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bal de fin d'année vendredi 20 mai 2022 w/ @Roman H.-Abbott


Assise à table avec les filles, je passe plus de temps à vérifier mon téléphone pour être sûre que tout va bien avec Rosalia qu’autre chose. J’ai peur qu’il lui arrive quelque chose, que je loupe quelque chose et que j’arrive trop tard. Je sais bien que ce n’est pas franchement sain mais je ne peux pas m’en empêcher. Un énième texto envoyé à la baby-sitter, je remarque que mon téléphone n’affiche que 22 pour cent de batterie. Les filles, vous avez une batterie portable ? Que je demande rapidement, ayant laissé la mienne dans la voiture puisqu’elle prenait trop de place dans mon petit sac à mains bleu. La réponse négative qui sort de leur bouche, je demande ses clés à la conductrice et file vers la voiture sans trop demander quoi que ce soit à qui que ce soit. Le trajet est rapide - bien qu’un peu frisquet - et je reste quelques minutes dans la voiture. Ici, au calme, je donne un rapide coup de téléphone à celle que je paye 15 dollars de l’heure pour garder ma petite sœur. Elle va bien ? Tout va bien ? Tu peux mettre la visio s’il te plaît ? Et la jeune demoiselle obéit sans soucis. Rosalia est dans son lit et elle dort à poings fermés, ces derniers levés, comme si elle était en pleine rébellion. Il n’y à qu’avec moi qu’elle n’est pas aussi angélique et je dois avouer que cela me perturbe plus qu’autre chose. Je soupire légèrement et quitte l’habitacle pour me rediriger vers le bal. La sécurité à l’entrée me demande ma carte étudiante et…merde. Putain de merde. Je suis venue des amies, étudiantes… Que je souffle mais le regard qu’il me lance me fait bien comprendre que c’est peine perdue. Et mon petit ami ! Regardez, il est juste là. Que je rajoute en pointant un jeune homme du doigt. Je ne le connais ni d’Eve ni d’Adam et puisque nous ne sommes pas en couple, il ne va pas me chercher ou autre alors je me lance, le bras tendu. Ouhouh mon amour ! Tu peux venir dire à ce gentil monsieur qu’on est ensemble ? J’espère attirer son attention…
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Elle est là, l’unique preuve dont j’avais besoin pour définitivement tourner cette page. Si je n’en suis pas le moins du monde surpris, j’ai tout de même l’impression de me prendre un coup de poing dans l’estomac lorsqu’elle passe la porte à son bras. Le foutage de gueule à son comble. Dire que je me suis laissé penser qu’il était peut-être temps de faire un pas dans sa direction, l’inviter pour une danse si toutefois elle se pointait sur les lieux, afin de lui faire savoir qu’elle me manque. J’ai été con, bordel. Si j’avais encore besoin d’une preuve qu’il n’y a jamais eu réciprocité, elle vient de me la servir sur un plateau d’argent. Je termine mon verre - d’eau - d’une traite et m’excuse un instant auprès des personnes qui m’entourent. Il me faut un peu d’air afin de reprendre mes esprits et laisser tout cela à la porte pour revenir le sourire aux lèvres, prêt à ignorer leurs présences. Appuyé contre un mur à quelques mètres de l’entrée, je me vois offrir à deux reprises une cigarette que je refuse avec une grimace. La personne me souffle d’un air moqueur que j’en aurais bien besoin mais j’ignore complètement la remarque et inspire longuement. Puisqu’il n’y a aucune surprise dans la démarche, il n’y a pas, non plus, de raison de réagir de la sorte. Il me faut à peine quelques minutes pour retrouver un rythme cardiaque acceptable et me diriger à nouveau vers l’entrée du bal, ne souhaitant pas leur offrir le plaisir de venir le gâcher pour moi. Je m’apprête à montrer mon carton lorsqu’une voix m’interpelle, à quelques mètres de là. Vérifiant autour de moi que je ne suis pas dingue, je constate qu’il n’y a personne d’autre qui regarde dans la direction de cette jeune femme et m’auto désigne, comme pour confirmer que c’est à moi qu’elle s’adresse. A son bref hochement de tête, je ris et avale la distance qui nous sépare pour la rejoindre. Jamais de ma vie je ne l'avais vue auparavant. Si c’est le cas, elle m’est complètement sortie de la tête. J’t’ai cherché partout. Dis-je, sans trop savoir dans quoi je mets les pieds. Elle a visiblement besoin de quelqu’un pour rentrer et si ça peut lui faire plaisir, ça ne change absolument rien pour moi. J’attrape sa main pour placer son bras sous le mien et souris à la personne qui semblait la retenir à l’extérieur jusqu’ici. Bonne soirée. Je souris, dépasse la sécurité et me place dans la file pour entrer. Tu veux une photo souvenir, mon amour ? Je demande avec un sourire en coin, tentant de me calquer sur le ton employé lorsqu’elle m’a hélé comme un taxi, avant de lâcher son bras pour enfoncer mes mains dans les poches du costume.
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Je n’avais pas pensé à cela, à cette possibilité de me retrouver coincée dehors parce qu’il n’y a pas d’étudiant accroché à mon bras. C’est vraiment idiot de ma part parce que c’est la première chose à laquelle j’aurais du penser. Je pourrais envoyer un message aux filles mais d’ici à ce que l’une d’entre elles le voient et viennent me chercher, je risque de mourir de froid. La combi bleue que je porte ne tient pas vraiment chaud et les épaules dénudées, je sens presque un frisson parcourir mon échine à l’idée de rester coincée là, aux portes de cette soirée qui s’annonçait plutôt bien, quand j’y pense. Ce n’est malheureusement pas mon charme qui me fera entrer alors qu’en je vois ce jeune homme, je me mets dans le rôle de sa petite amie. C’est quelque chose que je sais faire - ayant été en couple de nombreuses fois et pour des durées plutôt longues - mais j’ajoute ce quelque chose de plus, ce petit truc qui lui fera comprendre que je ne suis pas dérangée mais que j’ai besoin de son aide. Se fait-on vraiment alpaguer comme ça par son ou sa petite amie dans la vraie vie ? Je ne l’ai jamais fait et la réciproque est tout aussi vraie. Mais quand il vient dans ma direction, je souris largement. Désolée, j’ai été un peu longue. Que je souffle en me laissant attraper la main et tirer vers l’intérieur. Un signe de tête vers l’ours qui fait la sécurité, je m’approche tout près de ce jeune homme accosté comme on essaye d’héler un taxi. Je préfèrerais que tu m’embrasses, mon coeur. Que je lance en guise de réponse à sa demande pour une photo souvenir. Après tout, il y a le photobooth pas trop loin de là et ça me permettrait de penser à autre chose. Nos pas nous font avancer dans la salle de bal et je lui souris. Merci, c’était sympa de ta part. Je souffle ses mots et remonte la lanière de mon sac à main qui ne cesse de glisser de mon épaule. T’étais sérieux pour la photo ? Y a personne… Une idée comme une autre, ça pourrait être sympathique et me permettre d’avoir un souvenir différent que les différentes pauses que l’on a fait avec les filles du groupe de danse. Ça me permettrait aussi de rester loin de ma table quelques minutes de plus et ça me convient parfaitement. Alors, le regard plein d'interrogation, j'attends son approbation. Vu la rencontre, autant continuer, n'est-ce pas ?
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J’aurais tout aussi bien pu agir en parfait connard et la laisser dehors, en l’exposant auprès de la sécurité comme une jeune femme qui ne dispose d’aucune invitation pour la soirée. Je n’ai cependant aucun intérêt à le faire, d’autant plus que je ne la connais ni d'Eve ni d’Adam. Ce serait dommage de lui faire payer le coup qu’une autre vient de me mettre. Et puis la soirée promet d’être en grande partie inintéressante, même si par respect pour Orphea et Aly je vais prétendre que je passe le meilleur bal de ma vie. Au moins, la brune aura peut-être le mérite de me divertir une poignée de minutes. Je hoche la tête lorsqu’elle me dit avoir été un peu longue, sans ajouter de commentaire puisque nous sommes à présent suffisamment loin de la sécurité pour ne plus être entendus. Ça ne l’empêche pas de rester dans son jeu, ce qui me décroche un sourire en coin. Je me demande tout de même si elle n’est pas ocmplètement folle mais la jeune femme semble reprendre ses esprits dés que nous sommes à l’intérieur. De rien. C’est si intéressant que ça, le bal ? Au point de chercher à y entrer sans y être invité, je veux dire. Peut-être que d’ici quelques années, je regretterai ces instants mais pour l’instant, je me dis surtout qu’on fait un foin de pas grand-chose. La soirée est féerique, comme ses décors, et la Adams y a mis beaucoup d’énergie mais cela reste une seule et unique soirée dans l’année. Je me tourne vers le photobooth et lève les épaules alors que je réfléchi à sa question. C’était une idée lancée comme ça, parce qu’il s’agit du premier stop de chaque personne lorsqu’elle arrive, mais pourquoi pas. Allez! Je dis avec enthousiasme et glisse une main dans la sienne pour nous diriger vers le stand. Il faut croire qu’une bonne partie des participants sont arrivés pour que ce soit soudainement calmé à ce point. Une suggestion, pour la pose ? Je la questionne une fois devant l’objectif, avant de me tourner vers elle pour l’observer réellement pour la première fois. Je viens prendre doucement son menton entre mes doigts parce que moi, j’ai bien une petite idée. Il se pourrait que tu puisses avoir l’entrée, le baiser et la photo souvenir. Un sourire charmeur prend place sur mes lèvres, faisant écho à sa réflexion quelques minutes plus tôt, mais je préfère tout de même lui laisser le choix de rompre ou non la distance qui nous sépare.
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Je ne comprends pas tout ce qu’il se passe dans mon corps et dans ma vie ces derniers temps. Dès que je suis avec Rosalia, j’ai hâte d’avoir un moment pour moi et quand ça pourrait être le cas, elle fait partie de chacune de mes pensées. C’est incompréhensible, il n’y a pas à dire. Et les choses auxquelles je ferais attention en temps normal sont obsolètes pour moi maintenant. Comme le fait de penser à comment je vais rentrer à nouveau dans le bal sans carton d’invitation ni carte étudiante. Dieu merci, le jeune brun que j’accoste m’aide sans poser de questions et je suis bien ravie de voir qu’il n’a pas décidé de griller ma couverture auprès de la sécurité. À ses côtés, je garde la tête haute, le sourire collé aux lèvres et entame la discussion. C’est quand même l'événement incontournable de l’année. Que je dis rapidement. Il se passe toujours quelque chose d’intéressant - de ce que l’on m’a rapporté - et je comptais sur cette soirée pour me changer les idées. Alors si tout pouvait bien se passer, ce serait quand même plutôt agréable. Le thème n’est pas de mon goût mais il faut admettre que c’est beau, très beau. Ça me change des soirées de fin de pièces où nous étions tous dans nos tenues de scènes ou personnelles, à rire et boire de la bière dans des verres en plastique. Ici, tout est en grand et chaque année, il faut dépasser la précédente, ce qui est aussi bien que nul, on ne va pas se voiler la face. C’est dur de toujours se surpasser, se réinventer. Il y a un moment où les batteries sont vides et c’est ainsi. En tout cas, maintenant que je suis entrée à nouveau, je compte bien en profiter. On peut se la jouer super cliché avec tes bras autour de ma taille et mon dos contre ton torse. Que je lance en souriant légèrement. Ce n’est pas l’idée du siècle mais je ne sais pas jusqu’où le jeune homme serait capable d’aller. Si je lui saute dans les bras, me portera-t-il comme une mariée ? Ça pourrait être plutôt drôle mais au lieu de cela, il me parle du trio gagnant et je me retiens de rire. Je n’ai même pas le temps d’avoir une réelle réaction que ses lèvres sont sur les miennes et que mes yeux sont grands ouverts à le fixer, surprise. Mais je décide d’entrer dans le jeu - ce n’est que ça de toute façon - et de glisser ma main sur sa joue, se glissant à moitié dans ses cheveux pendant que le photographe soupire fortement et prends le cliché. C’est le flash qui me fait me redresser. Je le regarde et pince mes lèvres doucement, ma main toujours sur lui. Eh bien, j’aurais du jouer au loto, ça à l’air d’être mon jour de chance. Je lui adresse un clin d’oeil avant de tourner le visage vers le photographe. Il en faut une autre pour nos parents ! Et j’exécute la pose clichée proposée quelques secondes plus tôt, gardant ma main dans sa nuque, le contact apaisant et rendant la chose un peu plus sensuelle. Ça me plaît bien. Au fait, je m’appelle Love. Que je lance à voix basse en tournant mon visage vers le sien, nos lèvres de nouveau proches.
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Je souris, amusé, lorsqu’elle me répond qu’il s‘agit de l’événement incontournable de l’année. C’est bien une réponse de femme, ça! Personnellement, j’aurais plutôt opté pour la finale de baseball de l’ivy-league, ou les championnats de natation, mais chacun son avis! Et puisque ce sont deux personnes chères à mon cœur qui ont mis en place cette soirée, je ne risque pas de la minimiser auprès des invités. Oui, ils se sont encore surpassé cette année. Je ne comprends toujours pas le choix du thème mais l’ambiance est magique, les décors époustouflants et les cocktails si beaux qu’il me donneraient presque envie d’y tremper les lèvres. Sans répondre à la pose qu’elle me propose, effectuée avec Loyd un peu plus tôt dans la soirée pour le fun, j’approche mes lèvres des siennes en laissant planer ma proposition. C’est elle qui a mentionné ce baiser, j’aurais tort de m’en priver… Et puisqu’elle ne s’éloigne pas à l’entente de mes mots, je pose les lèvres sur les siennes dans un baiser chaste, jusqu’à ce que le cliché soit capturé. Il n’est peut-être pas trop tard, je suis sûr que tu peux jouer en ligne. Je réponds amusé, sans la quitter des yeux alors que ses doigts caressent toujours ma joue. Cette rencontre fortuite prendra sans doute fin dans les minutes qui suivent, mais elle aura eu le don de calmer mes pulsions - à condition de ne pas laisser mon esprit s’aventurer à nouveau dans une mauvaise direction. Lorsqu’elle mentionne les parents, je ne peux m’empêcher de grimacer en pensant aux miens et leur indifférence à mon existence. Je pourrais encore leur envoyer le cliché en leur annonçant que je me marie le mois prochain, que je n’en aurais pas la moindre réaction de leur part. Malgré cette réalisation qui assombrit un peu ma bonne humeur, mes bras glissent naturellement autour de sa taille et j’offre mon sourire le plus convaincant à l’objectif, avant de baisser les yeux vers elle. Elle et ses lèvres qu’elle m’offre à nouveau lorsqu’elle tourne la tête dans ma direction. Love. Je répète dans un murmure, mon souffle venant effleurer ses lèvres. Un flash. Le cliché est pris mais ne marque pas (encore) la fin de la séance. Roman. Je m’accapare de ses lèvres avec bien moins de retenue que le premier baiser, une main toujours sur son bassin tandis que l’autre caresse son bras du poignet à l’épaule jusqu’à venir se nicher dans son cou. Le photographe qui se racle la gorge nous force à nous éloigner et mettre un terme au baiser. J’adresse un signe de main au pauvre gars qui passe sa soirée entre démonstrations d’affection et poses ridicules et reporte mon attention sur Love, un sourire satisfait plaqué au visage. Enchanté. Ma main dans la sienne, on s’éloigne du booth jusqu’à se retrouver à l’entrée de la salle de bal. J’imagine que c’est ici que nos chemins se séparent. Est-ce que j’ai gagné le droit de t’inviter à danser plus tard ou il y a un cavalier qui t’attend là-dedans?
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J’ai beau être officiellement arrivée il y a plusieurs heures, je n’arrive pas à détacher mon regard de la salle qui a été relookée pour la soirée. Quand je vois les tissus qui pendent, les petits-fours, boissons et toute sorte d'alimentation qui sont sur les tables, je pense à tous ces billets qui ont dû être dépensés pour ce dépaysement que les Adams ont préparé pour les étudiants - et squatteurs, comme moi - de l’évènement. Et je compte bien profiter de chaque moment, de chaque activité que la soirée propose. Alors, forcément, le passage par le photobooth semble incontournable. Les photos prises avec les filles seront sûrement drôles mais là, c’est tout un autre registre qui s’offre à lui, à moi, à nous deux. Visiblement, nous sommes deux joueurs et je compte bien pousser là-dessus. Et ça ne manque pas. Nos lèvres posées les unes contre les autres, les yeux fermés, je me laisse porter par le moment, profitant de ce dernier jusqu’à la dernière seconde. Je ne veux pas vivre avec des regrets, je ne veux pas me réveiller demain et me dire que j’ai laissé passer l’opportunité d’embrasser un jeune homme dont le physique est plus qu’agréable pour les yeux pour… Pour quoi d’ailleurs ? Voilà, aucune raison de me redresser, de m’écarter. Alors je profite de ce cours moment et je dois dire que ça me suffit à me booster, à me donner envie de sourire, de profiter. Je retrouve cette jeunesse que j’ai abandonnée en revenant ici. C’est cette candeur que je recherche ce soir, cette innocence dans chacun de mes mouvements, de mes gestes, de mes interactions. Je ne saurai même pas quoi choisir comme numéro. Il parait qu’il faut toujours jouer les mêmes numéros pour que ça marche - et des numéros qui ont une importance pour soi. La date de naissance de Rosalia ? La mienne ? Celle de ma mère ? Ou peut-être même la sienne, à cet inconnu dont je ne connais pas encore le prénom. Les présentations sont rapides et l’espace qui sépare nos lèvres rapidement inexistants. Il y a un goût de liberté dans tout cela, comme une façon pour lui comme pour moi de nous débarrasser de cette lourdeur qu’il y a sur nos épaules. C’est ce que je m’imagine du moins pour que ces échanges avec Roman ne me semblant pas des actes désespérés d’un homme qui veut aider - ou prendre avantage - d’une pauvre nana comme moi. Le retour à la réalité est doux et lorsque je m’écarte et lui souris, j’ai toujours l’impression de sentir ses caresses sur ma peau. C’est une caresse d’une douceur infinie. De même. Que je souffle avec un sourire en coin, pinçant mes lèvres quelques secondes avant que mes dents se plantent tendrement dans l’inférieure. Ma main ne quitte pas la sienne et face aux portes de l’entrée du bal, nos pas ralentissent et finissent par s’arrêter. Je l’écoute et dis ​​Je n’ai personne qui m’attend. Ni là-dedans, ni dehors, ni où que ce soit en fait. Je vais profiter de cette soirée, de ce moment, de tout ce que ce bal a à m’offrir et qui vivra verra. Alors je serai totalement partante pour une danse. Ou deux. Parce que je suis gourmande et que danser, c’est toute ma vie, c’est ce qui me fait vivre, c’est ce qui me maintient en vie en fait, quand j’y pense. Je me penche vers lui et embrasse sa joue. J’ai rien de Cendrillon mais ne me fais pas trop attendre. Parce que je crois bien que je vais attendre de le voir dans mon champ de vision une bonne partie de la soirée. Ce n’est pas qu’on a parlé pendant des heures de choses palpitantes mais il a réussi à être le souffle frais dans cette routine qui m’emprisonne, qui m’empoisonne. Une dizaine de minutes de répit dans la folie de cette vie.
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Des dates significatives et quelques hauts numéros au hasard. C’est ce que je ferais si je devais jouer à la loterie mais je n’ai jamais tenté. Je n’ai jamais été friand des jeux de hasard. Ce que j’aime, moi, c’est la compétition. Gagner parce que je me suis battu corps et âme pour y arriver et non parce qu’il y avait une bonne étoile au-dessus de ma tête ce jour-là. Et puis l’argent n’a jamais été un souci, même si mon compte en banque est bien moins fourni qu’il ne l’était il y a trois ans entre l’absence récente de ressources et les études qui pompent plus ou moins tout ce que j’ai pu gagner dans le passé. Il n’y a plus que les rares partenariats qui me permettent de garder la tête hors de l’eau sans trop de difficulté mais je ne suis pas naïf; ceux-ci sont de plus en plus rares finiront par disparaître complètement.
Les lèvres sur les siennes, je savoure notre baiser comme si c’était à la fois le premier et le dernier, ignorant tout de Love jusqu’à ce qu’elle fait ici. La brune n’est définitivement pas étudiante où elle n’aurait pas eu besoin de moi pour entrer. Pour ce que j’en sais, elle pourrait être là pour voler un maximum mais je fais confiance à mon instinct et selon lui, la jeune femme n’a rien de bien méchant. Elle a seulement été mise sur ma route pour rendre cette soirée plus agréable et supportable. Mes lèvres s’étirent en un sourire quand elles quittent les siennes et je l’entraîne vers la salle de bal afin de laisser la place au couple ou duo suivant au booth. Je considère un instant de traverser celle-ci main dans la main avec Love dans l’espoir de déclencher une quelconque réaction, de blesser en retour, mais je balaye rapidement cette idée puérile. Il est temps que je comprenne le message et le fait que cette histoire était à sens unique depuis toujours et surtout, je n’ai aucune envie de me servir de la jeune femme à mes côtés. Deux ? Attends déjà de me voir danser avant de t’engager aveuglement, je ne suis pas le meilleur danseur. Dis-je en riant. Je danse pour m’amuser, sans la moindre honte, mais je n’ai clairement aucun talent en ce domaine. Cela ne m’empêche pas de promettre des danses à tout-va, ayant bien l’intention de profiter au maximum du bal, quand bien même je suis loin de considérer l'événement comme la soirée de l’année. Je souris à ses mots et au baiser qu’elle dépose sur ma joue, la main toujours dans la sienne. Promis. Je vais rejoindre mon coloc’ et manger un petit bout mais je te retrouve après. Parce que j’ai les crocs et que j'ai déjà bu deux verres, il est temps de se mettre quelque chose dans l’estomac pour ne pas finir la soirée à terre. A ta place, je tenterais le 29 et la date du jour. Un clin d'œil plus tard, je lui lâche la main et m’éloigne pour retrouver la table 8.
Deux heures se sont facilement écoulées lorsque je me décide à retrouver Love, que j’ai repéré à une table un peu plus tôt. Entre le repas, les discussions à gauche à droite et les danses que j’avais promis au préalable, je n’ai pas vu le temps passer. Et puis j’avoue avoir attendu que Simone quitte la table avant de m’y présenter. Hey. J’appuie les deux mains sur le dossier d’une chaise vide face à elle et sourit aux filles qui se tournent vers moi. Toujours partante pour cette danse?
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Les yeux sur le jeune homme, me voilà sur mon premier dilemme. Je choisirais quoi comme chiffre ? Ma date de naissance et puis ? Celle de Rosalia ? Vu les galères qu’elle me fait vivre depuis sa venue au monde, je crois qu’elle me ferait perdre le gros lot à un numéro près, le sien. C’est triste quand j’y pense, de n’avoir aucun chiffre important, aucune date qui valent le coup. Peut-être que mon nombre de représentations en tant que Frédéric Houseman serait une chiffre à mettre dans le lot ? J’en sais trop rien… De toute façon, pour jouer au loto il faut avoir ne serait-ce que deux dollars à la fin du mois sur le compte et là je suis plus souvent à moins vingt (pour être gentille) qu’autre chose. Mais si je n’ai pas de chance d’un point de vue professionnel et financier, j’ai touché le gros lot pour cette deuxième entrée au bal. Roman est drôle, spontanée et c’est quelque chose dont j’ai terriblement besoin à ce moment-là. Je n’ai pas besoin de personnes qui réfléchissent, qui pensent, qui savent, qui cherchent. J’ai juste besoin de personnes prêtes à rire, à sourire, à vivre tout simplement. Tout sauf la réalité de la vie et ça, il me permet de l’avoir. Je lui souris et dis Mais moi je sais danser, je ferais le travail pour deux, t’inquiète pas. Et je ne me vente même pas quand je dis cela. Je sais danser. Je savais danser. Je dansais tous les jours et ça me manque. Je ne dis pas que je vais lui faire la chorégraphie de Dirty Dancing sur la piste du bal mais aucun doute que j’arriverais à pallier et cacher quelques uns de ses faux pas. Et puis, pour un slow, il ne faut pas vraiment savoir danser. Je lui adresse un clin d’oeil, prenant les choses en mains, en quelque sorte. Qu’il ne s’inquiète pas, on ne va pas danser à s’éclater les chevilles sur du David Guetta - ou du Harry Styles - je n’oserais pas lui infliger ça. Quoi que, ça pourrait me montrer ses réels talents de danseur. Me voilà à l’imaginer à faire des vagues avec ses bras, le nez bouché d’une main comme les enfants. Ça pourra vraiment être drôle… Et j’aurais l’occasion de le voir plus tard. Je les garde en tête. Un clin d’oeil dans sa direction et nos chemins se séparent. Je retourne avec les filles, m’excuse de mon éclipse pas si rapide et profite de la soirée. Quand il se retrouve face à moi, je le regarde droit dans les yeux et m’étonne d’avoir envie de refuser pour voir sa réaction. Est-ce que ce sont les quelques verres de champagnes qui m’embrument autant l’esprit ? C’est bien possible. Je passe ma serviette sur mes lèvres et dis Je pensais que t’allais être mon premier lapin de la soirée. Que je souffle rapidement en posant le tissu sur la table. Et ça aurait été le seul. Personne ne m’a vraiment mise de côté ce soir ou oubliée. C’est agréable. Ce n’était pas la même soirée que les filles mais c’était cool. Tu t’en sors bien, j’adore cette chanson. Que je souffle en me levant et attrapant sa main pour le tirer vers la piste alors que les premières notes de All of the stars d’Ed Sheeran se font entendre. Mes bras s’installent autour de son cou et alors que nous commençons à danser, je souffle Alors dis-moi tout Roman. Que fais-tu à Harvard ? Tes aspirations et tes passions, quelles sont-elles ? Que je demande rapidement. On ne va quand même pas se regarder dans le blanc des yeux pendant trois minutes cinquante quatre non plus. Pas que je fasse le pour et le contre avant de te proposer un réel rendez-vous mais j’aime bien connaître les passions des gens, ce qui les anime et les fait vivre, au fin fond de leurs tripes. C’est même pas une fenêtre sur leur âme, juste une façon de voir que ce qui les anime est sain ou non. Et je n’ai besoin que d’une chose en ce moment : m’entourer de personnes aux bonnes vibes, ce qu’il a définitivement l’air d’être.
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Hâte d’avoir une démonstration dans ce cas. De toute façon, Love à mon bras, je suis prêt à parier que je vais passer inaperçu. Si qui que ce soit pose les yeux sur nous, c’est la brune qui va récolter toute l’attention et c’est très bien comme ça. Je serai l’idiot qui essaye tant bien que mal de s’en sortir… A moins bien sûr d’aller la chercher pour un slow, ce qui risque de nous faciliter la vie à tous les deux. Je préfère réserver les danses ridicules à mes potes et sa remarque me fait sourire de plus belle. On est sur la même page, ça fait plaisir. Je vais peut-être regretter toutes ces danses demain si qui que ce soit me demande des comptes mais autant dire que ça ne va pas me freiner. Je n’ai rien promis à personne, rien de plus qu’une danse justement, j’estime donc être là en célibataire et libre comme l’air. Tu n’as aucune crainte à avoir pour tes pieds. Je lui adresse un clin d'œil, lui souffle quelques numéros gagnants, puis la laisse disparaître dans la foule pour rejoindre à mon tour la table et Loyd que j’ai délaissé plus longtemps que je prévu. On avait pas l’intention de passer la soirée au bras l’un de l’autre mais tout de même, ça ne fait jamais plaisir de venir avec un pote pour ensuite ne pas le croiser de la soirée.
Les minutes, et heures, tournent trop rapidement et ce n’est qu’au moment de la retrouver que je réalise le temps qui s’est écoulé entre ma promesse et ma démarche. Il faut dire que je ne me voyais pas forcément me pointer à la table et lui demander sa main - pour une danse! - devant Simone. A coup sûr, la brune se serait assuré que son amie ne lève pas les fesses de sa chaise et m’aurait refait le portrait au passage. Je n’ai aucune défense, le temps passe beaucoup trop vite. Je pourrais lui dire qu’avant notre rencontre, il y en a d’autres à qui j’ai fait la même promesse mais le but n’est pas de la renfrogner et puis la salle n’est pas si grande, Love a peut-être pu le constater d’elle-même. Je m’en doutais. Dis-je avec un sourire charmeur exagéré, parce que clairement, ce n’est pas la playlist qui m’a décidé à la rejoindre. Je ne suis même pas certain d’avoir entendu cette chanson plus d’une fois avant ce soir. C’est qui ? Histoire que j’ajoute ça à ma playlist. Afin de me remémorer ce moment lorsque, en shuffle, spotify aura décidé de me la jouer. Je glisse mes bras autour de sa taille et me pince la lèvre en réfléchissant à sa question. Oh, on parle déjà d’un deuxième slash premier rendez-vous. Je ne dois pas m’en sortir si mal. Je souris, pas contre l’idée de partager un moment en sa compagnie dans un autre contexte. Parfois, les rencontres figées dans le temps sont intéressantes aussi mais Love m'intrigue et cela commence par la raison de sa présence ici, si elle n’est pas étudiante. Je suis en journalisme, pour me spécialiser dans le domaine du sport et plus précisément le tennis. J’en fais depuis toujours, j’ai été pro, donc c’est une suite logique en quelque sorte. En quelque sorte. Parce que la suite logique aurait été de gravir les échelons, gagner les masters puis les grands chelems. C’est frustrant de ne pas pouvoir répondre sincèrement sans mentionner le pire épisode de ma vie. Je l’évite mais si elle creuse, je n’aurai pas vraiment d’autre choix que de le mentionner, même à demi-mot. Et toi alors ? Qu’est ce qui te passionne, en dehors des bals étudiants ? Et la danse. Non pas que l’un ou l’autre soit forcément une passion mais ce sont les seules informations à son sujet dont je dispose pour l’instant.
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