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JULIET DARION KENNEDY fiche; - terminée C'est le 24 Juin 1981 à Boston, MA, que la famille Kennedy m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Juliet. Je suis Célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale Aisée. Depuis maintenant quatre ans je travail comme Professeur en droit . Et pour terminer, je fais partie des CITIZENS. |
Études Dès l’école maternelle la jeune Kennedy su se démarquer du reste de ses camarades. Alors que tout le monde en était encore à faire d’immondes gribouillis, elle pouvait déjà écrire son prénom et son nom complet à l’endroit ET à l’envers et savait compter jusqu’à cent les doigts dans le nez. Cela n’a l’air de rien dit comme ça, mais croyez moi pour une enfant de quatre ans c’est plutôt impressionnant. Ses parents surent donc très tôt que leur fille unique serait une tête d’ampoule promise à un bel avenir. Et c’est ainsi qu’arrivée en primaire, Juliet sauta la classe préparatoire. A six ans la petite pouvait déjà lire normalement et compter à l’infini, ses professeurs n’avaient jamais vu ça et pour le plus grand plaisir de ses parents dont elle était la fierté, elle se retrouva au collège à l’âge de dix ans et bien que plus jeune que les restant des élèves, elle n’eut aucun mal à s’adapter et continua même d’être le génie qu’elle avait toujours été. A la fois étonnante et agaçante, provoquant même la jalousie de certains, Juliet débarqua au lycée avec deux ans d’avances. Passant directement de la middle school à sa Sophomore year, elle resta sur le chemin qu’elle avait emprunté dès sa plus tendre enfance. Les études lui importaient beaucoup mais elle n’avait jamais besoin de fournir beaucoup d’effort pour être la meilleure, très vite elle s’ennuya et n’attendait qu’une chose, se rendre à l’université pour être enfin un peu challengée. Faire des choses compliquées en classe était toujours trop facile pour elle, elle voulait à chaque fois aller plus loin dans ses raisonnements et développer son esprit. Grâce à tout l’avance qu’elle avait pris en cours, elle eu l’opportunité de suivre plus de cours que le restant des élèves, Juliet pu donc apprendre trois langues étrangère (l’espagnol, le français et le russe) et se perfectionner en sciences et littérature. Elle obtint son diplôme à l’âge de 16 ans ce qu’elle jugea trop jeune pour entrer à l’université. Ainsi avec l’accord de ses parents, elle fut envoyée à Paris pour deux ans. Là bas elle suivit plusieurs classes préparatoires dans plusieurs milieux : les arts, la médecine, le journalisme, et le droit. Lorsqu’elle retourna aux Etats-Unis à ses 18 ans, elle fût tout naturellement acceptée à Harvard, mais elle reçut également des lettres de Berkeley, Yale, Columbia et même de Cambridge en Angleterre. Poussée par sa mère à entrer en Médecine, elle refusa et suivit les traces de son père lorsqu’elle choisit de faire du droit au grand damne de sa maman. S’en suivirent neuf longues années d’études qui s’achevèrent par l’obtention de son doctorat. Dès sa sortie d’Harvard, Juliet intégra le cabinet de son père basé à Boston sa ville natale. Elle y travailla durant deux années avant de se voir proposer un poste dans son ancienne université, ce qu’elle accepta avec grand plaisir. Voilà désormais deux ans qu’elle est à ce poste en tant que Professeur et elle n’est définitivement pas prête de le lâcher. Il s’agit d’un grand honneur pour elle que de travailler dans l’une des écoles les plus prestigieuses non seulement du pays mais du monde tout entier. Juliet accorde une importance énorme à son boulot et en est réellement passionnée. Elle apprécie le contact avec les élèves et la sensation de leur être utile. Lorsqu’elle le peut/veut, il lui arrive de travailler avec son père sur des affaires importantes car après tout, son métier premier est d’être avocate. | Caractère Juliet est une femme de caractère, elle a beau porté un prénom tout mignon, tout gentil et avoir un visage d’ange, elle est loin d’être du genre à se laisser faire. Etant fille unique d’un couple de divorcé dont le travail a toujours été très prenant, et ayant sauté plusieurs classe, Juliet a passé une grosse partie de sa vie toute seule. Elle avait bien quelques amis mais elle a malgré tout grandi en ayant beaucoup de mal à se montrer sociable. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas, mais elle n’y arrivait tout simplement pas. Plutôt timide à la première rencontre, elle est du genre à avoir un peu de mal à aller vers les autres lorsqu’ils lui sont inconnus. Juliet est donc une fille solitaire et autonome qui a su très tôt se débrouiller toute seule et a appris très jeune à ne compter que sur elle-même. De plus comme a elle s’est souvent retrouvée entourée de personnes plus âgées qu’elle, Juliet a toujours su se montrer très mature. Loin d’être capricieuse, elle ne prend jamais les choses pour acquise et lorsqu’elle veut obtenir quelque chose elle fait tout son possible pour y arriver par elle-même. Cela dit elle n’a jamais manqué de rien, pas même d’amour car ses parents même s’ils n’étaient pas toujours présents pour elle, ils l’ont aimé très fort dès sa naissance et ce jusqu’à aujourd’hui encore. Elle a une personnalité de leadeur car malgré sa timidité, elle aime diriger les choses et toujours garder un certain contrôle sur la situation. Au lycée, elle était présidente du conseil des élèves ce qui d’ailleurs l’aida à devenir un peu plus à l’aise en milieu sociale. De plus s’il y a bien quelque chose que l’on doit dire de Juliet lorsqu’on la décrit, c’est qu’elle aime défendre les gens trop faibles, fragiles ou timides pour le faire eux-mêmes. Bien qu’elle soit elle-même une grande timide, elle a su avec les années surmonter ses craintes et n’a jamais eu peur de parler pour ceux dont la voix n’était pas assez entendue. Elle a ainsi fait partie du club de Young Democrates et de la Gay Straight Alliance. Plus tard elle a aussi rejoins des ligues féminine et une association pour la défense des animaux. Son ouverture d’esprit est assez impressionnante, elle n’a d’aprioris sur personne. Elle déteste la méchanceté et lorsque l’un de ses élèves fait preuve d’impolitesse que ce soit aussi bien à son égard qu’à l’égard d’un autre élève, elle n’hésite pas à sévir, même si elle déteste se montrer sévère. De nature très douce, calme et posée, elle essaye de ne pas trop souvent élever la voix mais il lui arrive quand même de s’emporter et ce plus souvent qu’on ne le croit. Chaleureuse et gentille, elle n’en reste pas moins têtue. Lorsqu’elle a une idée en tête elle ne se laisse pas faire et change rarement d’avis. Elle ne pardonne pas facilement, et n’accorde pas sa confiance à n’importe qui même si elle essaye de se montrer amicale avec plus ou moins tout le monde. Il est rare de la voir de mauvaise humeur. Juliet est une hyperactive, super intelligente et magnifique et pourtant c’est aussi une fille très modeste. Elle n’aime pas étaler ses connaissances en dehors des cours où elle enseigne et n’aime pas non plus se conduire en riche à qui tout est permis. Elle est honnête et digne de confiance. Avec l’âge elle a aussi appris à être un peu fofolle, Juliet adore s’amuser et rigoler. Si vous réussissez à la faire rire, vous pouvez être garanti qu’elle est déjà à moitié sous votre charme. |
Everyone Has Their Own Story
Lorsque le générique du film commença à défiler sur l’écran de la télé, je ne pu retenir un soufflement. J’en étais au deuxième film de la soirée, et pourtant pas un poil de fatigue à l’horizon. C’était plutôt une habitude venant de ma part, éternelle hyperactive et infatigable, même en ayant passé la journée à courir après mes deux monstres, je ne ressentais rien d’autre que de l’ennui. Wyatt et Aimee étaient au lit depuis bien trois ou quatre heures, il était maintenant près de minuit et ni l’un ni l’autre n’avait montré signe de vie. C’était plutôt bon signe, la journée avait été plutôt éprouvante pour eux deux et à leurs âges ils ne pouvaient pas se permettre de manquer de sommeil. Je mettais donc un point d’honneur à mettre mes enfants au lit en temps et en heure. Depuis que leur père et moi étions séparés, j’appréciais assez ma situation de mère célibataire, ce n’était pas tous les jours facile mais au moins j’arrivais tout de même à m’en sortir et puis les enfants continuais de voir leur papa aussi souvent qu’ils le souhaitaient ce qui était vraiment bien puisque ça me permettait à moi de souffler un peu lorsqu’ils n’étaient pas à la maison. C’est vrai qu’au début j’avais du mal à me passer d’eux, accepter la séparation d’avec leur père n’avait déjà pas été facile, alors devoir me séparer de mes bébés le fut encore plus, mais avec le recul, même si ce n’était pas une situation idéale, ni rêvée, c’était une situation acceptable et plus les semaines et les mois passées plus tout allait en s’améliorant. Mais les soirées comme ce soir, lorsqu’il m’était impossible de trouver le sommeil, et que je passais ma nuit à me tourner et me retourner dans mon lit à moitié vide, il m’arrivait de me sentir nostalgique des années passées et c’était un peu dur de me retrouver seule à regarder des films nul à chier. Une pub passa alors à l’écran de télé que j’avais abandonné des yeux depuis quelques minutes. Un site internet proposait d’aider les futurs clients à confectionner un album photo et de le recevoir, livré chez eux dans les trois jours. Cela me donna alors une idée pour m’occuper un peu. D’un bond, je me levais du canapé où je m’étais logée quelques heures plus tôt. Sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller les enfants, je me dirigeais vers ma chambre. Une fois dedans, je fermais la porte doucement et alla rapidement fouiller dans ma penderie désormais à moitié vide. A genoux sur le sol, je commençais à tout retourner lorsque je vis finalement ce que je cherchais. L’album photo de famille. Je passais ma main sur la couverture pour enlever la poussière qui s’y trouvait et attrapa une boite à chaussure qui se trouvait juste en dessous de l’album. Je pris le tout sous le bras et alla m’affaler sur mon lit.
Toute excitée et un peu émue aussi, j’ouvris l’album à la première page. Une photo de moi bébé, dans les bras de mon père avec ma mère nous regardant d’un regard protecteur et heureux. Ce temps là était bien loin, mes parents avaient divorcé lorsqu’avais à peine cinq ans. J’étais leur fille unique et pour mon bien être ils avaient su garder une relation plutôt amicale même si l’un comme l’autre aimaient bien se critiquer mutuellement en ma présence. S’en suivit une photo de moi sur une bicyclette violette, poussée par mon père qui m’empêchait de tomber. Je passais un doigt dessus et me revis dans l’allée du garage dans notre maison de Boston où ma mère vivait encore aujourd’hui. C’était plutôt rare à l’époque de passer du temps avec mes parents, sur cette photo j’avais l’air de la petite fille la plus comblée. Mon père est un avocat réputé qui possède son propre cabinet depuis des années, ma mère elle est chirurgienne en obstétrique, c’est d’ailleurs elle qui a mis au monde mes deux enfants, mais passons ce sujet, j’y reviendrais plus tard. Tous les deux étaient toujours très occupés, leurs métiers étant prenants je me suis souvent retrouvée à être soit baladée d’un bureau à l’autre, soit à attendre dans la salle d’attente de l’hôpital ou simplement avec une babysitteur. Ce n’était pas toujours très fun pour la petite fille que j’étais mais c’était mon quotidien et je ne me plaignais jamais car à côté de cela, je ne manquais ni de biens matériels, ni de biens vitaux et encore moins d’amour. Fille unique, j’étais le trésor de mes parents, la meilleure chose qu’ils n’aient jamais faite ensemble. En tournant la page je tombais sur une photo de moi debout sur une scène lors d’un concours de spelling. Il fallait épeler des mots très longs et très compliqués … Bon sang dire que j’adorais ça! D’autres photos de moi enfants suivirent et je les regardais toutes avec attention. Peu à peu on pouvait voir ma transformation, les pages qui suivirent comportaient plus de photo de moi mais plus grande cette fois. Il y en avait une où je jouais avec une amie dans la piscine de la maison. Je devais avoir à peu près dix ou onze ans et l’autre fille dans les douze ans peut-être. A ce moment là j’avais déjà sauté une classe, j’étais donc au collège. Je n’ai pas eu tant d’amis que ça durant ces années mais étrangement il m’est impossible de me remémorer le prénom de cette fille. Plus loin me voilà déjà à l’époque du lycée. Il y a les photos de moi au bal de promo avec mes différents cavaliers selon les années, à cette époque là par contre j’étais devenue un peu plus populaire, j’occupais pas mal de postes au sein de l’école et pratiquais plusieurs activités. D’ailleurs il y a les photos du club des Young Democrates, de la Gay Straight Alliance et du conseil des étudiants. Une autre photo me montre en train de courir un cross et juste après on me voit une médaille autour du coup. Courir à toujours était une passion, comme je déborde sans cesse d’énergie il m’a fallu trouver quelque chose pour m’aider à la canaliser et à l’extérioriser aussi. Encore aujourd’hui je cours tous les matins avant d’aller au boulot et après avoir déposé les enfants à l’école. Les pages se suivirent, mes années lycée en prenaient bien trois ou quatre. Enfin on arriva à mon séjour en France. Comme je n’avais que 16 ans lorsque j’ai obtenu mon diplôme, mes parents avaient accepté de me laisser partir deux ans en France où j’ai étudié pas mal de truc différents. Des arts, des sciences, de la médecine, des langues et du droit. Il ne s’agissait que de cours préparatoires, rien de trop dur mais ça me permettait de faire le tri dans ma tête quand à ce que je voulais faire de ma vie. Ces deux années furent très enrichissantes et revoir les photos de mon expérience me mirent les larmes aux yeux. Je payerai cher pour revenir juste une journée à cette vie là, j’étais tellement bien et tellement insouciante. C’était la belle vie.
Alors que j’en étais à peu près à la moitié de l’album, j’entendis un bruit dans le couloir. Une fois de plus je me levais en sursaut et ouvrit la porte de ma chambre. Wyatt se tenait debout devant sa porte à lui et me fixa avec ses grands yeux. «J’ai soif maman.» Un sourire se dessina sur mon visage. Sa petite bouille me faisait toujours craquer et il n’y avait personne au monde que j’aimais plus que lui. Enfin lui et sa sœur bien entendu. Me dirigeant vers lui, je lui pris la main et l’entraina vers la cuisine où je luis servis un vers d’eau. Attendant qu’il le boive, je repensais aux photos qui avaient défilées devant mes yeux ces dernières minutes. Regardant l’horloge je vis qu’il était déjà une heure du matin. Voilà une heure que je m’étais replongée dans mon passé et pourtant il me semblait que cela faisait à peine quelques minutes. Wyatt se leva de sa chaise et reposa son verre sur le plan de travail de la cuisine. Du haut de ses cinq ans, il vint se coller contre moi, sa tête n’arrivant pas plus haut que mes hanches. Je me penchais pour le prendre dans mes bras, le ramena dans sa chambre et le déposa dans son lit. Prenant bien soin de le recouvrir, je m’assis sur le bord de son lit et l’embrassa sur le front. «Fais de beaux rêves trésor. Je t’aime très fort.» Wyatt me fit son plus mignon sourire et je sortis, fermant silencieusement la porte et retournant dans ma chambre.
Je me plongeais à nouveau dans l’album qui était toujours ouvert sur mon lit, comme je l’avais laissé. Passés les années lycée et mes deux ans en France, j’en étais maintenant au moment où j’avais intégré Harvard. Mon Dieu que j’étais fière de moi ce jour là, je m’en souviens encore. Debout devant l’entrée, les jambes tremblantes, le cœur qui battait à mille à l’heure… J’étais morte de trouille mais aussi tellement excitée de commencer cette nouvelle vie. J’avais choisit de faire du droit à la grande déception de ma mère qui mourrait d’envie de me voir suivre sa voix. Toute mon enfance et mon adolescence me prédestinées à devenir médecin comme elle, mais finalement c’est les pas de mon père que j’ai voulu emprunter et je ne regrette vraiment pas. Durant neuf longues années de travail, à étudier d’arrache pied jusqu’à tard le soir ou plutôt jusque tôt le matin, les fêtes étudiantes aussi, j’appartenais à la Dunster House. La vie en fraternité fut une expérience bien enrichissante je dois l’avouer, c’était un peu comme si j’avais eu les frères et sœurs que j’ai toujours voulu mais que mes parents ne m’ont jamais donné. J’en garde un bon souvenir et puis c’est grâce à eux que je ne suis pas aussi timide qu’autre fois. C’est vrai que je suis encore solitaire, mais quand on vit en communauté on est obligé d’apprendre à aller vers les autres et à ne pas se laisser faire. J’ai gardé pas mal de contact avec mes anciens camarades de la maison Dunster et d’ailleurs j’avoue toujours garder un œil sur les actuels étudiants qui s’y trouve. Enfin, une photo de moi tenant mon diplôme université. C’était le jour de la remise des diplômes. J’étais enceinte de quatre mois à ce moment là. D’ailleurs on y voit mon très cher ex sur cette photo. On était mignons tous les deux. Je ne peux pas le nier… Tout cela me semble si loin. On était heureux, on croyait s’aimer pour toujours… C’est drôle comme la vie ne se déroule jamais vraiment comme on s’y attend.
Je tournais une nouvelle fois la page et tombais sur les plus attendrissantes photos qu’il soit. La naissance de Wyatt, Wyatt et ses premiers sourires, son premier bain, sa première sortie au parc, son premier noël, son premier gâteau d’anniversaire… Et moi le premier jour où j’ai travaillé dans le cabinet de mon père. Une photo de ma maison à Boston avec Wyatt et son père. Nos premières vacances à trois. On était allés à Londres, il n’avait pas cessé de pleuvoir et pourtant c’était tellement génial. Moi et mon père devant le tribunal de Boston. Moi et ma mère au baptême de Wyatt. Wyatt et Chicago, notre chien. Les premiers pas de Wyatt. Moi devant Harvard. Des photos de notre déménagement de Chicago pour nous installer dans ma maison actuelle à Cambridge. La maison de Cambridge. Moi lors de mon premier jour de travail en tant que prof à Harvard. Thanksgiving avec Wyatt, son père et mes parents. Moi de nouveau enceinte. Et rebelote, les images de la naissance d’Aimee, Aimee dans les bras de son père, de ses grands parents, dans mes bras. Wyatt et Aimee qui se rencontrent pour la première fois à la maternité. Aimee dans son lit lorsqu’on la ramenée de l’hôpital. Je ne m’en rends même pas compte mais je pleure. Des grosses larmes perlent sur mes joues. Mes bébés sont les deux plus belles choses qui me sont arrivés dans la vie. Et je les aime tellement… En quatre ans ma vie a changé à une vitesse pas croyable. Un doctorat, deux enfants, une séparation. Seulement deux mois après la naissance d’Aimee aujourd’hui âgée de six mois, Ryan (mon ex et le père de mes enfants) et moi nous sommes séparés. Nous étions ensemble depuis six ans, jamais mariés mais heureux parents de deux petits trésors. Ca n’allait plus, on se disputait sans cesse, et la communication avait cessé alors d’un commun accord, il a pris ses affaires et on s’est dit au revoir. Ryan vit encore à Cambridge, il ne voulait pas trop s’éloigner des enfants, et puis ça nous permet d’avoir la garde partagée. La séparation est encore récente alors notre relation n’est pas forcément au top mais on arrive tout de même à s’entendre pour le bien des enfants. Suis-je prête à refaire ma vie ? Probablement pas. Mais je pense être prêtre à fréquenter d’autres hommes. J’ai presque 31 ans, je suis encore plutôt pas mal, sans vouloir me vanter, et j’ai le job de mes rêves. Mes deux enfants sont magnifiques et en bonne santé et tout ce qu’il me manque désormais c’est le bonheur en amour…
Nostalgique mais heureuse d’avoir pu me replonger dans tous ces souvenirs, je referme enfin l’album et ouvre la boite à chaussure. Il y a les bracelets de naissance de Wyatt et Aimee. Mon diplôme du lycée, un bracelet que Ryan m’a offert lors de notre premier rendez-vous, un sifflet que j’ai eu lors d’un match pour soutenir la cause des femmes, le collier de Houston lorsqu’il était un chiot, une vieille montre que je portais tout le temps lorsque j’étudiais encore à Harvard, la clé de ma chambre d’étudiante, des bracelets pass pour des concerts, des places de cinéma, une vielle dissertation à laquelle j’avais eu 150/100 avec les points bonus, une photo de Wyatt, Aimee, Ryan et moi. Des lettres de mes amis, de mes parents et de Ryan. Des cartes postales, des bonbons sûrement périmés maintenant. Ma vie dans une boite à chaussure. Je ne pu retenir un bâillement. J’étais enfin fatiguée. Je repoussais la boite et l’album sur le sol, allongea dans le lit et tira la couverture sur moi. Houston passa la porte et vint se poser à mes côtés. «Salut toi. Allez vient mon chien, il est l’heure de dormir.». Mon chien prenait désormais la place de mon ex dans mon lit. J’éteignis la lumière, ferma les yeux. Et alors que je me sentais sombrer dans les bras de Morphée, les pleurs de ma fille se firent entendre. La nuit n’était certainement pas prête d’être finie.
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