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❝ we're not broken - with Elysia. ❞

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Est-ce que l'idée lui plairait ou pas, je n'en sais rien, mais j'arrive encore à entrapercevoir derrière ses défenses la fille de mes souvenirs. Je ne suis pas dupe, pas plus qu'elle. Je ne suis pas particulièrement naïf non plus et sa réponse ne me surprend pas du tout. J'acquiesce de la tête. Logique, je ne vais sûrement pas lui reprocher une réaction que j'anticipais déjà. Elle n'est pas Mily, on ne peut pas juste éclater de rire et se lancer dans une soirée au thème rétrospective de nos années d'amitié. Car moi et Ely, je ne sais pas ce qu'on est franchement, mais pas des amis. En fait, on n'est rien et pourtant, je sens un truc. J'ai pas les mots pour le définir et je me sens pas franchement l'envie ou le courage de lui demander si elle y arrive mieux que moi. C'est le genre de questions qui risquait de bousiller la nouvelle tournure plus calme de cette conversation. J'allais pas faire tout foirer. Ma curiosité, je peux la contrôler, mais je me risque malgré tout à une nouvelle question. Elle me brule la langue. Je suis curieux à son sujet, voilà. Je doute un peu de son bien-être mais je préfère ne pas le dire. Une nouvelle fois, je répond d'un hochement de tête. Autant que possible. Ca, c'est sûr, il y a des évènements qui ne s'effacent pas de la mémoire et avec lesquels il est pas simple de continuer de vivre, j'étais en mesure de le comprendre à la perfection. C'est bien que tu sois venue ici. Changer d'air, tout ça, ça devenait un peu étouffant, être à New York c'était pas franchement la ville en soit le problème, car cette ville était géniale, je n'en démordais pas, mais ce qui s'y était passé. Le théâtre d'évènements douloureux, difficilement effaçables. Je grimace, comme pour accompagner ma réponse. Peut-être que moi aussi, j'aurais dut partir après le décès de Mily. Peut-être que rester à Columbia, ça n'avait fait qu'approfondir mes plaies davantage encore mais à défaut de pouvoir revenir en arrière, je ne pouvais plus qu'avancer.
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Finalement, nous nous ressemblions quand même, du moins, assez pour, peut-être, devenir proches. Après tout, nous avions tous les deux perdus la même personne, celle qui nous était le plus cher. Nous avions tous les deux changés suite à cet événement et ça aurait pu nous rapprocher si nous étions restés en contact. Mais ce n'était pas le cas. Sauf que, maintenant qu'il était là, peut-être pourrions-nous remédier à ce problème ? Je n'en étais pas certaine. Nous n'avions jamais été amis, juste de simples connaissances et encore. Pourtant, il disait être venu pour me retrouver. J'avais besoin de savoir pourquoi. La curiosité me piquait à vif, mais quelque chose m'empêchait de le lui demander. Quoi ? La peur de ne pas être satisfaite face à sa réponse sans doute. Je ne devrais pas espérer, je le savais, mais je ne pouvais juste pas m'en empêcher. Parce que, sans espoir, il ne me resterait plus rien. « C'est bien que tu sois venue ici. Changer d'air, tout ça, ça devenait un peu étouffant, être à New York. » Je comprenais parfaitement le sens de sa phrase. Oui, j'avais eu besoin de quitter ma ville natale. D'ailleurs, je n'y étais plus retournée depuis mon départ. Je n'avais pas pu. Mon dernier souvenir de New York était celle chamboulante de la disparition de ma jumelle, puis de mon admission dans cet hôpital où j'ai été enfermée pendant 3 mois. On m'a prise pour une folle. Oui, j'étais folle, folle de douleur, folle de chagrin, mais j'étais encore consciente de mes actes. Lui aussi, il aurait dû quitter la ville au lieu de rester à Colombia. Finalement, il l'avait fait. Mais encore une fois, je ne connaissais pas la raison. N'y tenant plus, je lui posais alors la question. « Pourquoi es-tu resté là-bas ? Pourquoi es-tu venu ? Après deux ans... » Tout de suite, je me suis mordue la lèvre. Ces questions étaient sortis tous seuls. Je ne savais pas s'il allait me répondre. Et tant pis s'il les évitait, un jour, j'en aurais besoin.
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La discussion s'adoucit, les paroles sont moins rudes maintenant que le choc de la rencontre est plus ou moins passé. On en vient aux questions plus délicates, celles qui me posent franchement problème. Je ne peux pas lui fournir les réponses qu'elle désire car ces dernières devraient s'accompagner d'explications hors... Bah j'en ai pas. Pas qui soient susceptibles de la satisfaire. Je réfléchis à la réponse à lui fournir. Je ne dois pas mentir, mais je ne dois pas dire la vérité non plus. Quelque chose de vague, pour qu'elle ne se pose pas trop de questions mais les secondes s'écoulent et je sais qu'elle me sent un brin gêné. Après tout, j'ai besoin de réflexion pour répondre à une simple question. Je ne dois pas attendre davantage ou je vais empirer les choses. J'en sais rien. Rester auprès de ma famille après ce qui s'est passé, c'était quelque chose dont j'avais besoin, donc j'ai pensé mieux de m'inscrire à Columbia. Je pensais que ça passerais comme ça, mais ça ne marche pas et je ne perds rien à faire d'autres tentatives plus ou moins évasivement, je hausse les épaules. Je n'allais pas non plus commencer à lui raconter que j'étais venu voir un ami, puis qu'en apprenant sa présence ici, j'avais décidé de changer d'université. Cela parait tellement impulsif et puis assez injustifié dans un sens. Je n'avais pas de raisons de venir vers elle. Après le décès de Mily, j'avais fait de mon mieux pour m'écarter de cette famille, me rapprochant de la mienne. Après être venu me chercher sur le toit, tétanisé, mes parents m'avaient incités à prendre un peu mes distances. Je les avais écouté, car c'était logique. Ca l'était toujours assez en fait, mais maintenant j'étais ici, avec Elysia. Finalement, je décide de lâcher une vérité. Aussi, j'étais curieux à ton sujet.
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Je voyais bien que ma question ne tombait pas au bon moment. Certes, le choc de notre rencontre était passée, mais cela n'empêche qu'il mette du temps à me répondre. Je le voyais gêné, cherchant ses mots, réfléchissant à comment pouvoir les dire. Ce n'était pas compliqué pourtant, il lui suffisait de dire la vérité. Mais peut-être ne voulait-il, justement, ne pas le dire ? Je finis par détourner mon regard et boire une gorgée de ma boisson, que je n'avais toujours pas touché jusque là. J'attendais patiemment, du moins, j'essayais. Je ne voulais pas le brusquer non plus, ou le faire fuir. Finalement, au bout de ce qui me semblait être une éternité, Maximilian me répondit. « J'en sais rien. Rester auprès de ma famille après ce qui s'est passé, c'était quelque chose dont j'avais besoin, donc j'ai pensé mieux de m'inscrire à Columbia. Je pensais que ça passerais comme ça, mais ça ne marche pas et je ne perds rien à faire d'autres tentatives. » Il était resté bien évasif mais je ne pouvais pas lui en vouloir. D'un côté, je le comprenais. Il avait voulu rester auprès de ses parents pour essayer d'oublier. Ça n'avait pas marché, alors il avait décidé de s'en aller. Il aurait pourtant pu aller dans une autre université de l'Ivy League, il en avait les capacités. Alors pourquoi Harvard ? La réponse à ma question muette arriva rapidement. « Aussi, j'étais curieux à ton sujet. » Curieux à mon sujet ? Pourquoi ? Sans doute parce qu'il s'était souvenu de moi. Peut-être qu'il se sentait responsable de m'avoir laissée seule sur ce toit ? Je n'en savais rien, et j'avais décidé de laisser passer. Pour aujourd'hui. Je me tournais à nouveau vers lui, un léger sourire aux lèvres. « Je vois... » Je ne savais comment réagir à ses propos. Finalement, je décidais de tourner la page à ce début de rencontre. Maintenant que nous nous étions retrouvés, autant en profiter pour refaire plus ample connaissance. Peut-être... Je décidais de lever mon verre. « Bon, je ne vais pas t'ennuyer plus longtemps avec mes questions. Bienvenue à Cambridge Max... Je peux t'appeler Max, n'est-ce-pas ? » À nouveau, je changeais mon comportement à son égard. J'avais été froide, puis curieuse, et maintenant, un peu plus chaleureuse. J'étais devenue ainsi, un peu instable, versatile, lunatique.
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Ma réponse la réjouie. Je sais pas exactement pourquoi, elle devrait juste trouver ça étrange de ma part vu que malgré que j'étais le meilleur ami de sa soeur, on a jamais prit la peine de discuter tous les deux. J'avais le sentiment que c'était peine perdue. Elle était intrigante mais trop en retrait et silencieuse pour que j'essaie d'être à l'initiale d'un rapprochement. J'avais des questions et je crois que j'ai toujours nourrit une certaine curiosité à son sujet en fait mais quand on était tous les deux, Mily était là aussi, son éternel sourire aux lèvres, sa bonne humeur, sa simple façon d'être, éclipsant tout le monde autour d'elle. Comme toujours quand je pense à elle, une boule se forme dans mon estomac. C'est toujours comme ça, c'est encore trop tôt pour moi. Elle est tellement présente dans ma mémoire que ses éclats de rire et son ton de voix me parvient encore, comme si elle était à quelques pas de moi. Avoir son visage en face de moi, évidemment, ça n'aide pas à vaincre cette impression à la fois douce mais aussi terriblement déchirante quand je me souviens que mon amie ne reviendra jamais. Je n'ai pas envie de parler d'elle, Elysia non plus. Rien d'étonnant, ça doit lui faire tout aussi mal qu'à moi, encore plus même, elles étaient soeurs toutes les deux. Mily était la personne qui nous rapprochait et maintenant qu'elle n'est plus là, je réalise que je suis un étranger. Elle me demande si elle peut m'appeler Max. Evidemment que oui. Elle me souhaite aussi la bienvenue, brusquement plus chaleureuse. Ca me surprend, pas besoin de le souligner cependant. Tu ne m'ennuies pas et oui bien sûr, appelle moi Max. Merci beaucoup en tout cas, c'est pas toujours facile, changer de campus en cours d'années, au moins je connais quelqu'un c'est déjà ça. Car oui, on se connait malgré tout, je n'en démords pas. Je lui rend son sourire à mon tour, encore un peu gêné malgré tout.
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Jamais auparavant je ne l'avais appelé ainsi. En réalité, je crois même n'avoir jamais prononcé son nom, même le jour de notre rencontre. Entre nous, ça a toujours été « bonjour, au revoir » et encore. Il m'arrivait même de ne pas le saluer de vive voix, mais juste par un petit signe de tête. Je crois bien qu'aujourd'hui est notre première véritable discussion. Et j'en étais quand même contente même si elle avait commencé sur un ton désagréable. Je n'avais jamais entendu ma soeur l'appeler pas son prénom entier, elle avait toujours eu des surnoms affectueux pour lui. Je savais à quel point ils étaient proches et pourtant, il m'arrivait d'être terriblement jalouse. De lui, d'elle, de eux, de leur amitié. Parce que, moi-même, je n'avais jamais connu une relation pareille. Mais maintenant, je savais ce que c'était. « Tu ne m'ennuies pas et oui bien sûr, appelle moi Max. Merci beaucoup en tout cas, c'est pas toujours facile, changer de campus en cours d'années, au moins je connais quelqu'un c'est déjà ça. » J'imaginais bien que ce ne devait pas être évident pour lui tous les jours. Mais le fait d'être membre d'une maison devait sûrement aider à son intégration. Du moins, s'il en faisait partie d'une. Et puis, je n'étais pas la seule de ses connaissances ici. Presley aussi était présente. Il devait sûrement se souvenir d'elle aussi. Il me semblait qu'ils s'entendaient bien. « Presley aussi est ici. Tu te souviens d'elle ? Ma cousine. D'ailleurs, tu fais parti de quelle maison ? » Tout de suite, j'enchaînais la conversation comme si de rien n'était. Buvant une petite gorgée, j'essayais néanmoins de guetter la table où se trouvaient mes amis. Ils devaient sans doute se demander où j'étais passée. Bof, pas grave.
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J'acquiesce d'un signe de la tête. Oui, bien sûr que je m'en souviens. En rencontrant Mylena, j'ai rencontré sa soeur mais aussi sa cousine. Un trio de filles, avec des caractères différents, mais je les appréciais toutes les trois. Je les apprécie toutes les deux, sans préférence que j'admet maintenant que Mily n'est plus avec nous. J'essaierais de la croiser, ce serait sympas de la revoir. On n'était pas les meilleurs amis du monde, Presley et moi mais même si elle me prenait parfois un peu la tête, je l'appréciais malgré tout. J'avais toujours essayé de recueillir des informations sur la timidité d'Ely auprès d'elle mais il était rare qu'elle me lâche quoi que ce soit d'intéressant à l'époque, je doutais donc franchement que ce soit différent aujourd'hui en ce qui concernait cette nouvelle attitude. Ainsi, Presley était sur le campus elle aussi, est-ce que j'allais encore retrouver beaucoup de monde encore ? La perspective me rendait un brin anxieux mais j'étais capable de surmonter ce genre de broutilles, j'avais traversé bien pire. C'était là l'avantage d'avoir vécu des expériences bien douloureuses, vous apprenez à relativiser face aux petits ennuis mineurs que vous apporte le quotidien. J'ai intégré les Dunster, ça me correspond plutôt bien, mieux que les autres choix que j'avais en tout cas. Et toi, quelle maison à la chance de te compter parmi ses membres ?
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« J'essaierais de la croiser, ce serait sympas de la revoir. » Il se souvenait de Presley. Bien sûr, le contraire m'aurait étonné. Il s'entendait bien avec elle aussi. Finalement, nous serons toujours liés ensemble par au moins une personne en commun. Avant, c'était Mily et maintenant, c'est Presley. Il ne savait sans doute pas encore qu'en réalité, nous n'avions aucun lien de sang, toutes les deux. Mais ça encore, c'est un secret que je devais garder pour moi. Lançant un regard vers ma table, je remarquais qu'Emrys n'était déjà plus présent. Septembre et Malicia devaient sans doute être quelque part dans le bar. Ou alors, elles étaient parties. Ça ne m'offusquait guère. Après tout, ça faisait déjà quelques minutes que j'étais au comptoir avec Max. « J'ai intégré les Dunster, ça me correspond plutôt bien, mieux que les autres choix que j'avais en tout cas. Et toi, quelle maison à la chance de te compter parmi ses membres ? » La Dunster House, celle de l'élite intellectuelle et des futurs leaders du pays. J'aurais dû m'en douter, il avait toujours eu un certain sens de l'autorité et des responsabilités. Tout le contraire de ma personne. J'avais plus tendance à me laisser faire et écouter les autres; j'étais aussi une fuyarde. Au moindre problème, je me rétractais dans ma carapace de tortue. Maintenant encore, je le faisais dans un certain sens. Il me retourna la question. Je bus une longue gorgée de ma boisson avant de lui répondre. « J'étais chez les Eliots l'année dernière. Mais j'ai préféré finalement entrer chez les Mathers. Cette maison me convient mieux maintenant. » Je savais qu'il n'allait sans doute pas sauter de joie en entendant ma réponse. Après tout, la mather house avait une certaine notoriété à travers tout le campus et il devait sûrement avoir entendu parlé. Et ne parlons même pas de l'Eliot house. Finalement, j'avais sans douté été dans les deux maisons les moins appréciées, et ennemies qui plus est. Pourtant, une autre maison m'aurait sans doute mieux convenue. La Lowell... Sauf que je ne voulais plus y penser. Le chant et la danse, c'était du passé pour moi.
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