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lord hobo jeudi 5 mai w/ @Colin Hemmings

Je regarde mon téléphone et quand j’entends la voix de mon voisin me dire d’arrêter de vérifier si Rosalia va bien, c’est mon majeur qui s’élève avec un joli sourire sur le visage. C’est la première fois que je laisse ma sœur à quelqu’un et je dois dire que ça me fait autant de bien que de mal. J’ai peur. Peur qu’il arrive quelque chose et que je sois incapable de contrôler la chose. Peur de ne pas répondre si ma baby-sitter me demande quelque chose. Elle a tout, elle sait tout, mais on ne sait jamais. Un rire général éclate et lorsque la cible de fléchettes se libère, je saute de ma chaise et saute dessus, comme si ma vie en dépendait. J’attrape les noires et les rouges et pose ces dernières sur la table, claquant ma main par-dessus. Qui a envie de prendre la raclée de sa vie ? J’ai passé deux ans en Angleterre et un sacré nombre d’heures dans les pubs des villes où l’on jouait avec la troupe. Les fléchettes, c’est un peu comme une deuxième nature pour moi. Le regard de défi motive un de mes nouveaux confrères et on réétablit les règles avec certitude. Je refuse de jouer avec un tricheur ou quelqu’un qui n’a pas les mêmes bases que moi. Il n’y a rien de plus frustrant que cela. Je lance ma première fléchette et ne suis pas déçue de mon premier score. Je me mets sur le côté pour boire une gorgée de bière et quand mon adversaire s’élance, je vois une personne qui s’approche dangereusement de la cible. Attention ! Que je crie, avançant les bras tendus mais qui bougent dans tous les sens afin d’attirer l’attention visuel de ce futur blessé ! J’ai emporté ma bière avec moi puisqu’elle éclate au sol. Shit. Pour se faire remarquer, c’est le mieux.
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Le retour est aussi compliqué que je l’avais imaginé, et plus encore. J’ai pour l’instant retrouvé ma chambre d’adolescent, en attendant de récupérer… et bien ma vie au complet. Un boulot, un permis de conduire, un compte en banque, avec si possible suffisamment d’argent dessus pour payer un loyer et de quoi me nourrir. C’est pénible mais je crois que mes parents ont de toute façon besoin de garder l'œil sur moi, comme si je pouvais disparaître à nouveau à tout moment. C’est étouffant mais compréhensible. Je sors… voir des amis. Leur dis-je éhontément, tout en sachant que c’est seul que je vais la passer cette soirée. Je n’ai pas encore eu le courage de retrouver toutes les personnes qui formaient mon petit cercle avant la disparition mais je ne souhaite pas les inquiéter en leur avouant. Comme un adolescent, mon père me file quelques billets avant que je disparaisse dans les rues de Boston sans réel but. Je saute dans un bus pour laisser derrière moi les gratte-ciels et me retrouver bien vite sur Cambridge, partie étudiante de la ville où je n’ai que rarement mis les pieds. Dans le premier bar venu, je me fais servir une bière que je descends on ne peut plus lentement. J’en ai oublié le goût et pour tout dire, je ne suis pas certain d’encore aimer ça.  Perdu dans mes pensées, j’observe le comportement des gens qui m'entourent distraitement et fini par me rendre au bar à nouveau afin de noyer un peu les pensées qui me rongent. La suite se passe comme dans un film, au ralenti. Je tourne la tête, surpris par le cri d’une jeune femme et une flèchette m’éffleure la pomette au coin de l’oeil alors que sa bière, à elle, éclate au sol. Merde. C’est une fléchette pas une hache. Dis-je sur le coup de la surprise et agacé par les regards qui se tournent tous vers nous alors que je souhaite passer le plus inaperçu possible. Il n’y a pas mort d’homme, c’est bon. Je lève la voix à la cantonade, dans l’espoir que chacun reprenne le cours de sa conversation, avant d’adresser un signe de main rassurant au joueur qui a failli m’aveugler. Je crois que je t’en dois une. Tu n’es pas coupée? Pas de merci, parce que je suis certain qu’elle a fait pire que mieux à me prendre par surprise.
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Un jour tout va bien, on est sur scène à Londres et le lendemain, à Boston en train de s’occuper d’un bébé qui vient de perdre sa mère et de rencontrer sa grande-soeur slash tutrice. Alors que je m’inquiète pour Rosalia, je me rends rapidement compte que ma vie a changé, certes, mais la sienne aussi et probablement aussi celle de millions de citoyens. C’est l’évolution, c’est bien cela ? J’ai plus l’impression que c’est une régression pour ma part mais cette sortie me fait du bien. Bien que je vérifie mon cellulaire, je prends plaisir à être dans une configuration différente de celle que je m’impose depuis des semaines. Pas de bébés ici et c’est tout ce dont j’avais besoin pour recharger mes batteries. Et quand on se met à jouer aux fléchettes, je n’en suis que plus heureuse. Je retrouve un semblant de réalité et le sentiment qui m’envahit est d’une douceur infinie. C’est peut-être pour cela que je réagis de manière excessive quand la fléchette part et que le visage de ce jeune homme est très proche de la cible. Je ne voudrais pas qu’il finisse borgne par notre faute et je dois avouer que cela gâcherait la soirée. La comparaison énoncée par le brun est intéressante mais je crois qu’il minimise les répercussions d’une fléchette prise aussi proche d’un organe si sensible. Les regards tournés vers nous sont furtifs, les gens retournant rapidement à leurs discussions et histoires hilarantes. C’était comme une pause dans le temps avant de reprendre le cours des choses. Je suis trop désolée, tu n’as rien ? Genre pour de vrai. Il n’a pas l’air de griffure ou autre sur le visage et la fléchette s’est plantée dans la cible, ce n’est pas pour rien. Je tends les fléchettes à une amie et me tourne vers le jeune homme, comme si son inquiétude d’il y a quelques minutes me revenait en tête. Naaah t’inquiètes. Que je lance en soulevant ma robe pour vérifier mes mollets qui sont toujours aussi blancs. Je relève le visage et lui adresse un sourire. Par contre, j’ai besoin d’un nouveau verre. Je ris et rajoute Tu m’accompagnes au bar ? Que le stress redescende, maintenant que le pire a été évité. Au fait, je m’appelle Love. Quelle manière pitoyable de se présenter bordel. Mais c’est tout moi, un peu awkward sur les bords.
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Je crois que si je choisis Cambridge, c’est avant tout pour m’assurer de ne croiser personne que je puisse connaître de près ou de loin. Mes potes ont passé l’âge d’être sur les bancs d’université et je ne voudrais pas tomber sur l’un d’eux par hasard, bien qu’ils aient déjà du entendre la nouvelle sur mon retour parmi les vivants. La flèche qui siffle et frôle ma peau est peut-être un signe que j’aurais dû me contenter de rester à la maison ce soir, assis dans le canapé entre mon père et ma mère comme si j’avais de nouveau douze ans. L’idée me donne des frissons. Il m’est difficile de me faire au retour et la situation avec mes parents n'aide définitivement pas. Non j’l’ai évitée de peu. Et pas grâce à la jeune femme, que du contraire. Je suis persuadé que j’aurais tout aussi bien évité le danger si elle ne s’était pas mise à crier mais je ne vais pas non plus lui reprocher d’avoir paniqué et tenté de m’aider. Cool. Je souffle alors qu’elle soulève sa robe, baissant les yeux pour vérifier qu’elle n’est pas écorchée. Ouai, ok. Dis-je sans grande conviction lorsqu’elle m’invite à l’accompagner au bar. Attention. Je murmure quand je vois le barman se diriger vers nous, sa balayette à la main. Je pousse doucement Love, donc, dans le bas du dos pour qu’elle ne soit plus dans les débris et adresse une moue désolée au membre du personnel. Désolé pour ça. Un “ça arrive tous les jours” balancé avec lassitude, avant qu’il nous ignore complètement pour s’occuper des bouts de verre. Colin. Dis-je finalement, avant de me mettre en route pour le bar. Qu’est ce que tu veux? Qu’on se le dise, c’est une seule tournée que je vais pouvoir lui offrir si je tiens à pouvoir sauter dans un taxi pour rejoindre la maison. Je n’aime pas abuser de la générosité de mes parents, même si je leur ai assuré de les rembourser au centime prêt une fois remis au travail. Tu vas laisser la personne qui a cherché à m'assassiner gagner si facilement ? Je jette un coup d’oeil au jeu de fléchette qu’elle occupait, et la jeune femme qui a maintenant pris sa place.
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Puisque les sorties sont comptées et presque inexistantes, j’essaye de tout faire pour passer un bon moment dès que je suis loin de la maison et des cris de ma petite sœur. Alors ce soir, je me donne à fond pour ce jeu de fléchettes. J’imagine le visage de Ludovic au lieu de la cible et à chaque fois que ma fléchette se plante dans cette dernière, c’est un peu comme si un point me quittait. Adieu. Ciao. Sayonara. Hasta la vista. Je n’ai pas eu un seul message, un seul appel, un seul like depuis mon départ précipité de Londres. Cette relation de six ans qui ne semble pas avoir tant compté. Alors, je me donne à cent pour cent dans ces quelques minutes de jeu. Mais tout est interrompu plutôt rapidement par le jeune homme qui manque de passer devant la cible au moment où mon ami lance sa fléchette. Paniquée, alarmante et criarde, tout se passe vite et je fais tout ce qui est dans mon pouvoir pour éviter de finir avec une note d’urgence salée. Je suis rapidement aux côtés du brun et lui adresse un sourire. Bon, c’est déjà ça. Que je dis, regardant son visage pour être sûre qu’il n’a rien, qu’il va bien. Habituée des blessures physiques, je saurais déceler un bleu en devenir, une griffure prête à gonfler. Et si j’essaye de trouver la misère sur les visages que je croise, je dois dire que le jeune homme ne répond pas aux critères que j’ai. Un sourire en coin, le chemin du bar emprunté - et cette espèce de danse dans le bar, à vaciller entre les gens - je lui souris quand il me donne son prénom. Enchanté. Parce que c’est vraiment le cas. Le bout des doigts sur le bar collant, je souffle Un cidre citron vert kiwi. Il me faut quelque chose de sucré plus qu’amer pour me remettre dans le droit chemin. Et ce sera ma dernière boisson alcoolisée pour la journée. J’ai une petite tête qui m’attend à la maison et je ne peux définitivement pas rentrer complètement ivre. Non du tout. Que je lance en regardant le jeu un peu plus loin. Je prendrai ma revanche sur lui une prochaine fois. Parce que je vais le revoir. La prochaine fois, je nous trouverai un bar un peu moins blindé, moins occupé. T’es nouveau en ville ? Je ne sais pas s’il a envie de se débarrasser de moi mais j’ai bien envie de rester là, loin du bruit et de l’agitation du groupe d’amis que je viens de quitter. Ça me permet de me poser un peu et de me reconnecter avec la vie, avec le réel, avec Boston. Ici, je suis loin de Londres; de ces souvenirs qui m’hantent et c’est ce dont j’ai besoin.
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Même si je suis certain que la flèche n’a fait qu'effleurer ma peau, dans le pire des cas la griffer, son regard insistant me fait passer les doigts sur ma tempe pour vérifier que je n’ai rien. Même si nous sommes bien loin du drame, je crois que mes parents irait s'inquiéter outre mesure si je venais à rentrer écorché de ma petite escapade. Un hochement de tête répond à son “enchanté”, tandis que moi je n’en suis pas encore certain. Est-ce une certaine compagnie que je cherchais à travers ces murs ou, à son inverse, la solitude? Ils vendent ça? C’est très précis comme commande, je me suis toujours arrêté aux classiques; une bière ou un whisky, sans chercher à connaître le reste de la carte. Tu viens souvent ici? Je demande lorsqu’elle annonce qu’elle prendra sa revanche à un autre moment. L’information ne m'intéresse pas plus que ça, c’est surtout histoire de faire la conversation et me forcer à retrouver, malgré moi, une certaine normalité. Une conversation des plus banales, je devrais pouvoir m’en sortir. Sa question à elle, en revanche, me fait réfléchir. Un sourire en coin, je cherche encore les bons mots lorsque le barman me désigne du menton, prêt à prendre notre commande. Je la passe et tourne à nouveau la tête vers Love. On peut dire ça. Nouveau, pas du tout, mais cela ne m’empêche pas de me sentir étrangé à cette ville et sa population. Il y a de rares moments où je retrouve une certaine familiarité, où je me dis que ça y est, je suis rentré à la maison… Et bien d’autres où je me demande ce que je peux bien faire ici. La joie de mes parents et de ma petite sœur devraient suffire à affirmer que j’ai fait le bon choix, mais je dois admettre que ce n’est pas le sentiment qui prédomine lorsque je ferme les yeux le soir. La bière et le cidre sur le bar, je règle l’addition et me tourne ensuite vers la brune pour trinquer avant de boire une longue gorgée, non sans une grimace. J’ai définitivement perdu l’habitude. Et toi? Tu étudies ici? Parce qu’elle ne me semble pas bien vieille et surtout, nous sommes proches du campus. Ça te dit qu’on s’installe? Sans lui laisser le temps de répondre à mon mini-interrogatoire, je lui désigne une table qui vient de se libérer et m‘y dirige dès que j’obtiens son feu vert. C’est con comme démarche, parce que je ne suis pas certain d’avoir encore quelque chose à lui dire d’ici deux minutes et il sera bien plus étrange d’abandonner la conversation une fois installé en face-à-face que là, où j’aurais juste pu lui souhaiter une bonne soirée et tourner les talons.
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Ouai, je crois qu’ils ont enfin trouvé comment faire consommer les femmes sans passer par des cocktails colorés ou des alcools infectes coupés aux softs. Que je dis rapidement. Je lui adresse un sourire et continue de marcher vers le bar. Je suis sûre qu’il n’y avait pas cela lorsque j’avais à peine vingt et un ans et cherchais de quoi boire dans les différents bars de New York. Je finissais toujours avec un cocktail qui ne me plaisait pas forcément. Je n’ai jamais consommé d’alcool pour finir la tête à l’envers et je n’aime pas forcément le goût du Rhum, du whisky ou bien de la Tequila. J’ai toujours tourné aux bières que je trouvais pourtant quelque peu amères alors là, c’est la combinaison parfaite. J’essaye de venir tous les quinze jours voire trois semaines. J’ai pas mal d’empêchements les soirs. Un bébé qui pleure, s’il veut tout savoir. Mais je ne suis pas sûre qu’il veuille le savoir et je n’ai pas envie de parler de Rosalia encore une fois. J’essaye de me détacher de tout cela. Et par tout cela je parle de ce que je ressens depuis des mois à m’occuper d’elle. Je ne pensais pas qu’il était possible de se sentir aussi merdique et nulle à longueur de journée, c’est pour dire. En tout cas, je me refuse à passer pour la pleurnicheuse de service devant ce joli jeune homme que j’ai un peu alpagué et attiré à moi par envie de me changer les idées - et pour m’excuser de la fléchette, bien entendu. Les mains sur le bar collant, les boissons commandées, je souris à sa réponse. On peut dire ça. Après tout, il est vrai que la notion de nouveauté est différente chez chacun d’entre nous. J’ai grandi à Boston et pourtant, je suis nouvellement en ville après des années dans la Grosse Pomme et quelques autres chez les British. Merci. Que je lance alors qu’il paye les deux boissons avant même que j’ai le temps de sortir ma carte bancaire. Je ne suis pas de celles qui s’offusquent quand on leur paye un verre, prônant l’indépendance mais j’aurais voulu lui payer ce verre. Peut-être le prochain, si tout se passe bien. Ouai bien sûr ! Que je dis en le suivant et m’installant face à lui. Les jambes croisées, les mains autour du mon verre de cidre, je dis Alors, je ne suis pas étudiante ici. Je pourrais jamais payer les frais d’inscriptions. Autant dire ce qu’il en est. Je n’ai pas ces sommes astronomiques pour de la théorie. J’ai toujours été dans la pratique et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Le bon Dieu m’a donné des cordes vocales performantes, un corps qui me permet de danser du soir au matin et du matin au soir ainsi qu’un cerveau qui retient les dialogues que je répète alors… Je suis danseuse sur le West End. Enfin, je l’étais. Que je dis rapidement, lui adressant un léger sourire en coin. Le West End, c’est l’équivalent de Broadway mais à Londres. Que je rajoute avec un sourire plus franc. J’espère qu’il ne va pas penser que je le prends pour une andouille mais je ne sais jamais si les gens connaissent ou pas. Ceux qui ne s’y intéressent pas n’en savent rien. Mais je suis revenue sur Boston suite à des impératifs familiaux donc pour le moment, je cherche un boulot ici. Et j’espère bien trouver parce que mes petites économies londoniennes fondent comme neige au soleil. Si jamais tu bosses quelque part et qu’ils recherchent des gens pas qualifiés mais débrouillards et qui apprennent vite, je suis là. J’en ris mais je suis aussi sérieuse qu’une crise cardiaque. J’ai besoin de retomber sur mes pattes, d’avancer et peut-être que ces journées loin de Rosalia nous feront du bien, histoire de mieux nous retrouver. À ta santé Colin. Que je lance en tendant mon bras vers lui, mon verre en avant, prête à trinquer. Cheers mate, comme ils disent.
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Je vois. De mémoire, mes potes, de la gent féminine, ont toujours descendu des bières ou des cocktails comme on boit un coca mais j’imagine que ça varie d’une personne à l’autre. Avant Kell, je suis sorti avec des femmes qui ne pouvaient pas boire autre chose qu’un cocktail sucré au possible. La pensée que j’accorde à mon ex fiancé pique un peu et je tâche de l’ignorer et me concentrer sur la réponse de la jolie brune à mes côtés. C’est déjà pas mal. Je repassais un peu trop souvent au bar du coin avec les collègues avant mais on ne peut pas dire que j’avais le mode de vie le plus sain et stable, au-delà de ma relation. Celle-ci m’a d’ailleurs calmé sur bien des points et réveillé sur d’autres. Je serre les dents, forcé de constater que c’est encore vers le brun que mes pensées se tournent lorsque je ne souhaite qu’une chose; oublier, comme lui l’a fait. Il est heureux, dans les bras d’une femme, et c’est tout ce que je lui souhaite. Tu m’offriras la suivante. Je réponds lorsqu’elle me remercie, avant de prendre mon verre et me diriger vers une table. Il y a peu de chance qu’il y aie une suivante mais je couvre mes arrières si c’est le cas, n’ayant même plus assez de cash pour la financer. Wow quelqu’un de normal. Dis-je en souriant réellement pour la première fois depuis que je suis entré dans ce bar. Honnêtement, je n’ai jamais compris comment on pouvait financer, ou pire décider d’investir, dans des études à Harvard. C’est une somme astronomique qui sera à rembourser pour les quarante prochaines années, à moins de réellement tirer un poste en or grâce au diplôme - ce qui, soyons franc, est rarement le cas. Je bois une nouvelle gorgée lorsque Love m’explique ce qu’elle fait dans la vie et lui suis reconnaissant de la précision qu’elle m’apporte. Enfin… J’aurais aussi pu me contenter de savoir qu’elle était danseuse mais puisque nous sommes en plein small talk, autant se prêter au jeu jusqu’au bout. J’en avais pas la moindre idée. En même temps, je n’ai jamais mis les pieds dans un théâtre que ce soit à Boston, New-York ou ailleurs. Faux, j’y suis allé une fois pour une adaptation de Shakespeare que nous devions comparer à ses écrits et cela m’a convaincu de ne jamais réitérer l’expérience. Le théâtre est fait pour les personnes intellectuelles et intelligentes, je suis plutôt manuel comme gars. Santé. Je lève mon verre, trinque et boit avant de le reposer sur la table collante. Ça nous fait deux points communs. Le retour pour la famille et la recherche d’emploi… Je n’vais malheureusement t’être d’aucune aide. Techniquement, je suis aussi revenu pour moi-même, pour retrouver un semblant de vie normale mais je ne suis pas certain que j’aurais fait la démarche de partir si personne ne m’attendait à Boston. Tu abandonnes la danse ou c’est le domaine dans lequel tu cherches principalement ? Je demande avant de la désigner du doigt. On va faire un deal. Si tu passes devant un garage qui recherche du staff, tu m’envoies un message. Si je trouve quoi que ce soit qui pourrait te convenir, j’en fait de même. Même si la vérité est que je n’ai pas encore essayé de trouver quoi que ce soit parce que je ne dispose toujours pas de tous mes papiers. Et je te promets que ce n’est pas une excuse bidon pour obtenir ton numéro même si ça y ressemble fortement.
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C’est mieux que rien, effectivement. Cette soirée, c’est mon échappatoire du mois. Je ne sais pas quand je vais réussir à me trouver un moment pour sortir avec le summer camp qui arrive. En effet, les étudiants vont bientôt quitter la ville pour deux longs mois et il n’y aura personne pour s’occuper de Rosalia pour un tarif qui ne me fait pas mal au coeur avant même de le payer. Une bière coûte déjà cher mais quand on rajoute le taux horaire d’une baby-sitter de compétition, c’est indécent. Pas pour elle, bien entendu, mais pour moi oui. Alors mes sorties, je les limite et en profite quand je me le permets. On fait comme ça. Que je dis en souriant au jeune homme. Vous voyez mon budget du mois, il part là, dans ces quelques boissons alcoolisées mais j’ai tellement besoin de tout cela que ça ne me chagrine pas le moins du monde. Entre avoir 10 dollars de plus dans le portefeuille ou rencontrer quelqu’un, le choix est vite fait pour moi. Je préfère vivre pauvre que seule, c’est ainsi. Toujours entourée par les équipes des théâtres où j’ai pu travailler ou bien encore par les amis d’amis, les rencontres qui se font tout au long de la route, je vis plutôt mal la solitude dans laquelle je me trouve depuis mon retour à Boston. Ça pourrait changer mais m’investir est un choix que je fais judicieusement et avec lui, ça me semble tout à fait fructueux. Il n’y a qu’à voir sa réaction quand je lui dis que je ne pourrais jamais payer les frais d’entrée et tout ce qui va avec. M’endetter sur une vie pour un bout de papier qui me dit que je peux faire un job mais être incapable de le faire ? Non merci. L’art, c’est ce qui coule dans les veines des Thompson depuis toujours et je n’échappe pas à la règle. J’ai vu les tarifs et j’ai halluciné. Je vais me contenter des cours gratuits disponibles sur internet, ça me semble une bonne idée. Que je lance en souriant, passant une main dans mes cheveux comme pour excuser ce partage d’informations personnelles. C’est que je serai un peu gênée mais je n’ai jamais été habituée à garder les choses pour moi. Dans mon métier, on partage toujours tout avec tout le monde… Mais je ne suis plus en tournée alors il faut que j’arrête. Je sais qu’il le faut mais il m’est impossible de me la jouer impassible, de ne donner que le minimum et de ne pas essayer de me lier à Colin. J’ai besoin de ça, c’est mon fuel, les interactions sociales sont ma survie et je n’ai pas envie de mourir. Une gorgée de cidre avalée, le regard sur le brun, je souris à ses mots. Si nous avons des points communs, c’est déjà une bonne chose. Surtout celui qui concerne la famille. Pourtant j’avais quitté la mienne mais quand on a eu besoin de moi, je suis revenue. C’est ça qui compte nan ? Déçue qu’il ne puisse pas me ‘hook up’ avec son patron - qu’il n’a pas du coup - mon visage se transforme en une petite mine triste. Y a pire dans la vie mais ça aurait si facile de taper dans le mile : opportunité, rencontre, lien. Ça aurait été si beau. Je prends tout ce qui paye. Que je lance en lâchant un rire. C’est spontanée, peut-être même un peu trop fort, comme un cri du cœur. Je l’écoute et mon sourire s’élargit au fur et à mesure que les mots quittent ses lèvres. Je signe où ? Que je demande en riant. De très légères rides d’expressions visibles sur mon visage, je dis Même si c’était la pratique la plus alambiquée qui soit pour avoir mon numéro, je m’en fous. Après tout, ça m’évite de proposer de lui filer mon numéro s’il a envie de sortir à un moment ou à un autre. Je sors mon téléphone de la poche qu’il y a dans ma robe et lui tends l’engin une fois déverrouillé. Fais gaffe, je suis du genre à pas envoyer de messages pendant des semaines et puis à ne faire que ça parce que je trouve de quoi t’aider. Et je vais faire mon maximum pour l’aider à trouver ce job dont il a envie dans un garage. Voiture, moto, t’as une préférence ? Parce que ça y est, je suis investie dans ma nouvelle mission.
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C’est très bête comme sentiment mais le fait que Love ne coule pas sur l’or a un côté rassurant. Même si je suis bien dans ma peau et n’ai absolument aucune honte liée à ma situation financière, je n’ai jamais été très à l’aise lorsque les différences sociales sautent aux yeux. Moins encore lorsque les personnes plus fortunées s’estiment également au-dessus du lot, d’un point de vue matériel et intellectuel. Cette courte conversation avec la jeune femme suffit à me faire savoir qu’elle ne fait pas partie du lot et qu’au contraire, elle galère plus ou moins autant que moi. Tu as aussi des formations pratiques, sur ton lieu de travail, qui te permettent d'apprendre tout en gagnant ta vie. Je ne sais absolument pas ce qui l'intéresse, ce n’est pas toujours possible d’apprendre un métier sur le tas mais c’est un bon compromis pour se former et gagner un peu sa vie également. Je me rappelle que j’étais à peine payé lorsque j’ai commencé en mécanique mais cela m’a suffit à survivre le temps d’être formé officiellement et engagé à un salaire acceptable. Ça vient du cœur. Dis-je en riant - pour la première fois peut-être depuis un très long moment - alors que la brune me confirme qu’elle est un peu dans une impasse, comme je peux l’être. La volonté est là mais celle-ci ne suffit pas. De mon côté, il y a aussi la paperasse qui me freine dans ma recherche, puisque cela prend énormément de temps de revenir du monde des morts. Ce n’est pas un simple “ on vous rend votre permis et vos papiers d’identité, re bienvenue “ malheureusement et je sais parfaitement que tant que tout l’administratif n’est pas réglé, cela va être compliqué pour moi de signer un contrat. La plus quoi ? Je demande avec un sourire, au risque de passé pour un abruti mais n’oublions pas que c’est à l’âge de quinze ans que j’ai arrêté l’école alors le dictionnaire, je ne l’ai pas souvent eu en mains. Je connais sur le bout des doigts - ou plutôt de la langue - tout le lexique qui touche de près ou de loin à la mécanique mais des mots aussi simples que ‘alambiquée’ manque parfois à mon vocabulaire. J’aurais surement dû hocher la tête, ayant parfaitement compris le sens de sa phrase malgré ce raté mais j’ai, pour une fois, réagit du tac au tac au lieu de réfléchir.  Tu peux signer… Je regarde autour de nous et lève mon verre pour lui tendre le sous-verre en carton déjà marqué de plusieurs auréoles. Là. Non pas qu’on ai officiellement besoin d’un contrat mais pour la symbolique, le voilà. Je ne suis pas du tout branché téléphone donc ne t’attend pas à reçevoir grand chose de ma part non plus. Love peut se rassurer, ce n’est pas un message par jour qu’elle va reçevoir afin de savoir où elle en est dans sa recherche. Je n’ai jamais été accro à la technologie et préfère de loin partager un moment en face à face plutôt que de tout partager par message pour n’avoir ensuite plus rien à se dire et se regarder dans le blanc des yeux. Voitures, mais je ne ferai pas mon difficile. Tout garage capable de m’offrir un salaire décent sera considéré. Je pense d’ailleurs à simplement me pointer sur mon ancien lieu de travail mais j’ai un peu peur que mon trafic ait fait surface à la suite de ma disparition. Et toi, vraiment aucune préférence ? Je t’enverrai tout ce que je vois quoi qu’il en soit.
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