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studio de danse dimanche 1e mai w/ #rplibre

Le cosy dans un coin de la salle, je pose mes yeux sur Rosalia qui a enfin décidé de fermer les yeux et d'arrêter de crier. J'ai l'impression pourtant qu'elle ne fait que cela depuis que je suis entrée dans sa vie il y a exactement deux mois de cela. La grande soeur devenue tutrice légale de ce petit monstre parce qu'il n'y avait pas le choix. Enfin si, j'aurais pu rester à Londres, continuer mon run en tant que Frédérique Houseman mais Rosalia aurait été mise dans le système et je crois que je m'en serais voulue toute ma vie. Je suis son parent le plus proche et me voici à élever un enfant en très bas âge, laissant ma vie, ma carrière et mon futur de l'autre côté de l'Océan Atlantique. Et aujourd'hui, c'est plus difficile que d'habitude. Je me suis réveillée le coeur lourd, la tête pleine des cris de ma soeur mais aussi pleine de la tristesse et du manque de la scène. Alors, c'est pour cela qu'à dix heure, j'ai quitté mon appartement avec l'alarme ambulante qui est dans le cosy et me suis dirigée vers le complexe sportif de l'université. En tenue, le casque sans fil relié via bluetooth à mon téléphone, je mets (I've had) the time of my life et me mets à danser, les yeux fermés. Cette chorégraphie, je l'ai tellement faite, tellement répétée et pour la première fois depuis deux mois, je me laisse aller à toutes ces émotions. Seule, les bras en place - comme si je dansais avec un fantôme - me voilà à enchaîner les pas de cette chorégraphie qui m'a toujours fait rêver et voyager.
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Des posters ont été accrochés un peu partout sur le campus. La troupe s’apprête à commencer les auditions pour Hamlet, et j’ai bien l’intention de tenter ma chance. C’est pas vraiment mon choix préféré de pièce - tous ces meurtres, toute cette LOURDEUR - mais vous allez me dire, il est un peu connu pour ça, le Shakespeare. Et puis, ça me fera bosser ma diction. Faut pas s’emmêler les pinceaux avec toutes ces rimes, tous ces pentamètres iambiques… j’ai besoin d’un espace ou personne m’entendra répéter, et comme c’est un peu dur d’avoir le calme dans un appartement partagé avec deux coloc', j’ai opté pour le complexe sportif. J’ai utilisé l’outil de réservation en ligne pour me réserver un créneau ce matin et hop ! me voilà en train de pousser la porte de la salle.

Immédiatement, mon regard est magnétisé par tes mouvements graciles. J’ai même pas le temps de me demander qui tu es ni ce que tu fous là. Je longe le mur et pose mon sac par terre avant de t’observer, les bras ballants. Y a un truc magique qui se passe quand on se croit seul au monde, tu trouves pas ? Une liberté dans les mouvements, une passion qu’on n’ose pas toujours laisser sortir de sa cage quand on sent la pression du regard de l’autre. J’ai pas envie de te dérober ça, mais d’un autre côté, j’suis là pour bosser, moi aussi.

— Euh… j’avais réservé cette salle. Allô ?

J’suis con ; tu portes un casque sans fil et t’as les paupières closes. Autant essayer de se faire remarquer par une sourde-muette ! J’ai pas envie de t’effrayer. Pas envie de me prendre une patate en essayant de te tapoter sur l’épaule et te prenant au dépourvu, surtout. Je vérifie l’heure sur mon portable et lâche un soupir. Bon, logiquement, tu finiras par ouvrir les yeux, hein ?

Autant profiter du spectacle en attendant.

Je m’assois à même le sol, laissant mes pupilles suivre tes mouvements. T’es trop précise, trop douée pour que ce soit de l’impro. Non, on dirait une chorégraphie… et j’ai l’impression de la reconnaître. C’est tiré d’un film, nan ? J’me sens un peu gêné de te mater comme ça, mais t’es captivante. Une vraie danseuse, une pro. J’devrais pas être là, je pourrais te laisser, me glisser hors de la salle et en trouver une autre, mais je suis scotché au sol.

Désolé, belle danseuse, mais tu m’as hypnotisé sur place.

- code by moore -
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Les pas qui s’enchaînent, les mimiques sur mon visage - celles apprises et imposées par le metteur en scène - je vacille au travers de la pièce, occupant tout l’espace que je peux occuper. Souriante, on croirait que tout se passe bien, que la vie est douce et belle alors qu’elle me fracasse un peu plus chaque jour que Dieu fait. Mais pendant ces quatre minutes cinquante, je ne fais qu’un avec la pièce, avec le parquet lustré de la salle de danse, avec la musique qui accompagne chacun de mes pas. Je ne fais attention à plus rien et lorsqu’il y a des accoups, des moments où seul un partenaire pourrait me faire bouger, je trouve autre chose. Je ne sais pas ce qu’il va se passer quand je vais ouvrir les yeux. Est-ce que Rosalia hurlera à la mort et toutes les personnes présentes dans le complexe sportif m’assassineront du regard ? Est-ce que j’aurais envie de danser, me rendant compte que ça, ça aurait pu être mon quotidien pour les mois à venir et que j’ai tiré un trait indélébile dessus quand je suis rentrée pour ma famille, celle qui m’a pourtant toujours laissé tomber. Seulement voilà, Rosalia n’a rien demandé et moi, j’ai toujours voulu une famille, une maman aimante et une sœur avec qui tout partager. Alors bon, ça semblait logique. Ça me semblait logique. Mais je ne peux pas dire autant de mon ex petit-ami. Quand il apparaît dans mon esprit, je rate un geste mais me rattrape rapidement. Je ne le laisserai pas gâcher quoi que ce soit, pas pendant ces quatre minutes cinquante de liberté. Et alors que la musique diminue dans mes oreilles, je reste quelques secondes ainsi, au milieu de la salle, les yeux fermés. Mon rythme cardiaque bien énergique, je pose une main sur mon coeur et me calme comme j’essaye de le faire avec Rosalia depuis des mois : co-con, co-con. Patrick Swayze doit être fier de moi de là où il est. Je fais glisser mon masque sur mon cou et ouvre les yeux en simultanée. Je sursaute lorsque mes yeux se posent sur toi. J’en lâche même un léger cri que je tente d’étouffer en plaquant mes mains sur ma bouche. Mon visage tourne rapidement vers Rosalia, toujours dans son cosy, qui n’a pas bougé et te lance un regard. Qu’est-ce que vous faites là ? Creep. Ça vous arrive souvent de regarder des gens comme ça, en train de danser ? C’est un peu comme s’il était entré dans mon intimité et je ne sais pas comment je me sens face à tout cela. Pas bien, ça c’est sur.
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Je suis encore hypnotisé quand tu retires ton casque et remarques ma présence. Oups. Ça fait un peu stalker, j’avoue Mais… j’voulais pas te déranger. Mea culpa señorita. En plus, c’est seulement à ce moment-là que je remarque le machin dans un coin de la pièce, et réalise qu’il y a un être vivant dedans. Une gamine en bas âge, à en croire sa bouille ronde et dodue.

Wtf ?

Je pourrais me fondre en excuses, mais la vérité, c’est que j’ai rien à me reprocher. J’avais réservé cette salle ; après tout, c’est pas ma faute si le système a déconné. Ni la tienne, je présume. Ton petit pic de colère me fait sourire, mais je le masque pour ne pas te donner envie de me foutre une poing dans la gueule. Ça serait con d’abîmer mon beau visage, avec les auditions qui arrivent.

— Nan, c’est la première fois, je rétorque, avec une pointe d'amusement teintée de sarcasme. Et toi… ça t'arrive souvent d’emmener des gosses sur le campus ?

Je lance un regard appuyé vers la petite créature qui patiente sagement dans son landau. J’suis même pas sûr que ce soit légal, d’emmener des enfants ici. Alors quoi, y avait une pénurie de baby-sitters à Boston ?

- code by moore -
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Mon moment de plaisir personnel, ces quelques minutes de paix et de silence dans ce bordel incessant qu’est ma vie me semble terriblement trop court. Et c’est le cas, au final. Je suis là, comme une idiote, le coeur qui bat la chamade, tentant tant bien que mal de tirer le moment en longueur. Quand j’ouvrirai les yeux, il y a une chance sur deux que je retrouve Rosalia rouge comme une tomate à hurler de toutes ses forces. Mais au lieu de la voir elle, c’est un jeune homme indiscret sur lequel mon regard tombe. Il me fait peur et le moment me perturbe. Je n’ai jamais aimé que des inconnus me regardent danser et ce n’est pas près de changer. Enfin, en répétition, on s’entend. Parce qu’une fois que je suis le personnage que j’incarne sur les planches, tout est différent. Je sais pas. Tu penses que j’aurais dû la laisser sur le trottoir devant le campus ? Que je lâche le plus sereinement possible. Je ne peux pas dire que j’y ai déjà pensé mais l’idée de la déposer dans une caserne de pompiers m’a clairement effleuré l’esprit. Je n’y ai pas réfléchi, l’idée est passée aussi vite que le TGV dans mon esprit. Hors de questions de lui faire ça, de l’abandonner et de la priver de sa famille, de ce qu’il en reste du moins. Je pense qu’elle est un peu plus en sécurité là. Un petit peu plus, pas trop non plus. Après tout, je n’ai pas vu le jeune homme arriver, quelqu’un aurait pu la kidnapper sans que je le vois. Une boule se forme dans mon ventre à cette pensée. Merde. C’est ça d’avoir une conscience ? Je déglutis et dis Je peux t’aider ? Ça fait longtemps que t’étais là ? Un feedback à me donner ? Quelque chose pour me faire dire que je dois continuer, que je dois pas abandonner la danse et la scène ?
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Nouvel étirement des lèvres involontaire en entendant ta répartie. T’as du répondant, ça, je le vois comme les yeux au milieu de la figure, et j’peux pas dire que ça me déplaît. Au contraire, je préfère qu’on me rabatte le caquet quand je le mérite. Et je le mérite assez souvent. Je fais un pas en avant pour mieux examiner la situation - je vous jure, ça m’aide - avant de rétorquer :

— Tu devrais savoir qu’on laisse pas Bébé dans un coin.

Je jette un regard appuyé au « bébé » en question, pas peu fier de mon jeu de mots - j'ai fini par capter de quel film venait la musique qui s'évadait de ton casque. Ma daronne était fan, donc je connais probablement les dialogues par cœur. Je crois même que c'est l'un des premiers films que j'ai vus quand j'étais gamin, juste avant L'exorciste et The Mask.

— Elle est à toi ?

On me dit souvent que je parle trop vite, que je me mêle de ce qui ne regarde pas, que j’ai aucune limite… bref, que je suis insupportable. Mais j’y peux rien. Y a pas de filtre entre mon cerveau et ma bouche.

— J’étais venu répéter une scène pour une audition. J’suis arrivé y a deux minutes, trois maximum. J’aurais dû m’en aller, t’as raison. Mais j’avais envie de voir comment t’allais gérer le « porté », sans partenaire.

Je veux bien essayer de t’aider, si tu veux… mais y a moyen que je nous fasse tomber à la renverse tous les deux. Mieux vaut d’abord tenter dans l’eau, il paraît.

— Où est-ce que t’as appris à danser comme ça ?

L'admiration est claire dans mon ton, et je tente même pas de la masquer, même si je pourrais continuer de te charrier. La vérité, c'est que je sais reconnaître les vrais artistes, de ceux qui ont ça dans la peau et dans le sang. Et si je suis resté planté là à t'observer, c'est parce que tu l'as, ce « truc ».

- code by moore -
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Les bras croisés au niveau de ma poitrine, mes yeux sur le jeune homme, j’attends de voir ce qu’il me propose comme solution. J’en cherche continuellement. J’essaye encore et toujours de trouver quelque chose qui ne nous fera de mal ni à l’une ni à l’autre. On doit pouvoir trouver une solution équitable. Enfin, je dois trouver parce qu’elle ne peut malheureusement pas donner son avis. Mais lui, par contre, il peut. Et à ses mots, j’éclate de rire. Wow ! Elle était bien trouvée celle-là ! Je dois au moins lui donner cela, c’est un grand rigolo et ça me détend comme il faut, c’est ce que je cherchais en venant ici : déconnecter de ma vie normale et entre la danse et cela, tout est bon pour. Je dois aussi avouer que le fait qu’il ait reconnu la danse - ou la musique à fond dans mon casque - je suis impressionnée et intéressée. Oui. Si je l’avais kidnappé, j’éviterais de la laisser dans un coin comme ça. Je me ferais facilement prendre… J’use d’humour parce que c’est la seule chose que je suis capable de faire ces derniers temps. Toute cette situation est loufoque - et je ne parle pas de ma rencontre avec le brun mais bien de celle avec Rosalia. Enfin, je l’ai pas pondu, c’est ma petite soeur. Que je rajoute rapidement, ne souhaitant pas qu’il pense que je suis une de ces teen moms qui galèrent à trouver leur équilibre. Moi je suis juste la grande soeur qui a le même soucis. Je suis pleine de ressources, je pourrais grandement te surprendre. Que je lance rapidement, apprenant qu’il venait d’arriver mais pas vraiment non plus. Il sait donc ce que j’ai fait, toute ma danse mais aussi la force avec laquelle je me suis donnée. Entre Boston, New-York et Londres. Je danse depuis que je sais marcher. Mais j’ai jamais percé et je ne percerai jamais maintenant que je suis coincée ici à m’occuper d’une gamine tout en tentant de trouver un job alimentaire. Je n’ai aucune certification pour donner des cours - et ça paye mal - comme je n’ai aucun diplôme pour justifier de mon niveau, de mon apprentissage. C’est sur le tas, avec acharnement et piston que j’ai trouvé les rôles que j’ai eu et je n’en ai pas honte, loin de là même. T’auditionnes pour quoi ? Je peux peut-être t’aider, j’ai déjà joué un arbre sur Broadway. Et je ne peux pas m’empêcher de glousser, mes muscles se détendant alors que la conversation avance.
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J’ai réussi à te faire rigoler, et ça me fait un truc bizarre dans la poitrine. C'est pas désagréable. C’est vrai que j’aime faire rire les gens, et que ça m’arrive souvent sans faire exprès. Soit que je suis trop maladroit, soit que je sors une connerie. C’est comme ça, j’y peux rien, j’ai deux pieds gauches et je réfléchis jamais avant de parler. Parfois ça plaît… d’autres fois, ça emmerde.

— J’adore qu’on me surprenne, je rétorque avec autant de sérieux que de malice.

Wow. T’as déjà pas mal voyagé, et en plus, tu danses depuis que t'es gosse ? J’dois l’avouer, j’suis légèrement jaloux. Tu vois, j’ai beau avoir la passion, j’suis pas toujours persuadé d’avoir le « truc », le talent, le vrai don. Comment on peut le savoir ? Est-ce que toi, tu sais que tu l’as ?

— C’était un arbre qui parlait, au moins ? je demande en ricanant. J’auditionne pour Hamlet. La fameuse scène avec Ophelia : « to be or not to be ».

Ça me prend quelques secondes, mais je finis par tilter ce que tu viens de me dire.

— Attends… Broadway comme dans… Broadway BROADWAY ?? Celui de New York ? (Je me tape le front, me rendant compte de ma stupidité.) Question débile, c’est pas comme si y en avait plusieurs. Mais si t’as joué sur scène dans une pièce sur Broadway, alors, ouais, j’veux bien de ton aide !

Je lance un coup d'œil méfiant à ta frangine. Vu sa taille, on dirait effectivement qu’elle vient tout juste d’être « pondue ». Les gosses de cet âge-là se mettent à hurler pour tout et n’importe quoi, non ? Je sens que ça va pas tarder… en plein milieu d'un monologue, sûrement.

- code by moore -
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Bien que je sois surprise qu’on ait pris le temps de me regarder, de m’observer, je ne peux pas nier que cela me fait du bien à l’âme. Surtout que les interrogations du jeune homme laisse à penser que ma danse n’était pas si catastrophique et que je n’ai pas perdu mes bases. Je dois dire que cela me fait beaucoup de bien. Je crois que je ne le vivrais pas très bien si rien n’allait comme je le souhaitais sur ce plan. Ma carrière est encore la seule chose qui me donne un peu d’espoir et je ne compte pas tout abandonner comme cela. C’est ce qui me garde en vie à l’heure actuelle et cela peut sembler complètement dingue mais c’est la réalité. Alors tous les regards, les compliments cachés ou non me font du bien. Je ne peux m’empêcher de rire à sa réflexion et lui adresse un clin d'œil. Je me ferai un plaisir de le faire si je le peux. T’as déjà vu beaucoup d’arbres qui parlent ? Que je demande sur le même ton que le tien. Mon rôle était court, presque inexistant et inintéressant mais il m’a permis de mettre un pied sur une scène de Broadway et pas pour n’importe quelle comédie musicale en plus de cela. Mais cela, je le garde pour moi pour le moment. Wow Shakespeare, tu t’attaques pas à n’importe qui là. Que je lance en retirant l’électronique qui me permettait de profiter de la musique jusque là et me redresse, prête à aider le jeune homme. Tant que Rosalia dort, je n’ai pas à m’occuper d’elle et faire quelque chose comme ça me fera beaucoup de bien. Mais quand sa voix monte, je commence à paniquer et secouer les bras dans tous les sens. Shhhhhhhhh. Que je souffle par-dessus sa voix. S’il nous la réveille, nous sommes purement et simplement foutu pour le reste de la journée et je ne pourrais pas me proposer pour le faire répéter un peu. Oui, Broadway comme celui de New-York. Et je n’en suis pas peu fière. C’est un vrai privilège et j’en serai éternellement reconnaissante. Et j’ai joué sur le West End à Londres aussi et cette fois-ci, j’avais un vrai rôle. Que je dis toute fière. Cette vie me manque mais je sais que je lui ai dis adieu et pas de la meilleure manière qui soit. Par contre, il va falloir que tu sois moins bruyant sinon le réveil sur pattes va crier et elle pourrait te surprendre aussi. Les cris stridents qui sortent de sa petite bouche me perturbent toujours autant, je ne peux pas le nier. T’as le texte ? Parce que ça fait pas parti des choses que j’avais pour habitude de travailler. Loin de là même. Moi, ce qui m’anime, c’est la comédie musicale. Alors le théâtre - et surtout celui de Shakespeare - c’est un peu l’inconnu. Je m’appelle Love au fait. Se présenter, c’est une chose à faire aussi, n’est-ce pas ?
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Des arbres qui parlent ?

— Non, j’avoue. Mais des animaux, oui, j’ajoute en me souvenant d’une pièce où je jouais un chameau insolent.

J'insultais mon maître et lui crachais dessus - pour de faux, hein. Les cours de théâtre sont délirants, parfois.

— Ouais, Shakespeare le tout-puissant ! J’auditionne la semaine prochaine. C’est la troupe de l’université qui organise.

Mes yeux sortent de nouveau de leurs orbites quand tu mentionnes le West End de Londres. Ok, si y a quelqu’un qui peut m’aider avec cette audition, je pense que c’est bien toi.

— C’est bon, je la boucle.

Je fais mine de verrouiller mes lèvres et de jeter la clé dans le panier de basket au loin. Puis, je retourne vers mon sac afin de sortir le script de mon classeur, que je te tends avec un sourire orgueilleux.

— J’connais déjà le texte.

Ouais, ça fait une bonne semaine que je répète tout seul et utilise une vieille peluche pour me donner la réplique. Sérieux, ça aide d’avoir des yeux à regarder, même s’ils sont en plastoc.

— Enchanté, Love. (Ton prénom a une saveur inconnue sur ma langue. Original.) Moi, c’est Jackson. Ou Jax, pour la faire courte. On peut s’asseoir, si tu veux.

Je te laisse découvrir le texte, dont certaines répliques - celles de Hamlet - sont surlignées en jaune.

— Ça commence par le long soliloque puis Ophelia et Hamlet échangent quelques répliques. T’es sûre que ça te dérange pas de m’entendre monologuer ??

T’as certainement des trucs plus importants à faire. Surtout avec une frangine en bas âge sur le dos.

- code by moore -


HJ:
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