under my skin (w: hope)

tw: drogues, langage grossier

j'allais pas en prendre. j'ai été perturbé de te voir et ensuite les voir se faire un rail ça m'a ramené 5 ans en arrière. c'était tentant mais j'allais pas le faire. tu peux donc t'en aller tranquillement, je ne replongerais pas ouais... Il n'est pas hyper convaincu, mais c'est pas comme s'il pouvait faire grand chose de toute façon. Il n'a pas d'autres choix que de lui faire confiance. Il ne sera pas derrière elle à chaque instant pour vérifier qu'elle ne replonge pas. Il ne peut que se fier à elle, croiser les doigts pour qu'elle se montre forte et qu'elle ne retouche plus jamais à la drogue. Il n'acquiesce pas, ne marque pas son approbation et il ne fait pas non plus mine de dissimuler le doute ouvertement affiché dans ses yeux et sur son visage, mais il ne rouvre pas la bouche non plus. Pas pour remettre ses propos en question du moins. Un silence s'installe, s'étire un peu. C'est tellement inconfortable comme situation. Devant lui, les larmes continuent à rouler sur les joues de Hope et ne rien faire pour ça vire au supplice pour Tristan. D'autant que la plupart (pour ne pas dire l'intégralité, ce qui doit être un compte sensiblement plus proche) de ses larmes elle les lui doit à lui. Mais qu'est-ce qu'il peut y faire ? Il n'est plus son petit ami ou son fiancé ou son mari. Bon sang, ça fait des mois qu'il n'est plus rien de tout ça. Des mois. Plus d'un an en fait. Et cette séparation ne gênait pas le moins du monde Hope, ça ne l'a jamais empêché de tourner la page, de fréquenter d'autres personnes. Mais les règles ne s'appliquent visiblement pas de la même façon à eux deux. Elle a le droit d'embrasser qui elle veut, de flirter avec qui elle veut, de s'engager avec qui elle veut. Mais quand lui le fait c'est un putain de drame. Cette pensée réveille la voix défensive qui prend parfois le dessus dans la tête de Tristan. Cette voix qui lui affirme qu'il ne fait rien de mal, que même si le chagrin de Hope est une lame plantée dans son coeur, son attitude n'en est pas moins égoïste et complètement irraisonnable. C'est pas comme si t'étais toute seule pour gérer tout ça de toute façon. C'est pas comme si t'avais besoin de moi. Il glisse les mains dans les poches de son jean, sa voix retrouvant un peu de sa froideur sans que la chagrin ne quitte ses traits. Oscar. Les lèvres de Tristan se réduisent en une ligne fine, son corps tendu. Non, il ne doute pas une seule seconde que Oscar sèchera les larmes de Hope aussi bien qu'il pourrait le faire. C'est après tout le but non ? Elle a le culot de tourner en dérision sa relation avec Riza, mais elle ne se gêne pas non plus pour s'immerger dans une autre histoire. C'est du grand fais ce que je dis pas ce que je fais. Hope Kennedy dans toute sa splendeur.

@Hope J.F. Kennedy

07.05.2022 with @Tristan Deslieux

tw: drogues, langage grossier, relation toxique

je voudrais que tu me crois, je voudrais que tu crois que j'ai réussi à m'en sortir, que j'arrive à tenir tête à cette merde, que j'aurais pas craqué. la vérité c'est que j'en sais rien et en même temps je me dis que j'ai fais assez de sacrifice et j'ai traversé assez d'horreurs pour juste replonger. la peur de décevoir mes amis, mon entourage, toi. pourtant j'en ai eu envie des centaines de fois si tu savais. parce que cette addiction elle est guidée par mes émotions négatives. et plus j'ai mal, plus je souffre, plus j'ai envie de tout foutre en l'air, de me taper un rail de coke pour arrêter d'avoir mal. et là tu vois, à l'instant précis, face à toi, loin de toi, ce regard de colère et de tristesse que je lis dans tes yeux, tout ça me donne envie de soulager ma souffrance. mais il est hors de question que je rentre à nouveau dans cette boite alors que tu viens de tout balancer par terre. il est hors de question que je parte en fait. parce que j'ai beau te dire que tout est terminé, que tu devrais me laisser et que tu dois prendre le risque de me laisser couler, j'ai aucune envie d'être loin de toi en réalité. j'ai pas dit ça pour te faire du mal, j'en suis plus là. j'ai dit ça parce que je pensais qu'il était nécessaire que tu l'entende de ma bouche. peut-être qu'il te manquait ça pour vraiment comprendre que si tu prends la décision de t'en aller, ça doit être pour toujours. parce que je pourrais pas te voir faire ta vie avec une autre et cette fois-ci ça n'aura aucun rapport avec mon égoïsme et le fait que je n'accepte pas de te savoir avec quelqu'un d'autre que moi. c'est que je t'aime encore à en crever et que je ne peux pas voir ça et je ne le veux pas. je secoue la tête, je veux pas t'entendre dire des choses comme ça. « arrête ça. tu crois que je ne comprends pas ton sous entendu ? » putain mais tu réussis à me mettre en colère. les larmes qui arrêtent de couler, laissant place à mon regard noir, celui que tu connais. « tu crois que c'est le moment de me dire ça ? la preuve que si. ce soir j'étais toute seule pour gérer ça. et j'ai eu besoin de toi » j'avance d'un pas, avec le ton qui monte. « alors ne t'avises même pas de sous entendre que je n'ai pas besoin de toi. c'est parce que j'ai besoin de toi que j'étais mal ce soir, c'est parce que j'ai besoin de toi que je suis en larme comme une conne à 3h du matin dans une ruelle de Boston. c'est parce que j'ai besoin de toi que je déteste ma vie sans toi. » et ton regard Tristan, si tu voyais tes yeux à ce moment là. t'es tendu, t'es crispé, t'es surement en colère contre moi et pourtant ton regard trahis la tendresse que tu me portes. et moi comme toujours, je pense à ma gueule, je prends ce que je veux et là ce que je veux c'est toi. pas parce que t'as quelqu'un, je l'ai complètement oublié elle. mais parce que toi et moi, ici, c'est comme ça l'a toujours été. alors l'ouragan se rapproche de toi, encore et encore. et quand je me retrouve à quelques centimètres, je viens poser mes lèvres contre les tiennes. prends ça comme un au revoir, ou encore un de mes caprices. je m'en fou. mais je te l'ai dis, j'avais besoin de ça, comme j'ai besoin de toi.

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arrête ça. tu crois que je ne comprends pas ton sous entendu ? Oh mais il a envie qu'elle comprenne. Loin de lui l'envie de se montrer particulièrement subtile en lui mettant le nez dans ses propres contradictions. Il ne tire pas de plaisir à entretenir le conflit alors qu'elle va mal, alors qu'elle est à l'évidence fatiguée et retournée, mais il ne va pas bien non plus et il n'a pas envie de s'aplatir pour qu'elle se sente un peu mieux. tu crois que c'est le moment de me dire ça ? la preuve que si. ce soir j'étais toute seule pour gérer ça. et j'ai eu besoin de toi il secoue la tête, la colère se subtilisant (du moins en partie) à nouveau aux larmes. D'un autre côté il préfère la voir ainsi. Agitée, lui gueulant dessus. Bon, il peut s'imaginer mieux, mais il choisira toujours ça si l'autre alternative c'est de la voir avec des larmes plein les yeux. Mais ça ne veut pas dire qu'il est son punching ball pour autant, qu'il peut encaisser sa colère, pas alors qu'il compose avec son lot d'ennuis lui aussi. Elle n'est pas la seule à souffrir de toute cette situation même si elle se figure vraisemblablement le contraire. Et elle a un sacré culot d'oser prétendre qu'il lui a fait défaut d'une façon ou d'une autre ce soir. Qu'elle avait besoin de lui, qu'il aurait dût être là (ce qu'il a été d'ailleurs, même si c'était pour le coup juste le fruit du hasard). Hope s'avance vers lui et il ne bronche pas, ne recule pas. Qu'elle approche. Il saura contrer chaque coup qu'elle voudra bien lui balancer. alors ne t'avises même pas de sous entendre que je n'ai pas besoin de toi. c'est parce que j'ai besoin de toi que j'étais mal ce soir, c'est parce que j'ai besoin de toi que je suis en larme comme une conne à 3h du matin dans une ruelle de Boston. c'est parce que j'ai besoin de toi que je déteste ma vie sans toi. Il serre les poings à s'en faire mal, le corps raide, son regard d'un bleu intense laissant filtrer chacune des émotions qui le parcourent. Elle continue à se rapprocher et il fait mine d'ouvrir la bouche, de riposter, mais il en a pas le temps. Avant qu'il en ait eut seulement l'occasion, elle presse ses lèvres contre les siennes lui arrachant un baiser. Il porte ses mains à ses épaules. Comme pour la repousser. Mais pas assez vite. Malgré lui ses yeux se ferment un peu et il s'attarde quelques secondes de trop dans ce baiser. Mais il reprend pied. Avant qu'ils n'aient l'occasion d'aller plus loin, il la repousse, pas trop rudement, mais sèchement et assez fermement pour la faire reculer. Merde. Merde. MERDE. QU'EST-CE QUI VA PAS CHEZ TOI ? Il hurle à son tour alors que son coeur tambourine à toute allure dans sa poitrine. Et les dernières secondes passent en boucle dans sa tête. Putain. Il secoue la tête, son regard se fait humide, vitreux, son visage tordu par l'émotion. Il lui en veut putain, il lui en veut tellement. Pourquoi tu..! Sa voix est rauque, bouleversée et il secoue la tête. Il ne va pas au bout de sa question. Pourquoi elle a fait ça ? Car elle le peut. Car elle est égoïste, car elle veut foutre en l'air son couple. Elle n'a aucune considération pour tout ce qui ne flatte pas ses intérêts. Je suis quoi pour toi à la fin Hope ? Sa voix est tranchante mais non sans trahir un flot d'émotions plus vulnérables. La tristesse, oui, entre autres, et puis la déception. Il la savait volcanique, parfois immature, voir franchement égoïste. Mais il ne pensait pas qu'elle irait jusque là. Qu'elle lui ferait ça à lui.

@Hope J.F. Kennedy

07.05.2022 with @Tristan Deslieux

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on tourne en rond dans une valse épineuse et douloureuse. un rythme effréné qui nous donne le tournis, nous éloigne le temps que quelques accords et nous rapproche lorsque la mélodie se fait plus forte. une danse qui ne s'arrête jamais, qui donne envie de continuer et en même temps qui fait mal aux pieds. je ne sais plus si c'est moi qui t'ai entrainé là dedans où si tu sais aussi bien que moi mener la danse. mais ce que je sais c'est que cette chorégraphie on l'a connait par coeur à présent. l'alcool petit à petit qui quitte mon organisme. à force de pleurer, de te détester mais de t'aimer autant, il a fini par capituler et me laisser maitresse de mes émotions. celles-ci qui se mélangent, se confondent, donne un rendu désastreux. perdue entre tristesse, colère, peur et désir. je finis souvent par me dire que je suis complètement cassée, bonne à terminer à la poubelle. finir seule avec des chats c'est peut-être ce qu'il m'attends. et dans ma tête tout se passe rapidement. cette sensation qu'après ce soir tu vas encore me laisser tomber, cette douleur dans ma poitrine à chaque fois que je me rappelle que tu préfères être loin de moi.. comme un sentiment de trahison et en même temps de honte parce que j'ai conscience de ce que je te fais endurer. je ne sais pas aimer autrement que chaotiquement. alors je retourne tout sur mon passage et je fais de toi mon dommage collatéral. si tu savais comme c'est dur pour moi de t'aimer, de ne pas être prête à être avec toi encore mais devoir encaisser le fait qu'en attendant tu veuilles faire ta vie, ce qui est normal, mais que moi je n'arrive pas à te voir avec une autre. j'ai peur que tu ne puisses plus m'attendre, peur que tu en veuilles une autre et que vous ayez la vie qu'on pourrait avoir ensemble. alors encore une fois je n'en fais qu'à ma tête. j'écoute mes besoins, mes envies et j'oublie qu'on est deux et que tu n'es pas d'accord pour tout mes caprices. l'égoïste que je suis prends ce qu'elle veut sur le moment en ne pensant pas que tu as des obligations, que tu as fait des promesses. mais sur le moment, je m'en fou, parce qu'il n'y a que nous qui compte dans cette petite bulle où le temps s'arrête. « tout » que je te réponds. y a tout qui ne va pas chez moi. y a que j'ai pas réussi à m'en empêcher, que j'en avais trop envie et que parfois, je ne réfléchis pas aux conséquences de mes actes. « pourquoi je t'ai embrassé ? parce que j'en avais envie. ose me dire que toi non » et elle est là, la Hope méchante, toxique et malsaine. celle qui veut te faire dire ce qu'elle sait déjà, ce qu'elle a senti quand tu l'a pas immédiatement repoussé. celle qui joue avec les sentiments des autres parce qu'elle refuse d'être malheureuse toute seule, parce que ton mal être à toi elle le voit pas et en même temps à quoi ça servirait. sauf que petit à petit j'entends ta voix se désagréger. elle est rauque, elle est éraillée, elle à le son de la tristesse, la tienne. « je... je sais pas » que je réponds en paniquant. parce que oui je t'aime mais j'ai été incapable de te le dire une seule fois. ni pendant notre mariage, ni pendant notre relation. ce mot, tu ne l'a jamais entendu de ma bouche.

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tout à l'évidence, ouais. pourquoi je t'ai embrassé ? parce que j'en avais envie. ose me dire que toi non il pourrait la frapper même s'il ne le fera jamais. Il n'a pas ça en lui, même dans ses pires moments, même quand la colère surplombe tout. C'est peut-être le fait d'éprouver autre chose que de la colère qui le sauve de mauvais instincts. Il n'y a pas que de la colère dans ses yeux. Il y a du chagrin, de la déception, voir du dégoût. Car tout ceci est pathétique. Qu'elle l'embrasse, c'était pathétique. Et elle ose lui dire qu'elle a agit en tout égoïsme (au moins elle est honnête) avant de parler carrément pour lui. Et elle est tellement bûtée que ça rime à rien. Qu'il pourra bien lui répéter mille fois les choses qu'elle n'en fera jamais qu'à sa tête. Elle est comme ça. Elle ferme les yeux sur la morale quand ça l'arrange. Elle prend ce qu'elle veut, dans une pulsion, sourde à tout ce que ça implique, à la peine qu'elle inflige. C'est odieux. Elle est odieuse. je... je sais pas c'est une blague. Elle se fou vraiment de lui. Et il en a marre. Assez. Il en a plus qu'assez. Il est à bout, il est furieux qu'elle l'ait à poussé à la faute, furieux qu'il y ait de la vérité dans les paroles qu'elle débite. Dans d'autres circonstances, s'il n'avait pas été aussi mal, il aurait pu tirer une forme de satisfaction à la voir soudain paniquée. Elle lui ouvre une fenêtre. Une fenêtre par laquelle s'infiltrer. Une fenêtre par laquelle lui faire mal et elle l'a bien cherché. Peu importe qu'il finit par rétorquer durement. Elle a trop joué, elle a trop tiré sur la corde. Il y a une limite à ce qu'il peut supporter de sa part. Je ne veux plus te voir. Les mots qu'il prononce, les mots par lesquels il l'attaque, ne touchent pas qu'elle. Il sent le déchirement s'épanouir en lui, l'éviscérant. Mais cette situation est intenable et il ne supporte plus la position dans laquelle elle le place volontairement. Je ne veux plus te parler. Quoi qu'il y ai eut entre nous, c'est terminé. Amour, amitié, quelque chose de largement plus toxique et compliqué. Il la regarde bien dans les yeux, histoire qu'elle sente bien sa fureur et son sentiment d'avoir été trahi à l'instant, de la pire des façons. T'as raison, tu n'as qu'à sombrer toute seule. Son corps est tendu comme un arc, ses mains réduites en deux poings serrés. Faut qu'il se barre d'ici, qu'il mette autant de distance entre elle et lui que possible. Je ne veux plus jamais avoir à faire à toi. Sur ce et après un autre long regard intolérable, il se détourne et commence à s'éloigner avec l'impression d'être entièrement à vif. Le pire ? Il a toujours le goût de ses lèvres les siennes. Le rappel d'une sensation qu'il n'avait pas gommé de son esprit malgré le temps écoulé et dont il se serait très bien passé.

@Hope J.F. Kennedy