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dancing on my own (jax)

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La question est rhétorique - à part grand mère feuillage, il n’y a pas beaucoup d’arbres qui parlent - mais le voir me répondre m’arrache un sourire. C’est drôle, presque craquant et quand il ajoute que les animaux qui parlent, ça oui, je souffle Dans la vraie vie ? Que je souffle, perplexe avant d’ajouter ​​Et me parle pas des perroquets, ça ne compte pas. Je laisse un léger rire s’échapper de mes lèvres et me demande bien ce qu’il va pouvoir me dire, me pondre et m’offrir comme réponse que je jugerais acceptable. Et puisque nous sommes visiblement deux amoureux de la scène, nous passons un peu du coq à l’âne. Je jette toujours un petit coup d'œil sur Rosalia mais puisqu’elle ne bouge pas, je me reconcentre sur le jeune homme. Mes mains sur le script, je laisse mes yeux glisser sur le document en t’écoutant. Présomptueux. J’aime beaucoup cela. On vient toujours plus que préparé à ce genre d’audition et surtout quand c’est du Shakespeare. Je n’ai aucun doute de la pression que c’est que de tenter un tel rôle. Ce n’est pas ma came mais je ne suis pas dupe pour autant. Et l’aisance avec laquelle cette conversation avance est un véritable délice pour moi. C’est la première fois que j’ai l’impression d’être humaine depuis un petit moment et c’est agréable. Enchantée Jax, je suis contente de faire ta rencontre. Ça vient du cœur et c’est sincère. Je m’assois grâcieusement à même le sol, les jambes croisées et tends mon dos pour être bien droite. Je ne regarde plus Jax mais lis les paroles en diagonale histoire de voir où je dois me caler et si j’ai réellement quelque chose à dire là-dedans. Non, promis, ça me va. Tu veux que je lance le monologue en faisant Polonius ? Que je demande en plaquant mon index sur la partie qui dit “Je l’entends qui vient ! Retirons-nous, monseigneur”. Mes yeux vont du papier au jeune homme et je lui souris Tiens-toi plus droit, ça sera mieux pour la portée de ta voix. Que je dis rapidement, le corrigeant sur sa posture. Un balai devrait pouvoir tenir dans son dos si on en posait un. Ça c’est commun à toutes les professions artistiques alors je lui donne mon petit conseil personnel. Et puis, même pour le souffle, c’est mille fois mieux.

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Je te regarde avec des yeux ronds. Tu joues le jeu, j’aime ça. J’suis du genre à en rajouter, toujours et encore :

— Ben ouais. T’as jamais vu Babe ?

Film culte, voyons. M’enfin, espérons que mon premier rôle soit un peu plus intéressant que celui d’un berger qui se retrouve avec un cochon qui parle.

D’habitude, les formules de politesse sont creuses, répétées mille fois, et donc insignifiantes, ou presque. Pourtant, quand tu me réponds que t’es contente de « faire ma rencontre », y a une telle sincérité dans ta voix que je me demande sérieusement si je suis la seule rencontre que t’aies faite depuis un petit moment. Pourtant, t’as pas l’air timide. Trop occupée avec l’oisillon pour vivre une vie étudiante digne de ce nom, peut-être ?

— Ça roule. Polonius, ça te va comme un gant, que je te lance avec un clin d’œil.

Ooouh… ne commence pas à me donner des ordres, ça risquerait de trop me plaire. Je me redresse immédiatement, presque comme un soldat au garde à vous. Puis, je me détends un peu, tout en gardant une posture correcte. Et je respire. J’oublie tout le temps de respirer. C’est débile ; ça devrait être automatique, non ?

J’attends que tu me donnes la réplique, puis je me lance dans le fameux soliloque - qui n’est autre qu’un monologue dans lequel le personnage s’adresse à lui-même. Fascinant, je sais.

— Être ou ne pas être, telle est la… nan, je peux pas.

J’éclate de rire sans trop savoir pourquoi. Peut-être parce que la situation est bizarre, qu’on vient de se rencontrer et que tu m'engueulais y a à peine dix minutes. Pourtant, j’ai déjà donné la réplique à des inconnu.e.s. Ça m’a jamais dérangé auparavant. Mais là… c’est différent. Je suis face à quelqu'un qui a foulé les planches de Broadway et du West End. Mais bon, je t’ai vue danser, plongée dans ton art, dans un moment de vulnérabilité totale… ce serait rétablir l’équilibre que de te permettre de me voir aussi dans cet état. Brrr ! Cette idée me fait l’effet d’un coup de jus.

Je me lève d’un bond et sautille sur place en secouant mes bras de part et d’autre de mon corps, pour évacuer le stress.

— Je crois que j’y arriverai mieux debout.

Je me calme, m’immobilise, attends ta réplique et… recommence.

— Être ou ne pas être, telle est la question ! Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ? Mourir... dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! Peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras.

Je continue avec emphase - peut-être trop. On dirait que j’essaie de t’impressionner. C’est complètement naze. Tu vas trouver ça surjoué, c'est sûr.

- code by moore -


HJ:
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Je ne peux m’empêcher de laisser un rire cristallin s’échapper de mes lèvres. Mais les cochons ne parlent pas dans la vraie vie. Et c’est ce dont je parlais réellement, des animaux qui parlent pour de vrai dans la vie de tous les jours. On pourrait pas avoir une conversation complète avec un perroquet mais plus qu’avec un cochon. Si tu en croises à un moment de ta vie, il faut que tu me préviennes et je n’irai jamais dans ce lieu. Parce qu’il n’y a rien qui m’effraie plus que les animaux qui parlent. C’est bien pour cela que je n’ai jamais regardé la version animée du Roi Lion. Voir des lions discuter entre eux, très peu pour moi. Peut-être que Rosalia me forcera à le faire dans quelques années mais je compte bien éviter cette torture le plus longtemps possible. Et alors que l’ambiance se tasse doucement, nous retrouvons nos sérieux et je me prépare à écouter le monologue que tu vas m’offrir. Un coup d'œil sur Rosie qui dort toujours, je ne peux m’empêcher d’arborer un sourire, heureuse que ce miracle arrive enfin. Et puisque l’important et le deal, c’est de t’aider dans la répétition des mots que tu connais par cœur, à l’inverse de moi. L’éclat de rire résonne dans la pièce et je te regarde, perplexe. Alors fais le debout. Il peut même le faire en faisant le poirier et ça m’irait carrément. Ce sont les mots qui doivent l’habiter, la passion qui doit le guider et moi, je ne suis que la juge inexpérimentée de ce moment d’art. Je l’entends qui vient ! Retirons-nous, monseigneur. Et depuis le sol, les yeux sur toi, j’écoute les mots que tu dis d’une diction parfaite. La bouche qui s’ouvre et se ferme parfaitement, le cou tendu pour laisser les sons sortir, je suis impliquée comme jamais. Mourir, dormir. Je m’y retrouve dans ces mots. Suis-je ou ne suis-je pas ? La difficulté, les étapes de la vie, les revers de balle de cette salopiote de vie. Et quand un mot est écorché, je me lève face à toi. T’as pas perdu ta ligne, t’es toujours dans le personnage et ça me fascine. L’art, ça lie et délie mais surtout, ça fait vivre. Debout face à toi, je pose ma main sur ton ventre et souffle Continue. à parler, à jouer, à raconter ces mots qui me font réfléchir. Il faut que chacun des mots viennent de là, que je les sente s’écraser sur ma main quand tu prends ton souffle. C’est un conseil plutôt basique que je te donnerai une fois que j’entendrais les mots sur Ophélia. Et pendant que les mots glissent hors de tes lèvres, je laisse ma main sur ton abdomen et me place derrière toi. Mon bras t’enroule et de cette main libre, je la pose entre tes omoplates. Non pas de quoi te déstabiliser mais bien te faire te redresser et aller chercher la force des mots dans ton ventre avant de les faire remonter vers ta cage thoracique.

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Tu sais à quel point c’est dur de rester focalisé alors que ta main est posée sur mon ventre et tes yeux plantés dans les miens ? J’en ai un moment d’égarement, mais ta concentration me permet de retrouver la mienne. Pourtant, le machin qui bat à toute vitesse dans ma poitrine n’a toujours pas retrouvé son calme. Non, il court, il court… et s’emballe encore davantage quand tu me contournes pour te positionner derrière moi, et enfin, s’enflamme quand je sens ta paume glisser dans mon dos. Instinctivement, je redresse ma colonne et ajuste ma posture. Ce moment n’est pas censé être érotique, mais bon sang… tu dois savoir que tu ne me rends pas indifférent. Pas vrai, Love ? Ou devrais-je dire, Ophelia ?

— … Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action... Doucement, maintenant ! Voici la belle Ophelia... 



À ces mots, je pose ma paume sur la tienne et frémis à ce contact. Puis, sans te lâcher, je me retourne lentement vers toi, retrouvant ton regard comme un assoiffé retrouve une fontaine. Est-ce Jax ou Hamlet qui ressent cette attirance envers toi ? Le problème avec le théâtre, c’est qu’on se fond parfois trop dans notre personnage et que les limites entre le réel et l’imaginaire se brouillent… surtout quand on est comme moi, et qu’on vit tout à fond, sans aucune demi-mesure. En cet instant précis, je jurerais qu’on partage réellement une idylle clandestine. Un amour passionnel dont seul Shakespeare a le secret. Un amour qui finit en désastre, en corruption, en crime… mais rarement en happy ending.

— Nymphe, dans tes oraisons souviens-toi de tous mes péchés. 



Les mots meurent sur ma langue, à peine murmurés. Mes yeux font un rapide saut vers tes lèvres avant de remonter vers les tiens. Concentre-toi, Jax… C’est pas le moment de penser à ça. Et surtout, c’est pas le moment de tomber sous le charme d’une parfaite inconnue.

- code by moore -


HJ:
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Assister à des répétitions, c’est un peu ce à quoi je passais la plupart de mon temps avant. Que ce soit à Broadway ou sur le West End, je passais toujours beaucoup de temps à répéter pour mes rôles et quand mes répétitions étaient terminées, il y avait toujours un peu de filage de temps en temps. Un show évolue constamment. Les producteurs prennent le temps d’étudier et d'écouter les réactions du public. Est-ce qu’une blague passe aussi bien auprès d’un public qu’ils l’avaient imaginé ? C’est une évolution constante et il y a même des blagues, des phrases qui ne collent plus à cause de certains évènements. Toutes les blagues sur l’Ukraine sont maintenant à proscrire. C’est ainsi. Mais avec Shakespeare, le tout est intemporel. Et moi, j’écoute ce que tu dis, ce que tu joues et je me concentre sur ta posture. Avec un texte comme cela, il y a une prestance à avoir et ta posture a besoin d’un peu plus de rigueur. Ça ne sera que plus facile de les sortir, ces mots, de les faire vivre. Une main sur ton abdomen, l’autre entre tes omoplates, je regarde droit devant moi difficilement par dessus ton épaule puisque tu es plus grand que moi. Mais cela ne dure pas longtemps. Ton corps se tourne vers moi et je fronce les sourcils. On est pas top niveau posture si tu me regardes. Mais peut-être que tu veux vraiment te mettre dans le rôle alors je ne dis rien, ma main toujours posée là où elle s’est écrasée il y a quelques minutes, la tienne par-dessus qui procure une chaleur que je n’avais pas senti depuis un bon moment. Mes yeux accrochés aux tiens, je t’écoute et ne bouge pas. Je me demande même si je cligne des yeux, si je respire même. Je vois tes iris descendre doucement et remonter tout aussi rapidement. Je reste là quelques secondes et ouvre la bouche. Je sais que c’est Ophélia qui parle maintenant mais pour dire quoi ? Je ne sais plus. Désolée… Que je murmure avant de retirer ma main de ton torse et de quitter ton regard pour m’accroupir et attraper le script qui tu m’as donné un peu plus tôt Mon bon seigneur, comment s'est porté votre Honneur tous ces jours passés? Que je dis, tentant de nous remettre dans la scène, dans le moment, même si je l’ai carrément gâché. C’était intense tout ça, aussi intense que possible. Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti cela. Et c’est bien pour cela que je souffle Pfiou, c’était intense. Je ris légèrement, glissant ma main sur mes cheveux, un large sous-entendu flottant entre nous. De toute façon, j’ai vu tes yeux et je ne crois pas m’être imaginée quoi que ce soit. À moins que je tourne comme ma mère, complètement folle, persuadée que le premier homme qui pose les yeux sur moi a envie de m’embrasser. J’en sais trop rien.
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Le vide qui remplace ta main sur mon ventre m’est désagréable, comme si un courant d’air froid s’était immiscé sous mon T-shirt. J’suis con. Bien sûr que tu connais pas le script par cœur — tu viens à peine de le découvrir y a un quart d’heure ! Je profite de ce moment de battement pour me frotter les yeux, comme si je venais de me réveiller d’une sorte de rêve éveillé. Mon corps tout entier semble électrisé, mais je suis incapable de déterminer si c’est le jeu qui m’anime comme ça ou… si c’est toi, Love. M’enfin, j’ai ma petite idée.



Tu enchaînes avec la réplique d’Ophelia et un rictus carnassier prend possession de  mes zygomatiques. T’es mignonne quand tu t’agites, tu sais ?  

—  Je vous remercie humblement : bien, bien, bien.



Je prononce les mots avec une lenteur inhabituelle, encore sonné par ce moment d’intensité. Apparemment j’suis pas le seul, car tu finis par souffler, dans un filet de voix, tes propres pensées. Mon sourire se fait plus large, mais je baisse les yeux, presque… gêné. Hein ? C’est quoi, ça ? Je vous rappelle que je ne connais pas ce mot, d’habitude !



— Euh, ouais, c’est moi, je… parfois, je prends trop le texte à cœur. 



Ouais, c’est ça, ouais… bonne excuse. Ça n’a absoooolument rien à avoir avec tes mains sur mon corps, promis juré. 



— Vaut peut-être mieux qu’on s’arrête là.



Je me gratte la tête, pas sûr d’arriver à me souvenir de la suite du dialogue, de me remettre les idées en place, de me sortir de cette transe dans laquelle tu m’as plongé. En plus, dans le reste de la scène Hamlet n’est pas super cool avec Ophé. (Pour dire les choses comme elles sont, c’est un vrai connard.) Piètre acteur que je suis, à me laisser déstabiliser par tes mains, ton souffle, tes yeux où brûle le feu d’une passion méconnue et tes lèvres, tentantes et diablement charnues.



Je ramasse mon sac, décontracté en apparence seulement, puis me relève face à toi.



— Merci pour ton aide. Dis-moi… tu viendras me voir, si je suis pris pour le rôle ?



Ça y est, le tombeur est de retour.

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Debout face à toi, ce drôle de moment partagé, je ne sais plus quoi faire, comme agir mais surtout réagir. Il n’y a plus rien de logique dans ma vie Jax et je crois que ce moment le montre à merveille. Quand l’art est mis en cause, on est tous habités, prêts à vivre les choses fois cent milles. C’est une manière pour nous de coller à nos personnages, à ces êtres que l’on interprète et tout est intense. Ce moment l’est. Enfin, l’était, jusqu’à ce que je sois obligée de me pencher pour relire la phrase que j’avais pourtant en tête jusque là. Mais tu m’as déboussolée. Voilà. Je te mets la faute sur le dos parce que c’est bien plus facile comme ça. Pour mon esprit du moins. La façon dont tu prononces les “bien” trois fois de suite me fait vivre différemment. Chaque intonation est différente, une nouvelle corde vocale vibre chez toi et moi c’est un frisson de plus qui m’électrise. Non mais ne t’excuses pas. C’était génial. Y avait beaucoup de force et d’émotion là-dedans. C’était beau. Parfait. Voilà ce que j’ai envie de dire, d’en dire mais je ne sais pas trop comment le faire comprendre sans le dire réellement. Je ne manque jamais de vocabulaire mais ce soir, c’est chaotique. Comme tu veux. Tu n’as pas besoin de beaucoup plus de répétition de toute façon. Et je crois que si tu m’as demandé de t’aider, c’était peut-être plus pour te rassurer qu’autre chose. Tu n’as pas eu besoin de regarder ton texte une seule fois et ta posture était presque parfaite. Si tu corriges cela, ça sera parfait. Le visage sur toi, je me retrouve déstabilisée quand tu ramasses tes affaires et est sur le point de partir. Ah. Bon. D’accord. Il n’y a pas de ‘si’ Jax, tu seras pris. Je sais bien que tout le monde sera préparé comme il se doit pour ce genre d’audition mais son interprétation sortira du lot. ​​Tu me tiendras au courant ? Que je demande. De l'issue. Je veux savoir. Je te contourne et attrape mon téléphone que je déverrouille rapidement. Je te le tends pour que tu écrives ton numéro. Enfin, comme tu veux, je ne voudrai pas te forcer. T’imposer ça. Peut-être que t’as pas envie d’écrire à la nana qui t’a fait répéter une fois, un monologue. En tout cas, Rosalia doit bien t’apprécier parce qu’elle ne s’est pas encore mise à beugler et ça, ça me semble complètement fou. Ça fait longtemps qu’elle dort. Est-elle au moins encore en vie ? Je sais bien que oui, je vois ses petites mains bouger.
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Le souci avec moi, c’est que je souffre autant d’un complexe de supériorité que d’un complexe d’infériorité. C’est pile ou face ; selon le moment, l’humeur du jour, ma gueule dans le miroir. Autant parfois je peux me trouver grandiose, talentueux, « génial » comme tu dis, autant il m’arrive tout aussi vite d’avoir envie de m’enfoncer dans un trou parce que je me sens nul, bête et médiocre. Alors, tes mots… tes mots me font chaud au cœur, même si l’imposteur tapi au fond de moi ricane en disant que tu ne dis ça que par politesse, pour ne pas briser les rêves du pauvre type que t’as, un beau jour, aidé à répéter avant son audition.



Et quand tu corriges ma phrase, en remplaçant le conditionnel par du futur, une nouvelle vague de chaleur se répand dans ma poitrine. Love, Love, Love… tu sais parler aux hommes. 



— T’as beaucoup trop confiance. Mais, ça me flatte.



Je ravale ma surprise quand tu me tends ton téléphone, la masquant derrière des gestes calmes et confiants. Mon nom dans ton répertoire, mon numéro dans ta liste. Comme si je m’attendais à ce que ce soit la suite logique des événements. Comme si je ne doutais pas de mon charme. Et c’est vrai, d’habitude, j’en doute pas. Je suis le mec qui va à des soirées en partant du principe qu’il en ressortira avec quelqu’un à son bras ou au moins, un numéro de plus dans ses contacts. Mais aujourd’hui, c’était la dernière chose à laquelle je m’attendais. C'est toi qui est surprenante, en fait.

Je te rends ton portable avec un sourire en coin et marche à reculons vers la porte.

— Hésite pas, pour le porté. J’suis plus fort que j’en ai l’air !



Je contracte mes biceps en espérant te convaincre que y a du muscle, là-dessous. Puis, sur un dernier clin d’œil, je me retourne et te laisse reprendre où je t’ai interrompue.

FIN DU RP

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