fascinant voyage qu’était la vie.

Il aurait tout le temps de s’en faire lorsqu’il serait seul dans son bureau. Ou quand Skye lui balancerait un appel inopiné, où elle exigerait qu’il ouvre sa caméra…

« Et dis-moi, pourquoi avoir choisi le volet philanthropique d’Harvard, plutôt qu’une entreprise plus… traditionnelle ? Qu’est-ce que tu t’imagines qu’on fait, dans le quotidien ? Je m’excuse, j’imagine qu’on a déjà dû de la poser dans le processus de ton recrutement, mais mieux connaître et comprendre tes aspirations va m’aider dans ma tâche d’encadrant. »


@Hannah Boehringer
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu tentes tant bien que mal d'expliquer pourquoi tu es là alors qu'une part de toi est persuadée que tu as été prise à Harvard pas seulement pour tes capacités mais bel et bien pour ton nom de famille. D'ailleurs, tu te dis qu'on a peut-être accepté ta demande de stage pour la même raison. Mais, tu gardes la tête haute et les idées claires. Comme toujours, tu es prête à défendre ton point de vue et à faire part de tes capacités, de tes motivations vis-à-vis de ce stage et de ce qu'il pourrait t'apporter pour la suite. Si faire le café peut m'ouvrir des portes et agrandir mon répertoires, je ne ferais volontiers. Que tu t'empresses de rajouter en esquivant un petit sourire amusé.

Il s'excuse pour cette proximité qu'il explose dans le temps et tu secoues la tête négativement pour montrer que ça ne te dérange pas du tout. Y a aucun soucis. Ce n'est pas un aspect qui te dérange au contraire, tu te sens beaucoup plus à l'aise. T'as trop longtemps eu l'habitude qu'on te vouvoie et ce, depuis que tu es gamine. En Allemagne comme en France, il mettait un point d'horreur à ces traditions.

Concentrée sur ce que tu aurais à apporter à ce stage et à ce qu'il pourrait également t'apporter en retour, tu analyses la question du professeur dans tous les sens avant de répondre posément, les mains liées sur ton dossier. Si j'ai l'opportunité un jour de reprendre l'entreprise Boehringer Ingelheim, je souhaite garder voire même développer les valeurs premières qu'on m'a inculqué... l'altruisme, la générosité, le désintéressement, l'humanité... Je trouve que ce sont des valeurs qu'on a tendance à perdre avec le temps mais aussi dans le milieu dans lequel j'ai pu évoluer. Je savais qu'ici, on me prendrait pour mes valeurs et mes motivations et non en ce disant que mon père serait capable de débourser des milliers pour que j'obtienne un stage. Je voudrais améliorer mes connaissances et savoir comment gérer toute cette partie solidaire, caritative. J'ai déjà organisé des collectes, j'ai monté une association mais, ce n'est pas moi qui gère tout ce qui est dons, gestion et je pense que ça pourrait vraiment être un aspect à exploiter. Je veux tout apprendre sur la partie philantropique d'Harvard ! Au moins, c'est clair, tu avoues que tes connaissances sont restreintes ! @George Cavendish
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Voilà, plus de doute possible maintenant : l’héritière jouait carte sur table. D’une situation personnellement risquée, voilà que les choses prenaient une dimension supplémentaire et venait maintenant également menacer son futur professionnel. Pas qu’elle donnait quelque indication que ce soit qu’elle ne soit pas ici pour les bonnes raisons, bien au contraire même. Simplement qu’il fallait toujours faire gaffe dans l’ombre des géants, de peur qu’ils ne vous écrasent dans leur sommeil…

Au moins, cela expliquait un peu pourquoi son équipe avait sélectionné cette candidate : ils ne lui en voulaient peut-être pas tant que ça, finalement. Même si Irma avait très certainement bien ri dans sa barbe…

Il écouta avec grande attention alors qu’elle lui exposait ses motivations à rejoindre les oeuvres de la fondation. Et honnêtement, tout ce qu’il entendait lui plaisait énormément. À part la candeur (et la naïveté) avec laquelle elle avançait qu’elle n’avait pas été sélectionnée à cause de ses connections. La pauvre, si elle savait à quel point le milieu philanthropique universitaire ne s’intéressait justement qu’à ça…

Avec un peu de chance, cette révélation ne viendrait pas de George, au moins!

« Wow, ok, c’est super ça! Écoute, j’espère que nous serons à la hauteur de tes attentes! Alors laisse-moi d’abord te parler un peu de ce que moi je fais ici. Je suis en charge, dans un premier temps, de garder contact avec nos anciens étudiants. On veut qu’ils soient fiers d’appartenir à Harvard, de leur passage parmi nous, et pour ça, ça implique de tout faire pour qu’Harvard continue d’être une communauté à l’avant-garde habités par les acteurs qui façonneront le monde de demain. Mais aussi, on veut qu’ils comprennent qu’Harvard aussi est fière d’eux. C’est une vraie relation qu’on veut instaurer. »

Il s’animait beaucoup lorsque venait le temps pour lui de vendre sa salade – justement parce qu’il y croyait dur comme fer. Même s'il n'avait lui-même pas étudié ici.

« Pour ça, ça prend toute une équipe, parce qu’il faut qu’on s’occupe tout autant des nouveaux étudiants que de tout ceux qui sont passés entre ces murs. Pour tisser un genre d’esprit de famille, et permettre à tout le monde de célébrer les succès de notre petit cousin qui a inventé une nouvelle sonde spatiale ou de notre tante qui gravit les plus hautes marches de la Cour Suprême. »

C’était clairement une version haute en couleur d’un modèle d’affaire qui permettait d’insuffler près de 2 milliards de dollars dans les différentes activités de l’université. À chaque année. Dans une espèce de course frénétique – pour que les gradués d’Harvard puisse contribuer généreusement à la fondation, il fallait que les portes du monde s’ouvrent toutes grandes devant eux. Et ça impliquait l’accès aux meilleurs professeurs, aux meilleures techniques d’apprentissages, à une technologie à la fine pointe. Ce qui nécessitait des sommes colossales.

« Mais pour en revenir au un peu plus concret, pour toi, nous aurions un petit projet spécifique à te confier. Et je dis petit, mais... Nous avons mis un peu de côté la faculté de droit dernièrement, et nous aimerions en faire le fer de lance d’une prochaine grosse compagne. J’aimerais ça que, d’ici la fin de ton stage parmi nous, tu me présentes sous quel angle tu aborderais la chose. Quelles sont les forces de cette faculté, ses lacunes. Quel projet d’envergure pourrions-nous entreprendre qui serait à la fois pertinent et porteur. Et surtout : comment amasser l’argent nécessaire pour l’accomplir, et auprès de qui. Est-ce que tu te sens d’attaques ? Est-ce que c'est une proposition qui t'intéresse ? »

@Hannah Boehringer
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Tu n'avais pas trop envie de parler de ton statut mais, il revient forcément sur la table parce que ton nom est aussi ta plus grande motivation, ta plus grande force et ta faiblesse. Tu as envie de prendre la succession de ton père et c'est difficile de le faire sans avoir son aide mais également la pression sur les épaules. Déjà, t'es la petite dernière et la moins enclin à prendre les rennes, tu as beaucoup à prouver. Tu as envie d'avancer mais, ton père tente constamment de se mettre en travers ton chemin. Tu sais qu'il fait ça les choses dans ton intérêt, qu'il tente de t'ouvrir des portes mais, tu veux montrer que tu es grande, que tu peux te débrouiller par toi-même. Le soucis, c'est que tu l'ignores mais, ce stage, tu l'as eu grâce à lui, grâce à ses dons une fois de plus parce que personne ne peut jamais rien lui refuser et que tu ne peux pas l'écarter de ta vie. Il est omnisciences présent.

Tu écoutes ses paroles avec attention. Tu tentes de les transformer un peu dans ta tête pour en faire une généralité, histoire d'amener cela à ta propre expression. Etre en phase avec les clients et les donateurs, garder les habitués dans tes filets, toujours leur prouver qu'ils sont présents, qu'ils participent à la cause. Leur donner un statut qui leur donne envie de rester. Tu acquiesces parce que tu comprends ce qu'il veut die : créer une grande famille unie d'un point de vue professionnel. Mais il ne faut pas que valoriser les anciens, il faut aussi se préoccuper des nouveaux qui sont l'avenir de ce monde. Les nouveaux et les potentiels associés. Oui oui, tu comprends ce qu'il veut dire et commences déjà à en apprendre un peu plus pour la suite. Ce sont des stratégies que je pourrais complètement utiliser donc, je comprends tout à fait.

Maintenant, il fallait qu'il te donne une mission. Quelque chose dont tu pourrais t'occuper, qui te ferait avancer et qui prouverait ta valeur. Un objectif qui te ferait bosser et qui les aiderait aussi, de préférence. Le partage est quelque chose d'important et tu attends de savoir de quoi il s'agira. Promouvoir la faculté de droit pour qu'elle connaisse son apogée d'antan. Tu réfléchis un instant. Tu tentes de trouver des stratégies dans ta tête. Ce que tu pourrais faire pour l'améliorer, sur quel point de vue publicitaire se baser et comment faire en sorte d'attirer les étudiants ainsi que les donateurs. Après quelques secondes de réflexion, tu secoues la tête de haut en bas. Oui, je pense que je peux trouver des choses intéressantes. C'est un bon projet en tout cas. Tu esquives un sourire, heureuse de te lancer dans cette aventure. @George Cavendish
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Awright! », réagit-il avec enthousiasme à la réponse affirmative de sa nouvelle stagiaire. Il commençait lui-même à s’emballer pour ce projet, et l’idée de le partager avec quelqu’un d’autre démultipliait son entrain. Sans qu’il n’en prenne conscience, son malaise initial impliquant les risques de la présence de la séduisante jeune blonde dans son équipe se dissipait déjà, éclipsé par la perspective d’accomplir un nouveau projet d’envergure.

« Je t’enverrai tout ça par écrit, ainsi que les grandes lignes que nous avons déjà mis sur papier avant ton arrivée. »

Visiblement grandement satisfait de ce premier entretien, il se leva avec énergie.

« Maintenant que c’est réglé, il est plus que temps qu’on passe au cœur du sujet : les gens! Je vais aller te présenter l’équipe, puis, nous nous rendrons à la faculté de droit pour y rencontrer le doyen et leur équipe de direction. On va devoir travailler beaucoup avec eux pour faire décoller cette campagne. »

« Pour ton horaire, je te dirais, fais comme tu le sens. Je suis ici vers 8h et je quitte ordinairement vers 18h, mais je t’encourage à en faire moins. Chaque fois que c’est possible, je t’emmènerai avec moi dans mes meetings, que tu puisses voir un peu comment les choses prennent vie. On essaiera de lunch... »

Il se rattrapa au dernier moment, dans un soubresaut d’instinct de conservation. Il voyait tout doucement se dessiner ce patron familier l’ayant conduit vers les sérieux problèmes de sa situation actuelle. Luncher avec elle à chaque jour équivalait à peu près à jouer à la roulette russe avec un revolver à 6 balles.

« …de se faire un suivi à tous les jours ou à tous les deux jours. Et je te montrerai aussi un bureau où tu pourras t’installer pendant le mois que tu passeras avec nous.»

Il chercha mentalement l’endroit le plus loin possible de son bureau où il pourrait l’envoyer. Par sécurité. Pour limiter les probabilités que Skylar la croise si jamais elle pensait lui rendre visite à l’improviste.

« Ça va ? Des questions ? »



@Hannah Boehringer
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Est-ce que tu as été prise pour ton talent, est-ce que ton père est derrière tout ça ? Tu ne le saurais sans doute jamais. La seule chose dont tu as conscience, c'est le fait que George semble vraiment emballé à l'idée de travailler avec toi alors, ça te conforte dans l'idée que tu es capable de faire des choses. Il a l'air vraiment très cool. Génial, ça me va. Ton sourire ne quitte plus ton visage et tu te sens beaucoup plus détendue qu'à ton arrivée. Il t'explique la suite du programme, comment cette journée va se dérouler ainsi que les grandes lignes du stage. Tu te vois déjà évoluer. Il a l'air vraiment inverti et t'es ravie de pouvoir passer du temps en sa compagnie, t'es persuadée que cela va t'apporter beaucoup. Oui, tout me va. Je suis impatiente de pouvoir commencer. Et faire des heures ne me posent aucun problème. Je suis quelqu'un qui aime travailler. Peut-être un peu trop parfois. Ouais ouais, tu serais prête à dormir au bureau pour terminer un dossier. Tu sais que tu le feras plus tard. Tout le monde le sait. Joaquin le premier. Peut-être que ça l'arrange même. Je n'ai pas de questions pour le moment, tout me va. Je vous... te suit. Tu esquives un nouveau sourire. C'est quand même difficile pour toi d'accepter autant de familiarité dans un endroit comme celui-ci. Tu restes à Harvard après tout. @George Cavendish
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)