Never be me ▬ ♪♫♪
Elle ne prétend pas mériter un prince, un homme trop beau ou parfait. Tout ce qu’elle désire c’est être traitée comme il se doit. D’aimer, de l’être en retour, elle estime en avoir le droit. Cependant lorsqu’il se met à rire, ce sont ses faiblesses qu’il vient raviver. Fille de rien face à la jeunesse dorée. Ecœuré de constater qu’il rigole de sa manière crédule de penser, son amour aussi, il l’est. Amusant et débilisé. « Si c’est vraiment ce que tu penses. » Ses yeux toujours posés sur lui, elle n’en démordra pas, elle vaut mieux que d’être une femme venue se perdre dans ses draps. Qui ne compte pas. « Les sentiments n’ont jamais été le problème. » Il poursuit en reprenant un contact visuel. Si, les sentiments sont le problème, parce que si elle importait, il aurait pris le temps de lui préciser. Lui souffler entre deux apartés, c’est avec Wendy que je vais m’afficher. Elle n’aurait pas eu l’espoir de voir l’invitation arriver. Quand on aime, qu’on éprouve de véritables émotions, profondes et sincères, on est loyal, constant, on fait des choix, on entend quand l’autre souffre car le monde n’est plus aussi attrayant. « Pas pour moi. » Seulement la signification concrète de ses mots, elle ne les comprend pas. Ses mystères et énigmes, ce soir, elle en est juste fatiguée. Elle a quitté la partie, a balancé les pièces de l’échiquier. Elle ne sait plus quelles lignes de son livre elle doit surligner. Ce qui est à prendre ou à jeter.
Son souffle se suspend lorsqu’ils réalisent au même instant qu’ils n’étaient pas seuls. L’Adams décochant derechef au piètre étudiant présent un regard assassin, tandis que la Haiwee n’ajoute rien, elle se décale pour se replacer, luttant contre la bataille de sa raison contre ses sentiments. Glorifiant presque ces secondes de répit dans sa décision de le sortir de sa vie. Soucieux de ces apparences qui comptent plus que tout pour lui, c’est toutes les portes qu’il va vérifier, après l’exaspérante sortie. Avant d’en revenir à l’amérindienne pour l’achever. « La vérité, c’est que je ne peux rien te promettre. » Ce n’est plus le cœur qui craque, c’est tout l’être.
A son image, elle cherche à dérider ses traits, à balayer le chagrin de ces derniers. Elle n’avait jamais eu la sensation de lui demander la Lune en ne voulant n’être qu’Une. N’avait pas conscience que c’était si improbable qu’il puisse succomber. Elle aurait dû se taire, elle aurait probablement été moins douloureuse cette conversation. S’en rester à la jalousie et pas la grande révélation. Elle a simplement déboulonné à l’entente de cette année écoulée. Son être malmené par les têtes d’affiche de cette soirée. Tout ce qui reste, c’est que leur relation vient de s’étioler, si ce n’est de se terminer. Mais c’est à son tour de rire, au moment où elle se permet de penser, que la relation n’a tout simplement pas existée. Aimer en vain n’est jamais confortable, mais Haiwee avait fini par s’y habituer. « Sheng, » un murmure à la lisière de l’inaudible, chevrotant de sanglots tangibles, « je ne peux plus. » elle en est au point de non-retour, à la goutte d’eau qui a tout fait déborder, vomissant la couleur bleutée des vêtements de celle dont il est le cavalier, « T’as fait ton choix, » elle, et toutes les autres elles, eux, ses dictateurs puis ses aïeux, « j’ai fait le mien. » Il le faut bien même si… Sans toi, ils seront vides, ses demains.
Son souffle se suspend lorsqu’ils réalisent au même instant qu’ils n’étaient pas seuls. L’Adams décochant derechef au piètre étudiant présent un regard assassin, tandis que la Haiwee n’ajoute rien, elle se décale pour se replacer, luttant contre la bataille de sa raison contre ses sentiments. Glorifiant presque ces secondes de répit dans sa décision de le sortir de sa vie. Soucieux de ces apparences qui comptent plus que tout pour lui, c’est toutes les portes qu’il va vérifier, après l’exaspérante sortie. Avant d’en revenir à l’amérindienne pour l’achever. « La vérité, c’est que je ne peux rien te promettre. » Ce n’est plus le cœur qui craque, c’est tout l’être.
A son image, elle cherche à dérider ses traits, à balayer le chagrin de ces derniers. Elle n’avait jamais eu la sensation de lui demander la Lune en ne voulant n’être qu’Une. N’avait pas conscience que c’était si improbable qu’il puisse succomber. Elle aurait dû se taire, elle aurait probablement été moins douloureuse cette conversation. S’en rester à la jalousie et pas la grande révélation. Elle a simplement déboulonné à l’entente de cette année écoulée. Son être malmené par les têtes d’affiche de cette soirée. Tout ce qui reste, c’est que leur relation vient de s’étioler, si ce n’est de se terminer. Mais c’est à son tour de rire, au moment où elle se permet de penser, que la relation n’a tout simplement pas existée. Aimer en vain n’est jamais confortable, mais Haiwee avait fini par s’y habituer. « Sheng, » un murmure à la lisière de l’inaudible, chevrotant de sanglots tangibles, « je ne peux plus. » elle en est au point de non-retour, à la goutte d’eau qui a tout fait déborder, vomissant la couleur bleutée des vêtements de celle dont il est le cavalier, « T’as fait ton choix, » elle, et toutes les autres elles, eux, ses dictateurs puis ses aïeux, « j’ai fait le mien. » Il le faut bien même si… Sans toi, ils seront vides, ses demains.
LE 20/05/2022
Cambridge Prom
Cambridge Prom
(Haiwee Wind River)